101 histoires de vie pour l'humanité

Histoires vraies ( planétaires)
1) La banane collective en Indes=
Le train s'arrête dans une petite gare en plein coeur des Indes entre Mumbay et Madras
Contrairement aux autres arrêts il y a peu de vendeurs itinérants mais il y a heureusement une petite fille qui me vend une banane bien mûrit à bon prix pour elle .
J'attaque avec empressement la banane devant un petit garçon aux grands yeux affamés , ma copine brésilienne convoite sa part comme le petit ventre , je décide donc de partager la banane en trois à la joie de tous les nombreux voyageurs observant le spectacle . Tous salivent
Puis dans ce train ancien par la fenêtre ouverte je lance sur demande la pelure à deux petits garçons qui se battent aussitôt pour s'en emparer pour en sucer la pulpe à l'extrème .
Une petite meute de chiens s'emparent des bouts de la pelure que les garçons laissent tomber à terre avec une agressivité énergisante surprenante laissant eux même tomber entre les rails rapprochés plus que des miettes de cette pelure .
Puis les petits oiseaux arrivent pour les miettes et un gros charogard ténèbreux est aux aguets à proximité à deux pas d'une vache sacrée qui salive dèjà en réclamant sa part
Quelle spectacle pour un occidental habitué à jeter ces choux gras ........et la suite beaucoups plus tard je l'ai imaginé ...... Les rats , les souris guettent la nuit qui tombe .
Les fourmis s'emparent des meilleures parts tombés entre les rails et abandonnent certaines de ces miettes de pelures de bananes aux mouches et aux puces en laissant que des broutilles on ne peut plus miniscules aux vers de terre
Ce fait vécu je ne l'oublierais jamais et ma mémoire m'assaille à chaque fois que je gaspille la moindre pelure, me souvenant de cette banane planétaire ayant fait saliver une collectivité

Tétraèdre

Merci Tétraèdre,

ca fait réfléchir...

Merci beaucoup pour cette leçon...
Apprenez-nous encore à changer nos regards d'"occidentaux".

Il y a de ses leçons de vie que l'on ne peut absolument pas oublier et cette banane fut pour moi bien avant l'heure ici au Québec de la récupération et du compostage un enseignement contre tout notre gaspillage . En Indes c'est par obligation matérielle qu'ils agissent ainsi et nous cela doit être par obligation spirituelle de ne jamais gaspiller quoi que ce soit en évitant d'épuiser la Terre. Mais la pulpe c'est amer je prie pour ces petits garçons .
Tétraèdre

Histoire numéro deux

Les enfants vagabonds de Bogota

Ou le jour ou je fis face à ma lâcheté

Il pleuvait à Bogota , j'entrais à l'hôtel des routards vers trois heures du matin.

J'aperçois dans un portail un enfant d'à peine 4 ans recroquevillé dans son chandail Colombien sous cette pluie terrible .
Je lui parle avec le peu d'espagnol que je maîtrise et je vois un autre petit enfant arrivé, puis un autre et finalement je me retrouve entouré de cinq enfants vagabonds en cette nuit noire comme le diable.
Je décide de leur payer une chambre d'hôtel, il me suivent comme des petits moutons noirs .
Trois hôteliers refusent de me louer une chambre pour ces cinq enfants et finalement un quatrième accepte suite à cette quête d'un abri qui dura plus d'une heure sous la pluie. J'installe les cinq enfants dans le même lit et je leur dit de m'attendre le matin et je retourne à mon hôtel .
Devant un tel spectacle de la grande misère humaine je suis incapable de dormir et me voilà à manigancer une Révolution pour sauver ces enfants .
Je décide d'avertir les médias du monde entier et d'obliger le Gouvernement Colombien à s'occuper de ces enfants .
Il faut dire qu'alors en congé sans solde pour une année je suis déjà éducateur d'enfants difficiles et d'enfants en protection à Montréal au Québec.
Mais à mesure que la nuit avance la lumière brumeuse de la lâcheté se fait dans mon esprit , s'installe dans mon être entier et je quitte Bogota vers l'Équateur comme un voleur en choisissant de poursuivre mon voyage vers le rêve de ma vie l'Amazonie Périvien et Brésilien puis l'Argentine et le Chili
Mon projet de libérer ces enfants aurait pu dans ce pays des guérilleros , de la drogue US et des mesures de guerres permanentes me coûter mon voyage, tout mon argent et peut être la vie .
Mais ma lâcheté m'a vraiment déplut et me déplait encore aujourd'hui.
Je prie pour ces enfants devenus grands et peut être sont ils devenus membres des FARC et auteurs des enlèvements ?
J,ai vue cette nuit-là ma lâcheté face à face .

