L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
Août 10, 2019
« Le choc final entre Dieu et Satan sera sur la famille ». Pourquoi le Pape polonais est devenu encombrant, et pourquoi la « restructuration » de l’Institut qui porte son nom revient en fait à liquider sa figure et son héritage, dans une Eglise uniquement soucieuse de suivre le monde. Commentaire du site Campari & de Maistre .
Jean-Paul II est devenu gênant pour les catholiques
Giuliano Guzzo
8 août 2019
Campari & de Maistre
Ma traduction
Résumé des épisodes précédents : depuis des semaines, à l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, une campagne de changements – pour le moins – singuliers est en cours, avec l’élimination des cours fondamentaux dans lesquels étaient transmis les enseignements chers au Pontife polonais, mais surtout le licenciement de professeurs réputés, en premier lieu Mgr Livio Melina et le Père José Noriega, et d’autres. Tout cela sous la direction du Grand Chancelier de l’Institut, Mgr Vincenzo Paglia, qui nie évidemment qu’il s’agit de purges, préférant parler de travail de « restructuration ».
Or, la nouvelle serait restée confinée à la chronique ecclésiastique sans trois « détails » explosifs:
- l’Institut en question a été fondé par Jean-Paul II;
- les enseignants évincés sont de fidèles adeptes de sa ligne théologique;
- et l’un d’eux – Mgr Livio Melina – a été reçu par Benoît XVI, qui, selon les agences [de presse] a voulu le rencontrer pour l’écouter et lui montrer sa « solidarité » personnelle.
Les trois aspects que nous venons de mentionner montrent clairement que l’objet de la « restructuration » n’est pas tant un Institut pontifical qu’un pontife, Karol Wojtyla, dont la pensée sur le mariage et la famille semble être devenue encombrante, anachronique, à « restructurer », justement.
Que ce qui est en jeu soit bien plus qu’une simple « restructuration », c’est un fait qui est attesté par la lettre-appel des étudiants contre les changements du Grand Chancelier Paglia, un appel qui a dépassé les 920 adhésions, mais surtout par la décision de Benoît XVI de rencontrer Mgr Melina; à condition bien sûr qu’on n’aille pas jusqu’à prétendre qu’il est habituel qu’un pontife émérite nonagénaire rencontre et se solidarise avec un monsignor pour la perte de sa chaire.
Nous devons donc maintenant nous demander: pourquoi? Pourquoi le Pape Wojtyla devient-il dérangeant au sein même du monde catholique?
Il y a beaucoup d’explications possibles, mais l’une d’elles les résume toutes: tout au long de ses décennies de pontificat, Jean-Paul II a re-proposé avec force et courage l’inactualité de la morale catholique. Sans jamais faire de compromis. Qu’il parlât d’avortement, d’euthanasie, de contraception ou d’autre chose, le pape polonais – tout en entretenant une relation féconde avec les jeunes (pensons aux Journées Mondiales de la Jeunesse) – n’a jamais fait passer une nécessité pastorale avant le devoir de diffuser pleinement la proposition de vie catholique. Et ce n’est pas tout. Avec ses encycliques, surtout Veritatis splendor, Jean-Paul II a ouvertement défié la modernité, rappelant que la vérité anticipe la liberté. Plus : elle la fonde.
Tout cela sans jamais oublier les fidèles blessés par le péché (émouvante, parmi tant d’autres, la pensée pour les femmes qui sont mortes de l’avortement dans l’encyclique Evangelium vitae), mais néanmoins – comme on vient de le dire – sans jamais baisser la garde face aux provocations d’une « culture dominante » (c’est ainsi qu’elle est appelée dans Veritatis splendor) non pas à accepter, mais à défier.
Eh bien, tout cela semble aujourd’hui gênant, terriblement gênant pour un monde catholique qui – à commencer par sa hiérarchie – semble depuis des années effrayé, et désormais convaincu que sans « restructuration » morale, l’Église a très peu à dire et à donner. Une révolution pour laquelle ses artisans sont aujourd’hui prêts à tout. Même à envoyer un saint pape au rebut.
Un tel bouleversement est à l’évidence très grave. Non seulement pour l’Institut Jean-Paul II et pour la mémoire de Karol Wojtyla, mais surtout pour l’Église. La preuve en est que, lors de la fondation de l’Institut en question, le cardinal Carlo Caffarra – qui fut pendant des décennies le théologien moral de référence pour Wojtyla – écrivit à Sœur Lucie dos Santos dont il reçut une réponse qu’il n’attendait pas (le cardinal, dans sa lettre, avait seulement demandé à la voyante de Fatima de prier) et qui contient une prophétie troublante: « Le choc final entre Dieu et Satan est sur la famille et la vie ». A présent, cette lettre est dans les archives de l’Institut Jean-Paul II. Et relue aujourd’hui, elle résonne comme un avertissement qu’apparemment on préfère ignorer.
Allons-nous « restructurer » aussi Sœur Lucie et Notre Dame de Fatima?
SOURCE : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/08/10/la-prophetie-de-soeur-lucie/
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L’institut pour la famille est attaqué !
On veut effacer l’héritage de Jean-Paul II, et une bataille « eschatologique » est en cours autour de la famille « le lieu le plus précieux de la vie de l’Eglise ». Une lettre de Mgr Luigi Negri, publiée sur La Verità d’aujourd’hui.
