"Amoris Laetita" : un chemin vers l'Enfer ?

Le diocèse de Metz dit Adieu à saint Paul et aux « péchés contre-nature » et bienvenue aux LGBT de tous poils

Fidèles aux exhortations de François, le Service diocésain

de la pastorale des familles du diocèse de Metz promeut les

homosexuels et transgenres dans la dynamique d’Amoris Laetitia.

« Le diocèse de Metz persécute la messe tridentine, mais accueille les transgenres » : c’est le titre d’un article de nos confrères de Riposte Catholique de ce jour.

En effet, le 21 janvier prochain, le diocèse de Metz organise dans ses locaux une rencontre pour “accueillir nos proches homosexuels et transgenres“. Le même diocèse, dirigé depuis peu par Mgr Ballot, ex-évêque de Chambéry où il n’a pas laissé un souvenir impérissable, persécute ses propres fidèles, fait donner la police contre des fidèles en prière et interdit les sacrements dans le rite tridentin.

L’initiateur de cette rencontre est le père Bernard Massarini, prêtre lazariste périgourdin, né à Saint Astier (24) et ordonné prêtre à Cahors (46) en 1990.

Régulièrement promu par certains diocèses où il anime rencontres et formations sur les thématiques LGBT, le Père Massarini estime que les mariages homosexuels doivent être permis et bénis par l’Eglise.

Rappelons simplement, en tant que catholiques, ces paroles de saint Paul dans son Epître aux Romains [1:26-27] :

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie : leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; de même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant, dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement ».

Tout ce qui est catholique est nôtre !

Pour présenter vos doléances au Service de la pastorale des familles de Metz  : pastoraledesfamilles@catholique-metz.fr

Maison des Familles 2 rempart Saint-Thiébault – 57000 Metz

Directrice : Mme Séverine Deleplanque / Port : 06 83 19 72 58

Prêtre accompagnateur : M. l’abbé Jean Gantzer

SOURCE :

https://www.medias-presse.info/le-diocese-de-metz-dit-adieu-a-saint-paul-et-aux-peches-contre-nature-et-bienvenue-aux-lgbt-de-tous-poils/169115/

20 août 2022

Il a été puni et réduit au silence. Il a dit : le changement immédiat est la propagation d'une hérésie morale. Le point de vue que Amoris Laetita contient apparemment, serait de plus en plus considéré comme une opinion théologique pour le moins acceptable. Et cela fera plus de dégâts qu'il n'est facile de réparer.

SOURCE :

https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2022/08/20/le-pere-aidan-nichols-a-mis-en-garde-contre-les-dangers-contenus-dans-amoris-laetitia-il-a-ete-puni-et-reduit-au-silence-il-a-dit-le-changement-immediat-est-la-propagation-dune-heresie-morale-le/

Un prêtre italien suspendu pour avoir critiqué les erreurs d'Amoris Laetitia dans un nouveau livre Nous sommes dans la pire crise doctrinale que l'Église ait jamais connue, et c'est à cause du pape. Cela semble impossible, et pourtant c'est ainsi".


Traduction LVDD

(LifeSiteNews) - Don Tullio Rotondo, un prêtre catholique italien ordonné en 2004, a été suspendu a divinis par son évêque pour avoir publié un livre contre les erreurs du pape François contenues dans son exhortation post-synodale de 2016 Amoris Laetitia. Le professeur John Rist, un spécialiste de la philosophie classique de renommée mondiale qui a écrit la préface du livre de Don Rotondo, a déclaré à LifeSite que sa suspension est "totalement injuste", ajoutant que Don Rotondo "a été puni pour avoir défendu ce qui, pendant des centaines d'années, a été considéré comme la théologie morale catholique". Sa suspension est un exemple du type d'abus d'autorité servile qui n'a pas sa place dans l'Église catholique".

Don Rotondo a accordé à LifeSite une interview (voir texte intégral ci-dessous), dans laquelle il explique en détail les arguments de son livre - intitulé Betrayal of Sound Doctrine through Amoris laetitia. Comment le pape François et certains de ses collaborateurs diffusent une morale contraire au dépôt de la foi. Le livre met en lumière "diverses erreurs que le pape et certains de ses collaborateurs répandent concernant le sacrement de la confession, la conscience morale, la loi morale et la peine de mort", selon Don Rotondo. Ce prêtre est en paix avec sa suspension, qui l'empêche d'administrer les sacrements.

