Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
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Re: Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
Syrie: 31 morts dans l'explosion de munitions sur un aéroport militaire du régime
Par Lefigaro.fr avec AFP Publié le 03/08/2019 à 17:24
Trente-et-un combattants des forces prorégime ont été tués samedi dans l'explosion de munitions sur un aéroport militaire du centre de la Syrie, selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui avait fait état auparavant de 12 morts.
Les causes de l'explosion à l'aéroport militaire d'Al-Chaayrate dans la province de Homs (centre) «ne sont toujours pas claires», a indiqué à le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. L'agence officielle syrienne Sana a fait état d'un certain «nombre de morts», imputant l'explosion à «une erreur technique durant le transport de munitions périmées».
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
Syrie: 59 combattants tués dans des affrontements entre prorégimes et insurgés
Par Le Figaro avec AFP Mis à jour le 13/08/2019 à 18:42 Publié le 13/08/2019 à 18:39
Des affrontements dans le nord-ouest de la Syrie entre les forces loyales à Damas et des forces dominées par des djihadistes ont fait mardi 59 morts dans les deux camps, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
» LIRE AUSSI - Le groupe État islamique prépare la résurgence de son califat
Des combats meurtriers font rage depuis plusieurs jours dans la région sur fond de progression territoriale des forces du régime syrien, qui ont repris dimanche la localité d'Al-Habit, dans le sud d'Idleb. Le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda) contrôle la majeure partie de la province d'Idleb et des zones adjacentes des provinces voisines, où sont également présents des groupes rebelles syriens moins importants. Des groupes rebelles sont également présents dans ces régions.
Mardi, les affrontements dans le sud de la province d'Idleb et dans les environs de Lattaquié ont tué 29 membres des forces prorégime ainsi que 30 djihadistes et combattants de groupes rebelles alliés, selon l'OSDH. Trois civils sont morts également lors de raids aériens du régime sur Khan Cheikhoun, la ville la plus grande du sud de la province d'Idleb, a-t-on ajouté de même source. Al-Habit est, selon l'OSDH, la première localité reprise par le régime dans la province d'Idleb en plus de trois mois de bombardements quasi-quotidiens du régime et de son allié russe sur la région.
Depuis fin avril, plus de 816 civils ont été tués dans les violences, ainsi que plus de 1.200 combattants djihadistes et rebelles et plus de 1000 membres des forces prorégime, selon l'OSDH. Plus de 400.000 personnes ont été déplacées, d'après l'ONU. Déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie a fait plus de 370.000 morts et déplacé des millions de personnes.
Par Le Figaro avec AFP Mis à jour le 13/08/2019 à 18:42 Publié le 13/08/2019 à 18:39
Des affrontements dans le nord-ouest de la Syrie entre les forces loyales à Damas et des forces dominées par des djihadistes ont fait mardi 59 morts dans les deux camps, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
» LIRE AUSSI - Le groupe État islamique prépare la résurgence de son califat
Des combats meurtriers font rage depuis plusieurs jours dans la région sur fond de progression territoriale des forces du régime syrien, qui ont repris dimanche la localité d'Al-Habit, dans le sud d'Idleb. Le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda) contrôle la majeure partie de la province d'Idleb et des zones adjacentes des provinces voisines, où sont également présents des groupes rebelles syriens moins importants. Des groupes rebelles sont également présents dans ces régions.
Mardi, les affrontements dans le sud de la province d'Idleb et dans les environs de Lattaquié ont tué 29 membres des forces prorégime ainsi que 30 djihadistes et combattants de groupes rebelles alliés, selon l'OSDH. Trois civils sont morts également lors de raids aériens du régime sur Khan Cheikhoun, la ville la plus grande du sud de la province d'Idleb, a-t-on ajouté de même source. Al-Habit est, selon l'OSDH, la première localité reprise par le régime dans la province d'Idleb en plus de trois mois de bombardements quasi-quotidiens du régime et de son allié russe sur la région.
Depuis fin avril, plus de 816 civils ont été tués dans les violences, ainsi que plus de 1.200 combattants djihadistes et rebelles et plus de 1000 membres des forces prorégime, selon l'OSDH. Plus de 400.000 personnes ont été déplacées, d'après l'ONU. Déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie a fait plus de 370.000 morts et déplacé des millions de personnes.
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
Attaques contre des sites pétroliers saoudiens: Pompeo accuse l'Iran
Par Le Figaro avec Reuters Mis à jour le 14/09/2019 à 22:35 Publié le 14/09/2019 à 22:23
Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, a accusé samedi l'Iran d'être responsable des attaques de drone contre des installations pétrolières saoudiennes. Deux installations de la compagnie pétrolière Aramco, dont le plus grand site mondial de transformation de brut, ont été attaquées samedi par des drones dans l'est de l'Arabie saoudite, provoquant des incendies maîtrisés et, selon des sources proches du secteur, une perturbation de la production.
» LIRE AUSSI - Nucléaire: Téhéran joue la montre face à l’inflexibilité américaine
Les attaques ont été revendiquées par le mouvement yéménite Houthi. Mais Pompeo a affirmé que «rien ne prouve que ces attaques venaient du Yémen». «Téhéran est derrière une centaine d'attaques contre l'Arabie saoudite tandis que (le président Hassan) Rohani et (son ministre des Affaires étrangères Mohamad Javad) Zarif prétendent s'engager dans la diplomatie», poursuit-il sur Twitter. «Au milieu de tous ces appels à une désescalade, l'Iran vient de lancer une attaque sans précédent contre l'approvisionnement énergétique de la planète.»
Le président américain, Donald Trump, a de son côté condamné l'attaque au cours d'une conversation téléphonique avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane.
Par Le Figaro avec Reuters Mis à jour le 14/09/2019 à 22:35 Publié le 14/09/2019 à 22:23
Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, a accusé samedi l'Iran d'être responsable des attaques de drone contre des installations pétrolières saoudiennes. Deux installations de la compagnie pétrolière Aramco, dont le plus grand site mondial de transformation de brut, ont été attaquées samedi par des drones dans l'est de l'Arabie saoudite, provoquant des incendies maîtrisés et, selon des sources proches du secteur, une perturbation de la production.
» LIRE AUSSI - Nucléaire: Téhéran joue la montre face à l’inflexibilité américaine
Les attaques ont été revendiquées par le mouvement yéménite Houthi. Mais Pompeo a affirmé que «rien ne prouve que ces attaques venaient du Yémen». «Téhéran est derrière une centaine d'attaques contre l'Arabie saoudite tandis que (le président Hassan) Rohani et (son ministre des Affaires étrangères Mohamad Javad) Zarif prétendent s'engager dans la diplomatie», poursuit-il sur Twitter. «Au milieu de tous ces appels à une désescalade, l'Iran vient de lancer une attaque sans précédent contre l'approvisionnement énergétique de la planète.»
Le président américain, Donald Trump, a de son côté condamné l'attaque au cours d'une conversation téléphonique avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane.
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Re: Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
Cachemire: le Pakistan agite à l'ONU le risque d'une guerre nucléaire
AFP
Publié le 27/09/2019 à 20:10 | AFP
Cachemire: le Pakistan agite à l'ONU le risque d'une guerre nucléaireCachemire: le Pakistan agite à l'ONU le risque d'une guerre nucléaire AFP / TIMOTHY A. CLARY
PROFITEZ DE VOTRE ABONNEMENT À 1€ LE 1ER MOIS !
Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a averti l'ONU vendredi du risque que la crise au Cachemire ne conduise à une guerre nucléaire avec l'Inde, avec des conséquences pour le monde entier.
"Quand le couvre-feu sera levé, ce sera un bain de sang", a-t-il lancé devant l'Assemblée générale des Nations unies. L'Inde maintient la région himalayenne disputée sous une chape de plomb depuis qu'elle a révoqué début août l'autonomie constitutionnelle de la partie du Cachemire qu'elle contrôle.
Alors qu'il n'était autorisé à parler que 15 minutes, son discours enflammé s'est prolongé pendant près d'une heure. Dans le même temps, aux abords de l'ONU, plusieurs milliers de manifestants s'étaient réunis, les uns soutenant la politique indienne, les autres la dénonçant.
"Liberté pour le Cachemire, fin du siège", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des manifestants pro-Pakistan. Du côté des soutiens du Premier ministre indien Narendra Modi, elles soulignaient sa qualité de "visionnaire".
New Delhi a imposé un intense déploiement sécuritaire, coupé les communications et restreint les déplacements, tout en arrêtant ou en plaçant en résidence surveillée de nombreuses personnes.
"Il y a 900.000 soldats sur place, ils ne sont pas venus, pour citer Narendra Modi, pour la prospérité du Cachemire. Ces 900.000 soldats, que vont-ils faire ?", a demandé Imran Khan. "Il y aura un bain de sang", a-t-il insisté.
Le chef du gouvernement pakistanais a dit redouter de nouveaux affrontements entre les deux puissances nucléaires rivales si l'Inde mettait en cause le Pakistan pour d'éventuelles attaques de groupes locaux, en réponse à la répression dans ce territoire à majorité musulmane.
"55 jours"
"Si une guerre conventionnelle commence entre nos deux pays, tout peut arriver", a-t-il prévenu, tout en soulignant que le Pakistan, "sept fois plus petit que son voisin", aurait un choix difficile: "soit la reddition, soit la lutte pour la liberté jusqu'à la mort".
"Que ferons-nous ? Je me pose ces questions. Nous nous battrons", "et quand un pays nucléaire se bat jusqu'au bout, cela peut avoir des conséquences bien au-delà de ses frontières", a-t-il mis en garde. "Cela peut avoir des conséquences pour le monde entier et c'est pour cela, je vous le répète, que je suis venu vous alerter, pas pour proférer des menaces".
Son homologue indien Narendra Modi avait pris la parole peu avant lui à la même tribune, sans évoquer la question explosive du Cachemire. Il a toutefois assuré que son pays, porteur d'un "message de paix", voulait "mettre en garde le monde contre des réseaux terroristes", dans une apparente allusion à Islamabad qu'il accuse régulièrement de soutenir des groupes extrémistes.
Vendredi, les forces de sécurité indiennes avaient durci les restrictions de circulation au Cachemire, craignant des manifestations à l'occasion des discours prononcés par l'Inde et le Pakistan à l'ONU.
Des barrages de blocs de béton et fil de fer barbelé ont été mis en place un peu partout à Srinagar, principale ville de la région, ainsi que dans d'autres villes de la partie indienne du Cachemire.
Selon le Premier ministre pakistanais, les conditions au Cachemire ont radicalisé une nouvelle génération au sein de la population. Il a assuré qu'il aurait lui-même pris les armes dans leur situation, imaginant ce qu'il aurait pu dire dans ce cas: "Cela fait 55 jours que je suis enfermé, j'ai entendu parler de viols, de soldats indiens pénétrant dans des maisons."
"Voudrais-je vivre cette humiliation ? Voudrais-je vivre comme ça ? Je prendrais une arme à feu. Vous forcez les gens à la radicalisation", a-t-il lancé à l'intention des autorités indiennes.
L'Inde et le Pakistan se sont partagés le Cachemire au moment de l'indépendance en 1947, et se sont notamment deux fois fait la guerre pour le contrôle de la région.
27/09/2019 20:08:40 - Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - 2019 AFP
AFP
Publié le 27/09/2019 à 20:10 | AFP
Cachemire: le Pakistan agite à l'ONU le risque d'une guerre nucléaireCachemire: le Pakistan agite à l'ONU le risque d'une guerre nucléaire AFP / TIMOTHY A. CLARY
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Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a averti l'ONU vendredi du risque que la crise au Cachemire ne conduise à une guerre nucléaire avec l'Inde, avec des conséquences pour le monde entier.
"Quand le couvre-feu sera levé, ce sera un bain de sang", a-t-il lancé devant l'Assemblée générale des Nations unies. L'Inde maintient la région himalayenne disputée sous une chape de plomb depuis qu'elle a révoqué début août l'autonomie constitutionnelle de la partie du Cachemire qu'elle contrôle.
Alors qu'il n'était autorisé à parler que 15 minutes, son discours enflammé s'est prolongé pendant près d'une heure. Dans le même temps, aux abords de l'ONU, plusieurs milliers de manifestants s'étaient réunis, les uns soutenant la politique indienne, les autres la dénonçant.
"Liberté pour le Cachemire, fin du siège", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des manifestants pro-Pakistan. Du côté des soutiens du Premier ministre indien Narendra Modi, elles soulignaient sa qualité de "visionnaire".
New Delhi a imposé un intense déploiement sécuritaire, coupé les communications et restreint les déplacements, tout en arrêtant ou en plaçant en résidence surveillée de nombreuses personnes.
"Il y a 900.000 soldats sur place, ils ne sont pas venus, pour citer Narendra Modi, pour la prospérité du Cachemire. Ces 900.000 soldats, que vont-ils faire ?", a demandé Imran Khan. "Il y aura un bain de sang", a-t-il insisté.
Le chef du gouvernement pakistanais a dit redouter de nouveaux affrontements entre les deux puissances nucléaires rivales si l'Inde mettait en cause le Pakistan pour d'éventuelles attaques de groupes locaux, en réponse à la répression dans ce territoire à majorité musulmane.
"55 jours"
"Si une guerre conventionnelle commence entre nos deux pays, tout peut arriver", a-t-il prévenu, tout en soulignant que le Pakistan, "sept fois plus petit que son voisin", aurait un choix difficile: "soit la reddition, soit la lutte pour la liberté jusqu'à la mort".
"Que ferons-nous ? Je me pose ces questions. Nous nous battrons", "et quand un pays nucléaire se bat jusqu'au bout, cela peut avoir des conséquences bien au-delà de ses frontières", a-t-il mis en garde. "Cela peut avoir des conséquences pour le monde entier et c'est pour cela, je vous le répète, que je suis venu vous alerter, pas pour proférer des menaces".
Son homologue indien Narendra Modi avait pris la parole peu avant lui à la même tribune, sans évoquer la question explosive du Cachemire. Il a toutefois assuré que son pays, porteur d'un "message de paix", voulait "mettre en garde le monde contre des réseaux terroristes", dans une apparente allusion à Islamabad qu'il accuse régulièrement de soutenir des groupes extrémistes.
Vendredi, les forces de sécurité indiennes avaient durci les restrictions de circulation au Cachemire, craignant des manifestations à l'occasion des discours prononcés par l'Inde et le Pakistan à l'ONU.
Des barrages de blocs de béton et fil de fer barbelé ont été mis en place un peu partout à Srinagar, principale ville de la région, ainsi que dans d'autres villes de la partie indienne du Cachemire.