(Merci encore à la lectrice abonnée à La Verità qui m’a transmis l’article)
L’intervention du Vatican sur la structure dédiée à saint Jean Paul II vise à effacer son magistère et le noyau humain le plus précieux de la vie de l’Église.
par Mgr Luigi Negri, archevêque émérite de Ferrare-Comacchio
La Verità, 9 août 2019
L’intervention du Saint-Siège sur la vie de l’Institut Saint Jean Paul II pour la famille est un fait gravissime: George Weigel, l’inoubliable biographe de Saint Jean Paul II, a défini cet événement comme un fait de barbarie: « Les nouveaux barbares sont de retour », a-t-il dit dans un récent éditorial paru dans la presse américaine.
L’intervention n’a d’autre justification que le désir de marginaliser, d’annuler définitivement la présence, le magistère (et en particulier celui sur la vie et sur la famille) de saint Jean Paul II.
La famille, qui est le lieu le plus précieux dans la vie de l’Église, a fini par être le lieu d’un choc historique, d’un choc eschatologique: la famille, qui représente l’urgence historique concrète, constructrice, dynamique de la vie de l’Église et la porte sur le terrain de la vie sociale, économique, culturelle; cette famille est attaquée, comme si elle était un résidu – comme on le dit dans les élucubrations d’aujourd’hui – « médiéval ». Comme si la « médiévalité » était le maximum de l’injure! Au contraire, si c’est cela, le Moyen Âge, si la tradition sur la famille était celle du Moyen Âge, nous serions tentés de dire: bienvenue au Moyen Âge !
Attaquer la famille, essayer de la réduire simplement à un contexte particulier, transitoire, caractérisé par de nombreuses oppositions, de nombreux conditionnements, difficultés et exigences; bref, réduire la famille à un fait sociologique, c’est oublier que dans la profondeur de la famille brille le mystère de Dieu. Par exemple, dans l’unité de la famille, qui donne à l’unité familiale la dimension de l’amour, la dimension de la mission, de sorte qu’il n’est pas possible de considérer la famille comme un espace privé et égoïste, mais que celle-ci se tend vers le monde, pour communiquer au monde la nouveauté qui lui a été donnée. Autrement dit, elle constitue l’essence profonde de son être: c’est pourquoi une bataille eschatologique se joue vraiment sur la famille [contre] ceux qui affirment les droits de Dieu sur l’homme – et donc la possibilité du salut de l’homme en Dieu – et ceux qui affirment que l’homme est autosuffisant, autonome, indépendant de toute relation; ceux qui s’affirment uniquement dans l’exercice de leur propre puissance.
Dans cette confrontation, l’Église sait bien de quel côté elle est appelée à être, et elle sait bien que sa position pour la famille et avec la famille est un fait hautement prophétique pour la vie et le destin de l’humanité et de la société.
SOURCE :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/08/09/linstitut-pour-la-famille-est-attaque/
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
Institut JP II, faiblesse et responsabilité des modérés
Août 8, 2019
Ou l’échec de l’herméneutique de la continuité; Roberto de Mattei commente, corrige et complète l’article-choc de George Weigel évoquant le sac de Rome par les vandales, en s’adressant directement à Mgr Melina et aux autres ‘épurés‘: « La bataille d’aujourd’hui exige des hommes qui luttent clairement pour ou contre la Tradition de l’Église ».
Le problème est qu’ ‘Amoris laetitia‘ ne peut être interprétée à la lumière du Magistère pérenne, parce qu’elle propose un nouveau paradigme moral, incompatible avec ‘Veritatis splendor‘.
(Roberto de Mattei)
L’Institut Jean-Paul II est tombé. Avec les honneurs ?
Roberto de Mattei
Corrispondenza Romana
7 août 2019
Ma traduction
Dans la bataille historique (epocale) en cours au sein de l’Église, un donjon est tombé: l’Institut Jean-Paul II.
L’article de George Weigel est utile pour situer l’événement dans son contexte, avec son titre éloquent LES VANDALES SACCAGENT DE NOUVEAU ROME. Selon Weigel, après le Concile Vatican II, une « guerre de succession » s’est ouverte entre « deux groupes de théologiens réformistes précédemment alliés », qui se reconnaissaient dans deux revues, Concilium, et Communio: la première était ultra-progressiste, la seconde modérée. Ce qui était en jeu, c’était la bataille pour « le contrôle des facultés dans les départements de théologie des universités du monde entier ».
L’élection de Jean-Paul II, qui nomma Joseph Ratzinger Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, marqua la prévalence des modérés sur les extrémistes. Ces derniers, depuis 1978, se sont retrouvés « en marge du grand jeu de la politique ecclésiastique – même s’ils ont continué à maintenir un contrôle ferme sur la plupart des postes dans les facultés de théologie et dans de nombreuses publications théologiques ».
Jean-Paul II – explique l’écrivain américain – n’a pas purgé les universités ecclésiastiques des enseignants progressistes, mais a encouragé la fondation de nouveaux instituts comme l’Athénée de la Sainte Croix [Santa Croce] de l’Opus Dei (et, ajoutons-nous, Regina Apostolorum des Légionnaires du Christ). Le pape Wojtyla était en fait « confiant que la bonne monnaie – la bonne théologie – finirait par chasser la fausse monnaie éthique ».