"C'est un moment très heureux de ma vie", dit-il à LifeSite, "parce que, comme l'ont dit les Apôtres, je suis heureux de pouvoir souffrir quelque chose avec le Christ et pour le Christ, pour sa Vérité. Je suis intérieurement en paix et je sens que j'ai trouvé ma vocation". Il a refusé de rétracter son livre lorsque son évêque, Camillo Cibotti, du diocèse d'Isernia-Venafro, lui a demandé de le faire.

Après que le pape François a nommé Cibotti évêque, il a été consacré en 2014 par personne d'autre que l'archevêque Bruno Forte, le même évêque qui a joué un rôle crucial pendant le Synode sur la famille de 2014 en collaborant étroitement avec le pape François afin de faire avancer un programme hétérodoxe.

LifeSiteNews a pu examiner le décret de suspension signé par Mgr Cibotti et daté du 2 février 2023. Le décret mentionne explicitement la "désobéissance à l'égard de l'ordinaire propre" et invoque le can. 1371 du Code de droit canonique, qui stipule qu'un prêtre qui "persiste dans la désobéissance après un avertissement" peut être puni.

Dans une explication de son livre publiée par le journaliste italien Aldo Maria Valli, Don Rotondo expliquait en juin 2022 sa conception de l'obéissance :

Je précise à cet égard que certains chrétiens, manifestement incompétents, croient, également en raison d'une interprétation incorrecte des textes bibliques, que l'obéissance chrétienne consiste à toujours faire ce que dit le supérieur, surtout s'il s'agit du pape, et qu'ils désignent donc comme désobéissant quiconque s'oppose aux déclarations et aux décisions du pontife ; il faut rappeler à ces chrétiens que leur conception de l'obéissance est en réalité "nazie" et non chrétienne. Le chrétien doit avant tout obéir au Supérieur suprême qui est Dieu et il ne doit donc se soumettre aux indications et aux ordres des autres supérieurs que dans la mesure où ces indications et ces ordres ne s'opposent pas aux indications et aux ordres divins. Saint Thomas est très clair sur ce point.

Le professeur Rist - qui a lui-même été banni en 2019 de toutes les universités pontificales de Rome pour avoir signé une lettre ouverte accusant le pape François d'hérésie - écrit dans sa préface au livre de Don Rotondo : "Puisque de nombreux problèmes de la papauté actuelle sont apparus au grand jour depuis la publication d'Amoris Laetitia, il serait évidemment utile qu'un guide soit publié à travers les énormes controverses que cette exhortation a générées. Et un tel guide a maintenant été compilé - véritablement un magnum opus et arduum - par Don Tullio qui, en plus de 1300 pages, a rassemblé les documents pertinents et les a examinés à la lumière d'une large connaissance de l'Écriture, ainsi que des Pères et des Docteurs de l'Église".

Rist a ajouté que "les historiens de l'Église catholique du XXIe siècle trouveront dans son matériel une mine d'or pour leurs déterminations éventuelles, tandis que les catholiques d'aujourd'hui sur les bancs trouveront dans son livre une ressource inégalée alors qu'ils tentent de démêler l'écheveau d'arrogance, de tromperie, d'ambiguïté et d'insulte qui a caractérisé ce qui nous a été proposé comme un renouveau théologique de fond en comble".

Dans des commentaires à LifeSite, Rist explique que les livres montrent "comment le pape François a provoqué (en fait plutôt exposé et encouragé) des divisions profondes, voire fondamentales, dans l'Église. Don Tullio a documenté les deux côtés de l'argument sur Amoris Laetitia avec le plus grand soin et le plus grand professionnalisme". Expliquant pourquoi la suspension de Don Tullio Rotondo par l'évêque est injuste, le professeur d'anglais déclare : "L'évêque a ordonné à Don Tullio de retirer le livre. Au lieu de faire cela, il aurait dû féliciter Don Tullio pour sa défense passionnée de l'enseignement catholique traditionnel".

"En agissant comme il l'a fait, poursuit Rist, l'évêque s'est aligné sur ce groupe considérable de l'épiscopat qui croit que le pape EST la tradition (c'est-à-dire que ce qu'il affirme en tant qu'affirmation est la vérité catholique) au lieu d'exhorter le pape à revenir à son rôle propre et traditionnel de gardien principal (mais pas unique) de la théologie orthodoxe.

