Lt-colonel Beltrame : Comment ne pas penser à Jésus lui même
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Re: Lt-colonel Beltrame : Comment ne pas penser à Jésus lui même
@ Robert Adelaide :
Loin de moi de condamner qui que ce soit, je ne fais que souligner la vie de péché de ces personnes mortes de façon violente que certains voudraient vite canoniser !
SEUL DIEU peut parfaitement juger !
L'Administrateur
Loin de moi de condamner qui que ce soit, je ne fais que souligner la vie de péché de ces personnes mortes de façon violente que certains voudraient vite canoniser !
SEUL DIEU peut parfaitement juger !
L'Administrateur
Re: Lt-colonel Beltrame : Comment ne pas penser à Jésus lui même
@ admin
Merci pour cette précision
Pardon pour la confusion.
En conclusion , disons qu'un acte héroïque et évangélique peut être salutaire pour beaucoup d'âmes. .
Il manque encore beaucoup de véritables témoins de la foi prêt à sacrifier leurs vies pour gagner celles d'autrui ..
Il y a t-'il des volontaires ?????
Merci pour cette précision
Pardon pour la confusion.
En conclusion , disons qu'un acte héroïque et évangélique peut être salutaire pour beaucoup d'âmes. .
Il manque encore beaucoup de véritables témoins de la foi prêt à sacrifier leurs vies pour gagner celles d'autrui ..
Il y a t-'il des volontaires ?????
Bobestparti- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 3757
Date d'inscription : 24/04/2010
Re: Lt-colonel Beltrame : Comment ne pas penser à Jésus lui même
@Robert Adélaïde : des volontaires, dites-vous ? Eh bien pas moi ! Difficile de croire en l’être humain, après tout ce que j’apprends !
Archi-Duchesse- Troisième Demeure : J'évite tous les péchés.
- Messages : 279
Date d'inscription : 01/04/2016
Re: Lt-colonel Beltrame : Comment ne pas penser à Jésus lui même
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Arnaud avait une volonté hors du commun": la femme du lieutenant-colonel Beltrame témoigne
26/03/2018 à 18h24
Arnaud Beltrame
L'épouse du lieutenant-colonel de gendarmerie tué par Radouane Lakdim s'est confiée au magazine chrétien La Vie. Le couple, marié civilement, devait s'unir religieusement le 9 juin prochain et partageait la même foi.
Un mari "très attentionné," qui se sentait "intrinsèquement gendarme" et formait avec sa femme "un couple chrétien". Ce sont les mots utilisés par Marielle Beltrame pour décrire son époux, le lieutenant-colonel tué par Radouane Lakdim lors de l'attentat de Trèbes. Pour la première fois depuis la mort héroïque du gendarme, celle qui partageait sa vie prend la parole. Elle a choisi de se confier au magazine chrétien La Vie. Un choix chargé de sens, puisqu'elle partageait une profonde foi avec son mari. En 2016, tous deux s'étaient unis civilement, et ils devaient se marier religieusement le 9 juin prochain.
"Nous nous sommes longuement préparés au mariage religieux grâce au solide accompagnement des moines de Lagrasse. La célébration devait avoir lieu en Bretagne, car Arnaud y a ses racines. Il était d'ailleurs très proche de l'abbaye de Timadeuc, où il a fait de nombreuses retraites", explique-t-elle à l'hebdomadaire.
"Il me soutenait et m'emmenait vers le haut"
Elle évoque un mari "comme toute femme rêverait d'en avoir".
"Il n'avait de cesse de s'améliorer, d'être le meilleur époux possible et de me rendre heureuse. Il me soutenait et m’emmenait vers le haut, toujours avec beaucoup de respect", ajoute-t-elle.
Dans les colonnes du même journal, un autre témoignage éclaire la manière dont le couple s'est rencontré.
Sélectionné pour vous
Trèbes: Julie, caissière du Super U, otage de Radouane Lakdim pendant ...