Tétraèdre

Au Népal
boudhiste chaque jour des enfants sont présentés dans des fenêtres comme étant des dieux vivants .
ils sont présentés aux touristes pour des petites sommes d'argent et certains croient en ces fausses divinités

Cette habitude vient de la fausse idée de la Réincarnation enseignée dans toute l'Asie et en Indes .
Pour les touristes c'est à la fois amusant et triste car ces enfants servent à enrichir les trompeurs qui souvent eux mêmes ont été trompés par les sectes bouddhistes ou hindouistes .

À la vision de tels phénomènes on ne revient pas en occident le coeur en paix sans avoir à bien réfléchir sur la bêtise humaine et à la fois sur l'imagination humaine qui n'a pas de balise dans la Vérité .

Tout est vrai dans le mensonge sauf la Vérité.

Pourtant le Népal est le seul pays au monde qui n'a pas encore inventé les toilettes pour les êtres humains . Comme sommet physique du monde ( Everest et Annapurna ) ou les pieds sont sur terre et la tête dans les nuages c'est regrettable de souvent placer sa sandale au mauvais endroit .

Pauvres dieux inhumains

Bien merci de nous apprendre la dure réalité dans ces pays.
Je pose encore la question de savoir comment agir pour améliorer leur pauvre sort ?

Pour changer le monde il faut imiter le Christ en apprenant à bien penser pour toute la Création à bien parler pour toute la Création et à bien agir pour toute la Création .
Et ceci en découvrant l'entière perfetion triadiste ternaire et trinitaire de toute la Création de notre Unique Créateur la Très Sainte trinité.

Histoire vraie *4


À la recherche de Tintin et la Kastaphiore au Lac Titi-CACA

Le plus difficile est de traverser la Cordillière des Andes entre Quito et Machu Picchu
une partie en train glacé et une partie en avion chambranlante datant sûrement de la dernière guerre .
Montée au Royaume des Incas ou je me repose sur l’autel ou ils sacrifiaient les enfants aux démons . Ce site est une merveille pour observer toute la région , pour les culures en étages et pour adorer la Lune ou s’apeurer devant une éclipse .

Mais pas de Tintin pas de miroir et pas de chanteuse d’opéra . Je décide donc de me rendre à Puno ou j’ai vu Tintin monter la côte juste en face des Îles des Uros sur le lac Titicaca .

J’embarque donc avec des amis français , des Parisiens et Parisiennes et quelques Péruviennes dans un canot de paille sur ce lac le plus haut du monde et nous arrivons sur des ïles de paille ou les Uros vivent des touristes en nous vendant des animaux empaillés .

Je suis dans la paille jusqu’au cou dans des maisons de paille et pas de Tintin , je suis vraiment émerveillé tout de même et je décide de prendre l’immense bâteau du Pérou vers la Bolivie ou m’attend la Porte du Soleil et la Vallée de la Lune ( là ou la rumeur dit que les USA ont filmé le premier pas sur la Lune ) .

La Bolivie , oui la Bolivie le seul pays au monde ou les voiture s’amusent à écraser les piétons , j’y reviendrai .

Tétraèdre

Tétraèdre,

Vous oubliez de mentionner dans votre dernière histoire qu'aux petites heures du matin, j'allais, seule, en chaloupe à moteur pratiquer mes vocalises sur le lac Titicaca. J'exerçais ma voix et, une fois réchauffée, je chantais de grands airs d'opéras !


Les indigènes de l'endroit m'appelaient, dans leur langue, la "waallouffe", ce qui signifie en français "le coq". En effet, mes chants matinaux réveillaient, tel un coq, tous les habitants des villages avoisinants ! Et tous, rappelez-vous cher Tétraèdre, se rassemblaient sur les bords du lac Titicaca pour m'écouter chanter. Ensuite, ils m'accueillaient dans leur hutte et m'offraient à déjeuner. Vous, cher ami, charmé de ma présence, vous me faisiez des danses du ventre avec le sorcier du village. Et, avec votre air séducteur, vous me disiez : "Missie Bianca Kastaphiore, voulez-vous danser avec moi ?" Et moi je vous répondais : "Cher ami, je suis une cantatrice, pas une vulgaire danseuse du ventre !" Enfin, pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus, lisez mes aventures dans l'album suivant :


Bianca xox