La vision de l'enfer Samedi prochain, 2 mars 2024 : 1er samedi du mois N’oublions pas de réciter un
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Viens, Seigneur Jésus ! :: Messages du Ciel : Apparitions récentes et anciennes :: Fatima (Portugal)
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La vision de l'enfer Samedi prochain, 2 mars 2024 : 1er samedi du mois N’oublions pas de réciter un
La vision de l'enfer
Samedi prochain, 2 mars 2024 : 1er samedi du mois
N’oublions pas de réciter un acte de réparation ce jour-là.
Mystère à méditer
4e mystère glorieux : L'Assomprion
Méditations proposées par Cap Fatima : cliquer ICI
Méditation proposée par Salve Corda : cliquer ICI
Blasphèmes à réparer
les offenses de ceux qui cherchent publiquement à inculquer dans le cœur des enfants l’indifférence, le mépris ou la haine à l’égard de Notre-Dame
Lettre de liaison n° 159 (28 février 2024)
Le 13 juillet 1917, après avoir appris aux trois petits voyants une prière pour offrir des sacrifices, Notre-Dame ouvrit les mains et leur montra l’enfer. Voici comment Lucie le rapporte dans son quatrième mémoire : « En disant ces dernières paroles, elle ouvrit de nouveau les mains, comme les deux mois précédents. Le rayon parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu.»
C’est la troisième fois que Notre-Dame fait ce geste d’ouvrir les mains. Il est la marque de toutes les vertus que Dieu a mis en elle. Nous avons déjà expliqué l’importance de ce geste dans deux lettres récentes (voir lettres de liaison n° 146, n° 147 et n° 156) : nous ne nous y attarderons donc pas. Notons simplement que cette connaissance de l’enfer est une grâce accordée par Notre-Dame.
Sœur Lucie continue en décrivant le tableau qu’elle a vu. Dans les troisième et quatrième mémoires où il est rapporté, la description est la même.
… et nous vîmes comme un océan de feu. Plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s'ils étaient des braises, transparentes et noires ou bronzées, ayant forme humaine qui flottaient dans l’incendie, soulevées par les flammes qui sortaient d’elles-mêmes en même temps que des nuages de fumée, tombant de tous côtés, semblables à la retombée des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. (Ce doit être en regardant cette vision que j’ai dû pousser ce "Aie !" que l’on dit avoir entendu de moi). Les démons se distinguaient par des formes horribles et répugnantes d’animaux effrayants et inconnus, mais transparentes comme des charbons noirs embrasés.
Effrayés, comme pour demander secours, nous avons levé les yeux vers Notre Dame qui nous dit avec bonté et tristesse : « Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. »
Notre-Dame poursuit ainsi l’instruction des petits voyants sur les fins dernières : lors de sa première apparition, elle avait confirmé l’existence du Ciel et du purgatoire. Dans cette troisième apparition, elle leur montre l’enfer. Nous sommes ici au cœur du message de Fatima, car si la Sainte Vierge demande avec insistance de prier pour la conversion des pécheurs, c’est pour leur éviter de tomber en enfer. Et si elle montre l’enfer aux petits voyants, c’est pour les inciter à prier pour obtenir la conversion de ceux qui risquent d’y aller.
Les conséquences de la vision de l’enfer sur les petits voyants
Après cette apparition, l’attitude des petits voyants changea profondément. En particulier, Jacinthe n’arrêtait pas de penser à l’enfer et de faire des sacrifices à cette intention. Car l’enfer fut un point qui l’impressionna particulièrement, notamment son éternité. Voici ce que dit Lucie dans son premier mémoire :
Jacinthe restait assise sur sa pierre d’un air pensif et demanda :
« Cette Dame nous a dit aussi que beaucoup d’âmes allaient en enfer. Qu’est-ce que c’est l’enfer ?
— C’est une fosse d’animaux et une fournaise très grande (c’est ainsi que me l’expliquait ma mère) et c’est là que vont les pécheurs qui ne se confessent pas. Ils restent là toujours à brûler !
— Et ils ne sortent plus jamais de là ?
— Non !
— Et après plusieurs, plusieurs années...
— Non. L’enfer ne finit jamais.
— Et le Ciel non plus ?
— Qui va au Ciel n’en sort plus jamais.
— Et qui va en enfer non plus ?
— Ne vois-tu pas qu’ils sont éternels, qu’ils ne finissent jamais ! »
Nous fîmes alors, pour la première fois, la méditation de l’enfer et de l’éternité.
