L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
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L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
ROME, 30 juillet 2019 ( LifeSiteNews ) - Un théologien moral italien qui a affirmé qu'une «parentalité responsable» peut obliger un couple marié à utiliser un contrôle des naissances artificiel a été invité à enseigner à l'Institut Jean-Paul II de Rome, nouvellement créé, LifeSite a confirmé.
Deux sources informées à Rome ont déclaré au LifeSite que le p. Maurizio Chiodi, professeur de théologie morale à l'Université du Nord de Milan et nouveau membre de l'Académie pontificale pour la vie, a été invité à enseigner dans le nouvel institut, mais sa nomination officielle reste en suspens.
Nouvelles concernant le p. Le poste d'enseignant potentiel de Chiodi à l'institut JPII restylé vient à la suite de la " purge " de la semaine dernière de professeurs orthodoxes et de dirigeants respectés, notamment le successeur du cardinal Carlo Caffarra et président de la théologie morale fondamentale, Mgr. Livio Melina et la chaire de théologie morale spéciale, le p. José Noriega.
La suspension de tous les professeurs et le renvoi de Mgr. Melina et le p. Noriega a suivi l'approbation de nouveaux statuts élaborés sous la direction du chancelier de l'Institut, Mgr Vincenzo Paglia. Celles-ci faisaient suite au décret du pape François de 2017 qui remplaçait l'institut fondé par le pape Jean-Paul II par un nouvel institut chargé de poursuivre l'enseignement d' Amoris Laetitia .
Selon de récents reportages dans les médias italiens, le p. Chiodi est considéré comme un «favori» pour guider la direction de la théologie morale au nouvel institut. Il est décrit comme un «disciple» du «vieil adversaire» du cardinal Caffarra, le prêtre allemand Bernard Haering, «le théologien moral le plus en vogue parmi les progressistes après le concile Vatican II».
Hétérodoxe sur Humanae Vitae
En 2018, lors d'une conférence publique tenue à l'Université pontificale grégorienne de Rome, le p. Chiodi a déclaré qu'il y avait «des circonstances - je me réfère à Amoris Laetitia , chapitre 8 - qui, justement pour des raisons de responsabilité, exigent une contraception».
Lorsque «les méthodes naturelles sont impossibles ou irréalisables, il faut trouver d'autres formes de responsabilité», a fait valoir le p. Chiodi dans sa conférence intitulée Re-reading Humanae Vitae (1968) à la lumière d'Amoris Laetitia (2016).
Dans de telles circonstances, a déclaré Chiodi, "une méthode artificielle de régulation des naissances pourrait être reconnue comme un acte de responsabilité qui est accompli, non pas pour rejeter radicalement le don d'un enfant, mais parce que dans ces situations, la responsabilité appelle le couple et la famille à d’autres formes d’accueil et d’hospitalité.
Fr. Les commentaires de Chiodi ont eu lieu alors que l'Église fêtait le 50 e anniversaire de l'encyclique Humanae Vitae du pape Paul VI, qui réaffirmait l'interdiction de l'Église en matière de contraception. Dans son encyclique, Paul VI a qualifié la contraception artificielle de "intrinsèquement fausse", a approuvé la planification familiale naturelle et a confirmé l'enseignement de l'Église sur l'amour conjugal et la parentalité responsable.
La conférence a eu lieu après la purge de l'Académie pontificale pour la vie par le pape François, remplie de nouvelles personnes nommées (y compris le père Chiodi), certaines avec des opinions divergentes sur Humanae Vitae .
Le père italien James Martin ?
Plus récemment, le p. Chiodi a ouvertement exprimé des positions hétérodoxes sur l'homosexualité, arguant qu'il fallait aller au-delà de la "nature" et envisager la possibilité que les actes homosexuels puissent être moralement bons dans certaines circonstances.
Dans une interview accordée le 29 juillet à Luciano Moia d’ Avvenire , journal officiel de la Conférence épiscopale italienne, le p. On a demandé à Chiodi s'il était d'accord "avec ceux qui soutiennent que les actes au sein d'un couple homosexuel devraient être évalués sur la base des fruits spirituels qu'ils produisent, qu'ils soient ou non commandés de construire le bien de la personne?"
Au début, semblant suggérer que les personnes attirées par le même sexe sont appelées à vivre en parfaite continence, le p. Chiodi a déclaré: «La personne homosexuelle est également appelée, à sa manière, à suivre un chemin de relations chastes et vertueuses, capable d’amitié et de fraternité. Personne ne peut échapper à cet engagement, né du don de Dieu. "
Cependant, le théologien moral italien a ensuite suggéré, sur la base d' Amoris Laetitia , que les actes sexuels dans le cadre d'une relation homosexuelle peuvent être bons, au moins dans certaines circonstances.
«Comme le rappelait le pape François, même s’il s’agissait d’une autre question - celle des« divorcés et remariés », il est clair que, dans une perspective historique, chaque personne est priée non seulement de ce qui est possible pour lui, mais également de ce qui est possible pour lui moment spécifique de la vie ", le p. Dit Chiodi.