L’Institut Jean-Paul II pour le Mariage et la Famille a été « l’instrument clé » de cette opération culturelle, principalement pour approfondir l’acceptation de l’encyclique de Jean-Paul II Veritatis splendor (1993) par toute l’Église. Les progressistes, que Weigel définit comme des hommes « têtus » et « impitoyables », attendaient le moment de régler les comptes. L’occasion s’est présentée ces dernières semaines, lorsque le nouvel Institut Jean-Paul II, dont Mgr Vincenzo Paglia est Grand Chancelier, a mené une « purge de style stalinien » contre l’héritage théologique et pastoral de Jean-Paul II. Le cas le plus spectaculaire a été la suppression, après 38 années de vie, de la chaire de Morale fondamentale, occupée par Mgr Livio Melina. La conclusion, qui est aussi l’incipit de l’article de Weigel, est qu’ « un exercice de vandalisme intellectuel grossier se déroule à Rome depuis le 23 juillet: l’Institut pontifical Jean-Paul II pour le mariage et la famille a été péremptoirement mais systématiquement privé de ses plus illustres professeurs, et ses cours centraux de théologie morale ont été supprimés ».
Dans la reconstruction de notre ami George Weigel, il y a cependant un vide que nous tentons ici de combler.
Tout d’abord, il faut rappeler que les vingt-sept années du pontificat de Jean-Paul II ont été suivies par les huit années de gouvernement de l’Église par Benoît XVI. En tout trente-cinq ans de domination ecclésiastique par les modérés. Comment se fait-il que, malgré cette longue période de prédominance réformiste, les Jacobins [ce mot n’a évidemment pas ici le sens qu’on lui a hypocritement donné en français!, ndt] aient pu prendre le pouvoir, exerçant aujourd’hui une répression impitoyable contre leurs adversaires?
Surgit le doute que cela est dû à la faiblesse intrinsèque du front modéré. Faiblesse doctrinale, car fondée sur la tentative de justifier à tout prix un événement, le Concile Vatican II, qui a de lourdes responsabilités, à commencer par la non-condamnation du communisme, à un moment de l’histoire où il constituait la plus grave menace pour l’Église et pour l’Occident.
Faiblesse stratégique, parce que ceux qui sont convaincus de défendre la vérité ne peuvent tolérer que, dans les universités et les séminaires ecclésiastiques, on continue pendant des décennies à enseigner l’erreur, comme ce fut le cas pendant les pontificats de Jean-Paul II et Benoît XVI. La stratégie de promotion de la vérité en évitant de condamner les erreurs, ne porte pas ses fruits. Les faits n’ont pas confirmé cette stratégie, mais ils ont validé la loi de Thomas Gresham (1519-1579), selon laquelle c’est la mauvaise monnaie qui chasse la bonne (bad money drives out good), et non l’inverse.
La renonciation au pontificat de Benoît XVI, le 11 février 2013, a bien été la déclaration de l’échec de cette stratégie. L’herméneutique de la continuité s’est avérée incapable de contrer le jacobinisme ecclésiastique, qui n’est pas une ligne interprétative des documents théologiques, mais un projet de conquête du pouvoir à travers les hommes et les faits. L’élection du pape François a été la conséquence inévitable de l’échec historique du réformisme modéré. Jorge Mario Bergoglio oppose son « magistère vivant » de l’Église à ceux qui se réfèrent au « magistère vivant » de Vatican II. Si un Concile de l’Église a toujours raison, comment peut-on blâmer un Pape qui se présente comme l’incarnation de cet événement? Le pape François, pour sa part, comme tous les Jacobins, déteste plus que tout l’ambiguïté et les contradictions des modérés, tandis qu’il respecte et craint la cohérence des contre-révolutionnaires. Et si aujourd’hui l’Institut Jean-Paul II est saccagé par des vandales, c’est justement parce qu’il n’a pas résisté ouvertement au Pape François, quand c’était le moment.
L’exhortation Amoris laetitia du 19 mars 2016 avait clairement pour objectif de détruire Veritatis splendor et l’enseignement moral de Jean-Paul II, pour le remplacer par un nouveau paradigme moral. Les enseignants de l’Institut Jean-Paul II, au nom de Veritatis splendor, et de leur histoire personnelle, auraient dû se dresser comme un seul homme contre cette attaque à la morale catholique, surtout après le refus du Pape François de recevoir en audience les cardinaux auteurs des dubia, et après le rescrit du 5 juillet 2017, selon lequel l’interprétation authentique du document pontifical était celle donnée par les évêques d’Argentine. L’intention du pape François était, et est, claire pour tous. Pourtant, aucun des théologiens de l’Institut n’a signé la Correctio filialis de haeresibus diffusée le 24 septembre 2017 ni n’a produit le moindre document soumettant Amoris laetitia à de sévères critiques.
Le 3 août, dans une interview sur La Verità, Mgr Livio Melina s’est présenté comme victime d’une injuste épuration, affirmant avoir été frappé pour avoir voulu interpréter l’Exhortation Amoris Laetitia à la lumière du Magistère de l’Église. Le problème est qu’Amoris laetitia ne peut être interprétée à la lumière du Magistère pérenne, parce qu’elle propose un nouveau paradigme moral, incompatible avec Veritatis splendor. Le Pape François, lui, en est convaincu, et nous avec lui. Mgr Melina en est peut-être lui aussi convaincu, mais il ne l’a jamais dit publiquement. Ce silence n’a pas empêché sa décapitation. Pourquoi s’en étonner? L’histoire de la Révolution française ne nous enseigne-t-elle rien ?
La bataille d’aujourd’hui exige des hommes qui luttent clairement pour ou contre la Tradition de l’Église. Mais s’il arrive qu’un Pape prenne parti contre la Tradition, nous devons respectueusement nous en distancier, en restant fermement au sein de l’Église, dont il [le Pape] semble vouloir se séparer, pas nous. Un théologien talentueux comme Mgr Melina a tous les outils intellectuels pour comprendre comment il est possible de résister aux erreurs doctrinales et pastorales d’un Pape sans jamais manquer à l’amour et au dévouement que nous devons réserver à la Chaire de Pierre. L’heure du minimalisme est révolue. Le temps est venu où la Vérité et l’erreur doivent se regarder en face, sans compromis. C’est la seule chance qu’a la Vérité de gagner. Nous avons besoin d’hommes qui se battent, et si nécessaire qui tombent, mais avec les honneurs.