"Après un pèlerinage à Sainte-Anne-d'Auray en 2015, où il demande à la Vierge Marie de rencontrer la femme de sa vie, il se lie avec Marielle, dont la foi est profonde et discrète", a expliqué le père Jean-Baptiste, qui préparait le couple au mariage et a passé les dernières heures du gendarme en sa compagnie, à l'hôpital de Carcassonne. Arnaud Beltrame s'est en effet converti au catholicisme à la trentaine.
Converti à 33 ans au catholicisme
"Arnaud parlait volontiers de sa conversion. Né dans une famille peu pratiquante, il a vécu une authentique conversion vers 2008, à près de 33 ans. Il reçoit la première communion et la confirmation après 2 ans de catéchuménat, en 2010", précise le prêtre.
Au regard de cette foi, pour Marielle Beltrame, la date de la mort et des obsèques de son époux sont très symboliques.
"Les obsèques de mon mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux, ce qui n'est pas anodin à mes yeux. C'est avec beaucoup d'espérance que j'attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui", confie-t-elle à La Vie.
Son sacrifice, "le geste d'un gendarme et d'un chrétien"
Concernant sa vie professionnelle, Arnaud Beltrame était d'après son épouse "profondément attaché à ce qu'il appelait la 'famille de la gendarmerie'", ne comptant pas ses heures ni son engagement. Mais plus que son amour pour sa mission, c'est d'après elle sa foi qui donne un sens à son sacrifice, puisqu'il s'est substitué à l'une des otages du supermarché et a été blessé au cou lors de son face-à-face avec le terroriste.
"Arnaud avait une force de volonté hors du commun. (...) Pour lui, être gendarme, ça veut dire protéger. Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre".
Arnaud avait une volonté hors du commun": la femme du lieutenant-colonel Beltrame témoigne
26/03/2018 à 18h24
Arnaud Beltrame
L'épouse du lieutenant-colonel de gendarmerie tué par Radouane Lakdim s'est confiée au magazine chrétien La Vie. Le couple, marié civilement, devait s'unir religieusement le 9 juin prochain et partageait la même foi.
Un mari "très attentionné," qui se sentait "intrinsèquement gendarme" et formait avec sa femme "un couple chrétien". Ce sont les mots utilisés par Marielle Beltrame pour décrire son époux, le lieutenant-colonel tué par Radouane Lakdim lors de l'attentat de Trèbes. Pour la première fois depuis la mort héroïque du gendarme, celle qui partageait sa vie prend la parole. Elle a choisi de se confier au magazine chrétien La Vie. Un choix chargé de sens, puisqu'elle partageait une profonde foi avec son mari. En 2016, tous deux s'étaient unis civilement, et ils devaient se marier religieusement le 9 juin prochain.
"Nous nous sommes longuement préparés au mariage religieux grâce au solide accompagnement des moines de Lagrasse. La célébration devait avoir lieu en Bretagne, car Arnaud y a ses racines. Il était d'ailleurs très proche de l'abbaye de Timadeuc, où il a fait de nombreuses retraites", explique-t-elle à l'hebdomadaire.
"Il me soutenait et m'emmenait vers le haut"
Elle évoque un mari "comme toute femme rêverait d'en avoir".
"Il n'avait de cesse de s'améliorer, d'être le meilleur époux possible et de me rendre heureuse. Il me soutenait et m’emmenait vers le haut, toujours avec beaucoup de respect", ajoute-t-elle.
Dans les colonnes du même journal, un autre témoignage éclaire la manière dont le couple s'est rencontré.
Sélectionné pour vous
Trèbes: Julie, caissière du Super U, otage de Radouane Lakdim pendant ...
"Après un pèlerinage à Sainte-Anne-d'Auray en 2015, où il demande à la Vierge Marie de rencontrer la femme de sa vie, il se lie avec Marielle, dont la foi est profonde et discrète", a expliqué le père Jean-Baptiste, qui préparait le couple au mariage et a passé les dernières heures du gendarme en sa compagnie, à l'hôpital de Carcassonne. Arnaud Beltrame s'est en effet converti au catholicisme à la trentaine.
Converti à 33 ans au catholicisme
"Arnaud parlait volontiers de sa conversion. Né dans une famille peu pratiquante, il a vécu une authentique conversion vers 2008, à près de 33 ans. Il reçoit la première communion et la confirmation après 2 ans de catéchuménat, en 2010", précise le prêtre.