Il a poursuivi: «Il est clair que, dans une perspective historique, on demande à chacun non seulement ce qui est possible pour eux, mais également ce qui est possible pour eux à un moment donné de leur vie. De ce point de vue, il me semble qu’il est difficile - voire impossible - de donner des réponses prédéfinies, comme si toutes les réponses pratiques pouvaient être déduites immédiatement d’une théorie anthropologique. ”
Le nouveau membre de l'Académie pontificale pour la vie a ensuite ajouté: «Je pense que les relations des couples homosexuels présentent des lacunes et des différences indéniables qui les empêchent d'être assimilées à des couples hétérosexuels, annulant ainsi leur diversité. Néanmoins, la tâche morale concerne les possibilités réelles, c'est-à-dire le bien possible, qui considère l'histoire réelle d'un sujet. "
“Pour cette raison,” le p. Chiodi a ajouté: «Je ne voudrais pas exclure que, sous certaines conditions, la relation d'un couple homosexuel soit, pour ce sujet, la manière la plus fructueuse de vivre de bonnes relations, compte tenu de leur signification symbolique, à la fois personnelle, relationnelle et sociale. Cela se produit, par exemple, lorsque la relation stable est le seul moyen d'éviter le vagabondage sexuel ou d'autres formes de relations érotiques humiliantes et dégradantes, ou lorsqu'il est utile et stimulant de marcher sur la voie de bonnes relations. "
Fr. Les commentaires de Chiodi ont amené au moins un observateur à le décrire comme le «père italien. James Martin. "
Dans un commentaire à LifeSite, un théologien a déclaré: «Comme si la vie morale des chrétiens n'était qu'une question de capacité momentanée, pas une question d'être purifié par la grâce du Christ pour faire ce que la loi naturelle nous incite à faire.
«La loi naturelle est quelque chose qui nous invite de l'intérieur, toujours en tant qu'êtres sexués, nous inclinant vers le bien, la vérité et la communauté ... mais nous ne pouvons pas le faire nous-mêmes, notre nature est blessée, nous avons besoin de la grâce de Dieu, Dit le théologien.
"Dans le domaine sexuel", expliqua plus loin le théologien, "la loi naturelle incline à la fois l'homme et la femme à s'aimer fidèlement et fructueusement ... ainsi, à considérer les actes homosexuels - qui sont intrinsèquement désordonnés et structurellement infructueux - comme" assez bons pour Le moment, sans rechercher la vérité originelle que Dieu a inscrite dans chaque personne (inclination naturelle homme-femme), découle d'une pure position subjectiviste du néo-pellagianisme! C'est une théologie "tout dépend de nous"! Nous n'avons pas besoin de Dieu qui a écrit la loi naturelle en nous et nous n'avons pas besoin de Christ pour nous racheter!
«Le Christ devient sans objet dans une telle fausse théologie», ont-ils poursuivi. «Cette théologie n’est pas miséricordieuse, elle est diabolique, car elle refuse à ces personnes attirées par le même sexe le seul véritable renouveau de leur cœur qui vienne du Christ, qui crée toutes choses nouvelles et aide ces personnes à se convertir et à découvrir le plan original de la vérité sur la sexualité de Dieu, où la différence sexuelle est belle et intrinsèquement féconde!
Dans l'entretien avec Avvenire du 29 juillet, le p. Chiodi a également déclaré que les théologiens "doivent repenser" les questions sur l'homosexualité déjà répondues par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans un document signé par le préfet de l'époque, le cardinal Josef Ratzinger, et "surmonter la tentation de répondre en invoquant simplement la nature humaine". une réalité immuable. "
Dans l'interview, le p. Chiodi a également demandé rhétoriquement ce que la Sainte Écriture a à dire sur l'homosexualité. En réponse, il a exprimé le souhait de se «limiter» à Genèse 2:18, sur la complémentarité de l'homme et de la femme, mais en négligeant de mentionner Sodome et Gomorrhe (Genèse 18: 20-21) ou Saint Paul (Romains 1:26). -28, 1 Co 6: 9).
Dans un communiqué publié lundi à propos de la controverse autour de la réforme de l'Institut Jean-Paul II, le bureau de presse de l'Institut était "toujours disponible pour des éclaircissements et des informations". Mais LifeSite a contacté le bureau de presse de l'Institut lundi par email et par téléphone à deux reprises. concernant le p. La nomination potentielle de Chiodi, et nous n'avons reçu aucune réponse. LifeSite a également contacté le secrétaire de Mgr Paglia par courrier électronique lundi, et nous n’avons pas reçu de réponse.
SOURCE :
https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fwww.lifesitenews.com%2Fnews%2Fpro-contraception-priest-invited-to-teach-at-new-john-paul-ii-institute%3Futm_source%3DLifeSiteNews.com%26utm_campaign%3Db9229053a6-Catholic_7_30_2019%26utm_medium%3Demail%26utm_term%3D0_12387f0e3e-b9229053a6-402295917
Dernière édition par Admin le Jeu 8 Aoû 2019 - 11:58, édité 1 fois
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
Les étudiants de l'Institut romain Jean-Paul II se rebellent contre la tentative du Pape François de détruire leur collège.
Plus de 150 d'entre eux ont signé une lettre du 24 juillet disant que les nouveaux statuts approuvés mineront la mission et l'identité catholiques de l'Institut.
La lettre a été envoyée à Mgr Vincenzo Paglia, grand chancelier de l'Institut, et à Mgr Pierangelo Sequeri, son président. Tous les deux sont des modernistes purs et durs.
Les étudiants ont également exprimé leur tristesse à la suite de l'expulsion de deux professeurs, Monseigneur Livio Melina et le Père José
Noriega qui ont enseigné à l'Institut pendant des décennies et qui sont des représentants de renommée mondiale du renouveau de la théologie morale catholique.