Selon le Premier ministre pakistanais, les conditions au Cachemire ont radicalisé une nouvelle génération au sein de la population. Il a assuré qu'il aurait lui-même pris les armes dans leur situation, imaginant ce qu'il aurait pu dire dans ce cas: "Cela fait 55 jours que je suis enfermé, j'ai entendu parler de viols, de soldats indiens pénétrant dans des maisons."
"Voudrais-je vivre cette humiliation ? Voudrais-je vivre comme ça ? Je prendrais une arme à feu. Vous forcez les gens à la radicalisation", a-t-il lancé à l'intention des autorités indiennes.
L'Inde et le Pakistan se sont partagés le Cachemire au moment de l'indépendance en 1947, et se sont notamment deux fois fait la guerre pour le contrôle de la région.
27/09/2019 20:08:40 - Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - 2019 AFP
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
L'Afghanistan enregistre un nombre de victimes civiles «sans précédent» au 3e trimestre
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 2 heures
Le nombre de victimes civiles a atteint un niveau «sans précédent» lors du troisième trimestre de cette année en Afghanistan, a annoncé jeudi l'ONU, en qualifiant la violence de «totalement inacceptable».
À lire aussi : Afghanistan: la guerre la plus longue
La Mission de l'ONU en Afghanistan (Manua) a recensé 1174 civils tués et 3139 blessés entre le 1er juillet et le 30 septembre, soit une augmentation de 42% par rapport au troisième trimestre 2018, selon son rapport trimestriel. «C'est le plus grand nombre de victimes civiles enregistré (...) au cours d'un seul trimestre» depuis 2009, quand l'ONU a démarré un décompte systématique des pertes civiles, selon la Manua. Juillet a été le mois le plus sanglant ces 10 dernières années, avec 425 morts, de même source.
Les violences touchant les civils ont augmenté au troisième trimestre «alors même que les pourparlers entre les Etats-Unis et les talibans progressaient à Doha en juillet et en août», a remarqué la Manua. Ces discussions visaient à obtenir un retrait des forces américaines du pays en échange entre autres d'une baisse des violences et du lancement d'un dialogue inter-afghan. Elles ont été suspendues début septembre par le président américain Donald Trump.
Une campagne électorale sanglante
Pour les neufs premiers mois de l'année, la Manua a enregistré 2563 civils tués, dont 261 femmes et 631 enfants (soit 34% des tués au total), ainsi que près de 5700 blessés. Sur l'ensemble des victimes (tués et blessés), les femmes (923) et enfants (2461) représentent 41%. L'année en cours a été marquée par une campagne électorale sanglante pour l'élection présidentielle du 28 septembre, et une poursuite des combats opposant les talibans aux forces gouvernementales.
Le «degré de violences liées aux élections (...) est resté relativement bas dans les mois menant au jour du scrutin, comparé aux élections parlementaires de 2018», a observé la Manua. Mais deux attentats en juillet et septembre ont fait à eux seuls 51 morts. Les talibans, qui avaient juré d'empêcher la tenue du scrutin, sont responsables de 95% des 277 victimes civiles (dont 28 morts) enregistrés le jour des élections, selon la mission de l'ONU. Selon la Manua, la hausse du nombre des victimes civiles lors du troisième trimestre est «avant tout due aux (...) éléments anti-gouvernementaux».
Quelque 42% des tués et blessés l'ont été du fait d'attaques-suicide ou d'explosifs. Les pertes liées à des combats viennent ensuite (29%), suivies par les attaques aériennes (11%), qui sont le seul fait des forces gouvernementales et américaines. Outre les talibans, le groupe djihadiste Etat islamique en Afghanistan, d'obédience sunnite, a revendiqué un attentat contre des chiites qui avait tué 91 participants à un mariage à Kaboul le 17 août.
Près de 600 civils tués par des frappes aériennes
Mais les forces pro-gouvernementales ont tué presque autant de civils que les insurgés de janvier à septembre (1.149 morts contre 1.207), même si elles ont causé trois fois moins de blessés. 484 morts sont imputables aux forces de sécurité afghanes contre 468 pour les forces militaires internationales, le reste étant imputé à des groupes armés pro-gouvernementaux. La mission de l'ONU a mis l'accent dans son rapport sur le nombre croissant de victimes d'attaques aériennes.
«La Manua enregistre une hausse continue des pertes civiles dans des opérations aériennes depuis 2014, avec les forces militaires internationales responsables d'une majorité des pertes civiles dans ce type d'incident depuis 2018», dit le rapport. Sur les neuf premiers mois de 2019, les frappes aériennes ont tué 579 civils et en ont blessé 306. Une attaque récente, le 22 septembre, contre une cellule supposée liée à Al-Qaïda dans la province du Helmand (sud), a tué 15 civils dont cinq femmes et six enfants, selon la Manua.
«Les victimes civiles sont totalement inacceptables, particulièrement en tenant compte du fait largement accepté qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit», a affirmé le représentant des Nations unies pour l'Afghanistan, Tadamichi Yamamoto.
Pakistan: douze morts dans des tueries entre tribus rivales
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures
Des tueries entre deux tribus ennemies depuis plus de vingt ans ont fait douze morts jeudi dans le nord-ouest du Pakistan, a appris l'AFP de sources concordantes.
À lire aussi : La fin de l’autonomie du Cachemire menace la stabilité régionale
Des membres de la première tribu ont d'abord abattu deux de leurs rivaux dans un district reculé de la province du Khyber-Pakhtunkhwa, a déclaré Fahad Wazir, un cadre du gouvernement provincial. La deuxième tribu s'est ensuite vengée en tirant sur un minibus qui circulait sur le territoire de leurs assaillants, faisant dix morts, dont une femme, et cinq blessés, a-t-il ajouté.
«Au moins douze personnes ont été tuées dans ces deux attaques», certains des blessés se trouvant dans un état critique, a indiqué Fahad Wazir. Et d'ajouter : «Ces deux groupes rivaux issus de deux tribus différentes entretiennent un inimitié ancienne.» Un bilan confirmé par Mohammad Arif Khan. Le chef de la police local a ajouté que des renforts policiers avaient été déployés dans la zone pour arrêter les assaillants et éviter de potentielles représailles.
L'origine de cette hostilité est un crime d'honneur, soit le meurtre d'une femme d'une des tribus par l'autre clan, des vendettas sanglantes se produisant depuis lors à intervalles irréguliers, a-t-il expliqué. Au moins 32 personnes ont perdu leur vie du fait de cette haine ancienne, selon Fahad Wazir. Le nord-ouest du Pakistan, à l'instar de l'Afghanistan, est largement peuplé de Pachtounes. Ce groupe ethnique est imprégné d'un code tribal dont le badal -«revanche» en langue pachtou- constitue l'une des pierres angulaires.
À lire aussi : Peine de mort au Pakistan: les plus pauv
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 2 heures
Le nombre de victimes civiles a atteint un niveau «sans précédent» lors du troisième trimestre de cette année en Afghanistan, a annoncé jeudi l'ONU, en qualifiant la violence de «totalement inacceptable».
À lire aussi : Afghanistan: la guerre la plus longue
La Mission de l'ONU en Afghanistan (Manua) a recensé 1174 civils tués et 3139 blessés entre le 1er juillet et le 30 septembre, soit une augmentation de 42% par rapport au troisième trimestre 2018, selon son rapport trimestriel. «C'est le plus grand nombre de victimes civiles enregistré (...) au cours d'un seul trimestre» depuis 2009, quand l'ONU a démarré un décompte systématique des pertes civiles, selon la Manua. Juillet a été le mois le plus sanglant ces 10 dernières années, avec 425 morts, de même source.