SOURCE :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/08/08/institut-jp-ii-faiblesse-et-responsabilite-des-moderes/
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
(20 août 2019) - Même les journalistes des médias oligarchiques ont été contraints d'arrêter d'écrire sur les purges du pape François à l'Institut romain Jean-Paul II.
Selon AldoMariaValli.it (9 août), les rédacteurs en chef ont reçu des appels téléphoniques du Vatican pour faire pression sur eux. Néanmoins, le pape François "a beaucoup de mal à éteindre le feu" produit par ce grand scandale.
Même l'ancien cardinal Angelo Scola de Milan, ancien président de l'Institut Jean-Paul II, a parlé de "purges".
SOURCE : https://gloria.tv/article/Hu3JobwYvsiP6DYqBQuP6ivk2
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
SURPRISE ? LES HÉRÉTIQUES DÉSOBÉISSANTS PERSÉCUTENT LES CATHIOLIQUES QUI N'OBÉISSENT PAS AUX HÉRÉSIES !
Les quatre professeurs de l'Institut Jean-Paul II ont été licenciés pour avoir lu Amoris Laetitia du pape François à la lumière de la foi catholique.
Les professeurs qui les remplacent s'opposent au magistère de l'Église depuis des décennies, écrit AldoMariaValli.it (9 août).
L'un des opposants les plus agressifs aux enseignements de Jean-Paul II fut le père Maurizio Chiodi qui fut nommé professeur à l'Institut Jean-Paul II.
Monseigneur Pierangelo Sequeri, Président de l'Institut, imposé par François, a toujours soutenu les hérétiques dans son ancienne fonction de Président de l'Ecole de Théologie de l'Italie du Nord.
AldoMariaValli.it souligne que Jean Paul II ou Benoît XVI ont permis aux hérétiques d'enseigner sans les discipliner. Maintenant, les mêmes hérétiques qui ont été épargnés auparavant, saluent le renvoi des professeurs de l'Institut Jean-Paul II.
Pour AldoMariaValli.it, il est "surprenant" que Sequeri ait défendu "la liberté de recherche et d'enseignement" mais seulement pour protéger les hérétiques.
SOURCE : https://gloria.tv/article/KsCkGpxPyBJ84P1aSaaA7VCUM
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
UN PRÊTRE PRO-CONTRACEPTION ENGAGÉ POUR ENSEIGNER L'ÉTHIQUE AU NOUVEL INSTITUT JEAN-PAUL II DE ROME !
ROME, 12 septembre 2019 (LifeSiteNews) - Dans la dernière incursion de la culture de la mort ecclésiastique dans les institutions créées par saint Jean-Paul II, un défenseur notoire des services de contraception artificielle et d'unions homosexuelles a été officiellement engagé pour enseigner à la Pontifical Institut Jean-Paul II à Rome. (Note : Nous voyons enfin le vrai visage du Pape François, le Faux Prophète et ceux qui ne l'ont pas encore vus, sont des êtres aveuglés par lui et ces gens là ne connaissent pas la doctrine catholique, sinon ils auraient réagi depuis le départ).
Selon une nouvelle liste de cours pour l'année universitaire 2019-2020, publiée le 11 septembre, le théologien moral italien Maurizio Chiodi enseignera un cours au niveau de la licence intitulé «Ethique théologique de la vie» et un séminaire doctoral intitulé «Conscience et discernement . Texte et contexte du chapitre 8 d'Amoris Laetitia. ”
Le Père Chiodi a utilisé le chapitre controversé 8 du document de synthèse du pape François sur la famille pour justifier l’utilisation de la contraception artificielle et plaider en faveur de la bonté morale des relations homosexuelles.
Le père Chiodi a poursuivi: «Il est clair que, dans une perspective historique, on demande à tout le monde non seulement ce qui est possible pour eux, mais également ce qui leur est possible à un moment donné de leur vie. De ce point de vue, il me semble qu’il est difficile - voire impossible - de donner des réponses prédéfinies, comme si toutes les réponses pratiques pouvaient être déduites immédiatement d’une théorie anthropologique. ”
Le théologien moral italien a ajouté: «Je pense que les relations des couples homosexuels présentent des lacunes et des différences indéniables qui les empêchent d'être assimilées à des couples hétérosexuels, annulant ainsi leur diversité. Néanmoins, la tâche morale concerne les possibilités réelles, c'est-à-dire le bien possible, qui considère l'histoire réelle d'un sujet. "
“Pour cette raison,” le p. Chiodi a conclu: «Je ne voudrais pas exclure que, sous certaines conditions, la relation d’un couple homosexuel soit, pour ce sujet, le moyen le plus fructueux de vivre de bonnes relations, compte tenu de leur signification symbolique à la fois personnelle, relationnelle et sociale. Cela se produit, par exemple, lorsque la relation stable est le seul moyen d'éviter le vagabondage sexuel ou d'autres formes de relations érotiques humiliantes et dégradantes, ou lorsqu'il est utile et stimulant de marcher sur la voie de bonnes relations. "
«Poussé par l'expérience des croyants homosexuels», a-t-il déclaré, «nous sommes invités aujourd'hui à comprendre comment… le lien entre l'homme et la femme n'épuise pas toutes les formes d'expression humaines, même du point de vue affectif».
