La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
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La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. Garrigou-Lagrange
« Qui minor est inter vos, hic major est :
Celui dentre vous qui est le petit, cest celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
La doctrine selon laquelle saint Joseph, après Marie, a été et est toujours plus uni à Notre-Seigneur que tout autre saint tend à devenir de plus en plus une doctrine communément reçue dans l'Église.
Elle ne craint pas de déclarer l'humble charpentier supérieur en grâce et en béatitude aux Patriarches, à Moïse, le plus grand des prophètes, à saint Jean-Baptiste, et aussi aux Apôtres, à saint Pierre, à saint Jean, à saint Paul, à plus forte raison supérieur en sainteté aux plus grands martyrs et aux plus grands docteurs de l'Église.
Cette doctrine a été enseignée par Gerson , par saint Bernardin de Sienne . Elle devient de plus en plus courante à partir du XVIe siècle : elle est admise par sainte Thérèse, par saint François de Sales, par Suarez , plus tard par saint Alphonse de Liguori et beaucoup d'autres .
Enfin S. S. Léon XIII, dans l'encyclique Quanquam pluries, a écrit : « Certes, la dignité de Mère de Dieu est si haute quil ne peut être créé rien au dessus. Mais comme Joseph a été uni à la bienheureuse Vierge par le lien conjugal, il n'est pas douteux quil ait approché, plus que personne, de cette dignité suréminente par laquelle la Mère de Dieu surpasse de si haut toutes les autres créatures.
L'union conjugale est en effet la plus grande de toutes ; à raison de sa nature même, elle s'accompagne de la communication réciproque des biens des deux époux.
Si donc Dieu a donné à la Vierge Joseph comme époux, bien certainement il ne le lui a pas seulement donné comme soutien dans la vie, comme témoin de sa virginité, gardien de son honneur, mais il l'a fait aussi participer par le lien conjugal à l'éminente dignité quelle avait reçue . »
De ce que par cette dignité Marie « surpasse toutes les autres créatures », comme il vient dêtre dit en cette Encyclique, s'ensuit-il que la prééminence de Joseph doive s'entendre non seulement sur tous les autres saints, mais encore sur les anges ? On ne saurait l'affirmer avec certitude.
Contentons-nous d'exprimer la doctrine de plus en plus reçue dans l'Église en disant : De tous les saints, Joseph est le plus élevé au ciel après Jésus et Marie, il est parmi les anges et les archanges.
Sa mission à l'égard de la sainte Famille a fait de lui le Patron de l'Eglise universelle, son protecteur et défenseur ; à lui, en un sens, est particulièrement confiée la multitude des chrétiens dans toutes les générations qui se succèdent, comme le montrent les belles litanies qui résument ses prérogatives.
Nous voudrions rappeler ici le principe sur lequel repose cette doctrine, de plus en plus admise depuis cinq siècles, de la prééminence de saint Joseph sur tout autre saint.
UNE MISSION DIVINE EXCEPTIONNELLE REQUIERT UNE SAINTETÉ PROPORTIONNÉE
Le principe général par lequel la théologie, expliquant la révélation, montre quelle devait être, dès ici-bas, la plénitude de grâce créée en la sainte âme du Sauveur, quelle devait être la sainteté de Marie et aussi la foi des Apôtres, repose sur la mission divine exceptionnelle qu'ils avaient reçue, mission qui demandait une sainteté proportionnée. Il y a quelque chose de semblable pour saint Joseph.
Source livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
« Qui minor est inter vos, hic major est :
Celui dentre vous qui est le petit, cest celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
La doctrine selon laquelle saint Joseph, après Marie, a été et est toujours plus uni à Notre-Seigneur que tout autre saint tend à devenir de plus en plus une doctrine communément reçue dans l'Église.
Elle ne craint pas de déclarer l'humble charpentier supérieur en grâce et en béatitude aux Patriarches, à Moïse, le plus grand des prophètes, à saint Jean-Baptiste, et aussi aux Apôtres, à saint Pierre, à saint Jean, à saint Paul, à plus forte raison supérieur en sainteté aux plus grands martyrs et aux plus grands docteurs de l'Église.
Cette doctrine a été enseignée par Gerson , par saint Bernardin de Sienne . Elle devient de plus en plus courante à partir du XVIe siècle : elle est admise par sainte Thérèse, par saint François de Sales, par Suarez , plus tard par saint Alphonse de Liguori et beaucoup d'autres .
Enfin S. S. Léon XIII, dans l'encyclique Quanquam pluries, a écrit : « Certes, la dignité de Mère de Dieu est si haute quil ne peut être créé rien au dessus. Mais comme Joseph a été uni à la bienheureuse Vierge par le lien conjugal, il n'est pas douteux quil ait approché, plus que personne, de cette dignité suréminente par laquelle la Mère de Dieu surpasse de si haut toutes les autres créatures.
L'union conjugale est en effet la plus grande de toutes ; à raison de sa nature même, elle s'accompagne de la communication réciproque des biens des deux époux.
Si donc Dieu a donné à la Vierge Joseph comme époux, bien certainement il ne le lui a pas seulement donné comme soutien dans la vie, comme témoin de sa virginité, gardien de son honneur, mais il l'a fait aussi participer par le lien conjugal à l'éminente dignité quelle avait reçue . »
De ce que par cette dignité Marie « surpasse toutes les autres créatures », comme il vient dêtre dit en cette Encyclique, s'ensuit-il que la prééminence de Joseph doive s'entendre non seulement sur tous les autres saints, mais encore sur les anges ? On ne saurait l'affirmer avec certitude.
Contentons-nous d'exprimer la doctrine de plus en plus reçue dans l'Église en disant : De tous les saints, Joseph est le plus élevé au ciel après Jésus et Marie, il est parmi les anges et les archanges.
Sa mission à l'égard de la sainte Famille a fait de lui le Patron de l'Eglise universelle, son protecteur et défenseur ; à lui, en un sens, est particulièrement confiée la multitude des chrétiens dans toutes les générations qui se succèdent, comme le montrent les belles litanies qui résument ses prérogatives.