Amoris Laetitia a été une source d'inquiétude et d'angoisse pour de nombreux ecclésiastiques et laïcs, car il ouvre la porte aux catholiques qui ne vivent pas leur vie selon les préceptes moraux de l'Église (par exemple, en ce qui concerne le mariage) pour accéder néanmoins aux sacrements sans se repentir. Ce document a même incité quatre cardinaux de l'Église catholique à publier leurs dubia en novembre 2016. Ils l'avaient auparavant envoyé en privé au pape François. Leurs questions sont restées sans réponse de la part du pape jusqu'à ce jour.

Don Tullio Rotondo, dans son entretien avec LifeSite, rappelle aux lecteurs comment le professeur Josef Seifert, philosophe autrichien de renommée internationale, avait à l'époque évalué ce document papal : Le professeur Seifert a déclaré que le paragraphe 303 d'Amoris Laetitia est "une bombe atomique théologique qui menace de faire s'écrouler tout l'édifice moral des dix commandements et de l'enseignement moral catholique". Le professeur Seifert lui-même a également reçu, en réponse à ses critiques, une sanction de la part du diocèse espagnol de Grenade où il enseignait en 2017 : l'évêque local, l'archevêque Javier Martínez Fernández, lui a interdit d'enseigner dans son université.

Tous ces témoins catholiques - laïcs ou membres du clergé - seront un jour honorés pour avoir souffert en défendant les enseignements moraux de l'Église.

Dans l'entretien qu'il a accordé à LifeSite, Don Tullio, 56 ans, lui-même titulaire de diplômes universitaires en droit et en théologie morale et d'un doctorat en théologie, appelle à résister aux faux enseignements pour le salut des âmes :

Je me permets de le dire publiquement : Chers frères prêtres, chers pères évêques, chers théologiens, si vous ne parlez pas, "les pierres crieront" pour révéler les erreurs très graves et les scandales connexes qui se répandent à cause du pape François et pour condamner ceux qui savent et ne parlent pas, c'est-à-dire ceux qui reconnaissent ces erreurs et réalisent le grand dommage qu'elles causent aux âmes en ce qui concerne le salut et ne parlent pas, ne s'opposent pas.

Voir ici l'interview complète de Don Tullio Rotondo :

LifeSiteNews : Pouvez-vous nous dire dans quel diocèse vous êtes incardiné et quel est votre statut actuel dans l'Eglise ?

Don Tullio Rotondo : Je suis incardiné dans le diocèse d'Isernia-Venafro et je suis actuellement suspendu a divinis, donc je vis à la maison.

Qui vous a suspendu ? Est-ce seulement votre évêque ou y a-t-il eu une intervention de Rome ?

La responsabilité incombe à l'évêque, mais il a certainement parlé avec Rome pour me donner cette sanction.

Qu'est-ce qui a conduit à votre suspension ?
Le décret de suspension souligne que

a) en 2022, j'ai publié un livre intitulé Trahison de la saine doctrine par Amoris laetitia. Comment le pape François et certains de ses collaborateurs diffusent une morale contraire au dépôt de la foi. J'y montre les graves erreurs du pape et de certains de ses collaborateurs diffusées notamment à travers Amoris laetitia ;
(b) l'évêque m'a demandé de rétracter officiellement le livre ;
(c) je n'ai pas fait cette rétractation ;
d) l'évêque m'a donc imposé la sanction de la suspension a divinis.
Par conséquent :

(a) je ne peux pas exercer publiquement des charges, des positions ou des ministères ;
(b) Je ne peux pas exercer le pouvoir d'ordination ou de gouvernement ;
(c) et je ne peux exercer aucun droit ou privilège ni utiliser aucun insigne ou titre (je ne peux donc pas porter l'habit ecclésiastique).

En raison de cette sanction, mon "celebret" m'a été retiré. Il m'est interdit de célébrer tous les sacrements

Je précise d'emblée que ce livre est le premier d'une série de volumes sur lesquels je travaille et qui mettent en évidence les graves erreurs répandues par le Pape et certains de ses collaborateurs sous diverses formes. Le livre, au format PDF, est gratuit et peut également être téléchargé gratuitement sur ce site.

Le site propose des traductions automatiques en plusieurs langues grâce à une technologie neuronale qui devrait être particulièrement bonne, bien qu'automatique. Le site et le livre en anglais se trouvent ici.