SOURCE : https://gloria.tv/article/fMkj1SdsYqse1zyXiV9g1BR7b
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
QUATRE PROFESSEURS CATHOLIQUES CONGÉDIÉS ET REMPLACÉS PAR DES HÉRÉTIQUES PARTISANS DE LA CONTRACEPTION !
Les Purges se Poursuivent à l'Ancien Institut Catholique Jean-Paul II à Rome.
NCRegister.com rapporte que le célèbre professeur Stanislaw Grygiel, 85 ans, a été démis de ses fonctions d'enseignant de philosophie. Il ne lui reste plus qu'un poste de chercheur.
Grygiel est venu à Rome en 1980 pour enseigner à l'Institut sur invitation spéciale de son ami personnel, Jean-Paul II. La fille de Grygiel, Monika, qui enseignait la psychologie, a également été licenciée.
Auparavant, l'Institut a renvoyé les théologiens moraux connus Monsignore Livio Melina, son ancien président, et le Père José Noriega.
Selon LifeSiteNews, ils seront remplacés par le Père anti-catholique Maurizio Chiodi qui soutient la contraception.
Les purges sont la vengeance personnelle de François. Il est furieux parce que l'Institut n'a pas soutenu ses hérésies Amoris Laetitia.
SOURCE : https://gloria.tv/article/MuuQYWx32XC13oYNJeHJ3jACg
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
Les purges en cours à l'Institut Jean-Paul II à Rome sont « des actes staliniens de brigandage intellectuel contre l'héritage théologique et pastoral du pape Jean-Paul II », selon George Weigel, un biographe néoconservateur de Jean-Paul II.
Dans un article publié sur CatholicWorldReport.com (le 29 juillet), Mgr Weigel blâme le grand chancelier pro-gay de l'Institut, Mgr Vincenzo Paglia, archevêque nommé par le pape François, pour ces persécutions.
Si François veut faire de Paglia un cardinal, écrit Weigel, « ce sera comme une récompense pour les érudits qui ont des diplômes impeccables et une probité personnelle, profondément aimés par leurs étudiants ».
Weigel écrit que l'atmosphère actuelle à Rome est « sulfureuse, fébrile et extrêmement désagréable, avec plus d'une bouffée de panique à ce sujet ».
SOURCE : https://gloria.tv/article/Y1sk97hrSVQw2oE8LgDuRnRyd
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
par Dorothy Cummings McLean
ROME, Italie, 1er août 2019 ( LifeSiteNews ) - Le vice-président de l'Institut pontifical Jean-Paul II, aujourd'hui assiégé, a parlé franchement aux médias de la menace que représentent de nouveaux changements pour le collège, réitérés par le pape François en 2017.
Fr. José Granados, DCJM ( Disciples des Cœurs de Jésus et de Marie ) a parlé hier à l'Agence de presse catholique (CNA) de ce que les critiques appellent la "destruction" de l'institut.
«Il me semble que l’identité de l’Institut est sérieusement menacée. Il est donc nécessaire de présenter, avec respect mais clairement, les problèmes objectifs soulevés par les récents changements et de mettre en garde contre le danger pour la mission initiale de l’Institut, que le pape Francis a clairement dit qu'il voulait préserver, non seulement comme une partie du passé, mais précisément parce que c'est une source de renouveau et un chemin pour l'accompagnement de l'Église pour les familles », a déclaré Granados à l'AIIC.
Les changements les plus récents comprennent la suspension temporaire de l'ensemble du corps professoral et du personnel, le renvoi de membres clés du corps professoral et la suppression de sa chaire de théologie morale fondamentale.
Incertains de l'avenir de l'année universitaire pour laquelle ils se sont déjà inscrits, les étudiants ont collaboré à une lettre de protestation qu'ils ont adressée au président de l'Institut, Pierangelo Sequeri, et à son grand chancelier, l'archevêque Vincenzo Paglia.
L’institut original a été créé par saint Jean-Paul II, qui a fondé l’école en 1981 en tant qu’Institut pontifical d’études sur le mariage et la famille. L'Institut a été mandaté par le Familiaris Consortio du pontife polonais et une cohorte interdisciplinaire de professeurs et d'étudiants catholiques a collaboré pour présenter efficacement la vaste théologie de Jean-Paul II sur la sexualité, le mariage et la famille à un monde blasé.
En 2016, le pape François a remplacé le président de l'Institut pontifical, Mgr Livio Melina, par Sequeri, qui, malgré une carrière en théologie universitaire, est plus connu en Italie comme compositeur d'hymnes liturgiques.
Puis, en 2017, le pape François a ordonné des changements radicaux à l'Institut avec son motu proprio « Summa familiae cura », l' abolissant effectivement et l'instituant «l'Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences de la famille et du mariage». La courte lettre apostolique contenait deux références à Amoris laetitia , mais également les assurances du pontife actuel selon lesquelles il souhaitait que «l'intuition prévoyante de saint Jean-Paul II ... soit mieux reconnue et apprécie sa fécondité et son actualité».
Granados a déclaré à l'AIIC que depuis ce mandat, l'Institut essayait de mettre en œuvre des changements tout en restant fidèle à la vision de Jean-Paul II:
«… Nous travaillons pour un renouveau dans la continuité, comme l'a indiqué notre Saint-Père François. Le désir du pape a été de soutenir l’Institut, de l’élargir, de le promouvoir, comme nous l’a dit Mgr Sequeri au début », a-t-il déclaré.