Ce qui impressionnait le plus Jacinthe était l’éternité. Même jouant, de temps en temps, elle demandait : « Mais voyons, alors après tant et tant d’années, l’enfer ne finira pas encore ? » Et d’autres fois : « Et ces gens qui sont là, à brûler, ne meurent pas ? Ils ne deviennent pas cendres ? Et si nous prions beaucoup pour les pécheurs, Notre Seigneur ne les délivrera pas ? Et avec les sacrifices non plus ? Oh ! Les pauvres ! Il nous faut beaucoup prier et faire des sacrifices pour eux. »
Dans son troisième mémoire, sœur Lucie développe beaucoup cet aspect de la vie de Jacinthe pour montrer toute l’importance de la vision de l’enfer. Nous allons le citer longuement, car il est important de connaître ces passages, tant ils sont en décalage avec l’enseignement actuel. N’oublions pas que ces pensées sont celles d’une petite fille qui a vu la Sainte Vierge et a, de plus, été canonisée par l’Église. L’Église n’aurait pas sûrement pas canonisée une petite fille qui aurait dit des inepties sur un point de dogme.
La vision de l’enfer l’avait horrifiée à tel point que toutes les pénitences et les mortifications lui paraissaient peu de chose, pour arriver à préserver quelques âmes de l’enfer. (…)
Comment se fait-il que Jacinthe, encore si petite, ait pu être possédée d’un tel esprit de mortification et de pénitence et en comprendre la valeur ? Il me semble que ce fut, d’abord, par une grâce spéciale que Dieu a voulu lui accorder, par l’intermédiaire du Cœur Immaculé de Marie ; mais aussi, parce qu’elle a vu l’enfer et le malheur des âmes qui y tombent.
Certaines personnes, même pieuses, ne veulent pas parler aux enfants de l’enfer, pour ne pas les effrayer. Mais Dieu n’a pas hésité à montrer l’enfer à trois enfants, dont la plus jeune avait seulement six ans, et il savait bien qu’elle en serait horrifiée, au point de se consumer de frayeur, je peux presque le dire.
Souvent, elle s’asseyait par terre ou sur quelque pierre et, toute pensive, elle se mettait à dire : « Oh, l’enfer ! Oh, l’enfer ! Que j’ai pitié des âmes qui vont en enfer ! Et les gens qui sont là, vivants, à brûler comme le bois dans le feu ! » Et, toute tremblante, elle s’agenouillait, les mains jointes, pour réciter la prière que Notre-Dame nous avait enseignée : « Ô mon Jésus ! Pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer et attirez toutes les âmes au Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin ». (…)
Elle demeurait ainsi de longs moments à genoux, répétant la même prière. De temps en temps, elle m’appelait ou appelait son frère, comme s’éveillant d’un songe : « François, François ! Tous les deux, vous priez avec moi ? Il faut prier beaucoup pour faire échapper les âmes à l’enfer ! Il y en a tant qui y vont ! Il y en a tant ! »
D’autres fois, elle demandait : « Comment se fait-il que Notre Dame ne montre pas l’enfer aux pécheurs ? S’ils le voyaient, ils ne pécheraient plus pour ne pas y aller. Tu dois dire à cette Dame de montrer l’enfer à tous ces gens [ceux qui se trouvaient à ce moment-là à la Cova da Iria]. Tu verras qu’ils se convertiront ! »
Quelquefois, elle me demandait aussi :
« Quels sont les péchés que font ces gens pour aller en enfer ?
— Je ne sais pas ! Peut-être le péché de ne pas aller à la messe le dimanche, de voler, de dire de vilaines choses, de maudire, de jurer.
— Et ainsi, pour une seule parole, on va en enfer ?
— Bien sûr ! C’est un péché.
— Est-ce que cela leur coûterait beaucoup de se taire ou d’aller à la messe ? Que j’ai pitié des pécheurs ! Ah, si je pouvais leur montrer l’enfer ! »
Quelquefois, elle me prenait la main, et me disait : « Je vais aller au Ciel. Mais toi qui vas rester ici, si Notre-Dame le veut, dis à tout le monde comment est l’enfer, pour qu’ils ne fassent plus de péchés et qu’ils n’y aillent pas ! »
D’autres fois, après avoir réfléchi un moment, elle disait : « Tant de monde qui tombe en enfer ! Tant de monde en enfer ! » Pour la tranquilliser, je lui disais : « N’aie pas peur. Tu iras au Ciel ! — Oui, j’irai au Ciel, disait-elle paisiblement, mais je voudrais que tout le monde y aille aussi ! » (…)
S’il lui arrivait d’entendre une de ces paroles trop libres que certaines personnes se font gloire de prononcerr, elle cachait son visage dans ses mains et disait : « Ô mon Dieu ! Ces gens ne savent pas que, pour avoir dit ces choses-là, on peut aller en enfer. Pardonnez-leur, mon Jésus, et convertissez-les ! Certainement ils ne savent pas qu’ils offensent Dieu avec cela. Quelle pitié ! Mon Jésus ! Je vais prier pour eux ». Et elle répétait alors la prière enseignée par Notre-Dame : « Ô mon Jésus ! Pardonnez-nous etc. ». (…)
Elle était très impressionnée par certaines choses révélées dans le secret. Ainsi, la vision de l’enfer, la disgrâce de tant d’âmes qui y vont, la guerre future, dont les horreurs lui paraissaient présentes. Cela la faisait trembler de peur. Lorsque je la voyais très pensive je lui demandais : « Jacinthe à quoi penses-tu ? » Et très souvent elle me répondait : « À cette guerre qui va venir, à tous les gens qui vont mourir et qui vont aller en enfer. Quel dommage ! S’ils cessaient d’offenser Dieu il n’y aurait pas de guerre, et ils n’iraient pas en enfer ! »
Par la suite, sœur Lucie revint souvent sur le sujet de l’enfer. Ainsi, elle confia au père Pasquale :
Ce qui m’est resté le plus gravé dans l’esprit et dans le cœur, ce fut la tristesse de cette Dame lorsqu’elle nous montra l’enfer ! Si la vision de l’enfer avait duré un instant de plus, nous serions morts de peur et d’épouvante. Cependant, une chose m’a encore plus impressionnée, ce fut l’expression douloureuse du regard de Notre-Dame ! Si je vivais mille ans, je la conserverais toujours gravée dans mon cœur.