La bibliographie du livre, qui compte actuellement une quarantaine de pages, mais qui est appelée à s'étoffer, peut être consultée avec les abréviations ici. De nombreux articles de la bibliographie sont tirés de LifeSiteNews, que je remercie sincèrement pour l'excellent travail qu'il accomplit en faveur de la vie et de la saine doctrine catholique, en particulier en ce qui concerne les erreurs du pape François. C'est précisément grâce à ce site que j'ai pu prendre connaissance de nombreuses déclarations importantes de prélats et d'universitaires catholiques qui se sont courageusement opposés aux erreurs du pape François. Le fait que ce site offre un contenu gratuit m'a beaucoup aidé dans mon travail.

Quels sont les principaux arguments de votre livre qui ont probablement contribué à votre suspension ?

Les principaux arguments de mon livre qui ont causé cette suspension sont ceux par lesquels je souligne les erreurs du pape, c'est-à-dire son opposition à la Tradition et à l'Écriture sainte. À partir du chapitre III du livre, je mets en évidence diverses erreurs que le pape et certains de ses associés propagent concernant le sacrement de la confession, la conscience morale, la loi morale et la peine de mort. Ces erreurs sont une subversion et non une évolution de la doctrine catholique. Nous devons nous y opposer car elles sont très préjudiciables au salut des âmes.

Pouvez-vous nous donner un aperçu concis du livre ?

Comme je l'ai expliqué dans l'introduction, dans le premier chapitre, je parle des limites du pouvoir du Souverain Pontife en matière doctrinale. Je m'attarde sur la question de l'hérésie possible d'un pape. Je montre également comment l'histoire se souvient d'erreurs papales évidentes et comment un pape a même été déclaré hérétique et anathème par un concile œcuménique après sa mort. Dans ce premier chapitre, j'examine les déclarations de Mgr V. M. Fernandez, un prélat argentin très proche du pape François et considéré comme le rédacteur fantôme de l'exhortation Amoris Laetitia. Dans le livre, j'utilise les écrits de Mgr Fernandez à plusieurs reprises pour mieux comprendre ce que dit Amoris Laetitia.

Dans le chapitre II, je montre la stratégie papale évidente qui a conduit à Amoris Laetitia et les graves conséquences qui en ont découlé, une stratégie composée de déclarations ambiguës et d'un "code" (de mots et d'actions) à travers lequel le changement doctrinal et le "changement de paradigme" qu'il veut mettre en œuvre sont discrètement répandus.

Les plus proches collaborateurs du pape François ont eux-mêmes déclaré qu'il mettait en œuvre un "changement de paradigme". Entre-temps, le cardinal Muller a déclaré : "Derrière le discours pseudo-intellectuel du "changement de paradigme" ne se cache que l'hérésie non déguisée qui falsifie la parole de Dieu." La stratégie du pape François a également été mise en œuvre par le biais de "manipulations" lors des deux synodes de 2014 et 2015, précisément pour mettre en œuvre ce "changement de paradigme".

Dans les chapitres suivants, je montre comment un tel " changement de paradigme " a été réalisé, et donc les erreurs qui en découlent à travers Amoris Laetitia concernant différents points de la doctrine catholique. Je montre dans ces chapitres comment, pour faire passer une fausse morale pour théologiquement acceptable, le pape François et ses partisans ont exploité en particulier deux voies :

l'une par laquelle ils écartent pratiquement, à certains égards, la Loi divine révélée et, avec elle, le caractère absolument obligatoire des préceptes négatifs du Décalogue. Seifert a déclaré que le paragraphe 303 d'Amoris Laetitia est "une bombe atomique théologique qui menace de faire s'écrouler tout l'édifice moral des 10 commandements et de l'enseignement moral catholique".
Le paragraphe 303 d'Amoris Laetitia est "une bombe atomique théologique qui menace de faire s'écrouler tout l'édifice moral des 10 commandements et de l'enseignement moral catholique". Ces circonstances sont en effet astucieusement élargies par le Pape et certains de ses collaborateurs et rendues capables de démolir pratiquement les préceptes divins en conduisant à considérer les vrais péchés graves comme des péchés véniels ou des imperfections. Dans cette ligne, Mgr Schneider a déclaré que les "nouveaux disciples de Moïse et les nouveaux pharisiens au cours des deux dernières Assemblées du Synode (2014 et 2015) ont masqué leur refus pratique de l'indissolubilité du mariage et une suspension du sixième commandement au cas par cas sous l'apparence du concept de miséricorde, en utilisant des expressions telles que "voie de discernement", "accompagnement", "orientations de l'évêque", "dialogue avec le prêtre", "forum interne", "intégration plus complète dans la vie de l'Église", une éventuelle suppression de l'imputabilité concernant la cohabitation dans les unions irrégulières (cf. Rapport final, nn. 84-86)". (Ce sont les mots exacts de Mgr. Schneider, qui m'ont été communiquées par email, précisant ce qui se trouve dans un article de Rorate Caeli, date de consultation 28.4.2023. Dans cet article, il y a en effet une erreur d'impression.
En suivant ces voies (mais pas seulement), le Pape et certains de ses collaborateurs ont pratiquement ouvert la voie à la permissivité des actes homosexuels, des actes contraceptifs et des actes adultères… et donc pratiquement à l'absolution sacramentelle et à la communion eucharistique pour ceux qui pratiquent de tels actes et ne se repentent pas. Il n'est pas étonnant que le président américain Biden, un extrémiste de l'avortement, soit sorti de sa rencontre avec François en disant que, selon le pape, il est un "bon catholique" et qu'il peut recevoir l'Eucharistie. Le Saint-Siège ne l'a pas nié !