Bien que la liste des cours 2019-2020 ait été largement laissée aux cours et séminaires de Chiodi et Guenzi, des cours fondamentaux tels que celui sur la théologie morale fondamentale enseigné par un théologien moral respecté et ancien président de l'Institut JPII, Mgr. Livio Melina et plusieurs de ses spécialistes en théologie morale spéciale ont été éliminés.
Alors que Benoît XVI a ouvertement exprimé sa "solidarité" avec Mgr. Melina et a promis sa prière, le pape François a choisi de garder le silence alors que l'archevêque Paglia procède à la «purge» de l'Institut fondé par le pape Jean-Paul II.
SOURCE :
https://www.lifesitenews.com/news/pro-contraception-priest-hired-to-teach-ethics-at-new-john-paul-ii-institute-in-rome?utm_source=LifeSiteNews.com&fbclid=IwAR3jE40LOOgehbeHLSODXmnC1iU2GuhR5IBLvwTlFnL4lAwGC9XIRhPFA2g
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
Le père Maurizio Chiodi, ennemi de Jean-Paul II et maintenant professeur à l'Institut Jean-Paul II, a publié un article dans L'Osservatore Romano (4 septembre), blanchissant les maux infligés par le pape sur son Institut.
Chiodi qualifie sa destruction de "renouveau" et l'hérésie qui y est introduite de "tradition réinterprétée". L'attaque de François contre l'indissolubilité du mariage n'est pour Chiodi qu'une question de "style et de forme".
Chiodi croit que l'Église a besoin d'une nouvelle apostasie parce qu'elle ne peut "échapper aux dynamiques relationnelles complexes". Ce charabia a-t-il le moindre sens ?
Il critique la notion de vérité, qui serait "abstraite" et "désincarnée du drame de l'histoire [sic]". Son alternative est un relativisme bon marché.
Citant Amoris Laetitia, il qualifie la théologie morale de Jean-Paul II de "morale froide de bureau de travail". Froide ? Le bureau ? Chiodi écrit-il ses écrits sur le sol d'un sauna ?
C'est ainsi que Chiodi essaie de tromper son public : Il présente deux opposés - la théologie morale objective et le relativisme - et se place dans un centre inexistant.
Mais Chiodi n'explique pas le problème qu'aurait une théologie morale objective qui prend son objet au sérieux. Par conséquent, sa "position intermédiaire" inexistante n'est pas différente du relativisme le plus banal.
SOURCE : https://gloria.tv/article/nSyY9Wg2X6aW1NCw1eLwF9Lvi
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
L'Osservatore Romano, le principal journal anticatholique du Vatican, a publié nouvel article pour soutenir les usurpateurs qui ont pris la direction de l'Institut Jean-Paul II à Rome.
Le quotidien s'est entretenu avec leur chef de file, Monsignore Pierangelo Sequeri, le nouveau "Président" de l'Institut qui a prétendu que les turbulences qui secouent actuellement celui-ci "sont terminées" et que "la normalité" est revenue.
Sequeri fait l'éloge du virage hérétique que l'Institut a pris et est particulièrement fier des noms drôles qu'il a inventés pour les cours du prochain semestre, comme "Théologie de la forme chrétienne". Le bavardage à la mode sur la politique et la sociologie remplacera une solide connaissance de la théologie morale, de l'éthique et de la philosophie.
En vain, Sequeri rassure les étudiants qui protestent contre le coup d'Etat orchestré par lui. Peu de gens croiront ses affirmations selon lesquelles "la tradition de l'Institut est respectée".
Pourquoi alors a-t-il introduit ces changements illégaux dans l'obscurité de la nuit, dans le dos des professeurs et des étudiants ? Pourquoi a-t-il laissé tomber des professeurs éminents qui avaient servi l'Institut pendant des décennies, comme des patates chaudes ?
Sequeri est assez fou pour admettre ses espoirs que l'Institut puisse devenir "une institution d'excellence du Saint-Siège".
Cela signifie qu'il ne s'intéresse pas à la recherche sérieuse, mais qu'il veut faire de la lèche à l'entourage du pape François, qui n'a jamais caché son mépris pour la théologie sérieuse, probablement parce que son parcours académique personnel est des plus modeste.
SOURCE : https://gloria.tv/article/PcpzMELazj6w4ENn2JCCF7YZU
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
LE NOUVEL INSTITUT JEAN-PAUL II PROPOSERA DES COURS FAVORABLES À LA CONTRACEPTION ET AUX RELATIONS HOMOSEXUELLES !
13 septembre, 2019
L'Institut Jean-Paul II “purgé” proposera des cours favorables à la contraception et aux relations homosexuelles
L'Institut Jean-Paul II (devenu Institut théologique des sciences du mariage et de la famille) proposera cette année des cours dispensés par des professeurs ouvertement favorables à la contraception dans certaines circonstances, ainsi qu'à la valorisation des actes homosexuels. Le P. Maurizio Chiodi et le P. Pier Davide Guenzi se sont tous deux exprimés en ce sens. Le dévoiement de l'institution voulue par Jean-Paul II se poursuit de manière spectaculaire, confirmant à sa manière ce dont sœur Lucie de Fatima avait averti feu Mgr Carlo Caffarra : la dernière bataille de Satan contre l'Eglise porterait sur le mariage et la famille. Elle écrivait cela au futur cardinal en réponse à la demande de prières que ce dernier lui avait adressée au moment de la création de l'Institut.