Cependant, les nouveaux statuts ordonnés pour l'Institut, que de nombreux membres du corps professoral n'ont pas vus avant d'être approuvés par la Congrégation pour l'éducation catholique, ont surpris le vice-président.
Ces nouvelles règles "réduisent la présence de professeurs dans le conseil de direction de l'institut: les enseignants stables n'ont plus que deux représentants, alors qu'avant ils participaient tous, de leurs différentes chaires", a déclaré Granados à l'AIIC.
"Cela s'applique à l'ensemble de la vie académique de l'Institut: cela réduit la contribution collégiale des professeurs stables à la réussite des thèses de doctorat ou à [l'aide au développement] du programme."
En outre, l'archevêque Vincenzo Paglia, le non-universitaire qui est maintenant le grand chancelier, a l'autorité ultime sur laquelle les nouveaux professeurs sont embauchés; ce n'est plus du ressort de la faculté elle-même.
«La perte de la collégialité est étonnante, car dans un institut interdisciplinaire caractérisé par l’étude du même objet - le mariage et la famille - du point de vue de chaque discipline, la contribution de tous les enseignants dans leurs chaires est nécessaire, que ce soit pour examiner le programme, que ce soit pour approuver des thèses de doctorat, que ce soit pour l'élection des nouveaux membres de la faculté », a déclaré Granados.
"Et cela devrait être reconnu comme un droit dans les statuts, car c'est un point vital de l'institution."
Par ailleurs, le premier nouveau membre du corps professoral à rejoindre l’Institut sera Maurizio Chiodi , dissident du Humanae vitae , ont indiqué des sources à LifeSiteNews .
"Des rumeurs circulent maintenant selon lesquelles le professeur Maurizio Chiodi viendra enseigner, qui s'ouvre à la légalité de la contraception et accepte les actes homosexuels comme" possible "dans certaines situations", a déclaré Granados à CNA.
"Si de nouveaux professeurs stables sont promus dans le même sens, sans suivre les procédures normales, en réclamant une" urgence "pour laquelle aucune raison n'est donnée, une grande tension serait créée au sein de l'Institut."
Granados a également exprimé sa consternation devant le fait que les cours de théologie morale ont été divisés par deux et que trois professeurs de théologie morale aient été licenciés. Il a déclaré que la perte de professeurs d'une grande importance pour l'histoire de l'Institut l'avait laissé, ainsi que ses collègues, «abasourdi».
«... La suppression de la chaire de théologie morale fondamentale, dirigée par Mgr. Melina », a-t-il déclaré à l'AIIC.
«Cela fait 38 ans que cette chaire est active et a enseigné le cardinal Caffarra. On pourrait dire que c'est essentiel pour le travail de l'Institut, si on considère que Wojtyla était un théologien moral et qu'il en a confié la présidence au premier président de l'Institut », a-t-il poursuivi.
«C'est un fauteuil décisif. Si les fondements de la moralité ne sont pas connus, s'ils ne sont pas bien placés, la moralité du mariage reste en suspens ».
Granados a contesté un communiqué de presse de l'institut expliquant que la chaire avait été supprimée, car la théologie morale fondamentale était étudiée dans le cadre du programme préparatoire aux études supérieures. Il pense qu'il s'agit d'un «écran de fumée» car deux des chaires restantes appartiennent à des matières enseignées dans le programme préliminaire.
«La vraie et triste raison? N'est-ce pas que Melina (…) est restée fidèle à Humanae vitae et à Veritatis splendor , et la chaise a été supprimée pour éliminer Melina? »A-t-il suggéré.
Granados a également ignoré le motif invoqué pour l'éviction de son supérieur religieux, le p. José Noriega, DCJM. Le communiqué de presse du 29 juillet faisait valoir que le rôle de Noriega en tant que chef d’un ordre religieux était «incompatible» avec son rôle de professeur de théologie morale et qu’il violait donc le droit canonique.
La règle "interdit uniquement la prise en charge de deux accusations incompatibles", a déclaré Granados à la CNA.
“Sont-ils incompatibles dans ce cas, quand le p. La communauté religieuse de Noriega ne compte que 24 membres à part entière? La réponse nécessite une considération prudentielle. Et les deux responsables, c'est-à-dire les deux présidents précédents de l'Institut, Melina et Sequeri, n'ont pas jugé les deux responsabilités incompatibles, puisqu'ils ont permis à Noriega d'enseigner pendant 12 ans, avec son statut de supérieur hiérarchique. public et bien connu. "
De plus, le mandat de Noriega comme supérieur prend fin dans cinq mois, comme le savent à la fois Sequeri et Paglia. Ici aussi, le problème pourrait être la loyauté envers la théologie de Jean-Paul II.
Granados a suggéré que si «l'incompatibilité» n'est pas surmontée en donnant simplement un congé au professeur, c'est simplement une excuse pour renvoyer «la chaire de l'amour et du mariage et se débarrasser du responsable des publications de l'Institut».
«Est-ce que c'est peut-être la faveur de Noriega envers Humanae vitae et Veritatis splendor ?
Le vice-président a qualifié les licenciements d '"abus" et a déclaré qu'ils menaçaient la liberté académique de tous les enseignants.
"... Si ces abus sont autorisés, la liberté académique de tous les enseignants est menacée", a-t-il déclaré à l'AIIC.
«Nous sommes tous confrontés au même problème: nous pourrions être expulsés, non pas parce que nous nions la doctrine de la foi, ce qui serait juste, mais pour suivre des lignes théologiques qui déplaisent aux autorités universitaires», at-il poursuivi.
