Chaos dans la loi (II) (message de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles).

Mon fils, Je t'ai dit que le temps présent est un temps de grands maux et que les forces occultes de l'enfer sont parvenues ou sont en train de parvenir au maximum du pouvoir qui leur est octroyé en vertu des insondables desseins divins.
Mais c'est aussi un temps de grandes vérités, car Je veux que tous sachent, Je veux aider tous ceux qui sont de bonne volonté à reprendre la bonne voie du salut.
Tous doivent savoir de quel côté se diriger dans le chemin de la vie qu'il leur reste à parcourir, afin qu'ils puissent se trouver dans la condition idéale pour faire leur choix; en effet, aujourd'hui beaucoup d'âmes sont tourmentées par le doute et par beaucoup de doutes. Elles vivent dans une brume qui ne peut se définir lumière, ni non plus ténèbres, de sorte que pour quelques-unes d'entre elles un trait de lumière peut être vraiment déterminant, d'autant plus qu'elles ne sont pas toujours responsables de l'incertitude de leur situation.
Il est temps par conséquent de défaire les bandes pour que soient découvertes les plaies purulentes de mon Corps mystique, non par goût morbide de dénigrement, mais pour soigner les blessures et pour que la vue d'un aussi répugnant spectacle fasse revenir à la raison beaucoup d'âmes en danger immédiat de glisser dans le gouffre d’ où l'on remonte difficilement !

Dans le message précédent, Je t'ai donné un aperçu rapide de quelques-unes de ces plaies purulentes dont est affligé mon Corps mystique, plaies qui en ont gangrené des parties vitales, telle la famille. Mais aujourd'hui J'entends porter mes regards sur l'immoralité répandue partout, même parmi mes consacrés et mes prêtres, en faisant toujours les exceptions habituelles pour les quelques prêtres qui sont bons et saints.
Je ne m'attarderai pas à redire qui est le prêtre, ni ne parlerai de sa dignité et de ses pouvoirs -cela a déjà été dit dans d'autres message- Je parlerai des grandes difficultés où il se débat aujourd'hui, difficultés qui lui rendent difficile de se maintenir dans le juste équilibre de la foi et de la grâce en raison du nombre des forces négatives qui agissent sur lui :

-tentations intérieures, provenant des puissances obscures de l'enfer qui n'épargnent personne, tout particulièrement le prêtre qui, en raison de la nature de sa vocation et de la mission divine dont il est investi, est devenu une personne publique qui polarise autour d'elle un grand nombre d'âmes ;

-il est objet d'attention négative, naturellement de la part des "sans Dieu" qui le regardent avec hostilité;

-il est devenu un signe de contradiction pour les soi-disant bons qui ne le comprennent pas, justement à cause de leur formalisme qui les empêche de saisir que le prêtre est l'homme qui, sans être du monde, doit vivre dans le monde, lequel n'est pas de Dieu mais de Satan. A cause de tout cela, le prêtre vit aujourd'hui en grand danger de faire un choix erroné devant l'alternative suivante : ou bien Dieu avec une forte vie intérieure, ou bien se plonger dans les réalités humaines !

Si le prêtre choisit les réalités humaines, peu à peu il perdra le goût de Dieu, puis il passera au dégoût, ensuite à la nausée, pour arriver enfin à la trahison de Dieu. C'est une alternative sans issue.
Plus il se plonge dans les réalités humaines, plus bas il tombera, jusqu'à la perte de la foi et donc de la vie de la grâce. A ce point, la descente se transforme en une chute qui l'entraînera définitivement dans le mal et donc dans la perdition éternelle.
Mais quelles sont ces réalités humaines si dangereuses ?
-Les moyens de communication sociale modernes (télévision, cinéma, journaux et revues), imprégnés de dangereuses et pernicieuses idéologies. Pratiquement, l'ensemble de la presse est pénétré des miasmes de la corruption.
-La cohabitation habituelle avec des personnes de l'autre sexe. Le prêtre est un homme qui porte en soi, comme les autres, tous les germes des passions. Etant donné le vide créé en lui par la crise de la foi, inévitablement il est brûlé par le feu de ces passions, qui en lui sont particulièrement violentes : «Qui aime le danger en périra...»
Combien sont-ils les prêtres qui ont glissé sur cette pente... un très grand nombre, devenus autant de centrales de mort spirituelle, centrales de scandales et de corruption ...
Mais que fait-on, mon fils, pour éliminer tant de mal ? Rien ou presque rien n'est fait par les Pasteurs ... Oh, ils n'ignorent pas la puanteur qui se dégage du milieu de leur troupeau, mais on feint de ne rien savoir, de ne rien voir et de ne rien entendre... Il vaut mieux agir ainsi que d'avoir des ennuis ou d'être impliqué dans les responsabilités qui leur coûtent et qu'ils ne veulent pas assumer !
Et ce sont là seulement, mon fils, des aperçus que Je te donne; ce n'est pas la vision globale, car ce serait trop pour toi.