Si un défenseur du mariage homosexuel pro-avortement comme Biden peut légalement recevoir l'Eucharistie, il est clair que pratiquement n'importe qui peut le faire, même les plus grands pécheurs qui ne se repentent pas, car Biden ne se repent manifestement pas du mal qu'il fait. Tout cela est lié à l'erreur selon laquelle la contrition, et donc l'intention de ne pas pécher, n'est plus absolument nécessaire pour la confession sacramentelle. Le livre montre au chapitre III comment les affirmations du pape François et de ses collaborateurs peuvent conduire à une absolution sacramentelle invalide et à des confessions invalides dans la mesure où elles manquent de contrition de la part du pénitent. Ces absolutions et confessions invalides ne pardonnent pas les péchés mais trompent simplement les pénitents. Sans la véritable contrition du pénitent, il n'y a pas de véritable absolution, pas de véritable sacrement de pénitence et pas de véritable rémission des péchés par le sacrement.

Le chapitre VI examine les erreurs du pape concernant la peine de mort. La légalité de la peine de mort, dans certains cas, est clairement affirmée par la loi naturelle et la loi révélée, et le Pape est clairement dans l'erreur lorsqu'il déclare la peine de mort "inadmissible".

J'insiste sur le fait que, comme je l'ai amplement démontré dans le livre, l'affirmation du pape selon laquelle Amoris Laetitia suit fidèlement la doctrine morale thomiste est fausse ; en fait, en de nombreux endroits, cette exhortation s'oppose complètement à la morale d'Aquin, même si elle tente de se couvrir du titre de "document thomiste" pour avoir l'air d'une doctrine solide. Il n'est pas étrange qu'un pape qui piétine pratiquement la Loi de Dieu et ses commandements négatifs absolus avec diverses stratégies et qui pervertit la saine doctrine catholique dise des choses qui sont clairement fausses tout en les faisant passer pour la vérité suprême. Si les commandements négatifs du Décalogue peuvent être violés de manière pratique et légale dans certains cas, il est évident qu'une personne peut même mentir de manière pratique et légale dans certains cas.

Avez-vous déjà eu des problèmes avec la hiérarchie de l'Église ?

Je n'ai jamais fait l'objet de sanctions. J'ai toujours essayé d'obéir au pape et à l'évêque, de mener une vie sainte et d'apprendre de plus en plus la bonne doctrine. Ma vie a été consacrée en grande partie à l'étude ; en effet, j'ai obtenu ma licence en droit en 1992 à l'université La Sapienza de Rome, en 2002 j'ai obtenu ma licence en théologie morale et en 2008 j'ai obtenu mon doctorat en théologie avec une thèse sur la doctrine de Saint Thomas concernant l'Eucharistie et sa relation avec la vie morale chrétienne. C'est précisément grâce à ma formation théologique et à la lumière que Dieu m'a donnée par la prière que je me suis rendu compte que le pape François, au cours de son pontificat, diffusait une doctrine qui n'était pas conforme à ce que nous savions. J'ai donc entrepris d'étudier la Tradition en profondeur et de la comparer aux déclarations du pape François. J'ai lu ce que disaient les grands experts et j'ai acquis la conviction que le pape François répandait de très graves erreurs, qualifiées par les experts de véritables hérésies.

À la lumière du sort terrible qui vous est réservé aujourd'hui, comment faites-vous pour vous soutenir et rester fort dans la foi en dépit de cette grave injustice ?