Nous voudrions rappeler ici le principe sur lequel repose cette doctrine, de plus en plus admise depuis cinq siècles, de la prééminence de saint Joseph sur tout autre saint.
UNE MISSION DIVINE EXCEPTIONNELLE REQUIERT UNE SAINTETÉ PROPORTIONNÉE
Le principe général par lequel la théologie, expliquant la révélation, montre quelle devait être, dès ici-bas, la plénitude de grâce créée en la sainte âme du Sauveur, quelle devait être la sainteté de Marie et aussi la foi des Apôtres, repose sur la mission divine exceptionnelle qu'ils avaient reçue, mission qui demandait une sainteté proportionnée. Il y a quelque chose de semblable pour saint Joseph.
Source livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Re: La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
« Qui minor est inter vos, hic major est :
Celui d'entre vous qui est le petit, c'est celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
Les oeuvres de Dieu sont parfaites, surtout celles qui relèvent immédiatement et exclusivement de Lui ; on ne saurait trouver en elles de désordre, de disproportion. Il en fut ainsi de l'oeuvre divine dans son ensemble, au jour de la création.
Il en est encore ainsi des grands serviteurs de Dieu, exceptionnellement et immédiatement suscités par lui pour restaurer l'oeuvre divine troublée par le péché. « Creavit Deus hominem ad imaginem suam » (Gen., I, 27). « Proposuit in dispensatione plenitudinis temporum, instaurare omnia in Christo » (Ephes., I, 10).
On saisit mieux la vérité et l'importance de ce principe révélé et de soi évident, en considérant par contraste ce qui arrive trop souvent dans la direction des choses humaines. Il n'est pas rare que des incapables et des imprévoyants y occupent de très hautes fonctions, au grand détriment de ceux qu'ils gouvernent.
Ce serait même à certaines heures singulièrement irritant, si l'on ne pensait que le Seigneur compense ces choses par les actes souvent héroïques de la sainteté cachée, et si l'on ne se rappelait que chacun de nous doit faire son mea culpa au sujet de ses négligences dans l'exercice des charges ou emplois qui nous sont confiés.
Ces manquements sont si fréquents, qu'on finit par n'y plus prendre garde. Mais enfin le désordre est le désordre, l'insuffisance est l'insuffisance, et il ne saurait se trouver rien de pareil en ceux qui sont immédiatement choisis par Dieu lui-même, et préparés directement par lui, pour être ses ministres exceptionnels dans l'oeuvre de la rédemption.
Le Seigneur leur donne une sainteté proportionnée, car il opère tout avec mesure, et le désordre ou la disproportion ne sauraient se trouver dans les oeuvres proprement divines, dont lui seul est l'auteur.
C'est ainsi surtout que la sainte âme de Jésus a reçu, dès le premier instant de sa création, la plénitude absolue de grâce, parce qu'elle était unie aussi intimement que possible au Verbe de Dieu, source de toute vie surnaturelle, et parce qu'elle devait nous communiquer cette vie divine par la lumière de l'Évangile, et par les mérites infinis du sacrifice de la Croix : « De plenitudine ejus nos omnes accepimus Deum nemo vidit unquam ; unigenitus Filius, qui est in sinu Patris, ipse enarravit » (Joan., I, 16-18).
Saint Thomas voit dans ce texte de l'Évangile et en d'autres semblables non seulement la plénitude de grâce, mais la gloire ou la vision béatifique dont jouissait dès ici-bas le Sauveur, pour nous conduire, comme le Maître des maîtres, vers la vie éternelle.
En vertu du même principe, Marie, pour être la digne Mère de Dieu, devait être la pleine de grâce » (Luc, I, 28), préservée du péché originel, associée à toutes les souffrances et à toutes les gloires de Jésus. De par sa mission unique au monde de Mère de Dieu, elle devait approcher plus intimement que personne le Verbe de Dieu fait chair, dans les deux grands mystères de l'Incarnation et de la Rédemption. Plus près de la source de toute grâce, elle devait recevoir plus qu'aucune autre créature grâce sur grâce, plus que tous les saints et tous les anges.
C'est enfin pour la même raison que la théologie enseigne que les Apôtres, étant plus près de Notre-Seigneur que les saints venus dans la suite, ont plus parfaitement connu les mystères de la foi. Aux yeux de saint Thomas, il serait téméraire de le nier, mais il compare seulement les Apôtres aux saints venus après eux, et non pas à saint Joseph, ni à saint Jean-Baptiste.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Celui d'entre vous qui est le petit, c'est celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
Les oeuvres de Dieu sont parfaites, surtout celles qui relèvent immédiatement et exclusivement de Lui ; on ne saurait trouver en elles de désordre, de disproportion. Il en fut ainsi de l'oeuvre divine dans son ensemble, au jour de la création.
Il en est encore ainsi des grands serviteurs de Dieu, exceptionnellement et immédiatement suscités par lui pour restaurer l'oeuvre divine troublée par le péché. « Creavit Deus hominem ad imaginem suam » (Gen., I, 27). « Proposuit in dispensatione plenitudinis temporum, instaurare omnia in Christo » (Ephes., I, 10).
On saisit mieux la vérité et l'importance de ce principe révélé et de soi évident, en considérant par contraste ce qui arrive trop souvent dans la direction des choses humaines. Il n'est pas rare que des incapables et des imprévoyants y occupent de très hautes fonctions, au grand détriment de ceux qu'ils gouvernent.
Ce serait même à certaines heures singulièrement irritant, si l'on ne pensait que le Seigneur compense ces choses par les actes souvent héroïques de la sainteté cachée, et si l'on ne se rappelait que chacun de nous doit faire son mea culpa au sujet de ses négligences dans l'exercice des charges ou emplois qui nous sont confiés.
Ces manquements sont si fréquents, qu'on finit par n'y plus prendre garde. Mais enfin le désordre est le désordre, l'insuffisance est l'insuffisance, et il ne saurait se trouver rien de pareil en ceux qui sont immédiatement choisis par Dieu lui-même, et préparés directement par lui, pour être ses ministres exceptionnels dans l'oeuvre de la rédemption.