Une vérité de foi
Nous devons donc croire à l’existence de l’enfer et nous devons craindre d’y aller. Pourtant, nombreux sont ceux qui, avec une légèreté qui fait peur, croient pouvoir éviter l'enfer sans effort ni crainte. Bien plus, ils vont parfois jusqu'à recommander de ne jamais parler de l'enfer parce que cela "impressionne", oubliant que les Évangiles rapportent 18 épisodes où Jésus en parle ! Par exemple : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais qui ne peuvent tuer l'âme. Craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. » (Mt X, 28).
La Géhenne est un val profond situé sur l'un des côtés de Jérusalem. On y jetait toutes les ordures de la ville et elles y étaient brûlées. L'enfer est donc en quelque sorte la "décharge" du ciel et de la terre : là se retrouvent tous les anges rebelles et tous les hommes, pervers et corrompus, morts en état de péché mortel. La géhenne est l'image la plus expressive que Jésus utilisa pour représenter l'enfer.
Les évangélistes en parlent également avec des termes très forts. Saint Matthieu parle du « feu éternel » (Mt XVIII, 8), saint Marc du « feu qui ne s'éteint pas » (Mc IX, 44), saint Luc des damnés « en proie à des tourments » (Lc XVI, 23), etc. Les saints en ont également parlé. Saint Paul, qui pourtant avait eu la grâce d’être emmené jusqu'au troisième ciel (2 Cor XII, 2), craignait de se damner (1 Cor IX, 27). Quand on demandait à saint Jérôme pourquoi il s'était retiré dans une grotte de Bethléem pour y vivre en ermite, il répondait : « Je me suis condamné à cette prison parce que je crains l'enfer ». Un grand homme de doctrine et de sainteté comme saint Jérôme craignait l'enfer. Et nous qui n'avons ni beaucoup de doctrine ni de sainteté, nous n’aurions pas à nous préoccuper de l'enfer ! Nous n'aimons que les discours joyeux et doucereux, pour une vie chrétienne facile et sans effort. Nous sommes bien inconscients.
L’Église, de son côté, a toujours affirmé l’existence de l’enfer et son éternité. Voici par exemple la définition qu’en donne saint Pie X dans son Petit catéchisme (3e partie, n° 46) :
L’enfer est un lieu de tourments auquel sont condamnés tous ceux qui par leurs crimes se sont révoltés contre l’ordre de la Providence ou de la prédestination et ont été fixés dans ces crimes de façon à ne s’en convertir jamais. (…) Les peines et les tourments qu’ils méritent en raison de leurs crimes dureront toujours et ne finiront jamais. (…). Ces peines sont de deux sortes ; savoir : la peine du dam, et la peine du sens. (…) Le feu doit s’entendre au sens d’un feu matériel ; car il désigne proprement la peine du sens.
Ainsi, par la vision du 13 juillet 1917, Notre-Dame a confirmé aux petits voyants cet enseignement de saint Pie X. L’enfer est donc une vérité de foi : on ne peut pas se dire catholique si on croit qu’il n’existe pas ou qu’il est vide. L’une des principales raisons de la venue de la Sainte Vierge à Fatima était justement de rappeler son existence à une époque où on a tendance à l’oublier de plus en plus.
Un dogme oublié
Malheureusement, de nos jours, l’enfer est un sujet peu évoqué, voire occulté. Pourtant, si on veut présenter honnêtement et complètement le message de Fatima, il est impossible de le passer sous silence. Car la Sainte Vierge n’en aurait pas parlé aux petits bergers si c’était un sujet sans importance. Il est également difficile d’imaginer que Notre-Dame se soit trompée en leur montrant l’enfer.