Je vous propose ici ma traduction intégrale de l'article publié hier sur LifeSiteNews à ce propos par Diane Montagna. – J.S.
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C'est une nouvelle incursion de la culture de mort ecclésiastique dans les institutions fondées par saint Jean Paul II : un prêtre connu pour avoir approuvé la contraception artificielle et les unions homosexuelles vient d'être officiellement engagé comme professeur à l'Institut pontifical Jean-Paul II à Rome.
Le nouveau programme de de cours pour l'année académique 2019-2020, publié le 11 septembre, indique que le Père Maurizio Chiodi, spécialiste italien de théologie morale, donnera un cours de licence intitulé « L'éthique théologique de la vie » et animera également un séminaire de doctorat intitulé « Conscience et discernement : texte et contexte du chapitre 8 d'Amoris Laetitia. »
Le P. Chiodi a déjà par le passé invoqué le controversé chapitre 8 du document de synthèse du Pape François sur la famille pour justifier le recours à la contraception artificielle et pour faire valoir la bonté morale des relations homosexuelles.
En 2016, le P. Chiodi a donné une conférence dans une université pontificale de Rome au cours de laquelle il affirmait qu'il y existe « des circonstances – je me réfère à Amoris Laetitia, chapitre 8 – qui, précisément pour des raisons de responsabilité, exigent la contraception. »
Lorsque « les méthodes naturelles sont impossibles ou difficiles à mettre en œuvre, d'autres formes de responsabilité doivent être trouvées », avait-il affirmé. Dans de telles circonstances, disait Chiodi, « le recours à une méthode artificielle de régulation des naissances pourrait être reconnue comme l'accomplissement d'un acte de responsabilité, non pas pour rejeter radicalement le don d'un enfant, mais parce que dans ces situations la responsabilité appelle le couple et la famille à d'autres formes d'accueil et d'hospitalité ».
Plus récemment, dans une interview accordée en juillet 2019 à Avvenire, publiée après la « purge » de l'Institut Jean-Paul II à Rome au cœur de l'été, Chiodi a suggéré sur la base d'Amoris Laetitia que les actes sexuels dans une relation homosexuelle peuvent être bons, du moins dans certaines circonstances.
« Comme l'a rappelé le Pape François, même s'il s'agit d'une autre question, celle des “divorcés et des remariés”, il est clair que, dans une perspective historique, on demande à chacun non seulement ce qui est possible pour lui, mais aussi ce qui est possible pour lui à un moment particulier de sa vie », a-t-il dit.
Le P. Chiodi poursuivait : « Il est clair que, dans une perspective historique, on demande à chacun non seulement ce qui lui est possible, mais aussi ce qui lui est possible à un moment donné de sa vie. De ce point de vue, il me semble qu'il est difficile – voire impossible – de donner des réponses préfabriquées, comme si toutes les réponses pratiques pouvaient être déduites immédiatement d'une théorie anthropologique. »
Le théologien moral italien ajoutait : « Je crois que les relations des couples homosexuels présentent des lacunes et des différences indéniables qui empêchent ces derniers d'être assimilés aux couples hétérosexuels, parce qu'elles en annulent la diversité. Néanmoins, la fonction morale concerne les possibilités réelles, c'est-à-dire le bien possible, qui considère l'histoire réelle d'un sujet. »
« C'est pourquoi, concluait le P. Chiodi, je n'exclus pas que, sous certaines conditions, la relation d'un couple homosexuel puisse être, pour tel sujet, la manière la plus fructueuse de vivre de bonnes relations, compte tenu de leur signification symbolique, qui est à la fois personnelle, relationnelle et sociale. C'est le cas, par exemple, lorsque la relation stable est le seul moyen d'éviter le vagabondage sexuel ou d'autres formes de relations érotiques humiliantes et dégradantes ou lorsque elle est une aide et un stimulant pour s'engager sur le chemin des bonnes relations. »
Au lendemain de l'interview, LifeSiteNews confirmait que le P. Chiodi avait été invité par le nouveau Chancelier de l'Institut nouvelle manière, Mgr Vincenzo Paglia, à y donner des cours.
Puis, le 4 septembre, après la pause estivale traditionnellement observée à Rome, l'Osservatore Romano, journal du Vatican, a présenté un article du P. Chiodi sur le « renouveau » de l'Institut Jean-Paul II, intitulé : « La tradition réinterprétée dans le temps présent. »
Le P. Chiodi n'est pas le seul professeur controversé à avoir été engagé par le nouvel Institut Jean-Paul II. Le nouveau programme de cour indique que le P. Pier Davide Guenzi, un autre prêtre partisan des unions homosexuelles, donnera un cours de doctorat sur « L'idée du droit naturel dans la Bible » et un cours intitulé « Anthropologie et éthique de la naissance ». La bibliographie de ce dernier cours comprend un texte du P. Maurizio Chiodi.
Dans une interview accordée en février 2019 à Avvenire, le P. Guenzi, président de l'Association des Théologiens Moraux et collègue de Chiodi à l'Université du Nord de l'Italie à Milan, avait soutenu, sur la base d'Amoris Laetitia, que les relations homosexuelles peuvent être moralement bonnes.
« Poussés par l'expérience des croyants homosexuels, nous sommes invités aujourd'hui à comprendre comment… le lien entre l'homme et la femme n'épuise pas toutes les formes de l'expression humaine, même du point de vue affectif » " avait-il déclaré.