Le Seigneur leur donne une sainteté proportionnée, car il opère tout avec mesure, et le désordre ou la disproportion ne sauraient se trouver dans les oeuvres proprement divines, dont lui seul est l'auteur.
C'est ainsi surtout que la sainte âme de Jésus a reçu, dès le premier instant de sa création, la plénitude absolue de grâce, parce qu'elle était unie aussi intimement que possible au Verbe de Dieu, source de toute vie surnaturelle, et parce qu'elle devait nous communiquer cette vie divine par la lumière de l'Évangile, et par les mérites infinis du sacrifice de la Croix : « De plenitudine ejus nos omnes accepimus Deum nemo vidit unquam ; unigenitus Filius, qui est in sinu Patris, ipse enarravit » (Joan., I, 16-18).
Saint Thomas voit dans ce texte de l'Évangile et en d'autres semblables non seulement la plénitude de grâce, mais la gloire ou la vision béatifique dont jouissait dès ici-bas le Sauveur, pour nous conduire, comme le Maître des maîtres, vers la vie éternelle.
En vertu du même principe, Marie, pour être la digne Mère de Dieu, devait être la pleine de grâce » (Luc, I, 28), préservée du péché originel, associée à toutes les souffrances et à toutes les gloires de Jésus. De par sa mission unique au monde de Mère de Dieu, elle devait approcher plus intimement que personne le Verbe de Dieu fait chair, dans les deux grands mystères de l'Incarnation et de la Rédemption. Plus près de la source de toute grâce, elle devait recevoir plus qu'aucune autre créature grâce sur grâce, plus que tous les saints et tous les anges.
C'est enfin pour la même raison que la théologie enseigne que les Apôtres, étant plus près de Notre-Seigneur que les saints venus dans la suite, ont plus parfaitement connu les mystères de la foi. Aux yeux de saint Thomas, il serait téméraire de le nier, mais il compare seulement les Apôtres aux saints venus après eux, et non pas à saint Joseph, ni à saint Jean-Baptiste.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Re: La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
@ Ami de la Miséricorde :
L'Administrateur
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"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/
Re: La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
« Qui minor est inter vos, hic major est :
Celui dentre vous qui est le petit, cest celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
Or la mission de Joseph na-t-elle pas été supérieure à celle des Apôtres, supérieure aussi à celle du Précurseur ? Sa vocation n'est-elle pas unique au monde comme celle de Marie ? Et en vue de sa destinée exceptionnelle, n'a-t-il pas approché davantage de la source de toute grâce, n'a-t-il pas été uni plus intimement à Notre-Seigneur ?
LA MISSION TOUT EXCEPTIONNELLE DE JOSEPH
Saint Jean-Baptiste était chargé d'annoncer la venue immédiate du Messie. On peut dire dès lors qu'il fut le plus grand précurseur de Jésus dans l'Ancien Testament. C'est ainsi que saint Thomas entend la parole de Jésus en saint Matthieu, XI, 11 : « En vérité, je vous le dis, parmi les enfants des femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste . »
Mais Notre-Seigneur ajoute aussitôt : « Cependant le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. » Le royaume des cieux, c'est l'Église de la terre et du ciel : c'est le Nouveau Testament, plus parfait comme état que l'Ancien, quoique certains justes de l'Ancien aient été plus saints que beaucoup du Nouveau.
Et qui dans l'Église est le plus petit ? Paroles mystérieuses, qui ont été diversement interprétées. Elles font penser à celles-ci prononcées plus tard par Jésus : « Celui d'entre vous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est le plus grand » (Luc., IX, 48).
Le plus petit, c'est-à-dire le plus humble, le serviteur de tous, c'est, de par la connexion et la proportion des vertus, celui qui a la plus haute charité .
Et qui dans l'Église est le plus humble ? Celui qui ne fut ni Apôtre, ni Évangéliste, ni martyr extérieurement du moins, ni pontife, ni prêtre, ni docteur, mais qui connut et aima le Christ Jésus non moins certes que les apôtres, que les évangélistes, que les martyrs, que les pontifes et les docteurs, l'humble artisan de Nazareth, l'humble Joseph.
Les Apôtres étaient appelés à faire connaître aux hommes le Sauveur, à leur prêcher l'Évangile pour les sauver. Leur mission, comme celle de saint Jean-Baptiste, est de l'ordre de la grâce nécessaire à tous pour le salut.
Mais il y a un ordre supérieur encore à celui de la grâce. C'est celui constitué par le mystère même de l'Incarnation, l'ordre de l'union hypostatique ou personnelle de l'Humanité de Jésus au Verbe même de Dieu. A cet ordre supérieur confine la mission unique de Marie, la maternité divine, et aussi, en un sens, la mission cachée de Joseph.
Cette raison a été exposée sous diverses formes par saint Bernard , par saint Bernardin de Sienne , par le dominicain Isidore de Isolanis , par Suarez et par plusieurs auteurs récents .
C'est ce que Bossuet exprime admirablement dans le premier panégyrique de ce grand saint (3e point) lorsqu'il nous dit : « Entre toutes les vocations, j'en remarque deux, dans les Écritures, qui semblent directement opposées : la première, celle des Apôtres, la seconde, celle de Joseph. Jésus est révélé aux Apôtres, pour l'annoncer par tout l'univers ; Il est révélé à Joseph pour le taire et pour le cacher.
Les Apôtres sont des lumières, pour faire voir Jésus-Christ au monde. Joseph est un voile pour le couvrir ; et sous ce voile mystérieux on nous cache la virginité de Marie et la grandeur du Sauveur des âmes Celui qui glorifie les Apôtres par l'honneur de la prédication glorifie Joseph par l'humilité du silence. » L'heure de la manifestation du mystère de Noël n'est pas en effet encore venue ; cette heure doit être préparée par trente ans de vie cachée.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Celui dentre vous qui est le petit, cest celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
Or la mission de Joseph na-t-elle pas été supérieure à celle des Apôtres, supérieure aussi à celle du Précurseur ? Sa vocation n'est-elle pas unique au monde comme celle de Marie ? Et en vue de sa destinée exceptionnelle, n'a-t-il pas approché davantage de la source de toute grâce, n'a-t-il pas été uni plus intimement à Notre-Seigneur ?