Les violences touchant les civils ont augmenté au troisième trimestre «alors même que les pourparlers entre les Etats-Unis et les talibans progressaient à Doha en juillet et en août», a remarqué la Manua. Ces discussions visaient à obtenir un retrait des forces américaines du pays en échange entre autres d'une baisse des violences et du lancement d'un dialogue inter-afghan. Elles ont été suspendues début septembre par le président américain Donald Trump.
Une campagne électorale sanglante
Pour les neufs premiers mois de l'année, la Manua a enregistré 2563 civils tués, dont 261 femmes et 631 enfants (soit 34% des tués au total), ainsi que près de 5700 blessés. Sur l'ensemble des victimes (tués et blessés), les femmes (923) et enfants (2461) représentent 41%. L'année en cours a été marquée par une campagne électorale sanglante pour l'élection présidentielle du 28 septembre, et une poursuite des combats opposant les talibans aux forces gouvernementales.
Le «degré de violences liées aux élections (...) est resté relativement bas dans les mois menant au jour du scrutin, comparé aux élections parlementaires de 2018», a observé la Manua. Mais deux attentats en juillet et septembre ont fait à eux seuls 51 morts. Les talibans, qui avaient juré d'empêcher la tenue du scrutin, sont responsables de 95% des 277 victimes civiles (dont 28 morts) enregistrés le jour des élections, selon la mission de l'ONU. Selon la Manua, la hausse du nombre des victimes civiles lors du troisième trimestre est «avant tout due aux (...) éléments anti-gouvernementaux».
Quelque 42% des tués et blessés l'ont été du fait d'attaques-suicide ou d'explosifs. Les pertes liées à des combats viennent ensuite (29%), suivies par les attaques aériennes (11%), qui sont le seul fait des forces gouvernementales et américaines. Outre les talibans, le groupe djihadiste Etat islamique en Afghanistan, d'obédience sunnite, a revendiqué un attentat contre des chiites qui avait tué 91 participants à un mariage à Kaboul le 17 août.
Près de 600 civils tués par des frappes aériennes
Mais les forces pro-gouvernementales ont tué presque autant de civils que les insurgés de janvier à septembre (1.149 morts contre 1.207), même si elles ont causé trois fois moins de blessés. 484 morts sont imputables aux forces de sécurité afghanes contre 468 pour les forces militaires internationales, le reste étant imputé à des groupes armés pro-gouvernementaux. La mission de l'ONU a mis l'accent dans son rapport sur le nombre croissant de victimes d'attaques aériennes.
«La Manua enregistre une hausse continue des pertes civiles dans des opérations aériennes depuis 2014, avec les forces militaires internationales responsables d'une majorité des pertes civiles dans ce type d'incident depuis 2018», dit le rapport. Sur les neuf premiers mois de 2019, les frappes aériennes ont tué 579 civils et en ont blessé 306. Une attaque récente, le 22 septembre, contre une cellule supposée liée à Al-Qaïda dans la province du Helmand (sud), a tué 15 civils dont cinq femmes et six enfants, selon la Manua.
«Les victimes civiles sont totalement inacceptables, particulièrement en tenant compte du fait largement accepté qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit», a affirmé le représentant des Nations unies pour l'Afghanistan, Tadamichi Yamamoto.
Pakistan: douze morts dans des tueries entre tribus rivales
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures
Des tueries entre deux tribus ennemies depuis plus de vingt ans ont fait douze morts jeudi dans le nord-ouest du Pakistan, a appris l'AFP de sources concordantes.
À lire aussi : La fin de l’autonomie du Cachemire menace la stabilité régionale
Des membres de la première tribu ont d'abord abattu deux de leurs rivaux dans un district reculé de la province du Khyber-Pakhtunkhwa, a déclaré Fahad Wazir, un cadre du gouvernement provincial. La deuxième tribu s'est ensuite vengée en tirant sur un minibus qui circulait sur le territoire de leurs assaillants, faisant dix morts, dont une femme, et cinq blessés, a-t-il ajouté.
«Au moins douze personnes ont été tuées dans ces deux attaques», certains des blessés se trouvant dans un état critique, a indiqué Fahad Wazir. Et d'ajouter : «Ces deux groupes rivaux issus de deux tribus différentes entretiennent un inimitié ancienne.» Un bilan confirmé par Mohammad Arif Khan. Le chef de la police local a ajouté que des renforts policiers avaient été déployés dans la zone pour arrêter les assaillants et éviter de potentielles représailles.
L'origine de cette hostilité est un crime d'honneur, soit le meurtre d'une femme d'une des tribus par l'autre clan, des vendettas sanglantes se produisant depuis lors à intervalles irréguliers, a-t-il expliqué. Au moins 32 personnes ont perdu leur vie du fait de cette haine ancienne, selon Fahad Wazir. Le nord-ouest du Pakistan, à l'instar de l'Afghanistan, est largement peuplé de Pachtounes. Ce groupe ethnique est imprégné d'un code tribal dont le badal -«revanche» en langue pachtou- constitue l'une des pierres angulaires.
À lire aussi : Peine de mort au Pakistan: les plus pauv
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 3732
Date d'inscription : 13/08/2011
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L'Afghanistan enregistre un nombre de victimes civiles «sans précédent» au 3e trimestre
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 2 heures
Le nombre de victimes civiles a atteint un niveau «sans précédent» lors du troisième trimestre de cette année en Afghanistan, a annoncé jeudi l'ONU, en qualifiant la violence de «totalement inacceptable».
À lire aussi : Afghanistan: la guerre la plus longue
La Mission de l'ONU en Afghanistan (Manua) a recensé 1174 civils tués et 3139 blessés entre le 1er juillet et le 30 septembre, soit une augmentation de 42% par rapport au troisième trimestre 2018, selon son rapport trimestriel. «C'est le plus grand nombre de victimes civiles enregistré (...) au cours d'un seul trimestre» depuis 2009, quand l'ONU a démarré un décompte systématique des pertes civiles, selon la Manua. Juillet a été le mois le plus sanglant ces 10 dernières années, avec 425 morts, de même source.
Les violences touchant les civils ont augmenté au troisième trimestre «alors même que les pourparlers entre les Etats-Unis et les talibans progressaient à Doha en juillet et en août», a remarqué la Manua. Ces discussions visaient à obtenir un retrait des forces américaines du pays en échange entre autres d'une baisse des violences et du lancement d'un dialogue inter-afghan. Elles ont été suspendues début septembre par le président américain Donald Trump.
Une campagne électorale sanglante
Pour les neufs premiers mois de l'année, la Manua a enregistré 2563 civils tués, dont 261 femmes et 631 enfants (soit 34% des tués au total), ainsi que près de 5700 blessés. Sur l'ensemble des victimes (tués et blessés), les femmes (923) et enfants (2461) représentent 41%. L'année en cours a été marquée par une campagne électorale sanglante pour l'élection présidentielle du 28 septembre, et une poursuite des combats opposant les talibans aux forces gouvernementales.
