Cardinal marx: interdire les divorcés remariés de sacrements est-il « juste »?
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Cardinal marx: interdire les divorcés remariés de sacrements est-il « juste »?

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Cardinal marx: interdire les divorcés remariés de sacrements est-il « juste »?  Empty Cardinal marx: interdire les divorcés remariés de sacrements est-il « juste »?

Message  Bobestparti Sam 17 Oct 2015 - 19:02

Cardinal Marx : interdire les divorcés remariés de sacrements est-il « juste » ?


La conférence des évêques allemands a publié le texte - très long et argumenté - de l’intervention de son président lors du synode sur la famille.

Ce proche du pape a choisi d’aborder deux thèmes centraux dans ce synode  : la préparation au mariage et l’accès aux sacrements pour les divorcés remariés.


Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président de la conférence épiscopale allemande, est intervenu mercredi 14 octobre devant le synode des évêques sur la famille à propos du troisième chapitre de l’Instrumentum Laboris. Le site Internet de la DBK publie le texte de cette intervention.
Son intervention prend appui sur la Constitution « Gaudium et spes » du Concile Vatican II qui définit le mariage comme « communauté profonde de vie et d’amour ». En effet, affirme-t-il, si « le Concile n’a pas répondu à toutes les questions qui nous préoccupent aujourd'hui, il a jeté les bases théologiques qui vont nous aider à répondre à nos problèmes actuels ».
L’objectif de ce synode est en effet selon lui « d’approfondir cette théologie de l'amour, autrement dit de l'alliance, posée dans ses grandes lignes par le Concile, mais qui n'a pas encore trouvé toutes ses retombées en droit canonique, et de la déployer face aux défis actuels du mariage et de la pastorale familiale ». « Je voudrais mettre l’accent sur deux défis, à savoir la préparation de mariage et sur la question de l’accompagnement approprié des fidèles dont le mariage a échoué et dont beaucoup sont divorcés et remariés civilement », poursuit-il.

PROXIMITÉ ET ÉLOIGNEMENT

Concernant la période de préparation au mariage, le cardinal Marx plaide pour « développer une pastorale qui mette, plus qu’auparavant, l’accent sur les caractéristiques du chemin pour être chrétien ». « Nous sommes tous appelés à la sainteté (cf Lumen gentium, n. 39) mais (...) ce chemin n’est pas toujours droit et ne mène pas toujours directement à l’objectif visé. En d’autres termes : sur la durée, le couple connaît des périodes de sentiments intenses et parfois de déception, de projets communs réussis ou échoués, des périodes de grande proximité et des temps d'éloignement », rappelle-t-il.
Le rôle de l’Église doit être d’aider les couples à faire en sorte que « les difficultés et les crises, maîtrisées ensemble, renforcent et consolident les liens du mariage ». À ses yeux, la préparation et le suivi du mariage de l’Église « ne doivent donc pas être déterminés par un perfectionnisme moral ».
« Il ne doit en aucun cas y avoir une pastorale du ’tout ou rien’ », insiste l’archevêque de Munich, pour qui il importe davantage de « porter nos yeux sur ce qui dans la vie ne réussit pas (encore), ou peut-être pas complètement ».

UN ÉVÉNEMENT DANS UNE RELATION GLOBALE

La nature sacramentelle du mariage ne devrait pas être réduite à son indissolubilité, selon lui, mais être vue comme « un événement de la relation globale qui se déroule ». « Le moment où l’on reçoit le sacrement du mariage n’est en effet que le début du chemin », souligne le président de la DBK.
Au passage, le cardinal Marx rappelle aussi - comme la synthèse du groupe germanophone - que l’Église est là pour « soutenir les conjoints » mais qu’elle doit « respecter leur responsabilité ». « Nous devons donner plus de place à la conscience des époux dans la prédication et dans la pastorale », estime-t-il. « Cela est particulièrement vrai pour les situations où les conjoints se trouvent dans un conflit de valeurs, par exemple entre l’ouverture à la procréation des enfants d’un côté, et la préservation du mariage et de la vie de famille de l'autre ».

PROBLÈME PASTORAL URGENT

Plus longue que la moyenne, l’intervention du cardinal Marx - un proche du pape - se conclut par une réflexion sur l’échec dans un couple. « Même une pastorale qui accompagne et soutient ne sera pas en mesure d’empêcher certains mariages de se briser, des conjoints de se quitter ». Autre conviction  : « La nouvelle méthode pour la reconnaissance de la nullité du mariage ne peut pas couvrir tous les cas ».
« S’occuper des fidèles dont le mariage a été rompu, et qui sont entrés après un divorce dans un nouveau mariage civil reste donc un problème pastoral urgent dans de nombreuses parties du monde », affirme cette voix importante de l’épiscopat allemand, convaincu qu’il s’agit là d’une question de « crédibilité de l’Église (...) pour beaucoup de croyants - même ceux qui vivent dans un mariage intact ».
Rappelant que Jean-Paul II et Benoît XVI n’ont jamais laissé le moindre doute quant à leur « appartenance à l’Église », l’archevêque de Munich estime du devoir de l’Église « de développer une pastorale accueillante de ces fidèles », pour « leur montrer que Dieu les accompagne aussi dans ces jours difficiles ».

CETTE RÉPONSE EST-ELLE JUSTE  ?

Or nombre de catholiques ne comprennent pas « leur exclusion des sacrements de la confession et de l'Eucharistie au motif que ces divorcés remariés seraient dans une situation d’adultère continu », relate-t-il avant d’interroger les pères synodaux. « Cette réponse à la situation des personnes concernées est-elle juste ? Et est-elle convaincante du point de vue de la théologie des sacrements ? Ces personnes considérées comme étant dans un état de péché grave peuvent-elles vraiment se sentir membres de l’Église ? »
« Pouvons-nous toujours considérer les actes sexuels dans un deuxième mariage civil comme un adultère ? Indépendamment de l’évaluation de la situation spécifique ? », lance-t-il encore, avant de citer l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium du pape François : « L'Eucharistie n’est pas, même si elle représente la plénitude de la vie sacramentelle, une récompense pour la perfection, mais un remède généreux et un aliment pour les faibles ».

En conclusion, après avoir souligné le travail théologique mené par les évêques allemands sur le sujet, le cardinal Marx se prononce une fois encore « sur la base du cas par cas et non de manière généralisée, pour permettre aux divorcés remariés l’accès aux sacrements de la confession et de l’Eucharistie quand la vie commune a définitivement échoué mais que le mariage est canoniquement valide (...) et qu’une volonté droite existe de vivre ce deuxième mariage civil dans la foi, et dans le désir d’éduquer les enfants dans la foi ».
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Cardinal-Marx-interdire-les-divorces-remaries-de-sacrements-est-il-juste-2015-10-17-1369808



Fido cardinal marx  
Ce prélat est une pomme pourri dans ce synode,  il est complètement déboussolé Sonné et à perdu tout sens de la notion du péché. 
Les journées synodale aurait dû commencer par un exorcisme. .. Pape
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