LA MISSION TOUT EXCEPTIONNELLE DE JOSEPH
Saint Jean-Baptiste était chargé d'annoncer la venue immédiate du Messie. On peut dire dès lors qu'il fut le plus grand précurseur de Jésus dans l'Ancien Testament. C'est ainsi que saint Thomas entend la parole de Jésus en saint Matthieu, XI, 11 : « En vérité, je vous le dis, parmi les enfants des femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste . »
Mais Notre-Seigneur ajoute aussitôt : « Cependant le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. » Le royaume des cieux, c'est l'Église de la terre et du ciel : c'est le Nouveau Testament, plus parfait comme état que l'Ancien, quoique certains justes de l'Ancien aient été plus saints que beaucoup du Nouveau.
Et qui dans l'Église est le plus petit ? Paroles mystérieuses, qui ont été diversement interprétées. Elles font penser à celles-ci prononcées plus tard par Jésus : « Celui d'entre vous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est le plus grand » (Luc., IX, 48).
Le plus petit, c'est-à-dire le plus humble, le serviteur de tous, c'est, de par la connexion et la proportion des vertus, celui qui a la plus haute charité .
Et qui dans l'Église est le plus humble ? Celui qui ne fut ni Apôtre, ni Évangéliste, ni martyr extérieurement du moins, ni pontife, ni prêtre, ni docteur, mais qui connut et aima le Christ Jésus non moins certes que les apôtres, que les évangélistes, que les martyrs, que les pontifes et les docteurs, l'humble artisan de Nazareth, l'humble Joseph.
Les Apôtres étaient appelés à faire connaître aux hommes le Sauveur, à leur prêcher l'Évangile pour les sauver. Leur mission, comme celle de saint Jean-Baptiste, est de l'ordre de la grâce nécessaire à tous pour le salut.
Mais il y a un ordre supérieur encore à celui de la grâce. C'est celui constitué par le mystère même de l'Incarnation, l'ordre de l'union hypostatique ou personnelle de l'Humanité de Jésus au Verbe même de Dieu. A cet ordre supérieur confine la mission unique de Marie, la maternité divine, et aussi, en un sens, la mission cachée de Joseph.
Cette raison a été exposée sous diverses formes par saint Bernard , par saint Bernardin de Sienne , par le dominicain Isidore de Isolanis , par Suarez et par plusieurs auteurs récents .
C'est ce que Bossuet exprime admirablement dans le premier panégyrique de ce grand saint (3e point) lorsqu'il nous dit : « Entre toutes les vocations, j'en remarque deux, dans les Écritures, qui semblent directement opposées : la première, celle des Apôtres, la seconde, celle de Joseph. Jésus est révélé aux Apôtres, pour l'annoncer par tout l'univers ; Il est révélé à Joseph pour le taire et pour le cacher.
Les Apôtres sont des lumières, pour faire voir Jésus-Christ au monde. Joseph est un voile pour le couvrir ; et sous ce voile mystérieux on nous cache la virginité de Marie et la grandeur du Sauveur des âmes Celui qui glorifie les Apôtres par l'honneur de la prédication glorifie Joseph par l'humilité du silence. » L'heure de la manifestation du mystère de Noël n'est pas en effet encore venue ; cette heure doit être préparée par trente ans de vie cachée.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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Re: La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
« Qui minor est inter vos, hic major est :
Celui dentre vous qui est le petit, cest celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
LA MISSION TOUT EXCEPTIONNELLE DE JOSEPH
La perfection consiste à faire ce que Dieu veut, chacun selon sa vocation, mais la vocation tout exceptionnelle de Joseph ne dépasse-t-elle pas dans le silence et l'obscurité celle même des plus grands Apôtres, ne touche-t-elle pas de plus près au mystère de l'Incarnation rédemptrice ?
Joseph après Marie ne fut-il pas plus rapproché que personne de l'Auteur même de la grâce ? S'il en fut ainsi, il reçut dans le silence de Bethléem, pendant le séjour en Égypte et dans la petite maison de Nazareth, plus de grâces que nen recevra jamais aucun saint.
Quelle fut sa mission spéciale par rapport à Marie ? Elle consista surtout à préserver la virginité et l'honneur de Marie, en contractant avec la future Mère de Dieu un mariage véritable, mais absolument saint. Comme le rapporte l'Évangile de saint Matthieu, I, 20 : L'ange du Seigneur qui apparut en songe à Joseph lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains point de prendre avec toi Marie, ton épouse ; car ce qui est formé en elle est l'ouvrage du Saint-Esprit. » Marie est bien son épouse.
II sagit d'un mariage véritable, mais tout céleste, et il devait avoir une fécondité toute divine . La plénitude initiale de grâce donnée à la Vierge en vue de la maternité divine appelait en un sens le mystère de l'Incarnation . Comme le dit Bossuet : « C'est la virginité de Marie qui a attiré Jésus du ciel si cest sa pureté qui la rend féconde, je ne craindrai plus d'assurer que Joseph a sa part à ce grand miracle. Car si cette pureté angélique est le bien de la divine Marie, elle est le dépôt du juste Joseph . »
C'était l'union sans tache la plus respectueuse avec la créature la plus parfaite qui fut jamais, dans le cadre le plus simple, celui d'un pauvre artisan de village. Joseph a ainsi approché plus intimement qu'aucun autre saint de celle qui est Mère de Dieu, de celle qui est aussi la Mère spirituelle de tous les hommes, de lui-même Joseph, de celle qui est Corédemptrice, Médiatrice universelle, distributrice de toutes les grâces.
Joseph, à tous ces titres, a aimé Marie de l'amour le plus pur et le plus dévoué ; c'était même un amour théologal, car il aimait la Vierge en Dieu, et pour Dieu, pour toute la gloire qu'elle lui donnait. La beauté de tout l'univers n'était rien à côté de la sublime union de ces deux âmes, union créée par le Très-Haut qui ravissait les anges et réjouissait le Seigneur Lui-même.