Alors que le programme académique de 2019-2020 accorde une large place aux cours et aux séminaires animés par Chiodi et Guenzi, des cours fondamentaux comme celui de théologie morale fondamentale que dispensait Mgr Livio Melina, spécialiste de théologie morale respecté et ancien président de l'Institut Jean-Paul II, ainsi que plusieurs cours de théologie morale spéciale, ont été supprimés.
Benoît XVI a ouvertement exprimé sa « solidarité » avec Mgr Melina en lui promettant de prier pour lui ; le pape François a pour sa part choisi de garder le silence alors que Mgr Paglia continue de « nettoyer » l'Institut fondé par Jean-Paul II.
SOURCE :
https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/09/institut-jean-paul-ii-cours-favorables-contraception-homosexuels.html
_________________
"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
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Re: L'Institut Jean-Paul II de Rome et sa liquéfaction par le Pape François !
Derniers plaidoyers pour l’Institut JP II, et charabia clérical
Sep 27, 2019
Les appels à la restauration se multiplient (l’un d’entre eux émane de la conférence des évêques de rite latin d’Ukraine), en même temps que les condamnations du nouveau cours. Parallèlement le directeur de l’Institut présente le programme des études pour l’année universitaire qui s’ouvre, en utilisant un charabia abscons pour justifier le changement. AM Valli tente en vain de décrypter ce chef-d’oeuvre de langue de bois cléricale.
Mgr Sequeri , directeur du JPII, avec Vincenzo Paglia et le Pape
D’après Ermes Dovico, la NBQ, 27/9/2019
L’épiscopat ukrainien de rite latin a écrit au Pape et au cardinal Farrell, préfet du dicastère pour les laïcs, pour demander que l’Institut Jean Paul II retrouve son identité.
« Nous voulons exprimer notre profonde gratitude à Dieu pour la personne et le service de saint Jean Paul II, en particulier pour son énorme contribution à la théologie du mariage et de la famille « , lit-on au début de la lettre, écrite à l’initiative de la Commission pour la pastorale familiale et signée par Mgr Bronislaw Bernacki, Président de la Conférence épiscopale de l’Église catholique en Ukraine.
« Ces derniers mois, nous avons remarqué avec tristesse comment cette grande œuvre, construite avec la grâce de Dieu par Jean-Paul II, peut perdre son identité… Les personnes qui ont consacré leur vie à des activités aussi nobles et importantes ont été traitées selon la culture de l’exclusion sociale ».
« Nous demandons et nous nous confions à votre intervention concrète. Nous croyons que l’Institut est un grand don pour l’Église et qu’il aidera à renforcer, sanctifier et faire croître spirituellement des milliers de familles ».
Par ailleurs, 15 philosophes américains, membres de l’American Catholic Philosophical Association lancent un appel dans lequel ils soulignent la perte de crédibilité causée par les procédures arbitraires qui on porté à la révision des statuts, et demandent que les professeurs licenciés soient réintégrés .
Enfin, George Weigel revient à la charge dans un article au vitriol sur First Things , au titre éloquent Balderdash on the Tiber (« Bal musette sur le Tibre »), où il s’en prend avec une ironie féroce au Président de l’Institut venu présenter le programme de l’année universitaire 2019-2020.
Aujourd’hui, l’Institut Jean-Paul II a été pris en otage par une nouvelle meute de vandales conduisant un nouveau sac de Rome. Les nouveaux Vandales marchent sous la bannière de l' »accompagnement » pastoral. Mais il est clair depuis un certain temps que leur but premier est de déconstruire l’encyclique de Jean-Paul II sur la théologie morale, Veritatis Splendor, et son enseignement selon lequel certains actes sont tout simplement mauvais, point final, de sorte qu’aucun calcul des intentions et conséquences ne peut leur donner une valeur morale. Pour aider ce programme destructeur, les Vandales ont maintenant congédié des professeurs permanents de l’Institut, remanié le programme d’études et embauché des professeurs dont l’emprise sur la doctrine catholique est au mieux ténue. Maintenant, ils tentent de justifier ce vandalisme avec un charabia sur « l’espace théologique planétaire pour un remodelage historique de la forme chrétienne ».
Justement à propos de ce discours du directeur de l’Institut Jean-Paul II, AM Valli nous faisait part dès hier de ses réflexions.
Le pape, les adjectifs, les adverbes et le directeur ampoulé
Aldo Maria Valli
26 septembre 2019
Ma traduction
Chers amis de Duc in altum, lisez avec moi le passage suivant, puis nous en parlerons.
« La recomposition de la pensée et de la pratique de la foi avec l’alliance globale de l’homme et de la femme est maintenant, avec toutes les preuves, un lieu théologique planétaire pour le remodelage de la forme chrétienne voué à faire date. Et pour la réconciliation de la créature humaine avec la beauté de la foi. En termes simples, en surmontant toute séparation intellectualiste entre théologie et pastorale, spiritualité et vie, connaissance et amour, il s’agit de rendre cette évidence persuasive pour tous: la connaissance de la foi aime les hommes et les femmes de notre temps ».
Vous dites? Vous n’avez pas compris grand-chose? Moi non plus. De la forêt lexicale émerge l’idée que les choses doivent changer et que l’Église doit accepter le monde. Mais je demanderais à l’auteur un petit effort: ne pourrait-il pas s’exprimer un peu plus clairement ?
Mais je crains que ce ne soit impossible. L’auteur est en fait Mgr Pierangelo Sequeri, dont la prose n’a jamais été distinguée pour sa clarté.
Vous dites? Qui est ce Sequeri ?