«De ce point de vue, nous qui avons une chaire universitaire pouvons dire:" Je suis Melina et Noriega. "
Il a décrié les nouveaux pouvoirs conférés à l'archevêque Paglia, un homme que George Weigel a récemment accusé d' avoir "érudit les érudits en coudes des connaissances académiques impeccables et de la probité personnelle, profondément aimés de leurs étudiants".
"Avec les pouvoirs dont dispose maintenant le Grand Chancelier et les intentions qu'il a révélées lorsqu'il s'est débarrassé de Melina et de Noriega, il sera temps de remplacer le personnel enseignant par un autre étranger à la vision de Saint Jean-Paul II," Granados a déclaré.
SOURCE :
https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fwww.lifesitenews.com%2Fnews%2Fjohn-paul-ii-institutes-identity-seriously-threatened-vice-president%3Futm_source%3DLifeSiteNews.com%26utm_campaign%3Df027e9bdd9-Catholic_8_1_2019%26utm_medium%3Demail%26utm_term%3D0_12387f0e3e-f027e9bdd9-402295917
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
(8 août 2019) - Le licenciement de professeurs catholiques de l'Institut Jean-Paul II à Rome a été une « condamnation sans procès », a déclaré son ancien président, Monsignore Livio Melina, à La Verità (le 3 août).
Melina et trois de ses collègues ont été congédiés par Mgr Paglia, Grand Chancelier de l'Institut, « pour ne pas avoir suivi une interprétation particulière » d'Amoris Laetitia de Francis.
Melina explique ce que signifie cette décision : « Il est intolérable dans l'Église d'interpréter le magistère du Pape François dans la continuité du Magistère précédent. »
Les interprètes catholiques « perdent même le droit de se défendre lors d'un procès et sont - selon une " culture du jetable " si souvent condamnée par le pape François - simplement licenciés », explique Melina.
SOURCE : https://gloria.tv/article/mtzkSua1hBVC38Cb72ZrBQb9U
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
Je vous propose ici la traduction (par Jeanne Smits) d'un article de Diane Montagna de LifeSiteNews sur le nouveau tremblement de terre qui s'est produit à l'Institut Jean-Paul II pour la famille, déjà rebaptisé en octobre 2017 Institut théologique des sciences du mariage et de la famille et dont l'objectif affiché est la mise en œuvre d' Amoris laetitia. Disparition du cours de théologie morale fondamentale, renvoi de deux figures historiques – Mgr Livio Melina et le P. José Noriega, tous deux réputés pour leur orthodoxie doctrinale – suspension de tous les autres professeurs et surtout putsch en faveur du Grand Chancelier Mgr Vincenzo Paglia, désormais doté de pouvoirs exorbitants.
Tout cela a été formalisé par la publication en catimini de nouveaux statuts qui avaient provoqué une levée de boucliers en juin dernier lorsque le corps enseignant en place avaient été invités à donner leur avis sur ce texte dont les effets révolutionneront définitivement le reliquat de l'Institut Jean-Paul II, bel et bien enterré […] – J.S.
*
Tous les professeurs ont été suspendus et le président congédié
dans le cadre de la « destruction » de l'Institut Jean-Paul II
Dans le cadre d’une attaque contre l'enseignement moral de l'Église catholique, aux dires de ceux qui la dénoncent, le successeur du cardinal Carlo Caffarra à l'Institut du mariage et de la famille fondé par Jean-Paul II a été mis à l’écart, tandis que le cours de théologie morale fondamentale et spécialisée de l'Institut a été supprimé.
Mgr Livio Melina, titulaire de la Chaire de Théologie morale fondamentale, et le P. José Noriega, titulaire de la Chaire de Théologie morale spécialisée, n'enseigneront plus à l'Institut à partir de cet automne. Le sort d'autres professeurs également fidèles à l'enseignement de l'Église sur le mariage et la famille demeure inconnu.
Le média catholique italien, La Nuova Bussola Quotidiana, a annoncé mardi que la veille, à la suite de l'approbation des nouveaux statuts de l'Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, tous les professeurs ont reçu une lettre annonçant leur suspension officielle, en attendant les décisions qui vont être prises au sujet des cours pour la prochaine année universitaire et de leurs professeurs.L'article continue après cette publicité
Selon certaines informations, la lettre informait également les professeurs que chacun connaîtrait son sort dans les jours à venir. Alors qu'on s'attend à ce que la plupart des professeurs soient reconfirmés, le couperet est tombé pour les deux hommes qui symbolisent le mieux l'époque de Jean-Paul II : Mgr Livio Melina et le P. José Noriega.
Ce coup d'État a été mené sous la direction du nouveau Grand Chancelier de l'Institut, Mgr Vincenzo Paglia, et vise à mettre en œuvre le décret Summa familiae cura signé par le pape François en 2016, qui crée ainsi un nouvel institut. Ce décret de septembre 2016 a été publié quelques jours à peine après la mort du cardinal Caffarra.
Le rédacteur en chef de La Nuova Bussola, Riccardo Cascioli, a souligné dans son article la portée du licenciement de Mgr Livio Melina, successeur du président fondateur de l'Institut Jean-Paul II, le cardinal Carlo Caffarra. Dans la lettre qu'il a reçue lundi, Mgr Melina a été informé que l’enseignement de la théologie morale fondamentale a été éliminé dans les nouveaux statuts, et qu'il n'y a donc pas de poste pour lui.