Sœur Lucie écrivit un jour à un séminariste :
Ne soyez pas surpris si je vous parle tant de l’enfer. C’est une vérité qu’il est nécessaire de rappeler beaucoup dans les temps présents, parce qu’on l’oublie : c’est en tourbillon que les âmes tombent en enfer. Eh ! quoi ? Vous ne trouvez pas bien employés tous les sacrifices qu’il faut faire pour ne pas y aller et empêcher que beaucoup d’autres y tombent ?
« C’est en tourbillon que les âmes tombent en enfer » ! Qui, de nos jours, rappelle cet enseignement que les petits pastoureaux ont tiré des révélations que leur fit la Sainte Vierge ? Notre-Dame a demandé avec insistance de prier beaucoup et de faire des sacrifices pour les pécheurs, car disait-elle « beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles». Qui se préoccupe aujourd’hui de le rappeler ?
Malheureusement, dans aucun document du concile ou de l’après-concile on ne trouve le moindre écho de cette exhortation. L’enfer n’a fait l’objet d’aucune discussion à Vatican II alors qu’il fait pourtant partie du "dogme de la foi". Dans les actes du concile, le terme lui-même n’est jamais employé. Il est seulement rappelé l’existence d’un feu éternel dans Lumen gentium n° 48 :
Il faut veiller constamment pour que nous méritions d’entrer avec Lui aux noces et d’être comptés au nombre des bénis, et non pas de recevoir l’ordre, comme des serviteurs mauvais et paresseux, d’aller dans le feu éternel, dans les ténèbres extérieures où « il y aura des pleurs et des grincements de dents ».
Depuis le concile, la réalité de l’enfer a à peu près complètement disparu de l’enseignement catéchétique et même de l’enseignement du magistère. Le Catéchisme de l’Église Catholique (n° 1033 à 1037) parle du feu éternel, mais dit seulement : « La peine principale de l'enfer consiste en la séparation éternelle d'avec Dieu en qui seul l'homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été créé et auxquels il aspire » et ne dit rien sur les souffrances des damnés, ni sur le feu tel que la Sainte Vierge l’a montré aux petits voyants.
Le Compendium du Catéchisme de l’Église Catholique n’aborde la question qu’aux n° 208 et 211, ce dernier disant simplement, sans parler du feu, que l’enfer « consiste dans la damnation éternelle de ceux qui, par libre choix, meurent en état de péché mortel. La peine principale de l’enfer est la séparation éternelle de Dieu. C’est en Dieu seul que l’homme possède la vie et le bonheur pour lesquels il a été créé et auxquels il aspire. Le Christ exprime cette réalité par ces mots : "Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel" ».
Comparé à ce qu’en dit par exemple le Petit catéchisme de saint Pie X où la notion est abordée une vingtaine fois, c’est peu. Mais de nos jours, l’enfer n’est plus considéré comme une croyance utile pour le salut. Il ne correspond plus aux vues des théologiens actuels, ni à celles de nombre d’évêques. Certains vont même jusqu’à nier son existence ou déclarer que, s’il existe, il est vide. Dans un ouvrage collectif paru en 1978, Des évêques disent la foi de l’Église, les évêques français proposent les interprétations suivantes :
L’enfer, c’est simplement une manière de parler du Christ adressée à des hommes peu évolués religieusement ; nous avons évolué depuis. (…)
Voir dans l’enfer un châtiment que Dieu infligerait à quelqu’un qui, conscient de ses fautes, ne s’en repentirait pas, est inacceptable. Inacceptable aussi, la peur engendrée par l’enseignement selon lequel, si la mort nous surprend en état de péché mortel, c’est la damnation.
La Sainte Vierge aurait-elle pris le soin de montrer l’enfer à trois jeunes enfants et d’aborder plusieurs fois le sujet dans le message qu’elle leur a confié, message authentifié par un miracle extraordinaire, pour qu’une cinquantaine d’années plus tard, cette notion soit considérée comme « inacceptable » ? Lucie et Jacinthe sont d’un avis complètement opposé. Cette vérité est peut-être dure à accepter dans notre monde peu habitué à ce qu’on lui parle des fins dernières en général et de l’enfer en particulier, mais elle est de foi.
Dans la prochaine lettre, nous verrons plus en détail, pourquoi Notre-Dame a montré l’enfer aux petits voyants et quels moyens elle nous offre pour l’éviter.
En union de prière par le Cœur Immaculé de Marie
Yves de Lassus
Messes pour les âmes du Purgatoire
À tous ceux qui offraient des messes pour le repos des âmes du purgatoire par l’intermédiaire site de la confrérie de Saint Joseph (la confrérie a été présentée dans la lettre de liaisonn° 100) :
En avril dernier, le site de la confrérie (https://offrande-messe.org/) est tombé en panne. En conséquence, il n’était plus possible de faire des offrandes autrement que par chèque. Le site vient d’être entièrement refait et depuis début février, il est à nouveau possible d’offrir des messes par l’intermédiaire site. Pour plus d’explications, voir la dernière Lettre aux amis de la confrérie de Saint Joseph diffusée la semaine dernière.