Théologien et musicologue, il est l’actuel président de l’Institut Théologique Pontifical Saint Jean Paul II pour les Sciences du Mariage et de la Famille, ou plutôt l’institut voulu par le Pape François à la place du précédent, fondé par Jean Paul II en 1981 et rasé au sol par les exécuteurs diligents du diktat bergoglien.
Le passage que j’ai reproduit au début fait partie de la présentation de l’offre académique de l’institut pour l’année 2019-20, mais dire présentation est réducteur. En fait, il est très probable qu’être capable de comprendre ce que Mgr Sequeri veut dire constitue un test d’admission.
George Weigel, biographe et ami du Pape Wojtyla, écrit dans un article en anglais pour First Things que certains pourraient imaginer que la salade de mots produite par Sequeri est moins indigeste dans l’italien original, mais, malheureusement, il n’en est rien. Comme le dit Weigel, la prose semble tout aussi impénétrable, même dans la langue maternelle du bon monsignor.
Mais pourquoi nous occupons-nous du texte sequerien? Parce que tandis que je le lisais et le relisais, et qu’à chaque passage, je m’émerveillais de cette salade, je pensais à ce qu’a dit le Pape François il y a quelques jours, quand, dans un de ses moments de colère miséricordieuse, il s’en est pris aux adjectifs et aux adverbes.
Vous dites? Vous ne vous rappelez pas?
Je vais tout de suite vous rafraîchir la mémoire.
L’autre jour, François s’adressait au service de communication du Vatican et disait à cette occasion qu’il se sentait « allergique » quand il entendait dire: « C’est une chose authentiquement chrétienne ».
Oh, très bien, direz-vous, mais pourquoi le pape en a-t-il après les choses authentiquement chrétiennes? Le fait est qu’en réalité le pape, comme il l’a lui-même expliqué, en a après les adjectifs et les adverbes (*). Écoutez ici :
« Nous sommes tombés dans la culture des adjectifs et des adverbes, et nous avons oublié la force des noms. Le communicateur doit faire comprendre aux gens le poids de la réalité des noms qui reflètent la réalité des gens. Et c’est une mission de communication: communiquer avec la réalité, sans édulcorer avec des adjectifs ou des adverbes ». Donc, argumente le Pape, pourquoi dire « authentiquement chrétien » alors qu’il suffit de dire « c’est une chose chrétienne »?
Maintenant, il serait intéressant de savoir ce que François pense de la salade de mots produite par le fidèle Sequeri. Quand les adjectifs et les adverbes sont utilisés par les pro-bergogliens, ils sont bien ?
Pardon de vous soumettre à une rude épreuve, mais voici un autre passage sequerien:
« Le nouvel organigramme des études montre de manière éloquente l’instrumentation mise à jour que notre navigation aura à sa disposition. Le renforcement de ses fondements théologiques passe par la nouvelle centralité conférée à la structure fondamentale de la forme chrétienne, dans laquelle le sujet de l’amour de Dieu et les figures de l’amour humain, la grâce de la foi et les passions de la vie sont recomposés, existentiellement, éthiquement, spirituellement. Cette autonomisation théologique, puis déclinée dans les différents enseignements qui précisent le profil académique de l’Institut, ouvre constamment l’espace d’un dialogue amical et d’une confrontation compétente avec les connaissances humanistes et scientifiques qui lui sont les plus étroitement liées ».
[NDT: Par souci de clarté, voilà la vo]
Il nuovo organigramma degli studi visualizza in modo eloquente l’aggiornata strumentazione di bordo di cui la nostra navigazione potrà disporre. Il potenziamento dei suoi fondamentali teologici passa attraverso la nuova centralità conferita alla struttura fondamentale della forma cristiana, in cui si ricompongono – esistenzialmente, eticamente, spiritualmente – il soggetto dell’amore di Dio e le figure dell’amore umano, la grazia della fede e le passioni della vita. Questo potenziamento teologico, declinato poi nei vari insegnamenti che specificano il profilo accademico dell’Istituto, apre coerentemente lo spazio di un dialogo amichevole e di un confronto competente con i saperi umanistici e scientifici che più strettamente vi si collegano
Un écran de fumée de plus en plus dense. Il est clair, encore une fois, que la question est réduite à la façon de s’entendre avec le monde en éliminant le sens du péché, mais tout est dit de façon tellement ampoulée, et avec une telle abondance d’adjectifs et d’adverbes, qu’on en a des maux de tête.
Le Pape François doit donc décider: son interdiction des adjectifs et des adverbes s’applique-t-elle toujours et dans tous les cas uniquement quand elle touche ceux qui veulent établir ce qui est authentiquement chrétien? Mais quand il s’agit de dissimuler l’hérésie derrière un écran de fumée de mots, les adjectifs et les adverbes sont autorisés ?
Note additive :
(*) Curieusement, on ne trouve pas trace de ces propos sur le site du Vatican, dans la version en français du discours. La version en italien commence par ces mots (pour une fois, j’apprécie l’humour du Pape, mais les fonctionnaires de curie qui ont rédigé le discours officiel apprécieront moins):
J’ai sous les yeux un discours à lire…, il n’est pas tellement long, seulement sept pages…, mais je suis sûr qu’après la première, la majorité dormira, et je ne pourrai pas communiquer. Je crois que ce que je veux dire dans ce discours sera bien compris dans la lecture, dans la réflexion. C’est pourquoi je confie ce discours au Dott. Ruffini (nouveau préfet -laïc!! – du dicastère pour la communication)
http://w2.vatican.va
SOURCE :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/09/27/derniers-plaidoyers-pour-linstitut-jp-ii-et-charabia-clerical/
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