Soulignant le rôle de plus en plus important joué par Mgr Melina dans l'expansion et la croissance de l'Institut JPII, Mgr Cascioli note que Melina est entrée à l'Institut comme étudiant au moment de sa fondation en 1982. En 1985, il fut le premier étudiant à y obtenir le doctorat.
Melina a également été au service de la Congrégation pour la Doctrine de la foi pendant six ans. Il a soutenu avec succès sa thèse de doctorat sur « La conscience morale chez saint Thomas d'Aquin » en présence du cardinal Josef Ratzinger, alors préfet.
En 1986, Mgr Melina a commencé à enseigner la théologie morale fondamentale à l'Institut JPII et, en 1991, il est devenu professeur titulaire, succédant ainsi au cardinal Caffarra comme directeur du département. En 2002, il a été nommé vice-président de l'Institut. Mgr Melina est président de l'Institut Jean-Paul II depuis 2006, poste qu'il a occupé jusqu'en 2016. Mais au moment des deux synodes sur la famille et de la publication d'Amoris Laetitia, Melina a été remplacée par Monseigneur Pierangelo Sequeri, musicologue et théologien.
Cascioli note aussi que les dix ans de la présidence de Mgr Melina auront été une période d'« expansion maximale » de l'Institut. Au cours de la dernière année de sa présidence, l’Institut comptait 516 étudiants à Rome et 3.200 étudiants dans le monde entier dans ses six centres. La recherche à l'Institut a également connu une progression importante sous la direction de Mgr Melina, particulièrement dans le domaine de la théologie morale, grâce à des conférences, des publications et à la collaboration internationale. La recherche en théologie sacramentelle et sur la pensée de Jean-Paul II se sont également développées, en particulier grâce à la Chaire Wojtyła confiée au philosophe polonais Stanislaw Grygiel, un grand ami du Pape polonais.
Mgr Melina a continué à enseigner la théologie morale à l'Institut après qu’il a été destitué de son poste de président, mais « ses jours étaient clairement comptés », écrit Cascioli. « Il était clair qu'il était le pilier à abattre pour faire tomber toute la structure. »
« L'œuvre de destruction, commencée par le (décret) du Pape François qui a créé un nouvel institut confié à Monseigneur Vincenzo Paglia en tant que Grand Chancelier, est maintenant dans une phase décisive avec l'approbation des nouveaux statuts et du nouveau programme », ajoute Casioli.
Mgr Paglia et Mgr Sequeri ont consulté les professeurs de l'Institut et leur ont fait croire que leur révision des anciens statuts, soumise en mars 2019, serait prise en considération. Après avoir fait attendre les professeurs pendant quatre mois sans nouvelles, Mgr Paglia a publié sa propre version des nouveaux statuts, qu'il avait déjà essayé d'imposer en juin – mais les professeurs s’étaient rebellés. Cette procédure est donc perçue par certains comme une « imposition totalitaire » des nouveaux statuts.
Les nouveaux statuts (art. 5, 25-39) confèrent également un pouvoir sans précédent à l'archevêque en tant Grand Chancelier. Dans d'autres universités pontificales, le rôle du Grand Chancelier est plus formel. Selon les nouveaux statuts, Paglia a le pouvoir d'engager et de licencier des professeurs, de nommer le président et le vice-président. Elle le rend aussi omniprésent dans toutes les structures internes de l'Institut, même si son curriculum vitae révèle qu'il n'est même pas titulaire d'un doctorat. En ce qui concerne le contenu des cours du nouvel Institut, les statuts ont éliminé les cinq programmes de Master proposés : Master en bioéthique, en sexualité et fertilité, en conseil familial, en pastorale familiale et en études sur le mariage et la famille. Des médecins, des infirmières, des avocats, des psychiatres, des psychologues, des catéchistes et des enseignants ont suivi ces formations et obtenu les diplômes à l’Institut.
Les programmes de licence et de doctorat ont été conservés, mais on ne trouve dans les statuts aucune référence explicite à Jean-Paul II, à la théologie du corps ou à Humanæ Vitæ.
L'article 89 des statuts précise que la période de transition en vue du nouveau programme d'études sera de trois ans. Le nouveau et l'ancien programme existeront donc côté à côte pendant les trois prochaines années, mais sans le bénéfice de l’enseignement de Mgr Melina, du P. Noriega, et peut-être de quelques autres professeurs orthodoxes et qualifiés.
par Diane Montagna, LifeSiteNews
SOURCE :
https://www.cqv.qc.ca/l_institut_jean_paul_ii_raye_de_la_carte_le_nouvel_institut_n_enseignera_plus_la_theologie_morale_fondamentale
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
LE PAPE ÉMÉRITE, BENOÎT XVI, SOUHAITAIT REEVOIR L'EX-PRÉSIDENT DE L'ANCIEN INSTITUT JEAN-PAUL II, MGR LIVIO MELINA !
Benoît XVI souhaitait recevoir l'ex-président de l'ancien Institut Jean-Paul II à Rome, Monseigneur Livio Melina, le 1er août, a rapporté « Catholic News Agency ».
Melina a été président de l'Institut de 2006 à 2016. Bien qu'il possède des références académiques impeccables, il a récemment été congédié de son poste de professeur.
Avant de devenir professeur, Melina a collaboré avec le Cardinal Ratzinger à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Les deux avaient une relation étroite. Ratzinger voulait personnellement qu'il prenne un poste à l'Institut Jean-Paul II en 1991.