Quelle fut la mission exceptionnelle de Joseph auprès du Seigneur ? En toute vérité le Verbe de Dieu fait chair lui fut confié, à lui Joseph, plutôt qu'à tout autre juste parmi les hommes de toutes les générations. Si le saint vieillard Siméon a tenu quelques instants l'enfant Jésus et a vu en lui le salut des peuples, « lumen ad revelationem gentium », Joseph a veillé toutes les heures, nuit et jour, sur l'enfance de Notre-Seigneur. Souvent il a tenu en ses mains celui en qui il a vu son Créateur et son Sauveur. II a reçu de lui grâces sur grâces pendant les longues années où il a vécu avec lui dans la plus grande intimité quotidienne. Il l'a vu grandir, il a contribué à son éducation humaine. Jésus lui a été soumis.
On l'appelle communément le « père nourricier du Sauveur », mais il fut en un sens plus encore, car, comme le note saint Thomas , c'est accidentellement que tel homme devient, après son mariage, « père nourricier » ou « père adoptif » d'un enfant ; tandis que ce n'est point du tout dune façon accidentelle que Joseph fut chargé de veiller sur Jésus. Il a été créé et mis au monde dans ce but. Ce fut sa prédestination.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Celui dentre vous qui est le petit, cest celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
LA MISSION TOUT EXCEPTIONNELLE DE JOSEPH
La perfection consiste à faire ce que Dieu veut, chacun selon sa vocation, mais la vocation tout exceptionnelle de Joseph ne dépasse-t-elle pas dans le silence et l'obscurité celle même des plus grands Apôtres, ne touche-t-elle pas de plus près au mystère de l'Incarnation rédemptrice ?
Joseph après Marie ne fut-il pas plus rapproché que personne de l'Auteur même de la grâce ? S'il en fut ainsi, il reçut dans le silence de Bethléem, pendant le séjour en Égypte et dans la petite maison de Nazareth, plus de grâces que nen recevra jamais aucun saint.
Quelle fut sa mission spéciale par rapport à Marie ? Elle consista surtout à préserver la virginité et l'honneur de Marie, en contractant avec la future Mère de Dieu un mariage véritable, mais absolument saint. Comme le rapporte l'Évangile de saint Matthieu, I, 20 : L'ange du Seigneur qui apparut en songe à Joseph lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains point de prendre avec toi Marie, ton épouse ; car ce qui est formé en elle est l'ouvrage du Saint-Esprit. » Marie est bien son épouse.
II sagit d'un mariage véritable, mais tout céleste, et il devait avoir une fécondité toute divine . La plénitude initiale de grâce donnée à la Vierge en vue de la maternité divine appelait en un sens le mystère de l'Incarnation . Comme le dit Bossuet : « C'est la virginité de Marie qui a attiré Jésus du ciel si cest sa pureté qui la rend féconde, je ne craindrai plus d'assurer que Joseph a sa part à ce grand miracle. Car si cette pureté angélique est le bien de la divine Marie, elle est le dépôt du juste Joseph . »
C'était l'union sans tache la plus respectueuse avec la créature la plus parfaite qui fut jamais, dans le cadre le plus simple, celui d'un pauvre artisan de village. Joseph a ainsi approché plus intimement qu'aucun autre saint de celle qui est Mère de Dieu, de celle qui est aussi la Mère spirituelle de tous les hommes, de lui-même Joseph, de celle qui est Corédemptrice, Médiatrice universelle, distributrice de toutes les grâces.
Joseph, à tous ces titres, a aimé Marie de l'amour le plus pur et le plus dévoué ; c'était même un amour théologal, car il aimait la Vierge en Dieu, et pour Dieu, pour toute la gloire qu'elle lui donnait. La beauté de tout l'univers n'était rien à côté de la sublime union de ces deux âmes, union créée par le Très-Haut qui ravissait les anges et réjouissait le Seigneur Lui-même.
Quelle fut la mission exceptionnelle de Joseph auprès du Seigneur ? En toute vérité le Verbe de Dieu fait chair lui fut confié, à lui Joseph, plutôt qu'à tout autre juste parmi les hommes de toutes les générations. Si le saint vieillard Siméon a tenu quelques instants l'enfant Jésus et a vu en lui le salut des peuples, « lumen ad revelationem gentium », Joseph a veillé toutes les heures, nuit et jour, sur l'enfance de Notre-Seigneur. Souvent il a tenu en ses mains celui en qui il a vu son Créateur et son Sauveur. II a reçu de lui grâces sur grâces pendant les longues années où il a vécu avec lui dans la plus grande intimité quotidienne. Il l'a vu grandir, il a contribué à son éducation humaine. Jésus lui a été soumis.
On l'appelle communément le « père nourricier du Sauveur », mais il fut en un sens plus encore, car, comme le note saint Thomas , c'est accidentellement que tel homme devient, après son mariage, « père nourricier » ou « père adoptif » d'un enfant ; tandis que ce n'est point du tout dune façon accidentelle que Joseph fut chargé de veiller sur Jésus. Il a été créé et mis au monde dans ce but. Ce fut sa prédestination.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Re: La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
« Qui minor est inter vos, hic major est :
Celui d'entre vous qui est le petit, c'est celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
LA MISSION TOUT EXCEPTIONNELLE DE JOSEPH
C'est en vue de cette mission toute divine que la Providence lui avait accordé toutes les grâces reçues depuis son enfance, grâce de piété profonde, de virginité, de prudence, de fidélité parfaite.
Surtout, dans les desseins éternels de Dieu, toute la raison d'être de l'union de Joseph avec Marie était la protection et léducation du Sauveur, et il reçut de Dieu un coeur de père pour veiller sur l'enfant Jésus. Cest là la mission principale de Joseph, celle en vue de laquelle il a reçu une sainteté proportionnée, proportionnée en un sens, à son rang, au mystère de l'Incarnation, qui domine l'ordre de la grâce et dont les perspectives sont infinies.