Le «degré de violences liées aux élections (...) est resté relativement bas dans les mois menant au jour du scrutin, comparé aux élections parlementaires de 2018», a observé la Manua. Mais deux attentats en juillet et septembre ont fait à eux seuls 51 morts. Les talibans, qui avaient juré d'empêcher la tenue du scrutin, sont responsables de 95% des 277 victimes civiles (dont 28 morts) enregistrés le jour des élections, selon la mission de l'ONU. Selon la Manua, la hausse du nombre des victimes civiles lors du troisième trimestre est «avant tout due aux (...) éléments anti-gouvernementaux».
Quelque 42% des tués et blessés l'ont été du fait d'attaques-suicide ou d'explosifs. Les pertes liées à des combats viennent ensuite (29%), suivies par les attaques aériennes (11%), qui sont le seul fait des forces gouvernementales et américaines. Outre les talibans, le groupe djihadiste Etat islamique en Afghanistan, d'obédience sunnite, a revendiqué un attentat contre des chiites qui avait tué 91 participants à un mariage à Kaboul le 17 août.
Près de 600 civils tués par des frappes aériennes
Mais les forces pro-gouvernementales ont tué presque autant de civils que les insurgés de janvier à septembre (1.149 morts contre 1.207), même si elles ont causé trois fois moins de blessés. 484 morts sont imputables aux forces de sécurité afghanes contre 468 pour les forces militaires internationales, le reste étant imputé à des groupes armés pro-gouvernementaux. La mission de l'ONU a mis l'accent dans son rapport sur le nombre croissant de victimes d'attaques aériennes.
«La Manua enregistre une hausse continue des pertes civiles dans des opérations aériennes depuis 2014, avec les forces militaires internationales responsables d'une majorité des pertes civiles dans ce type d'incident depuis 2018», dit le rapport. Sur les neuf premiers mois de 2019, les frappes aériennes ont tué 579 civils et en ont blessé 306. Une attaque récente, le 22 septembre, contre une cellule supposée liée à Al-Qaïda dans la province du Helmand (sud), a tué 15 civils dont cinq femmes et six enfants, selon la Manua.
«Les victimes civiles sont totalement inacceptables, particulièrement en tenant compte du fait largement accepté qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit», a affirmé le représentant des Nations unies pour l'Afghanistan, Tadamichi Yamamoto.
Pakistan: douze morts dans des tueries entre tribus rivales
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures
Des tueries entre deux tribus ennemies depuis plus de vingt ans ont fait douze morts jeudi dans le nord-ouest du Pakistan, a appris l'AFP de sources concordantes.
À lire aussi : La fin de l’autonomie du Cachemire menace la stabilité régionale
Des membres de la première tribu ont d'abord abattu deux de leurs rivaux dans un district reculé de la province du Khyber-Pakhtunkhwa, a déclaré Fahad Wazir, un cadre du gouvernement provincial. La deuxième tribu s'est ensuite vengée en tirant sur un minibus qui circulait sur le territoire de leurs assaillants, faisant dix morts, dont une femme, et cinq blessés, a-t-il ajouté.
«Au moins douze personnes ont été tuées dans ces deux attaques», certains des blessés se trouvant dans un état critique, a indiqué Fahad Wazir. Et d'ajouter : «Ces deux groupes rivaux issus de deux tribus différentes entretiennent un inimitié ancienne.» Un bilan confirmé par Mohammad Arif Khan. Le chef de la police local a ajouté que des renforts policiers avaient été déployés dans la zone pour arrêter les assaillants et éviter de potentielles représailles.
L'origine de cette hostilité est un crime d'honneur, soit le meurtre d'une femme d'une des tribus par l'autre clan, des vendettas sanglantes se produisant depuis lors à intervalles irréguliers, a-t-il expliqué. Au moins 32 personnes ont perdu leur vie du fait de cette haine ancienne, selon Fahad Wazir. Le nord-ouest du Pakistan, à l'instar de l'Afghanistan, est largement peuplé de Pachtounes. Ce groupe ethnique est imprégné d'un code tribal dont le badal -«revanche» en langue pachtou- constitue l'une des pierres angulaires.
À lire aussi : Peine de mort au Pakistan: les plus pauv
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 2 heures
Le nombre de victimes civiles a atteint un niveau «sans précédent» lors du troisième trimestre de cette année en Afghanistan, a annoncé jeudi l'ONU, en qualifiant la violence de «totalement inacceptable».
À lire aussi : Afghanistan: la guerre la plus longue
La Mission de l'ONU en Afghanistan (Manua) a recensé 1174 civils tués et 3139 blessés entre le 1er juillet et le 30 septembre, soit une augmentation de 42% par rapport au troisième trimestre 2018, selon son rapport trimestriel. «C'est le plus grand nombre de victimes civiles enregistré (...) au cours d'un seul trimestre» depuis 2009, quand l'ONU a démarré un décompte systématique des pertes civiles, selon la Manua. Juillet a été le mois le plus sanglant ces 10 dernières années, avec 425 morts, de même source.
Les violences touchant les civils ont augmenté au troisième trimestre «alors même que les pourparlers entre les Etats-Unis et les talibans progressaient à Doha en juillet et en août», a remarqué la Manua. Ces discussions visaient à obtenir un retrait des forces américaines du pays en échange entre autres d'une baisse des violences et du lancement d'un dialogue inter-afghan. Elles ont été suspendues début septembre par le président américain Donald Trump.
Une campagne électorale sanglante
Pour les neufs premiers mois de l'année, la Manua a enregistré 2563 civils tués, dont 261 femmes et 631 enfants (soit 34% des tués au total), ainsi que près de 5700 blessés. Sur l'ensemble des victimes (tués et blessés), les femmes (923) et enfants (2461) représentent 41%. L'année en cours a été marquée par une campagne électorale sanglante pour l'élection présidentielle du 28 septembre, et une poursuite des combats opposant les talibans aux forces gouvernementales.
Le «degré de violences liées aux élections (...) est resté relativement bas dans les mois menant au jour du scrutin, comparé aux élections parlementaires de 2018», a observé la Manua. Mais deux attentats en juillet et septembre ont fait à eux seuls 51 morts. Les talibans, qui avaient juré d'empêcher la tenue du scrutin, sont responsables de 95% des 277 victimes civiles (dont 28 morts) enregistrés le jour des élections, selon la mission de l'ONU. Selon la Manua, la hausse du nombre des victimes civiles lors du troisième trimestre est «avant tout due aux (...) éléments anti-gouvernementaux».
Quelque 42% des tués et blessés l'ont été du fait d'attaques-suicide ou d'explosifs. Les pertes liées à des combats viennent ensuite (29%), suivies par les attaques aériennes (11%), qui sont le seul fait des forces gouvernementales et américaines. Outre les talibans, le groupe djihadiste Etat islamique en Afghanistan, d'obédience sunnite, a revendiqué un attentat contre des chiites qui avait tué 91 participants à un mariage à Kaboul le 17 août.
Près de 600 civils tués par des frappes aériennes
Mais les forces pro-gouvernementales ont tué presque autant de civils que les insurgés de janvier à septembre (1.149 morts contre 1.207), même si elles ont causé trois fois moins de blessés. 484 morts sont imputables aux forces de sécurité afghanes contre 468 pour les forces militaires internationales, le reste étant imputé à des groupes armés pro-gouvernementaux. La mission de l'ONU a mis l'accent dans son rapport sur le nombre croissant de victimes d'attaques aériennes.