Au regard de cette foi, pour Marielle Beltrame, la date de la mort et des obsèques de son époux sont très symboliques.
"Les obsèques de mon mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux, ce qui n'est pas anodin à mes yeux. C'est avec beaucoup d'espérance que j'attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui", confie-t-elle à La Vie.
Son sacrifice, "le geste d'un gendarme et d'un chrétien"
Concernant sa vie professionnelle, Arnaud Beltrame était d'après son épouse "profondément attaché à ce qu'il appelait la 'famille de la gendarmerie'", ne comptant pas ses heures ni son engagement. Mais plus que son amour pour sa mission, c'est d'après elle sa foi qui donne un sens à son sacrifice, puisqu'il s'est substitué à l'une des otages du supermarché et a été blessé au cou lors de son face-à-face avec le terroriste.
"Arnaud avait une force de volonté hors du commun. (...) Pour lui, être gendarme, ça veut dire protéger. Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre".
Evy- Première Demeure : J'évite le péché mortel.
- Messages : 40
Date d'inscription : 25/03/2013
Re: Lt-colonel Beltrame : Comment ne pas penser à Jésus lui même
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Témoignage du père Jean-Baptiste à la messe pour le repos de l’âme du colonel Arnaud Beltrame :
(...) Je crois qu'il a offert sa vie pour que s'arrête la mort. La croyance du djihadiste lui ordonnait de tuer. La foi chrétienne d'Arnaud l'invitait à sauver, en offrant sa vie s'il le fallait.
Arnaud est-il un saint au Ciel, un pécheur au purgatoire ou un damné en enfer, comme le pensent les partisans de son meurtrier ? Nous avons grand espoir qu'il nous regarde et intercède pour nous, mais Dieu seul le sait. Quoi qu'il en soit, prions pour lui et les autres victimes de cette tragédie. Prions pour son assassin et ses complices.
Le colonel Beltrame était convaincu qu'on ne peut pas lutter contre une idéologie uniquement avec des armes et des ordinateurs. On ne peut la vaincre durablement qu'avec des convictions spirituelles. La foi catholique qu'il a redécouverte, les merveilles chrétiennes de l'histoire de France qui le passionnaient, sont le meilleur bouclier contre la folie des convictions assassines qui tuent et veulent tuer encore.
Alors, avec Arnaud et comme lui, soyons prêts au sacrifice de nos vies pour l'amour de nos frères !
Là où est la haine, mettons l'amour. Là où est le doute, mettons la foi. Là où est le désespoir, mettons l'espérance. Ainsi soit-il ! (Inspiré de la prière simple dite « de saint François d'Assise », mais apparue seulement en 1912.)
Lire
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Source : salon beige
Témoignage du père Jean-Baptiste à la messe pour le repos de l’âme du colonel Arnaud Beltrame :
(...) Je crois qu'il a offert sa vie pour que s'arrête la mort. La croyance du djihadiste lui ordonnait de tuer. La foi chrétienne d'Arnaud l'invitait à sauver, en offrant sa vie s'il le fallait.
Arnaud est-il un saint au Ciel, un pécheur au purgatoire ou un damné en enfer, comme le pensent les partisans de son meurtrier ? Nous avons grand espoir qu'il nous regarde et intercède pour nous, mais Dieu seul le sait. Quoi qu'il en soit, prions pour lui et les autres victimes de cette tragédie. Prions pour son assassin et ses complices.
Le colonel Beltrame était convaincu qu'on ne peut pas lutter contre une idéologie uniquement avec des armes et des ordinateurs. On ne peut la vaincre durablement qu'avec des convictions spirituelles. La foi catholique qu'il a redécouverte, les merveilles chrétiennes de l'histoire de France qui le passionnaient, sont le meilleur bouclier contre la folie des convictions assassines qui tuent et veulent tuer encore.
Alors, avec Arnaud et comme lui, soyons prêts au sacrifice de nos vies pour l'amour de nos frères !