Ce n'est pas un sort terrible ; en fait, c'est une période très heureuse de ma vie parce que, comme l'ont dit les Apôtres, je suis heureux de pouvoir souffrir quelque chose avec le Christ et pour le Christ, pour sa Vérité. Je suis intérieurement en paix et je sens que j'ai trouvé ma vocation. Au fond, je continue à faire ce que je faisais, c'est-à-dire à suivre le Christ et à répandre sa Parole. Je continue à prier et à parler clairement des erreurs très graves que le pape et certains de ses associés répandent.

Avec quelques personnes, j'ai un groupe de prière en ligne dans lequel nous prions pour la situation que nous vivons dans l'Église. (Je réfléchis à la liturgie du jour et je parle aussi des erreurs du pape qui contredisent la saine doctrine catholique.

Hier, par exemple, j'ai observé comment, alors que saint Justin a déclaré : "Il n'est permis à personne d'autre de participer à l'Eucharistie, sauf à celui qui croit que les choses que nous enseignons sont vraies, et qui a été purifié par le lavage institué pour la rémission des péchés et la régénération, et qui vit ensuite comme le Christ l'a enseigné". (Le pape François maintient clairement que les politiciens pro-avortement comme le président Biden et Mme Nancy Pelosi peuvent recevoir l'Eucharistie ; en fait, alors que les évêques américains voulaient empêcher le président Biden, qui est pro-avortement et pro-mariage homosexuel, de recevoir la Sainte Communion, le pape les a clairement bloqués.

Lorsque le président Biden est venu voir le pape, il a déclaré que, selon le souverain pontife, il était "un bon catholique et qu'il pouvait communier". Le Saint-Siège n'a pas démenti ces affirmations. Le président Biden reçoit continuellement l'Eucharistie, en opposition flagrante avec la doctrine catholique ! Lorsque Mme Nancy Pelosi, universellement connue comme avorteuse et partisane d'autres immoralités, est venue à Rome, elle a reçu la Sainte Communion - bien sûr avec la permission du pape. Ce n'est pas seulement erroné et contraire à la Tradition, c'est gravement scandaleux !

Nous prions dans ce petit groupe pour que Dieu intervienne et libère l'Église de ces erreurs et de ces scandales. Je continuerai à parler et à prier pour que Dieu intervienne et nous délivre de ces erreurs très graves qui sont terriblement dommageables pour les âmes. Je ne m'arrêterai pas, si Dieu le veut, face aux sanctions qui pourraient m'être infligées. Nous sommes face au pire pontificat de l'histoire au niveau doctrinal, comme l'a dit le célèbre professeur Rist dans la préface de mon livre, et comme l'affirme le célèbre professeur d'Oxford, John Finnis, ancien membre de la Commission théologique internationale du Saint-Siège de 1986 à 1991, membre du Conseil pontifical Justice et Paix (1990-95) et de l'Académie pontificale pour la vie (2001-2016). \

En commentant un livre, Finnis a dit : "Avec une lucidité admirable et une richesse de preuves et d'arguments, ce livre opportun rassemble les principaux documents publiés qui démontrent que les hérésies mises en place à dessein par le pape François sont aujourd'hui une cause première et une manifestation de la pire crise que le christianisme ait jamais connue." (Revue éditoriale du livre produit par John Lamont et Claudio Pierantoni, Defending the Faith Against Present Heresies, Arouca Press, 2021)

Nous traversons la pire crise doctrinale que l'Église ait jamais connue, et ce à cause du pape. Cela semble impossible, et pourtant c'est ainsi. Dans cette situation, j'ai compris que je devais prier et parler pour que Dieu intervienne et que les gens comprennent et agissent pour arrêter cette avalanche d'erreurs qui, comme l'ont souligné de nombreux experts à différents niveaux ainsi que le professeur Finnis, semblent dans certains cas être de véritables hérésies. Dieu déteste ces erreurs et interviendra pour nous en délivrer, mais nous devons coopérer avec lui pour que cela s'accomplisse. Dieu ne veut pas tout faire tout seul, il veut notre coopération pour nous délivrer de ces perversions doctrinales et morales. La saine doctrine nous fait comprendre cela, ainsi que l'histoire de l'Église.

Que diriez-vous aux catholiques, en particulier aux prêtres et aux évêques ?

Je recommande vivement à tous de prier sur ces sujets et de s'efforcer de comprendre ce qu'il en est réellement, en lisant mon livre et/ou d'autres textes similaires, puis je les exhorte à prier et à agir pour que ces erreurs soient effacées et répudiées et que la saine doctrine soit à nouveau enseignée par le Pape et ses collaborateurs.