Ce dernier point a été bien mis en lumière par Mgr Sinibaldi dans son récent ouvrage La Grandezza di San Giuseppe, p. 33-36. Il montre que saint Joseph a été éternellement prédestiné à devenir l'époux de la sainte Vierge, et explique avec saint Thomas la triple convenance de cette prédestination.
Le Docteur angélique l'a établie en se demandant (IIIa, q. 29, a. 1) si le Christ devait naître d'une Vierge ayant contracté un véritable mariage. Il répond qu'il devait en être ainsi, pour le Christ lui-même, pour sa Mère et pour nous.
Cela convenait grandement pour Notre-Seigneur lui-même, pour qu'il ne fût pas considéré, avant l'heure de la manifestation du mystère de sa naissance, comme un fils illégitime, et pour quil fût protégé dans son enfance.
Pour la Vierge ce n'était pas moins convenable, pour quelle ne fût pas considérée comme coupable d'adultère et à ce titre lapidée par les Juifs, comme l'a noté saint Jérôme, aussi pour qu'elle fût protégée elle-même au milieu des difficultés et de la persécution qui allait commencer avec la naissance du Sauveur.
Ce fut aussi, ajoute saint Thomas, très convenable pour nous, car nous avons ainsi appris par le témoignage non suspect de Joseph la conception virginale du Christ ; selon l'ordre des choses humaines, ce témoignage appuie admirablement pour nous celui de Marie. Enfin c'était souverainement convenable pour que nous trouvions à la fois en Marie le parfait modèle des Vierges et celui des épouses et mères chrétiennes.
On s'explique ainsi que, selon plusieurs auteurs, le décret éternel de l'Incarnation, portant sur ce fait tel qu'il devait être réalisé hic et nunc en telles circonstances déterminées, comprenne non seulement Jésus et Marie, mais Joseph lui-même.
De toute éternité en effet il était décidé que le Verbe de Dieu fait chair naîtrait miraculeusement de Marie toujours vierge, unie au juste Joseph par les liens d'un véritable mariage.
L'exécution de ce décret providentiel est ainsi exprimée en saint Luc, I. 27 : « Missus est Angelus Gabriel a Deo, in civitatem Galileae, cui nomen Nazareth, ad virginem desponsatam viro, cui nomen erat Joseph, de domo David, et nomen Virginis Maria. »
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Celui d'entre vous qui est le petit, c'est celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
LA MISSION TOUT EXCEPTIONNELLE DE JOSEPH
C'est en vue de cette mission toute divine que la Providence lui avait accordé toutes les grâces reçues depuis son enfance, grâce de piété profonde, de virginité, de prudence, de fidélité parfaite.
Surtout, dans les desseins éternels de Dieu, toute la raison d'être de l'union de Joseph avec Marie était la protection et léducation du Sauveur, et il reçut de Dieu un coeur de père pour veiller sur l'enfant Jésus. Cest là la mission principale de Joseph, celle en vue de laquelle il a reçu une sainteté proportionnée, proportionnée en un sens, à son rang, au mystère de l'Incarnation, qui domine l'ordre de la grâce et dont les perspectives sont infinies.
Ce dernier point a été bien mis en lumière par Mgr Sinibaldi dans son récent ouvrage La Grandezza di San Giuseppe, p. 33-36. Il montre que saint Joseph a été éternellement prédestiné à devenir l'époux de la sainte Vierge, et explique avec saint Thomas la triple convenance de cette prédestination.
Le Docteur angélique l'a établie en se demandant (IIIa, q. 29, a. 1) si le Christ devait naître d'une Vierge ayant contracté un véritable mariage. Il répond qu'il devait en être ainsi, pour le Christ lui-même, pour sa Mère et pour nous.
Cela convenait grandement pour Notre-Seigneur lui-même, pour qu'il ne fût pas considéré, avant l'heure de la manifestation du mystère de sa naissance, comme un fils illégitime, et pour quil fût protégé dans son enfance.
Pour la Vierge ce n'était pas moins convenable, pour quelle ne fût pas considérée comme coupable d'adultère et à ce titre lapidée par les Juifs, comme l'a noté saint Jérôme, aussi pour qu'elle fût protégée elle-même au milieu des difficultés et de la persécution qui allait commencer avec la naissance du Sauveur.
Ce fut aussi, ajoute saint Thomas, très convenable pour nous, car nous avons ainsi appris par le témoignage non suspect de Joseph la conception virginale du Christ ; selon l'ordre des choses humaines, ce témoignage appuie admirablement pour nous celui de Marie. Enfin c'était souverainement convenable pour que nous trouvions à la fois en Marie le parfait modèle des Vierges et celui des épouses et mères chrétiennes.
On s'explique ainsi que, selon plusieurs auteurs, le décret éternel de l'Incarnation, portant sur ce fait tel qu'il devait être réalisé hic et nunc en telles circonstances déterminées, comprenne non seulement Jésus et Marie, mais Joseph lui-même.
De toute éternité en effet il était décidé que le Verbe de Dieu fait chair naîtrait miraculeusement de Marie toujours vierge, unie au juste Joseph par les liens d'un véritable mariage.
L'exécution de ce décret providentiel est ainsi exprimée en saint Luc, I. 27 : « Missus est Angelus Gabriel a Deo, in civitatem Galileae, cui nomen Nazareth, ad virginem desponsatam viro, cui nomen erat Joseph, de domo David, et nomen Virginis Maria. »
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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Re: La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
Magnifique.
Merci!
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"CHERCHEZ D'ABORD LE ROYAUME DE DIEU ET SA JUSTICE,
ET LE RESTE VOUS SERA DONNE PAR SURCROIT" (Matthieu 6,33)
stjeanlagneau- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
« Qui minor est inter vos, hic major est :
Celui d'entre vous qui est le petit, c'est celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
LA MISSION TOUT EXCEPTIONNELLE DE JOSEPH
Saint Bernard appelle saint Joseph « magni consilii coadjutorem fidelissimum ».
C'est pourquoi Mgr Sinibaldi, après Suarez et plusieurs autres, affirme, ibid., que le ministère de Joseph confine, en un sens, à son rang, à l'ordre de l'union hypostatique.