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les offenses de ceux qui cherchent publiquement à inculquer dans le cœur des enfants l’indifférence, le mépris ou la haine à l’égard de Notre-Dame
Lettre de liaison n° 159 (28 février 2024)
Le 13 juillet 1917, après avoir appris aux trois petits voyants une prière pour offrir des sacrifices, Notre-Dame ouvrit les mains et leur montra l’enfer. Voici comment Lucie le rapporte dans son quatrième mémoire : « En disant ces dernières paroles, elle ouvrit de nouveau les mains, comme les deux mois précédents. Le rayon parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu.»
C’est la troisième fois que Notre-Dame fait ce geste d’ouvrir les mains. Il est la marque de toutes les vertus que Dieu a mis en elle. Nous avons déjà expliqué l’importance de ce geste dans deux lettres récentes (voir lettres de liaison n° 146, n° 147 et n° 156) : nous ne nous y attarderons donc pas. Notons simplement que cette connaissance de l’enfer est une grâce accordée par Notre-Dame.
Sœur Lucie continue en décrivant le tableau qu’elle a vu. Dans les troisième et quatrième mémoires où il est rapporté, la description est la même.
… et nous vîmes comme un océan de feu. Plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s'ils étaient des braises, transparentes et noires ou bronzées, ayant forme humaine qui flottaient dans l’incendie, soulevées par les flammes qui sortaient d’elles-mêmes en même temps que des nuages de fumée, tombant de tous côtés, semblables à la retombée des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. (Ce doit être en regardant cette vision que j’ai dû pousser ce "Aie !" que l’on dit avoir entendu de moi). Les démons se distinguaient par des formes horribles et répugnantes d’animaux effrayants et inconnus, mais transparentes comme des charbons noirs embrasés.
Effrayés, comme pour demander secours, nous avons levé les yeux vers Notre Dame qui nous dit avec bonté et tristesse : « Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. »
Notre-Dame poursuit ainsi l’instruction des petits voyants sur les fins dernières : lors de sa première apparition, elle avait confirmé l’existence du Ciel et du purgatoire. Dans cette troisième apparition, elle leur montre l’enfer. Nous sommes ici au cœur du message de Fatima, car si la Sainte Vierge demande avec insistance de prier pour la conversion des pécheurs, c’est pour leur éviter de tomber en enfer. Et si elle montre l’enfer aux petits voyants, c’est pour les inciter à prier pour obtenir la conversion de ceux qui risquent d’y aller.
Les conséquences de la vision de l’enfer sur les petits voyants
Après cette apparition, l’attitude des petits voyants changea profondément. En particulier, Jacinthe n’arrêtait pas de penser à l’enfer et de faire des sacrifices à cette intention. Car l’enfer fut un point qui l’impressionna particulièrement, notamment son éternité. Voici ce que dit Lucie dans son premier mémoire :
Jacinthe restait assise sur sa pierre d’un air pensif et demanda :
« Cette Dame nous a dit aussi que beaucoup d’âmes allaient en enfer. Qu’est-ce que c’est l’enfer ?
— C’est une fosse d’animaux et une fournaise très grande (c’est ainsi que me l’expliquait ma mère) et c’est là que vont les pécheurs qui ne se confessent pas. Ils restent là toujours à brûler !
— Et ils ne sortent plus jamais de là ?
— Non !
— Et après plusieurs, plusieurs années...
— Non. L’enfer ne finit jamais.
— Et le Ciel non plus ?
— Qui va au Ciel n’en sort plus jamais.
— Et qui va en enfer non plus ?
— Ne vois-tu pas qu’ils sont éternels, qu’ils ne finissent jamais ! »
Nous fîmes alors, pour la première fois, la méditation de l’enfer et de l’éternité.
Ce qui impressionnait le plus Jacinthe était l’éternité. Même jouant, de temps en temps, elle demandait : « Mais voyons, alors après tant et tant d’années, l’enfer ne finira pas encore ? » Et d’autres fois : « Et ces gens qui sont là, à brûler, ne meurent pas ? Ils ne deviennent pas cendres ? Et si nous prions beaucoup pour les pécheurs, Notre Seigneur ne les délivrera pas ? Et avec les sacrifices non plus ? Oh ! Les pauvres ! Il nous faut beaucoup prier et faire des sacrifices pour eux. »
Dans son troisième mémoire, sœur Lucie développe beaucoup cet aspect de la vie de Jacinthe pour montrer toute l’importance de la vision de l’enfer. Nous allons le citer longuement, car il est important de connaître ces passages, tant ils sont en décalage avec l’enseignement actuel. N’oublions pas que ces pensées sont celles d’une petite fille qui a vu la Sainte Vierge et a, de plus, été canonisée par l’Église. L’Église n’aurait pas sûrement pas canonisée une petite fille qui aurait dit des inepties sur un point de dogme.