Mais Melina a été victime de la colère du Pape François après que son Institut se soit opposé à l'hérétique Amoris Laetitia de François.
SOURCE :
https://gloria.tv/article/tRwojJgZsieB6d6DGpxTaENLM
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
Dans l'église de François, on utilise des "méthodes staliniennes avec des gants de velours", a dit le Père Nicola Bux, ami de Benoît XVI et théologien renommé, se référant au renvoi brutal de professeurs catholiques de l'ancien Institut Jean-Paul II à Rome.
Bux a commenté sur MarcoTosatti.com (7 août) que tout débat a été étouffé dans l'église de François, "Si vous ne pensez pas comme le leader, vous êtes identifiés, catalogués et exclus".
Bux observe une "dictature de la ligne du parti" dans toute l'Église, dans les séminaires, les facultés et au Vatican.
Dans le contexte du prochain Synode de l'Amazonie, il suggère qu'un temps est à venir "où nous devons nous lever et nous diriger vers St Pierre".
SOURCE :
https://gloria.tv/article/CTkLr8KYPwcb1CWDvvG8Ed1Dw
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
Les disciples de Wojtyla traités pire que les hérétiques
Lorenzo Bertocchi
La Verità
3 août 2019
Ma traduction
Livio Melina, le professeur du centre Jean-Paul II congédié par Mgr Vincenzo Paglia, parle: « Le destin de l’Institut est décisif pour l’Église. Ils m’accusent de ‘corriger’ le Pape, mais ce n’est pas vrai. La vérité et l’amour ne peuvent être divisés ».
Dans le quotidien Avvenire est paru hier un article du journaliste Luciano Moia en réponse à une lettre des professeurs licenciés par le Grand Chancelier Vincenzo Paglia dans le cadre de la « restructuration » de l’ex-Institut Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille. Les professeurs se plaignaient d’avoir été inopinément accusés d’ « attaquer le Pape François » et Moia, dans sa réponse, enfonce le clou et dit qu’ils sont coupables de « corriger le Pape ». Nous avons demandé au professeur Livio Melina, ancien doyen de l’Institut et ex-professeur titulaire de théologie morale fondamentale, ce qu’il en pense.
Selon Avvenire, vous et d’autres collègues licenciés de diverses manières aviez l’habitude de « corriger le Pape » sur l’exhortation apostolique Amoris Laetitia. Est-ce le cas ?
Ceux qui parlent de cette façon ne connaissent probablement pas la différence entre deux mots différents: « corriger » et « interpréter ». Tout texte doit être interprété, comme nous l’a enseigné en particulier la philosophie contemporaine. Mais l’interprétation qui se veut fidèle au texte n’est pas une correction. Une partie du travail théologique est précisément cette interprétation qui, dans le cas du Magistère, a comme clé une lecture en harmonie avec le reste des textes du Magistère. Amoris Laetitia, pourrait-on dire, n’est pas un livre en soi, mais un chapitre dans un livre plus grand contenant tous les textes du Magistère. Ceux qui pensent que l’interprétation d’un autre n’est pas vraie doivent présenter des arguments et ne pas les accuser de faire une « correction », parce que dans ce cas, ce que fait l’accusateur est d’absolutiser sa propre interprétation, comme si c’était la seule lecture évidente du texte.
De plus, dans le cas d’Amoris Laetitia, beaucoup de gens ont pris le chemin de l’interpréter comme si elle « dépassait » ou même « corrigeait » d’autres textes magistraux, tels que Familiaris Consortio, le Catéchisme de l’Église catholique ou Sacramentum Caritatis. Ils lisent le chapitre et oublient le livre où le chapitre est inséré. Parler de « rupture » et de « révolution » dans le Magistère n’est pas un langage catholique. En réalité, il y a une grande liberté dans l’interprétation des textes; la seule vraie norme est celle du respect de la « règle de la foi ». En d’autres termes, la chose essentielle demandée à l’interprète est qu’il lise le texte en continuité avec le reste du Magistère précédent.
Il y a ici la question du développement de la doctrine.
Le cardinal Newman en était bien conscient (*) lorsqu’il a spécifiquement identifié, comme l’un des critères d’un véritable développement de la doctrine (par opposition à sa corruption), « l’action conservatrice sur son passé ». Moia pense que nous ‘forçons’ le texte d’Amoris Laetitia afin de l’adapter au reste du Magistère. Ce que Moia ne nous explique pas, c’est la manière dont il doit ‘forcer’ (ou corriger ?) le reste du Magistère papal pour l’adapter à sa lecture d’Amoris Laetitia.
A propos de contestations, on parle beaucoup de la liberté de la réflexion théologique (qui est largement pratiquée [lorsque c’est] en désaccord avec Humane vitae et Veritatis splendor), mais dans votre cas vous sentez-vous censuré ?
Ce qui a été fait à l’Institut avec divers professeurs, c’est une condamnation sans jugement, à partir des soupçons semés au fil des ans par des gens comme Moia. Il y a un paradoxe dans tout cela. Certains théologiens en dissidence par rapport à la théologie morale catholique, qui s’opposaient clairement au Magistère, ont été interdits d’enseignement, mais cela s’est produit après un procès régulier au cours duquel on leur a assigné un défenseur et où il leur était possible de répondre aux accusations. Et même ainsi, ils ont continué à accuser la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de comportements injustes et abusifs.