«La Manua enregistre une hausse continue des pertes civiles dans des opérations aériennes depuis 2014, avec les forces militaires internationales responsables d'une majorité des pertes civiles dans ce type d'incident depuis 2018», dit le rapport. Sur les neuf premiers mois de 2019, les frappes aériennes ont tué 579 civils et en ont blessé 306. Une attaque récente, le 22 septembre, contre une cellule supposée liée à Al-Qaïda dans la province du Helmand (sud), a tué 15 civils dont cinq femmes et six enfants, selon la Manua.
«Les victimes civiles sont totalement inacceptables, particulièrement en tenant compte du fait largement accepté qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit», a affirmé le représentant des Nations unies pour l'Afghanistan, Tadamichi Yamamoto.
Pakistan: douze morts dans des tueries entre tribus rivales
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures
Des tueries entre deux tribus ennemies depuis plus de vingt ans ont fait douze morts jeudi dans le nord-ouest du Pakistan, a appris l'AFP de sources concordantes.
À lire aussi : La fin de l’autonomie du Cachemire menace la stabilité régionale
Des membres de la première tribu ont d'abord abattu deux de leurs rivaux dans un district reculé de la province du Khyber-Pakhtunkhwa, a déclaré Fahad Wazir, un cadre du gouvernement provincial. La deuxième tribu s'est ensuite vengée en tirant sur un minibus qui circulait sur le territoire de leurs assaillants, faisant dix morts, dont une femme, et cinq blessés, a-t-il ajouté.
«Au moins douze personnes ont été tuées dans ces deux attaques», certains des blessés se trouvant dans un état critique, a indiqué Fahad Wazir. Et d'ajouter : «Ces deux groupes rivaux issus de deux tribus différentes entretiennent un inimitié ancienne.» Un bilan confirmé par Mohammad Arif Khan. Le chef de la police local a ajouté que des renforts policiers avaient été déployés dans la zone pour arrêter les assaillants et éviter de potentielles représailles.
L'origine de cette hostilité est un crime d'honneur, soit le meurtre d'une femme d'une des tribus par l'autre clan, des vendettas sanglantes se produisant depuis lors à intervalles irréguliers, a-t-il expliqué. Au moins 32 personnes ont perdu leur vie du fait de cette haine ancienne, selon Fahad Wazir. Le nord-ouest du Pakistan, à l'instar de l'Afghanistan, est largement peuplé de Pachtounes. Ce groupe ethnique est imprégné d'un code tribal dont le badal -«revanche» en langue pachtou- constitue l'une des pierres angulaires.
À lire aussi : Peine de mort au Pakistan: les plus pauv
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
Plus de 60 morts en Irak, un sit-in au Parlement fait monter la pression sur le gouvernement
AFP
Modifié le 27/10/2019 à 01:01 - Publié le 26/10/2019 à 11:35 | AFP
Plus de 60 morts en Irak, un sit-in au Parlement fait monter la pression sur le gouvernementPlus de 60 morts en Irak, un sit-in au Parlement fait monter la pression sur le gouvernement AFP / AHMAD AL-RUBAYE
PROFITEZ DE VOTRE ABONNEMENT À 1€ LE 1ER MOIS !
L'influent leader chiite Moqtada Sadr a fait monter samedi soir la pression sur le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi, déjà conspué depuis près d'un mois par une contestation marquée par plus de 200 morts.
Ses députés, qui forment le premier bloc au Parlement, ont entamé un sit-in au Parlement qu'ils ne lèveront, ont-ils dit, qu'une fois "satisfaites les demandes" des manifestants. Et ils ont déposé une demande "officielle" au président de la République pour qu'il convoque un vote de défiance, ont annoncé deux d'entre eux à l'AFP.
L'Irak est entré le 1er octobre dans une crise sociale --inédite parce que spontanée-- qui a dégénéré en crise politique. Au milieu de ce chaos, des attaques contre des QG de partis et de groupes armés dans des villes du sud font planer la menace de plus de violences.
La contestation a connu deux épisodes. Le premier, entre le 1er et le 6 octobre, s'est soldé officiellement par 157 morts, quasiment tous des manifestants face auxquels l'Etat reconnaissait un "usage excessif" de la force.
Le second, entamé jeudi soir après une interruption de 18 jours, le temps du plus important pèlerinage chiite, a fait jusqu'ici 63 morts, selon la Commission gouvernementale des droits de l'Homme.
Tahrir dans le noir
Sur la place Tahrir, occupée depuis jeudi soir par des manifestants, l'éclairage public avait été coupé samedi soir, selon des témoins. Des tirs de grenades, lacrymogènes et assourdissantes résonnaient dans tout le centre de la deuxième capitale la plus peuplée du monde arabe.
Ces grenades ont déjà tué plusieurs manifestants, notamment touchés au visage, selon des sources médicales.
Les forces de sécurité tirent des barrages de ces grenades pour empêcher les manifestants de traverser le pont al-Joumhouriya reliant Tahrir à la Zone verte, où siègent le Parlement et l'ambassade des Etats-Unis.
Dans plusieurs villes du Sud, des manifestations ont aussi eu lieu avant d'être dispersées en raison de couvre-feux imposés "jusqu'à nouvel ordre".
Depuis vendredi, si la journée les manifestants réclament "la chute du régime", notamment sur l'emblématique place Tahrir de Bagdad, le soir les violences prennent un tour nouveau.
Dans des villes du sud, chiite et tribal, des dizaines de sièges de partis, de bureaux de députés et surtout des QG des factions armées du puissant Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires dominée par les milices chiites pro-Iran et alliée du gouvernement, ont été incendiés et saccagés.
"La colère populaire se dirige contre eux (...) car ils sont la vitrine évidente du +régime+", explique le chercheur Harith Hasan.
Ces violences sont aussi le fait des partisans de Moqtada Sadr, assure l'expert du Carnegie Middle East Center, qui "ont vu une opportunité pour passer à l'acte face à des milices concurrentes comme Assaïb Ahl al-Haq, Badr et les brigades du Hezbollah", les plus puissantes du Hachd.
Après l'incendie de son siège à Amara (sud) et la mort d'un de ses commandants, Assaïb Ahl al-Haq a promis de se "venger", tandis que la mission de l'ONU en Irak (Unami) se disait "très inquiète des entités armées qui cherchent à compromettre la stabilité de l'Irak" et "sabotent les manifestations pacifiques".
A Bagdad, aucune attaque de ce genre n'a été rapportée.
"Ca suffit"
Les protestataires rejettent en bloc les mesures sociales annoncées. Ils veulent, disent-ils, une nouvelle Constitution et d'une classe politique entièrement renouvelée dans le 12e pays le plus corrompu au monde.
M. Abdel Mahdi a plaidé pour réformer le système d'attribution des postes de fonctionnaires et abaisser l'âge des candidats aux élections dans un pays où 60 % de la population a moins de 25 ans.
"Ils ont dit aux jeunes: +Rentrez chez vous, on va vous verser des pensions et vous trouver des solutions+, mais c'était un piège", s'emporte une manifestante, venue avec son fils.
Vendredi, le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, a appelé à la réforme et à la lutte anticorruption, tandis que Moqtada Sadr a réclamé début octobre la démission du gouvernement et de nouvelles élections.
"Sadr, Sistani, quelle honte !", lance à l'AFP un manifestant en affirmant défiler parce qu'il n'a "pas un sou". "On nous tire des grenades dessus, ça suffit !"