Non pas que Joseph ait intrinsèquement coopéré, comme instrument physique de l'Esprit-Saint, à la réalisation du mystère de l'Incarnation ; de ce point de vue son rôle est très inférieur à celui de Marie, Mère de Dieu ; mais enfin il a été prédestiné à être, dans l'ordre des causes morales, le gardien de la virginité et de l'honneur de Marie, en même temps que le protecteur de Jésus enfant.
Il faut se garder ici de certaines exagérations qui fausseraient l'expression de ce grand mystère ; le culte dû à saint Joseph ne dépasse pas spécifiquement celui de dulie rendu aux autres saints, mais tout porte à penser que ce culte de dulie, plus que tous les autres saints, il mérite de le recevoir.
C'est ainsi que l'Église, dans ses oraisons, le nomme immédiatement après Marie et avant les Apôtres, par exemple dans l'oraison A cunctis. Si saint Joseph n'est pas nommé dans le Canon de la messe, il a aujourd'hui une préface spéciale, et le mois de mars lui est consacré.
Récemment, en un discours prononcé dans la Salle Consistoriale, le jour de la fête de saint Joseph, 19 mars 1928, S. S. Pie XI comparait ainsi la vocation de saint Joseph à celle de saint Jean-Baptiste et à celle de saint Pierre : « Fait suggestif, que de voir surgir si voisines et briller, presque contemporaines, certaines figures si magnifiques : saint Jean-Baptiste, qui s'élève du désert avec sa voix tantôt grondante et tantôt suave, comme le lion qui rugit et comme l'ami de l'Époux, qui se réjouit de la gloire de l'Époux, pour offrir enfin à la face du monde la merveilleuse gloire du martyre ; Pierre, qui s'entend dire par le divin Maître ces sublimes paroles, prononcées elles aussi à la face du monde et des siècles : « Tu es Pierre, et sur « cette pierre je bâtirai mon Église ; allez et prêchez au « monde entier », mission grandiose, divinement éclatante.
Entre ces deux missions, apparaît celle de saint Joseph, mission recueillie, tacite, presque inaperçue, inconnue, qui ne devait s'illuminer que quelques siècles plus tard, un silence auquel devait succéder sans doute, mais bien longtemps après, un retentissant chant de gloire.
Et de fait, là où est plus profond le mystère, plus épaisse la nuit qui le recouvre, plus grand le silence, c'est justement là qu'est plus haute la mission, plus brillant le cortège des vertus requises et des mérites appelés, par une heureuse nécessité, à leur faire écho.
Mission unique, très haute, celle de garder le Fils de Dieu, le Roi du monde, la mission de garder la virginité, la sainteté de Marie, la mission unique d'entrer en participation du grand mystère caché aux yeux des siècles et de coopérer ainsi à l'Incarnation et à la Rédemption !
Toute la sainteté de Joseph est précisément dans l'accomplissement, fidèle jusqu'au scrupule, de cette mission si grande et si humble, si haute et si cachée, si splendide et si entourée de ténèbres. »
Source : Livres-mystiques.com
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Celui d'entre vous qui est le petit, c'est celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
LA MISSION TOUT EXCEPTIONNELLE DE JOSEPH
Saint Bernard appelle saint Joseph « magni consilii coadjutorem fidelissimum ».
C'est pourquoi Mgr Sinibaldi, après Suarez et plusieurs autres, affirme, ibid., que le ministère de Joseph confine, en un sens, à son rang, à l'ordre de l'union hypostatique.
Non pas que Joseph ait intrinsèquement coopéré, comme instrument physique de l'Esprit-Saint, à la réalisation du mystère de l'Incarnation ; de ce point de vue son rôle est très inférieur à celui de Marie, Mère de Dieu ; mais enfin il a été prédestiné à être, dans l'ordre des causes morales, le gardien de la virginité et de l'honneur de Marie, en même temps que le protecteur de Jésus enfant.
Il faut se garder ici de certaines exagérations qui fausseraient l'expression de ce grand mystère ; le culte dû à saint Joseph ne dépasse pas spécifiquement celui de dulie rendu aux autres saints, mais tout porte à penser que ce culte de dulie, plus que tous les autres saints, il mérite de le recevoir.
C'est ainsi que l'Église, dans ses oraisons, le nomme immédiatement après Marie et avant les Apôtres, par exemple dans l'oraison A cunctis. Si saint Joseph n'est pas nommé dans le Canon de la messe, il a aujourd'hui une préface spéciale, et le mois de mars lui est consacré.
Récemment, en un discours prononcé dans la Salle Consistoriale, le jour de la fête de saint Joseph, 19 mars 1928, S. S. Pie XI comparait ainsi la vocation de saint Joseph à celle de saint Jean-Baptiste et à celle de saint Pierre : « Fait suggestif, que de voir surgir si voisines et briller, presque contemporaines, certaines figures si magnifiques : saint Jean-Baptiste, qui s'élève du désert avec sa voix tantôt grondante et tantôt suave, comme le lion qui rugit et comme l'ami de l'Époux, qui se réjouit de la gloire de l'Époux, pour offrir enfin à la face du monde la merveilleuse gloire du martyre ; Pierre, qui s'entend dire par le divin Maître ces sublimes paroles, prononcées elles aussi à la face du monde et des siècles : « Tu es Pierre, et sur « cette pierre je bâtirai mon Église ; allez et prêchez au « monde entier », mission grandiose, divinement éclatante.
Entre ces deux missions, apparaît celle de saint Joseph, mission recueillie, tacite, presque inaperçue, inconnue, qui ne devait s'illuminer que quelques siècles plus tard, un silence auquel devait succéder sans doute, mais bien longtemps après, un retentissant chant de gloire.
Et de fait, là où est plus profond le mystère, plus épaisse la nuit qui le recouvre, plus grand le silence, c'est justement là qu'est plus haute la mission, plus brillant le cortège des vertus requises et des mérites appelés, par une heureuse nécessité, à leur faire écho.