Dans le cas des professeurs de l’Institut Jean-Paul II, l’accusation n’est pas celle de nier la doctrine catholique, mais seulement de ne pas suivre une interprétation particulière du Magistère du Pape François. Mais, surtout, nous avons été privés de notre chaire sans aucune possibilité de nous défendre, sans même que nous ayons entendu de quoi on nous accuse vraiment. Le quotidien Avvenire a eu le mérite de mettre en lumière les raisons réelles de notre licenciement, qui ne nous avaient pas été communiquées, et a ainsi démasqué la manœuvre effectuée à l’Institut fondé par saint Jean-Paul II.
Il me semble comprendre que selon vous, cette « restructuration » cache un problème important.
En effet, nous pensons que la défense de l’Institut Jean-Paul II touche tout le monde, et que le destin de l’Institut est décisif pour l’Église. Si les décisions prises par Mgr Paglia ne sont pas révoquées, alors ce qu’elles disent est: « L’interprétation du magistère du Pape François en continuité avec le précédent Magistère est intolérable dans l’Église ». Et même, ceux qui font cette interprétation perdent le droit de se défendre dans un procès et sont simplement écartés selon une version spéciale de cette « culture du rejet » si souvent condamnée par le Pape François.
Moia écrit dans Avvenire que votre erreur en « corrigeant le Pape » serait de donner la priorité à la doctrine sur la pastorale.
Cette approche, qui sépare le Christ « Maître » du Christ « Pasteur », comme s’il y avait deux Jésus, est très courante aujourd’hui. Mais la miséricorde de Jésus et sa sollicitude pastorale passaient par sa doctrine. La relation doctrine-pastorale a été étudiée dans la tradition de l’Institut Jean-Paul II, à partir de la perspective de la relation entre vérité et amour. La vérité, contenue dans la doctrine, est la vérité d’un amour, et l’amour a besoin de vérité pour dépasserr la simple émotion et durer dans le temps, comme le Pape François nous l’a enseigné dans Lumen Fidei.
Il se répète avec insistance que l’ancien institut et la pastorale issue du Magistère de Jean-Paul II, étaient froids, et loin des blessures de l’homme. Quel est votre point de vue à ce sujet ?
Toute la vision de saint Jean Paul II naît d’une extrême proximité avec la situation de l’homme. Et cela signifie certes la proximité des blessures de l’homme. Mais, par-dessus tout, cela signifie une proximité avec l’expérience la plus originelle de l’homme, qui n’est pas celle d’être blessé, mais d’être aimé par Dieu et rendu capable par lui d’une réponse aimante. La distinction n’est pas entre ceux qui voient des blessures et ceux qui ne voient que des doctrines froides. La distinction se situe plutôt entre ceux qui, d’une part, voient uniquement les blessures et, étant donné l’impuissance de l’homme à aller seul, tentent de les justifier; et ceux qui voient, avec et avant les blessures, le grand appel de Dieu à l’homme et la capacité de l’homme à être racheté par Dieu et à bâtir une grande et belle vie, celle que Dieu a toujours voulue pour lui.
Deux façons radicalement différentes de s’engager dans le travail pastoral découlent de ces visions. La première, voyant seulement des blessures insurmontables, tente de les tolérer: elle mesure l’homme en fonction de sa faiblesse et de sa chute. L’autre façon, en voyant le grand appel de Dieu, essaie d’aider l’homme à mûrir pour qu’il soit capable de répondre dans l’amour.
Selon ce qu’on définit comme le « nouveau paradigme » de la théologie morale présent dans Amoris Laetitia cela ouvre à ce qu’on appelle le « bien possible ». Pouvez-vous donner un exemple ?
Je vais prendre l’exemple utilisé par le professeur Maurizio Chiodi il y a quelques jours, justement dans une interview de Luciano Moia. On y dit que la vie au sein d’un couple homosexuel pourrait être pour une personne, dans des circonstances déterminées, un « bien possible ». La doctrine de l’Église enseigne, au contraire, que c’est un mal, quelque chose qui nuit à celui qui le fait et le conduit de plus en plus vers le mal. Il ne s’agit pas d’une opposition entre deux visions, l’une pastorale et l’autre doctrinale. Ce sont plutôt deux diagnostics d’une situation, deux diagnostics qui s’ouvrent à des thérapies très différentes. Selon la première, on pourrait dire que cette personne, bien qu’elle accomplisse des actes homosexuels, vit selon la volonté de Dieu, qui ne nous demande pas plus que ce que nous pouvons faire. Les actes qu’elle accomplirait seraient humanisants, ils conduiraient même à l’Évangile; même si, à un moment donné, elle devra se rendre compte qu’ils ne sont pas parfaits et qu’il y a une meilleure voie.
La doctrine catholique, qui enseigne qu’il s’agit d’actes intrinsèquement mauvais, propose un diagnostic différent et donc une thérapie différente. Les actes homosexuels ne peuvent être ordonnés à Dieu et ne conduisent donc pas au bien de la personne. Jésus, le divin médecin, qui connaît le cœur de l’homme, dit: chaque fois que vous vous engagez dans cet acte, vous endommagez l’amour, votre humanité et l’humanité de l’autre. En même temps, il est dit: mais en toi résonne toujours l’appel à l’amour véritable, et tu peux suivre cet amour et je suis ici pour t’accompagner sur ce chemin de conversion, qui te demande de laisser le mal derrière toi et d’embrasser le bien ».
NDT : ESSAI-SUR-DEVELOPPEMENT-DOCTRINE-CHRETIENNE
SOURCE :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/08/08/la-parole-est-a-mgr-livio-melina/
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