Pour les manifestants, les gouvernements successifs depuis la chute du dictateur Saddam Hussein en 2003 ont prouvé l'inaptitude du système alors qu'en 16 ans, la corruption a officiellement coûté 410 milliards d'euros à l'Etat, soit deux fois le PIB de l'Irak, deuxième producteur de l'Opep.
L'ex-Premier ministre Haider al-Abadi a également demandé samedi la démission de M. Abdel Mahdi, tandis que l'ancien chef de gouvernement Iyad Allaoui appelait à des élections anticipées.
27/10/2019 00:28:46 - Bagdad (AFP) - 2019 AFP
ACTUALITÉS INTERNATIONALES
AFP
Modifié le 27/10/2019 à 01:01 - Publié le 26/10/2019 à 11:35 | AFP
Plus de 60 morts en Irak, un sit-in au Parlement fait monter la pression sur le gouvernementPlus de 60 morts en Irak, un sit-in au Parlement fait monter la pression sur le gouvernement AFP / AHMAD AL-RUBAYE
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L'influent leader chiite Moqtada Sadr a fait monter samedi soir la pression sur le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi, déjà conspué depuis près d'un mois par une contestation marquée par plus de 200 morts.
Ses députés, qui forment le premier bloc au Parlement, ont entamé un sit-in au Parlement qu'ils ne lèveront, ont-ils dit, qu'une fois "satisfaites les demandes" des manifestants. Et ils ont déposé une demande "officielle" au président de la République pour qu'il convoque un vote de défiance, ont annoncé deux d'entre eux à l'AFP.
L'Irak est entré le 1er octobre dans une crise sociale --inédite parce que spontanée-- qui a dégénéré en crise politique. Au milieu de ce chaos, des attaques contre des QG de partis et de groupes armés dans des villes du sud font planer la menace de plus de violences.
La contestation a connu deux épisodes. Le premier, entre le 1er et le 6 octobre, s'est soldé officiellement par 157 morts, quasiment tous des manifestants face auxquels l'Etat reconnaissait un "usage excessif" de la force.
Le second, entamé jeudi soir après une interruption de 18 jours, le temps du plus important pèlerinage chiite, a fait jusqu'ici 63 morts, selon la Commission gouvernementale des droits de l'Homme.
Tahrir dans le noir
Sur la place Tahrir, occupée depuis jeudi soir par des manifestants, l'éclairage public avait été coupé samedi soir, selon des témoins. Des tirs de grenades, lacrymogènes et assourdissantes résonnaient dans tout le centre de la deuxième capitale la plus peuplée du monde arabe.
Ces grenades ont déjà tué plusieurs manifestants, notamment touchés au visage, selon des sources médicales.
Les forces de sécurité tirent des barrages de ces grenades pour empêcher les manifestants de traverser le pont al-Joumhouriya reliant Tahrir à la Zone verte, où siègent le Parlement et l'ambassade des Etats-Unis.
Dans plusieurs villes du Sud, des manifestations ont aussi eu lieu avant d'être dispersées en raison de couvre-feux imposés "jusqu'à nouvel ordre".
Depuis vendredi, si la journée les manifestants réclament "la chute du régime", notamment sur l'emblématique place Tahrir de Bagdad, le soir les violences prennent un tour nouveau.
Dans des villes du sud, chiite et tribal, des dizaines de sièges de partis, de bureaux de députés et surtout des QG des factions armées du puissant Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires dominée par les milices chiites pro-Iran et alliée du gouvernement, ont été incendiés et saccagés.
"La colère populaire se dirige contre eux (...) car ils sont la vitrine évidente du +régime+", explique le chercheur Harith Hasan.
Ces violences sont aussi le fait des partisans de Moqtada Sadr, assure l'expert du Carnegie Middle East Center, qui "ont vu une opportunité pour passer à l'acte face à des milices concurrentes comme Assaïb Ahl al-Haq, Badr et les brigades du Hezbollah", les plus puissantes du Hachd.
Après l'incendie de son siège à Amara (sud) et la mort d'un de ses commandants, Assaïb Ahl al-Haq a promis de se "venger", tandis que la mission de l'ONU en Irak (Unami) se disait "très inquiète des entités armées qui cherchent à compromettre la stabilité de l'Irak" et "sabotent les manifestations pacifiques".
A Bagdad, aucune attaque de ce genre n'a été rapportée.
"Ca suffit"
Les protestataires rejettent en bloc les mesures sociales annoncées. Ils veulent, disent-ils, une nouvelle Constitution et d'une classe politique entièrement renouvelée dans le 12e pays le plus corrompu au monde.
M. Abdel Mahdi a plaidé pour réformer le système d'attribution des postes de fonctionnaires et abaisser l'âge des candidats aux élections dans un pays où 60 % de la population a moins de 25 ans.
"Ils ont dit aux jeunes: +Rentrez chez vous, on va vous verser des pensions et vous trouver des solutions+, mais c'était un piège", s'emporte une manifestante, venue avec son fils.
Vendredi, le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, a appelé à la réforme et à la lutte anticorruption, tandis que Moqtada Sadr a réclamé début octobre la démission du gouvernement et de nouvelles élections.
"Sadr, Sistani, quelle honte !", lance à l'AFP un manifestant en affirmant défiler parce qu'il n'a "pas un sou". "On nous tire des grenades dessus, ça suffit !"
Pour les manifestants, les gouvernements successifs depuis la chute du dictateur Saddam Hussein en 2003 ont prouvé l'inaptitude du système alors qu'en 16 ans, la corruption a officiellement coûté 410 milliards d'euros à l'Etat, soit deux fois le PIB de l'Irak, deuxième producteur de l'Opep.
L'ex-Premier ministre Haider al-Abadi a également demandé samedi la démission de M. Abdel Mahdi, tandis que l'ancien chef de gouvernement Iyad Allaoui appelait à des élections anticipées.
27/10/2019 00:28:46 - Bagdad (AFP) - 2019 AFP
ACTUALITÉS INTERNATIONALES
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
Manifestations en Irak: les violences ont fait 31 morts jeudi
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 18 min
Trente et un manifestants ont été tués jeudi en Irak dans la répression des forces de l'ordre, a annoncé la Commission gouvernementale des droits humains, l'une des journées les plus meurtrières d'une contestation contre le pouvoir entamée il y a deux mois.
À lire aussi : En Irak, l’Iran conspué par les manifestants, de Nadjaf à Karbala
La Commission a également dénoncé dans un communiqué un «usage excessif de la force». Elle recense 25 morts dans la seule ville de Nassiriya (sud), quatre dans la ville sainte de Najaf, où les manifestants ont incendié le consulat d'Iran mercredi, et deux à Bagdad, ainsi que des centaines de blessés à travers le pays.
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 18 min
Trente et un manifestants ont été tués jeudi en Irak dans la répression des forces de l'ordre, a annoncé la Commission gouvernementale des droits humains, l'une des journées les plus meurtrières d'une contestation contre le pouvoir entamée il y a deux mois.
À lire aussi : En Irak, l’Iran conspué par les manifestants, de Nadjaf à Karbala
La Commission a également dénoncé dans un communiqué un «usage excessif de la force». Elle recense 25 morts dans la seule ville de Nassiriya (sud), quatre dans la ville sainte de Najaf, où les manifestants ont incendié le consulat d'Iran mercredi, et deux à Bagdad, ainsi que des centaines de blessés à travers le pays.
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
Niger: une attaque terroriste fait de nombreux morts dans un camp militaire
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 31 min
L'attaque mardi d'un camp de l'armée nigérienne à Inates, dans l'ouest du pays, proche du Mali, a fait plus de 60 morts, a annoncé mercredi une source sécuritaire nigérienne.