La vision de l’enfer l’avait horrifiée à tel point que toutes les pénitences et les mortifications lui paraissaient peu de chose, pour arriver à préserver quelques âmes de l’enfer. (…)
Comment se fait-il que Jacinthe, encore si petite, ait pu être possédée d’un tel esprit de mortification et de pénitence et en comprendre la valeur ? Il me semble que ce fut, d’abord, par une grâce spéciale que Dieu a voulu lui accorder, par l’intermédiaire du Cœur Immaculé de Marie ; mais aussi, parce qu’elle a vu l’enfer et le malheur des âmes qui y tombent.
Certaines personnes, même pieuses, ne veulent pas parler aux enfants de l’enfer, pour ne pas les effrayer. Mais Dieu n’a pas hésité à montrer l’enfer à trois enfants, dont la plus jeune avait seulement six ans, et il savait bien qu’elle en serait horrifiée, au point de se consumer de frayeur, je peux presque le dire.
Souvent, elle s’asseyait par terre ou sur quelque pierre et, toute pensive, elle se mettait à dire : « Oh, l’enfer ! Oh, l’enfer ! Que j’ai pitié des âmes qui vont en enfer ! Et les gens qui sont là, vivants, à brûler comme le bois dans le feu ! » Et, toute tremblante, elle s’agenouillait, les mains jointes, pour réciter la prière que Notre-Dame nous avait enseignée : « Ô mon Jésus ! Pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer et attirez toutes les âmes au Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin ». (…)
Elle demeurait ainsi de longs moments à genoux, répétant la même prière. De temps en temps, elle m’appelait ou appelait son frère, comme s’éveillant d’un songe : « François, François ! Tous les deux, vous priez avec moi ? Il faut prier beaucoup pour faire échapper les âmes à l’enfer ! Il y en a tant qui y vont ! Il y en a tant ! »
D’autres fois, elle demandait : « Comment se fait-il que Notre Dame ne montre pas l’enfer aux pécheurs ? S’ils le voyaient, ils ne pécheraient plus pour ne pas y aller. Tu dois dire à cette Dame de montrer l’enfer à tous ces gens [ceux qui se trouvaient à ce moment-là à la Cova da Iria]. Tu verras qu’ils se convertiront ! »
Quelquefois, elle me demandait aussi :
« Quels sont les péchés que font ces gens pour aller en enfer ?
— Je ne sais pas ! Peut-être le péché de ne pas aller à la messe le dimanche, de voler, de dire de vilaines choses, de maudire, de jurer.
— Et ainsi, pour une seule parole, on va en enfer ?
— Bien sûr ! C’est un péché.
— Est-ce que cela leur coûterait beaucoup de se taire ou d’aller à la messe ? Que j’ai pitié des pécheurs ! Ah, si je pouvais leur montrer l’enfer ! »
Quelquefois, elle me prenait la main, et me disait : « Je vais aller au Ciel. Mais toi qui vas rester ici, si Notre-Dame le veut, dis à tout le monde comment est l’enfer, pour qu’ils ne fassent plus de péchés et qu’ils n’y aillent pas ! »
D’autres fois, après avoir réfléchi un moment, elle disait : « Tant de monde qui tombe en enfer ! Tant de monde en enfer ! » Pour la tranquilliser, je lui disais : « N’aie pas peur. Tu iras au Ciel ! — Oui, j’irai au Ciel, disait-elle paisiblement, mais je voudrais que tout le monde y aille aussi ! » (…)
S’il lui arrivait d’entendre une de ces paroles trop libres que certaines personnes se font gloire de prononcerr, elle cachait son visage dans ses mains et disait : « Ô mon Dieu ! Ces gens ne savent pas que, pour avoir dit ces choses-là, on peut aller en enfer. Pardonnez-leur, mon Jésus, et convertissez-les ! Certainement ils ne savent pas qu’ils offensent Dieu avec cela. Quelle pitié ! Mon Jésus ! Je vais prier pour eux ». Et elle répétait alors la prière enseignée par Notre-Dame : « Ô mon Jésus ! Pardonnez-nous etc. ». (…)
Elle était très impressionnée par certaines choses révélées dans le secret. Ainsi, la vision de l’enfer, la disgrâce de tant d’âmes qui y vont, la guerre future, dont les horreurs lui paraissaient présentes. Cela la faisait trembler de peur. Lorsque je la voyais très pensive je lui demandais : « Jacinthe à quoi penses-tu ? » Et très souvent elle me répondait : « À cette guerre qui va venir, à tous les gens qui vont mourir et qui vont aller en enfer. Quel dommage ! S’ils cessaient d’offenser Dieu il n’y aurait pas de guerre, et ils n’iraient pas en enfer ! »
Par la suite, sœur Lucie revint souvent sur le sujet de l’enfer. Ainsi, elle confia au père Pasquale :
Ce qui m’est resté le plus gravé dans l’esprit et dans le cœur, ce fut la tristesse de cette Dame lorsqu’elle nous montra l’enfer ! Si la vision de l’enfer avait duré un instant de plus, nous serions morts de peur et d’épouvante. Cependant, une chose m’a encore plus impressionnée, ce fut l’expression douloureuse du regard de Notre-Dame ! Si je vivais mille ans, je la conserverais toujours gravée dans mon cœur.