J'appelle ceux qui ont compris la réalité des choses à s'exprimer hardiment pour que les gens se rendent compte des erreurs répandues à cause du Pape et ne les suivent pas. Dieu veut nous délivrer de ces erreurs, mais il veut se servir de nous ! Jésus déclare dans l'Évangile : "Je vous le dis, s'ils [mes disciples] se taisent, les pierres crieront." (Luc 19, 39-40).

Le commentaire d'Origène sur ce texte est éclairant : Quando nos loquimur, lapides silent : quando nos tacemus, lapides clamant. Potest enim Dominus de lapidibus istis suscitare filios Abrahæ. "Quo tempore nos tacebimus ? Quand la charité s'est manifestée à plusieurs reprises, quand il a été dit que le Sauveur était prêt à intervenir, il a été dit : Putas veniens Filius hominis inveniet fidem super terram ? Propterea Domini misericordiam deprecemur, ne, nobis tacentibus, lapides clamitent ; sed loquamur et laudemus Deum in Patre, et Filio, et Spiritu sancto : cui est gloria et imperium in sæcula sæculorum . Amen" (Origène, Homélies sur l'Évangile de Luc, 37, 5) : "Lorsque nous parlons, les pierres se taisent ; lorsque nous nous taisons, les pierres crient. Car de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. En quel temps nous tairons-nous ? Quand la charité se sera refroidie chez beaucoup, quand s'accomplira ce qui a été annoncé par le Seigneur : "Pensez-vous que le Fils de l'homme, à son arrivée, trouvera la foi sur la terre ?" [Luc 18]. C'est pourquoi nous invoquons la miséricorde du Seigneur pour qu'il n'arrive pas que, nous taisant, les pierres crient, mais que nous parlions et louions Dieu dans le Père, dans le Fils et dans le Saint-Esprit, à qui appartiennent la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen".

Je me permets de le dire publiquement : Chers frères prêtres, chers pères évêques, chers théologiens, si vous ne parlez pas, "les pierres crieront" pour révéler les très graves erreurs et les scandales associés qui se répandent à cause du pape François et pour condamner ceux qui savent et ne parlent pas, c'est-à-dire ceux qui reconnaissent ces erreurs et se rendent compte du grand mal qu'elles causent aux âmes en ce qui concerne le salut et ne parlent pas, ne s'opposent pas.

Le salut des âmes est le principe fondamental de la vie de l'Église, pour ce salut le Christ a donné sa vie et tous les catholiques, mais surtout nous les ministres de Dieu, devons donner notre vie. Malheureusement, nous voyons comment les erreurs de François sont précisément très préjudiciables au salut des âmes, comme je l'ai montré dans mon livre, permettant, par exemple, d'obtenir même des confessions qui sont invalides pour manque de contrition. En un certain sens, les "pierres" sont déjà en train de "crier" parce que tant de personnes qui ne sont ni prêtres, ni évêques, ni théologiens, ont bien compris la situation et s'expriment clairement contre les erreurs du Pape et se plaignent du silence de tant de théologiens et de ministres de Dieu.

J'ajoute que mon désir, en plus de la publication des deux autres volumes, est :

(a) de créer un groupe d'experts qui puisse intervenir en permanence pour dénoncer les erreurs du Pape François et de ses collaborateurs et s'y opposer ;

(b) créer un grand réseau mondial de prière et de pénitence pour que les erreurs du Pape François et de ses collaborateurs cessent et que la lumière de la Vérité revienne à travers leurs paroles.

J'insiste sur le fait que je ne souhaite pas la mort du Pape mais qu'il se convertisse de ces erreurs et aide les âmes à vivre dans la sainte vérité catholique.

Le professeur Rist a écrit une préface à votre livre. Pouvez-vous nous dire quel était son principal argument ?