Là où est la haine, mettons l'amour. Là où est le doute, mettons la foi. Là où est le désespoir, mettons l'espérance. Ainsi soit-il ! (Inspiré de la prière simple dite « de saint François d'Assise », mais apparue seulement en 1912.)
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Arnaud Beltrame : un disciple de Jésus-Christ
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Arnaud Beltrame : un disciple de Jésus-Christ
Un moine écrit :
"L’enseignement de Jésus sur l’amour véritable est clair et fort : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 12-13). Lui-même a donné l’exemple du don de sa vie pour le salut de tous les hommes. Il avait affirmé : « Je donne ma vie pour mes brebis » (Jn 10, 15) ; « Personne n’a pu m’enlever ma vie, je la donne de moi-même » (Jn 10, 17-18) ; « Ceci est mon corps, donné pour vous » (Lc 22, 19 ; 1 Co 11, 24) ; « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés » (Mt, 26, 28 ; cf. Lc 22, 20). La religion chrétienne est la religion du service et du don de soi.
À la suite de Jésus, et pour suivre son enseignement, des Chrétiens se sont livrés gratuitement comme otages pour libérer des prisonniers. Citons parmi eux, les religieux de l’Ordre des Mercédaires, encore appelé Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci, fondé en 1218 à Barcelone par saint Pierre Nolasque pour racheter les chrétiens captifs des pirates maures et réduits en esclavage. Les mercédaires prononçaient les trois vœux traditionnels de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils y ajoutaient un quatrième vœu, qui manifeste leur mission particulière : être prêts à se livrer en otage si c’était le seul moyen de libérer les captifs. Ils se livrèrent à ce « marché » – c’est le sens du latin « mercedem » – jusqu’à ce que disparaisse la piraterie. Au cours de ce « rachat » stricto sensu, certains religieux furent torturés, parfois tués. Parmi les plus connus figurent saint Sérapion d’Alger, saint Pierre Armengol et saint Raymond Nonnat. Plus proche de nous, un autre exemple de cet amour enseigné par le Christ se trouve en saint Maximilien Kolbe qui s’est livré pour sauver d’une mort cruelle un polonais prisonnier avec lui en camp de concentration nazi.
L’acte d’Arnaud Beltrame s’inscrit dans cette dynamique chrétienne. Le Père Jean-Baptiste, qui a préparé Arnaud à son mariage religieux, a affirmé qu’il avait suivi une formation chrétienne sérieuse, et qu’il adhérait à toute la doctrine catholique. Il était donc devenu un disciple du Christ, même si certains des ses choix n’avaient peut-être pas encore été mis en totale cohérence avec sa foi. Mais comment est-il concrètement possible de faire le choix qu’il a fait dans les circonstances où il s’est trouvé ? Arnaud savait certainement, en effet, que les officiers supérieurs ne doivent pas exposer leur vie. D’autre part, au témoignage de sa mère, il avait l’ambition de devenir général ; de plus, il était sur le point de se marier religieusement. Toutes ces considérations devaient le porter à préserver sa vie. Mais, en cohérence avec la foi chrétienne et à sa lumière, on peut penser que l’initiative de son acte, comme de celui de saint Maximilien Kolbe, des Mercédaires ou d’autres, vient de l’Esprit de Jésus-Christ, le Saint-Esprit, probablement à travers les dons de conseil et de force. Arnaud avait reçu le sacrement de Confirmation qui rend adulte dans la foi et capable d’actes héroïques. Pour saisir cette réalité, il faut avoir la foi, c’est pourquoi beaucoup, tout en admirant l’acte d’Arnaud, ne comprennent pas vraiment et ne peuvent comprendre sa décision. L’Esprit-Saint, tout en respectant la liberté d’Arnaud, lui a inspiré, au moment voulu, probablement sans qu’il y ait eu de préméditation, cet acte d’amour fou de remplacer l’otage. Arnaud a répondu avec docilité, et aussi grâce à ses qualités humaines qui le prédisposaient à ce don. Dans la Lettre aux Romains, saint Paul écrit : « Tous ceux qui se laissent conduire (en latin : « qui sont agis par ») par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu » (Rm 8, 14). Voilà le plus profond du secret d’Arnaud Beltrame."