Mission unique, très haute, celle de garder le Fils de Dieu, le Roi du monde, la mission de garder la virginité, la sainteté de Marie, la mission unique d'entrer en participation du grand mystère caché aux yeux des siècles et de coopérer ainsi à l'Incarnation et à la Rédemption !
Toute la sainteté de Joseph est précisément dans l'accomplissement, fidèle jusqu'au scrupule, de cette mission si grande et si humble, si haute et si cachée, si splendide et si entourée de ténèbres. »
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Re: La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
« Qui minor est inter vos, hic major est :
Celui d'entre vous qui est le petit, c'est celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
LES VERTUS SURNATURELLES ET LES DONS DE SAINT JOSEPH
Ce sont surtout les vertus de la vie cachée et à un degré correspondant à celui de la grâce sanctifiante : une profonde humilité, une foi pénétrante, qui ne se déconcerte jamais, une espérance inébranlable, par-dessus tout une immense charité, grandissant sans cesse au contact de Jésus, la bonté la plus délicate du pauvre, riche, en sa pauvreté, des plus grands dons de Dieu, des sept dons de l'Esprit-Saint, au même degré que sa charité.
Les litanies disent : « Joseph très juste, très chaste, très prudent, très fort, très obéissant, très fidèle, miroir de patience, ami de la pauvreté, modèle des ouvriers, honneur de la vie domestique »
Sa foi vive fut à certains jours douloureuse à cause de son obscurité, obscurité dans laquelle il pressentait quelque chose de trop grand pour lui : en particulier lorsqu'il ignorait encore le secret de la conception virginale, que l'humilité de Marie tenait caché.
La parole de Dieu transmise par l'ange fit la lumière, en annonçant la naissance miraculeuse du Sauveur.
Joseph aurait pu hésiter à croire une chose si extraordinaire ; il y croit fermement dans la simplicité de son coeur, et cette grâce insigne, loin de l'enorgueillir, le confirme pour toujours dans l'humilité.
Pourquoi, se dit-il, à moi Joseph, plutôt qu'à tout autre homme, le Très-Haut a-t-il donné ce trésor infini à garder ?
Il voit avec évidence qu'il n'a certes pas pu mériter un pareil don. II comprend toute la gratuité de la prédilection divine à son égard, c'est le bon plaisir souverainement libre, qui est à lui-même sa raison ; en même temps s'éclairent les prophéties, et la foi du charpentier grandit dans des proportions prodigieuses.
Pourtant l'obscurité ne tarde pas à reparaître, Joseph doit cheminer à travers les rayons et les ombres.
Il était déjà pauvre avant d'être lobjet des prédilections divines, avant davoir reçu le secret de Dieu ; il devient plus pauvre encore, remarque Bossuet, lorsque Jésus vient au monde.
II n'y a point de place pour le Sauveur dans la dernière des auberges de Bethléem, il faut se retirer dans une étable. Dans la délicatesse de son coeur, Joseph dut souffrir de n'avoir rien à donner à Marie et à son fils.
Lorsque Jésus vient dans une âme, disent les saints, il y entre avec sa croix, il la détache de tout pour l'unir à lui. Joseph et Marie le comprirent dès le premier jour, et la prophétie du vieillard Siméon vint confirmer leur pressentiment.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Celui d'entre vous qui est le petit, c'est celui-là qui est le plus grand. »
(Luc., ix, 48.)
LES VERTUS SURNATURELLES ET LES DONS DE SAINT JOSEPH
Ce sont surtout les vertus de la vie cachée et à un degré correspondant à celui de la grâce sanctifiante : une profonde humilité, une foi pénétrante, qui ne se déconcerte jamais, une espérance inébranlable, par-dessus tout une immense charité, grandissant sans cesse au contact de Jésus, la bonté la plus délicate du pauvre, riche, en sa pauvreté, des plus grands dons de Dieu, des sept dons de l'Esprit-Saint, au même degré que sa charité.
Les litanies disent : « Joseph très juste, très chaste, très prudent, très fort, très obéissant, très fidèle, miroir de patience, ami de la pauvreté, modèle des ouvriers, honneur de la vie domestique »
Sa foi vive fut à certains jours douloureuse à cause de son obscurité, obscurité dans laquelle il pressentait quelque chose de trop grand pour lui : en particulier lorsqu'il ignorait encore le secret de la conception virginale, que l'humilité de Marie tenait caché.
La parole de Dieu transmise par l'ange fit la lumière, en annonçant la naissance miraculeuse du Sauveur.
Joseph aurait pu hésiter à croire une chose si extraordinaire ; il y croit fermement dans la simplicité de son coeur, et cette grâce insigne, loin de l'enorgueillir, le confirme pour toujours dans l'humilité.
Pourquoi, se dit-il, à moi Joseph, plutôt qu'à tout autre homme, le Très-Haut a-t-il donné ce trésor infini à garder ?
Il voit avec évidence qu'il n'a certes pas pu mériter un pareil don. II comprend toute la gratuité de la prédilection divine à son égard, c'est le bon plaisir souverainement libre, qui est à lui-même sa raison ; en même temps s'éclairent les prophéties, et la foi du charpentier grandit dans des proportions prodigieuses.
Pourtant l'obscurité ne tarde pas à reparaître, Joseph doit cheminer à travers les rayons et les ombres.
Il était déjà pauvre avant d'être lobjet des prédilections divines, avant davoir reçu le secret de Dieu ; il devient plus pauvre encore, remarque Bossuet, lorsque Jésus vient au monde.
II n'y a point de place pour le Sauveur dans la dernière des auberges de Bethléem, il faut se retirer dans une étable. Dans la délicatesse de son coeur, Joseph dut souffrir de n'avoir rien à donner à Marie et à son fils.
Lorsque Jésus vient dans une âme, disent les saints, il y entre avec sa croix, il la détache de tout pour l'unir à lui. Joseph et Marie le comprirent dès le premier jour, et la prophétie du vieillard Siméon vint confirmer leur pressentiment.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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Re: La Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint de Fr. G
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ET LE RESTE VOUS SERA DONNE PAR SURCROIT" (Matthieu 6,33)
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