Tout d'abord, je dois remercier publiquement le professeur Rist pour son courage et son témoignage. Je le considère comme une sorte de prophète en ces temps-ci ; il a signé de nombreux documents publics contre les erreurs du pape François et, pour cela, il a dû subir d'importantes représailles. Je suis donc très heureux que le professeur Rist ait voulu écrire la préface de mon livre ; c'était un grand honneur pour moi. Dans cette préface, le professeur souligne tout d'abord la situation très grave créée au niveau doctrinal par le pontificat de François, en indiquant comment une partie de l'Église a suivi les erreurs répandues par le pape actuel et une autre partie s'y est opposée, et il souligne l'utilité du livre que j'ai écrit dans cette situation. Comme le dit le professeur Rist, "de nombreux problèmes de la papauté actuelle ont été mis en lumière par la publication d'Amoris Laetitia. Il serait évidemment utile de publier un guide sur les énormes controverses que cette exhortation a suscitées. Et un tel guide a maintenant été compilé - véritablement un magnum opus et arduum - par le Père Tullio, qui, en plus de 1300 pages, a rassemblé les documents pertinents et les a examinés à la lumière d'une large connaissance de l'Écriture, ainsi que des Pères et des Docteurs de l'Église".

Je précise que je ne considère pas ce travail comme le mien, mais comme celui de Dieu. Le livre est né dans la prière ; c'est dans la prière que j'ai compris que je devais réaliser ce travail, et c'est dans la prière que je poursuis ce travail, un travail vraiment colossal et d'une certaine manière impossible, du moins pour moi, et auquel je me consacre désormais entièrement. Jusqu'à présent, je n'ai publié que le premier volume d'environ 750 pages, avec beaucoup de notes, mais dans peu de temps, j'ai l'intention de publier le deuxième volume d'environ 350 pages avec beaucoup de notes de bas de page et ensuite un troisième volume d'environ 500 pages également avec de très nombreuses notes de bas de page. J'insiste sur les notes de bas de page pour qu'il soit clair que je n'ai pas écrit mes propres inventions mais ce que disent d'éminents théologiens et prélats, que j'ai répété ce que dit la Tradition.

L'éloge du professeur Rist ne m'appartient pas, mais à Dieu qui m'a poussé à écrire et qui m'aide à continuer. Le texte que le professeur Rist a vu, je l'étoffe encore pour que la situation soit plus claire pour tout le monde. C'est pourquoi le nombre de pages continue d'augmenter, mais toujours avec la même intention doctrinale. La bibliographie compte déjà 40 pages à simple interligne, mais elle est destinée à grandir encore.

Comme le dit le professeur Rist à propos de mon livre, "les historiens de l'Église catholique du XXIe siècle trouveront dans son matériel une mine d'or pour leurs déterminations, tandis que les catholiques d'aujourd'hui dans les bancs trouveront dans son livre une ressource inégalée alors qu'ils essaient de démêler l'écheveau d'arrogance, de tromperie, d'ambiguïté et d'insulte qui a caractérisé ce qui nous a été proposé comme un renouveau théologique du haut vers le bas". J'ajoute qu'il est important de laisser à ceux qui nous suivront une documentation colossale qui atteste jusqu'où la perversion doctrinale d'un pape a pu aller et quelles ont été les réponses des évêques, des ministres de Dieu et du peuple de Dieu à tout cela, afin que les érudits et les prélats de l'avenir puissent comprendre ce qu'il est important de faire pour qu'une telle situation ne se reproduise plus jamais. Par conséquent, ceux qui voudraient m'aider à élargir la bibliographie peuvent me contacter sur Facebook sur ma page Don Tullio Rotondo ou sur la page Betrayal of Sound Doctrine ou encore par le biais de ma chaîne YouTube Don Tullio Rotondo.

Conclusion

J'ai confié et je continue à confier ce travail à Notre-Dame, à son Cœur Immaculé. Puisse-t-il contribuer à faire triompher son Cœur Immaculé sur les erreurs répandues par le Pape François. Je souligne que la situation que nous vivons est entre les mains de Dieu. Dieu a permis - et non voulu - ces erreurs, même hérétiques, du pape, comme on l'a dit, et nous savons que Dieu permet le mal pour un plus grand bien. Dans le Catéchisme de l'Église catholique (412), nous lisons un texte de saint Thomas d'Aquin qui dit : "Car Dieu permet que les maux se produisent pour en tirer un plus grand bien. D'où l'expression de saint Paul : "Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé" (Rm 5,20). C'est pourquoi, dans la bénédiction du cierge pascal, il est dit : "O heureuse faute, qui a mérité un si grand Rédempteur !" Dieu, avec notre coopération, effacera ces perversions doctrinales et saura transformer ce mal en un bien plus grand, afin que sa Vérité puisse briller plus fortement pour le plus grand salut des âmes et la plus grande gloire de Dieu.

SOURCE :

https://www.lifesitenews.com/blogs/italian-priest-suspended-for-publishing-a-book-criticizing-pope-francis-amoris-laetitia/