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Arnaud Beltrame : un disciple de Jésus-Christ
Un moine écrit :
"L’enseignement de Jésus sur l’amour véritable est clair et fort : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 12-13). Lui-même a donné l’exemple du don de sa vie pour le salut de tous les hommes. Il avait affirmé : « Je donne ma vie pour mes brebis » (Jn 10, 15) ; « Personne n’a pu m’enlever ma vie, je la donne de moi-même » (Jn 10, 17-18) ; « Ceci est mon corps, donné pour vous » (Lc 22, 19 ; 1 Co 11, 24) ; « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés » (Mt, 26, 28 ; cf. Lc 22, 20). La religion chrétienne est la religion du service et du don de soi.
À la suite de Jésus, et pour suivre son enseignement, des Chrétiens se sont livrés gratuitement comme otages pour libérer des prisonniers. Citons parmi eux, les religieux de l’Ordre des Mercédaires, encore appelé Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci, fondé en 1218 à Barcelone par saint Pierre Nolasque pour racheter les chrétiens captifs des pirates maures et réduits en esclavage. Les mercédaires prononçaient les trois vœux traditionnels de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils y ajoutaient un quatrième vœu, qui manifeste leur mission particulière : être prêts à se livrer en otage si c’était le seul moyen de libérer les captifs. Ils se livrèrent à ce « marché » – c’est le sens du latin « mercedem » – jusqu’à ce que disparaisse la piraterie. Au cours de ce « rachat » stricto sensu, certains religieux furent torturés, parfois tués. Parmi les plus connus figurent saint Sérapion d’Alger, saint Pierre Armengol et saint Raymond Nonnat. Plus proche de nous, un autre exemple de cet amour enseigné par le Christ se trouve en saint Maximilien Kolbe qui s’est livré pour sauver d’une mort cruelle un polonais prisonnier avec lui en camp de concentration nazi.
L’acte d’Arnaud Beltrame s’inscrit dans cette dynamique chrétienne. Le Père Jean-Baptiste, qui a préparé Arnaud à son mariage religieux, a affirmé qu’il avait suivi une formation chrétienne sérieuse, et qu’il adhérait à toute la doctrine catholique. Il était donc devenu un disciple du Christ, même si certains des ses choix n’avaient peut-être pas encore été mis en totale cohérence avec sa foi. Mais comment est-il concrètement possible de faire le choix qu’il a fait dans les circonstances où il s’est trouvé ? Arnaud savait certainement, en effet, que les officiers supérieurs ne doivent pas exposer leur vie. D’autre part, au témoignage de sa mère, il avait l’ambition de devenir général ; de plus, il était sur le point de se marier religieusement. Toutes ces considérations devaient le porter à préserver sa vie. Mais, en cohérence avec la foi chrétienne et à sa lumière, on peut penser que l’initiative de son acte, comme de celui de saint Maximilien Kolbe, des Mercédaires ou d’autres, vient de l’Esprit de Jésus-Christ, le Saint-Esprit, probablement à travers les dons de conseil et de force. Arnaud avait reçu le sacrement de Confirmation qui rend adulte dans la foi et capable d’actes héroïques. Pour saisir cette réalité, il faut avoir la foi, c’est pourquoi beaucoup, tout en admirant l’acte d’Arnaud, ne comprennent pas vraiment et ne peuvent comprendre sa décision. L’Esprit-Saint, tout en respectant la liberté d’Arnaud, lui a inspiré, au moment voulu, probablement sans qu’il y ait eu de préméditation, cet acte d’amour fou de remplacer l’otage. Arnaud a répondu avec docilité, et aussi grâce à ses qualités humaines qui le prédisposaient à ce don. Dans la Lettre aux Romains, saint Paul écrit : « Tous ceux qui se laissent conduire (en latin : « qui sont agis par ») par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu » (Rm 8, 14). Voilà le plus profond du secret d’Arnaud Beltrame."
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Re: Lt-colonel Beltrame : Comment ne pas penser à Jésus lui même
@ Ami de la Miséricorde :
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