À lire aussi : Attaque à Londres: questions autour du tueur Usman Khan, un islamiste bien identifié
«L'attaque a fait plus de 60 morts. Les terroristes ont pilonné le camp à l'aide d'obus et de mortiers. Les explosions des munitions et de carburant sont surtout à l'origine de ce bilan très lourd», a indiqué à l'AFP cette source. Ce bilan est le plus lourd subi par l'armée nigérienne depuis le début des attaques djihadistes dans le pays, en 2015.
«Le président de la République, chef suprême des armées, Issoufou Mahamadou, a interrompu sa participation à la Conférence sur la paix durable, la sécurité et le développement en Afrique qui se tient en Égypte, pour rentrer à Niamey suite au drame survenu à #Inates», a indiqué la présidence sur Twitter. Mardi, le conseil des ministres avait prorogé pour une période de trois mois l'état d'urgence décrété depuis 2017 dans plusieurs départements pour lutter contre les attaques jihadistes.
Cette mesure accorde des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité sur les théâtres des opérations, dont celui d'ordonner des perquisitions de nuit comme de jour dans un domicile. En outre, elle limite les déplacements dans les espaces concernés.
Le nord de la région de Tahoua et la région voisine de Tillabéri sont la cible d'attaques de plus en plus fréquentes, menées par des djihadistes venus du Mali proche. Depuis octobre, il est formellement interdit aux organisations humanitaires de se rendre dans certaines zones sans escorte militaire. Les djihadistes multiplient les actions meurtrières au Sahel - en particulier au Mali, au Niger et au Burkina -, en dépit de la présence des militaires français de la force antiterroriste Barkhane.
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 31 min
L'attaque mardi d'un camp de l'armée nigérienne à Inates, dans l'ouest du pays, proche du Mali, a fait plus de 60 morts, a annoncé mercredi une source sécuritaire nigérienne.
À lire aussi : Attaque à Londres: questions autour du tueur Usman Khan, un islamiste bien identifié
«L'attaque a fait plus de 60 morts. Les terroristes ont pilonné le camp à l'aide d'obus et de mortiers. Les explosions des munitions et de carburant sont surtout à l'origine de ce bilan très lourd», a indiqué à l'AFP cette source. Ce bilan est le plus lourd subi par l'armée nigérienne depuis le début des attaques djihadistes dans le pays, en 2015.
«Le président de la République, chef suprême des armées, Issoufou Mahamadou, a interrompu sa participation à la Conférence sur la paix durable, la sécurité et le développement en Afrique qui se tient en Égypte, pour rentrer à Niamey suite au drame survenu à #Inates», a indiqué la présidence sur Twitter. Mardi, le conseil des ministres avait prorogé pour une période de trois mois l'état d'urgence décrété depuis 2017 dans plusieurs départements pour lutter contre les attaques jihadistes.
Cette mesure accorde des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité sur les théâtres des opérations, dont celui d'ordonner des perquisitions de nuit comme de jour dans un domicile. En outre, elle limite les déplacements dans les espaces concernés.
Le nord de la région de Tahoua et la région voisine de Tillabéri sont la cible d'attaques de plus en plus fréquentes, menées par des djihadistes venus du Mali proche. Depuis octobre, il est formellement interdit aux organisations humanitaires de se rendre dans certaines zones sans escorte militaire. Les djihadistes multiplient les actions meurtrières au Sahel - en particulier au Mali, au Niger et au Burkina -, en dépit de la présence des militaires français de la force antiterroriste Barkhane.
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Date d'inscription : 13/08/2011
Re: Je dois vous informer qu'une 3ème guerre mondiale va avoir lieu...
Yémen: 17 civils tués dans une attaque sur un marché
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 1 heure, mis à jour il y a 51 min
Une attaque sur un marché dans la province yéménite de Saada (nord) a tué 17 civils mardi, a indiqué l'ONU, déplorant la troisième attaque du genre visant cette localité en un mois. L'attaque contre le marché Al-Raqw a tué 17 civils, dont 12 migrants éthiopiens, et a blessé 12 autres personnes, selon l'ONU, qui n'a pas précisé l'origine de la frappe.
À lire aussi : Au Yémen, une fragile lueur d’espoir de mettre fin à la guerre
La coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, qui soutient depuis 2015 les forces loyales au gouvernement face aux rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, a reconnu mercredi avoir mené une opération aérienne dans le secteur où se trouve le marché. Une Equipe d'évaluation des incidents -mise en place par la coalition, qui la qualifie d'indépendante-, va enquêter sur «la possibilité de dommages collatéraux», a dit jeudi dans un communiqué le porte-parole de la coalition, Turki al-Maliki.
Les 22 et 27 novembre, deux attaques avaient déjà frappé ce marché de Saada, bastion des rebelles Houthis, tuant à chaque reprise dix civils, dont des migrants éthiopiens. Ces attaques «soulèvent des questions troublantes sur l'engagement des parties au conflit à faire respecter le droit humanitaire international», a déclaré mercredi dans un communiqué la coordinatrice humanitaire de l'ONU au Yémen, Lise Grande.
«Toute attaque de ce genre est une violation flagrante». Selon l'ONU, 89 civils ont été blessés ou tués depuis novembre dans des attaques visant le même marché situé à Saada. La guerre au Yémen a tué, selon diverses organisations humanitaires, des dizaines de milliers de personnes, essentiellement des civils, depuis 2015. Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d'assistance, selon l'ONU qui évoque régulièrement la pire crise humanitaire au monde.
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 1 heure, mis à jour il y a 51 min
Une attaque sur un marché dans la province yéménite de Saada (nord) a tué 17 civils mardi, a indiqué l'ONU, déplorant la troisième attaque du genre visant cette localité en un mois. L'attaque contre le marché Al-Raqw a tué 17 civils, dont 12 migrants éthiopiens, et a blessé 12 autres personnes, selon l'ONU, qui n'a pas précisé l'origine de la frappe.
À lire aussi : Au Yémen, une fragile lueur d’espoir de mettre fin à la guerre
La coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, qui soutient depuis 2015 les forces loyales au gouvernement face aux rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, a reconnu mercredi avoir mené une opération aérienne dans le secteur où se trouve le marché. Une Equipe d'évaluation des incidents -mise en place par la coalition, qui la qualifie d'indépendante-, va enquêter sur «la possibilité de dommages collatéraux», a dit jeudi dans un communiqué le porte-parole de la coalition, Turki al-Maliki.
Les 22 et 27 novembre, deux attaques avaient déjà frappé ce marché de Saada, bastion des rebelles Houthis, tuant à chaque reprise dix civils, dont des migrants éthiopiens. Ces attaques «soulèvent des questions troublantes sur l'engagement des parties au conflit à faire respecter le droit humanitaire international», a déclaré mercredi dans un communiqué la coordinatrice humanitaire de l'ONU au Yémen, Lise Grande.
«Toute attaque de ce genre est une violation flagrante». Selon l'ONU, 89 civils ont été blessés ou tués depuis novembre dans des attaques visant le même marché situé à Saada. La guerre au Yémen a tué, selon diverses organisations humanitaires, des dizaines de milliers de personnes, essentiellement des civils, depuis 2015. Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d'assistance, selon l'ONU qui évoque régulièrement la pire crise humanitaire au monde.
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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