« AIMER EST SATISFAIRE CELUI QU'ON AIME AU DELA DU SENTIMENT ET DE L'INTÉRÊT »
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« AIMER EST SATISFAIRE CELUI QU'ON AIME AU DELA DU SENTIMENT ET DE L'INTÉRÊT »
« AIMER EST SATISFAIRE CELUI QU'ON AIME AU DELA DU SENTIMENT ET DE L'INTÉRÊT »
( Maria Valtorta, tome I, chapitre 45 , pages 162/164 )
( Maria Valtorta, tome I, chapitre 45 , pages 162/164 )
Marie dit :
« Je n'ajoute pas beaucoup, car mes paroles sont déjà un enseignement.
J'attire pourtant l'attention des épouses sur un point. Trop d'unions se défont par la faute des femmes qui n'ont pas cet amour qui est tout : gentillesse, pitié, attention affectueuse, réconfort pour le mari. Sur l'homme ne pèse pas la souffrance physique qui pèse lourdement sur la femme. Mais sur lui pèsent toutes les préoccupations morales : nécessité du travail, décisions à prendre, responsabilité devant les pouvoirs constitués et devant sa propre famille... Oh ! Que de choses ne pèsent-elles pas sur l'homme ! Et combien il a besoin lui aussi de réconfort ! Et bien, l'égoïsme est tel qu'au mari fatigué, découragé, méconnu, préoccupé, la femme ajoute le poids de ses plaintes inutiles et parfois injustes. Tout cela parce qu'elle est égoïste. Elle n'aime pas.
Aimer ce n'est pas chercher sa propre satisfaction sensible ou intéressée.
Aimer c'est satisfaire celui qu'on aime en dépassant la sensibilité et l'intérêt, c'est donner à son esprit l'aide dont il a besoin pour pouvoir tenir ses ailes ouvertes dans les cieux de l'espérance et de la paix.
Autre point sur lequel j'attire votre attention. J'en ai déjà parlé, mais j'insiste :
la confiance en Dieu.
La confiance résume en elle les vertus théologales. Qui a confiance, cela veut dire qu'il a la foi. Avoir confiance suppose qu'on espère. Avoir confiance, c'est faire preuve d'amour. Aimer une personne, espérer et croire en elle, c'est là la confiance. Autrement, non. Dieu mérite une telle confiance qui doit être la nôtre. Si nous l'accordons à de pauvres hommes capables de n'y pas correspondre, pourquoi la refuser à Dieu qui ne nous manque jamais ?
La confiance est aussi humilité.
L'orgueilleux dit : " Je me suffis à moi-même. Je ne me fie pas à celui-ci parce que c'est un incapable, un menteur, un prétentieux... ". L'humble dit : " Je me fie à lui. Pourquoi ne m'y fierai-je pas ? Pourquoi devrai-je penser que je suis meilleur que lui ? ". Et avec plus de raison encore, il parle ainsi de Dieu: " Pourquoi dois-je me défier de Celui qui est bon ? Pourquoi dois-je penser que je puis me suffire à moi-même ? " Dieu se donne à celui qui est humble, mais s'éloigne de l'orgueilleux.
La confiance est aussi obéissance.
Et Dieu aime l'obéissant. L'obéissance signifie que nous nous reconnaissons pour ses fils et que nous reconnaissons Dieu pour notre Père. Et un père ne peut qu'aimer lorsqu'il est un vrai père. Dieu est notre vrai Père et un Père parfait.
Le troisième point que je veux que vous méditiez, se base toujours sur la confiance.
Es-tu donc un puissant ? Tu l'es parce que Dieu l'a permis. Es-tu soumis à l'autorité ? Tu l'es parce que Dieu l'a permis.