Une vérité de foi
Nous devons donc croire à l’existence de l’enfer et nous devons craindre d’y aller. Pourtant, nombreux sont ceux qui, avec une légèreté qui fait peur, croient pouvoir éviter l'enfer sans effort ni crainte. Bien plus, ils vont parfois jusqu'à recommander de ne jamais parler de l'enfer parce que cela "impressionne", oubliant que les Évangiles rapportent 18 épisodes où Jésus en parle ! Par exemple : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais qui ne peuvent tuer l'âme. Craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. » (Mt X, 28).
La Géhenne est un val profond situé sur l'un des côtés de Jérusalem. On y jetait toutes les ordures de la ville et elles y étaient brûlées. L'enfer est donc en quelque sorte la "décharge" du ciel et de la terre : là se retrouvent tous les anges rebelles et tous les hommes, pervers et corrompus, morts en état de péché mortel. La géhenne est l'image la plus expressive que Jésus utilisa pour représenter l'enfer.
Les évangélistes en parlent également avec des termes très forts. Saint Matthieu parle du « feu éternel » (Mt XVIII, 8), saint Marc du « feu qui ne s'éteint pas » (Mc IX, 44), saint Luc des damnés « en proie à des tourments » (Lc XVI, 23), etc. Les saints en ont également parlé. Saint Paul, qui pourtant avait eu la grâce d’être emmené jusqu'au troisième ciel (2 Cor XII, 2), craignait de se damner (1 Cor IX, 27). Quand on demandait à saint Jérôme pourquoi il s'était retiré dans une grotte de Bethléem pour y vivre en ermite, il répondait : « Je me suis condamné à cette prison parce que je crains l'enfer ». Un grand homme de doctrine et de sainteté comme saint Jérôme craignait l'enfer. Et nous qui n'avons ni beaucoup de doctrine ni de sainteté, nous n’aurions pas à nous préoccuper de l'enfer ! Nous n'aimons que les discours joyeux et doucereux, pour une vie chrétienne facile et sans effort. Nous sommes bien inconscients.
L’Église, de son côté, a toujours affirmé l’existence de l’enfer et son éternité. Voici par exemple la définition qu’en donne saint Pie X dans son Petit catéchisme (3e partie, n° 46) :
L’enfer est un lieu de tourments auquel sont condamnés tous ceux qui par leurs crimes se sont révoltés contre l’ordre de la Providence ou de la prédestination et ont été fixés dans ces crimes de façon à ne s’en convertir jamais. (…) Les peines et les tourments qu’ils méritent en raison de leurs crimes dureront toujours et ne finiront jamais. (…). Ces peines sont de deux sortes ; savoir : la peine du dam, et la peine du sens. (…) Le feu doit s’entendre au sens d’un feu matériel ; car il désigne proprement la peine du sens.
Ainsi, par la vision du 13 juillet 1917, Notre-Dame a confirmé aux petits voyants cet enseignement de saint Pie X. L’enfer est donc une vérité de foi : on ne peut pas se dire catholique si on croit qu’il n’existe pas ou qu’il est vide. L’une des principales raisons de la venue de la Sainte Vierge à Fatima était justement de rappeler son existence à une époque où on a tendance à l’oublier de plus en plus.
Un dogme oublié
Malheureusement, de nos jours, l’enfer est un sujet peu évoqué, voire occulté. Pourtant, si on veut présenter honnêtement et complètement le message de Fatima, il est impossible de le passer sous silence. Car la Sainte Vierge n’en aurait pas parlé aux petits bergers si c’était un sujet sans importance. Il est également difficile d’imaginer que Notre-Dame se soit trompée en leur montrant l’enfer.
Sœur Lucie écrivit un jour à un séminariste :
Ne soyez pas surpris si je vous parle tant de l’enfer. C’est une vérité qu’il est nécessaire de rappeler beaucoup dans les temps présents, parce qu’on l’oublie : c’est en tourbillon que les âmes tombent en enfer. Eh ! quoi ? Vous ne trouvez pas bien employés tous les sacrifices qu’il faut faire pour ne pas y aller et empêcher que beaucoup d’autres y tombent ?
« C’est en tourbillon que les âmes tombent en enfer » ! Qui, de nos jours, rappelle cet enseignement que les petits pastoureaux ont tiré des révélations que leur fit la Sainte Vierge ? Notre-Dame a demandé avec insistance de prier beaucoup et de faire des sacrifices pour les pécheurs, car disait-elle « beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles». Qui se préoccupe aujourd’hui de le rappeler ?
Malheureusement, dans aucun document du concile ou de l’après-concile on ne trouve le moindre écho de cette exhortation. L’enfer n’a fait l’objet d’aucune discussion à Vatican II alors qu’il fait pourtant partie du "dogme de la foi". Dans les actes du concile, le terme lui-même n’est jamais employé. Il est seulement rappelé l’existence d’un feu éternel dans Lumen gentium n° 48 :
Il faut veiller constamment pour que nous méritions d’entrer avec Lui aux noces et d’être comptés au nombre des bénis, et non pas de recevoir l’ordre, comme des serviteurs mauvais et paresseux, d’aller dans le feu éternel, dans les ténèbres extérieures où « il y aura des pleurs et des grincements de dents ».
Depuis le concile, la réalité de l’enfer a à peu près complètement disparu de l’enseignement catéchétique et même de l’enseignement du magistère. Le Catéchisme de l’Église Catholique (n° 1033 à 1037) parle du feu éternel, mais dit seulement : « La peine principale de l'enfer consiste en la séparation éternelle d'avec Dieu en qui seul l'homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été créé et auxquels il aspire » et ne dit rien sur les souffrances des damnés, ni sur le feu tel que la Sainte Vierge l’a montré aux petits voyants.
Le Compendium du Catéchisme de l’Église Catholique n’aborde la question qu’aux n° 208 et 211, ce dernier disant simplement, sans parler du feu, que l’enfer « consiste dans la damnation éternelle de ceux qui, par libre choix, meurent en état de péché mortel. La peine principale de l’enfer est la séparation éternelle de Dieu. C’est en Dieu seul que l’homme possède la vie et le bonheur pour lesquels il a été créé et auxquels il aspire. Le Christ exprime cette réalité par ces mots : "Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel" ».
Comparé à ce qu’en dit par exemple le Petit catéchisme de saint Pie X où la notion est abordée une vingtaine fois, c’est peu. Mais de nos jours, l’enfer n’est plus considéré comme une croyance utile pour le salut. Il ne correspond plus aux vues des théologiens actuels, ni à celles de nombre d’évêques. Certains vont même jusqu’à nier son existence ou déclarer que, s’il existe, il est vide. Dans un ouvrage collectif paru en 1978, Des évêques disent la foi de l’Église, les évêques français proposent les interprétations suivantes :
L’enfer, c’est simplement une manière de parler du Christ adressée à des hommes peu évolués religieusement ; nous avons évolué depuis. (…)
Voir dans l’enfer un châtiment que Dieu infligerait à quelqu’un qui, conscient de ses fautes, ne s’en repentirait pas, est inacceptable. Inacceptable aussi, la peur engendrée par l’enseignement selon lequel, si la mort nous surprend en état de péché mortel, c’est la damnation.
La Sainte Vierge aurait-elle pris le soin de montrer l’enfer à trois jeunes enfants et d’aborder plusieurs fois le sujet dans le message qu’elle leur a confié, message authentifié par un miracle extraordinaire, pour qu’une cinquantaine d’années plus tard, cette notion soit considérée comme « inacceptable » ? Lucie et Jacinthe sont d’un avis complètement opposé. Cette vérité est peut-être dure à accepter dans notre monde peu habitué à ce qu’on lui parle des fins dernières en général et de l’enfer en particulier, mais elle est de foi.
Dans la prochaine lettre, nous verrons plus en détail, pourquoi Notre-Dame a montré l’enfer aux petits voyants et quels moyens elle nous offre pour l’éviter.
En union de prière par le Cœur Immaculé de Marie
Yves de Lassus
Messes pour les âmes du Purgatoire
À tous ceux qui offraient des messes pour le repos des âmes du purgatoire par l’intermédiaire site de la confrérie de Saint Joseph (la confrérie a été présentée dans la lettre de liaisonn° 100) :
En avril dernier, le site de la confrérie (https://offrande-messe.org/) est tombé en panne. En conséquence, il n’était plus possible de faire des offrandes autrement que par chèque. Le site vient d’être entièrement refait et depuis début février, il est à nouveau possible d’offrir des messes par l’intermédiaire site. Pour plus d’explications, voir la dernière Lettre aux amis de la confrérie de Saint Joseph diffusée la semaine dernière.
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Célestine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: La vision de l'enfer Samedi prochain, 2 mars 2024 : 1er samedi du mois N’oublions pas de réciter un
@ Célestine :
Je vais partager ce post dans la suite de notre Dossier sur l'Enfer et les Âmes qui s'y trouvent :
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Bonne lecture à tous !
L'Administrateur
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