Cherche donc, ô puissant, à ne pas faire de ta puissance un mal. Ce serait toujours " ton mal " même si pour commencer c'était le mal des autres. Parce que si Dieu permet, il ne permet pas tout, et si tu dépasses les bornes, il te frappe et te brise. De ton côté, toi qui es simple sujet, cherche à faire de cette condition qui est la tienne, un aimant qui attire sur toi la protection céleste.
J'attire pourtant l'attention des épouses sur un point. Trop d'unions se défont par la faute des femmes qui n'ont pas cet amour qui est tout : gentillesse, pitié, attention affectueuse, réconfort pour le mari. Sur l'homme ne pèse pas la souffrance physique qui pèse lourdement sur la femme. Mais sur lui pèsent toutes les préoccupations morales : nécessité du travail, décisions à prendre, responsabilité devant les pouvoirs constitués et devant sa propre famille... Oh ! Que de choses ne pèsent-elles pas sur l'homme ! Et combien il a besoin lui aussi de réconfort ! Et bien, l'égoïsme est tel qu'au mari fatigué, découragé, méconnu, préoccupé, la femme ajoute le poids de ses plaintes inutiles et parfois injustes. Tout cela parce qu'elle est égoïste. Elle n'aime pas.
Aimer ce n'est pas chercher sa propre satisfaction sensible ou intéressée.
Aimer c'est satisfaire celui qu'on aime en dépassant la sensibilité et l'intérêt, c'est donner à son esprit l'aide dont il a besoin pour pouvoir tenir ses ailes ouvertes dans les cieux de l'espérance et de la paix.
Autre point sur lequel j'attire votre attention. J'en ai déjà parlé, mais j'insiste :
la confiance en Dieu.
La confiance résume en elle les vertus théologales. Qui a confiance, cela veut dire qu'il a la foi. Avoir confiance suppose qu'on espère. Avoir confiance, c'est faire preuve d'amour. Aimer une personne, espérer et croire en elle, c'est là la confiance. Autrement, non. Dieu mérite une telle confiance qui doit être la nôtre. Si nous l'accordons à de pauvres hommes capables de n'y pas correspondre, pourquoi la refuser à Dieu qui ne nous manque jamais ?
La confiance est aussi humilité.
L'orgueilleux dit : " Je me suffis à moi-même. Je ne me fie pas à celui-ci parce que c'est un incapable, un menteur, un prétentieux... ". L'humble dit : " Je me fie à lui. Pourquoi ne m'y fierai-je pas ? Pourquoi devrai-je penser que je suis meilleur que lui ? ". Et avec plus de raison encore, il parle ainsi de Dieu: " Pourquoi dois-je me défier de Celui qui est bon ? Pourquoi dois-je penser que je puis me suffire à moi-même ? " Dieu se donne à celui qui est humble, mais s'éloigne de l'orgueilleux.
La confiance est aussi obéissance.
Et Dieu aime l'obéissant. L'obéissance signifie que nous nous reconnaissons pour ses fils et que nous reconnaissons Dieu pour notre Père. Et un père ne peut qu'aimer lorsqu'il est un vrai père. Dieu est notre vrai Père et un Père parfait.
Le troisième point que je veux que vous méditiez, se base toujours sur la confiance.
Aucun évènement ne peut survenir sans la permission de Dieu
Es-tu donc un puissant ? Tu l'es parce que Dieu l'a permis. Es-tu soumis à l'autorité ? Tu l'es parce que Dieu l'a permis.
Cherche donc, ô puissant, à ne pas faire de ta puissance un mal. Ce serait toujours " ton mal " même si pour commencer c'était le mal des autres. Parce que si Dieu permet, il ne permet pas tout, et si tu dépasses les bornes, il te frappe et te brise. De ton côté, toi qui es simple sujet, cherche à faire de cette condition qui est la tienne, un aimant qui attire sur toi la protection céleste.
Et ne maudis jamais. Laisses-en à Dieu le soin. C'est à Lui, Seigneur de tous les hommes, qu'il appartient de bénir et de maudire ses créatures.
Va en paix.»
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