Le Père Spirituel de J.N.S.R. dans la préface du livre Témoins de la Croix, Actes 4, 2ème partie...
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Message  Invité Sam 8 Sep 2012 - 4:10

TEMOINS DE LA CROIX,
Actes des apôtres, 4, 2ème partie
Humanité déchirée
La Vierge Immaculée vient t’enfanter
Dans sa Parfaite Pureté
Et l’Homme sera glorifié

(achevé d’imprimer le 11 février 2002)
Préface du Père Spirituel

Note : le prêtre qui assume une telle mission auprès d’une âme privilégiée qui reçoit des messages de Jésus ou de Marie, si ces messages sont vrais, a aussi été "choisi" par Dieu pour représenter l’Eglise auprès de cette âme. Il m’a semblé intéressant de reproduire ici ce que le Père Spirituel de J.N.S.R. a écrit dans le livre dont les référence sont reprises ci-dessus.

La conscience et la liberté sont enchaînées...

Avant d'entrer dans la lecture de ce livre, il m'apparaît utile et profitable d'examiner notre aptitude à accueillir les mots, les messages, les évènements qui tissent notre réalité quotidienne. Cette réflexion me vient à l'esprit au moment où les instances religieuses, morales et philosophiques, semblent se ranger du côté des silencieux et des tièdes, et s'accommoder d'une société qui impose des règles nouvelles, un nouvel ordre mondial, une nouvelle façon de penser et de croire. Face à tant de problèmes cruciaux, combien de gens ne voudraient-ils pas ouvrir la bouche pour dire leur désarroi et traduire leur protestation et s'en trouvent curieusement empêchés parce que cette manière de s'exprimer n'est plus à la mode et ne convient pas à notre évolution moderne.
Qu'il s'agisse, par exemple, de problèmes liés à la fidélité conjugale ou du laxisme dans les comportements d'ordre sexuels, qu'il s'agisse des règles économiques nouvelles et du fossé grandissant de la pauvreté dans le monde, qu'il s'agisse des méthodes télévisuelles et du genre musical actuel, qu'il s'agisse des problèmes liés à la science, à la médecine et à ses découvertes, aux décisions de justice ou de droit, aujourd'hui, il est dangereux voire même interdit, de penser autrement et d'avoir une quelconque conscience individuelle.
Même dans l'Église, à l'exception de la voix de Notre Saint Père le Pape Jean Paul II, il est difficile de trouver un écho favorable à la Vérité et à l'enseignement de l'Évangile de Notre Seigneur Jésus-Christ. Certes les chrétiens ne veulent plus imposer leur religion ni exercer un prosélytisme excessif. Mais de là à se taire et à se mouler dans une forme de pensée et de vivre qui fait de l'homme un nouveau dieu, il y a un pas qui m'apparaît dangereux et contraire à l'esprit que Jésus a voulu communiquer à Ses apôtres au moment de la mission évangélique.

C'est vrai également pour tout ce qui a trait à la vie quotidienne : essayez de parler de tout ce qui touche à l'aspect moral de votre vie et vous verrez le nombre de personnes s'accommoder des situations nouvelles. Nous voyons des hommes et des femmes applaudir à la télévision devant le spectacle de travestis, d'homosexuels, de farfelus de toute espèce, et nous voyons en même temps des personnes se trouver en désaccord avec de telles situations mais silencieuses jusqu'à admettre toutes les inepties, en arguant du fait que nous sommes dans un monde de tolérance, de liberté et de choix personnel. En définitive, nous ne sommes pas d'accord mais nous n'avons pas le courage de le dire.

Pire encore, nous nous interrogeons sur nous-mêmes et nous nous demandons si ce ne sont pas les autres qui ont raison. Les couples qui demeurent fidèles l'un à l'autre ne sont-ils pas regardés avec pitié comme s'il s'agissait d'une anormalité dans ce monde ? Et il ne manque pas de gens qui refusent de prendre position sur des faits de société contestables, parce qu'il n'est pas de bon ton de contester et de donner un avis qui ne soit pas à la mode. Voyez comment les gens interrogés par les journalistes respirent de manière visible le manque de naturel et de conviction : ils doivent chercher les mots qui vont satisfaire et les idées qui vont plaire. Ce faisant, ils finissent par trahir leur propre pensée et par faire la démonstration de leur faiblesse et de leur manque de courage.

Essayez aujourd'hui de parler du Christ et du Salut qu'il a apporté au monde, essayez de faire le rappel du Mystère de la Croix, et vous verrez comment ce monde, qui prêche la tolérance et la liberté, devient agressif et hostile. Il n'est donc pas étonnant de faire le constat que les messages qui font allusion au Mystère de la sainte Croix soient aussi difficiles à entendre. Parlez autour de vous des évènements qui font l'actualité, notamment avec la prolifération des dangers liés à la violence, au terrorisme, aux manipulations génétiques, à la guerre chimique ou bactériologique. Vous verrez comment la peur est entrée dans la conscience des individus. Mais vous verrez aussi devant quelle lâcheté nous sommes parvenus.
Au moment où il devient urgent de voir clair et d'avoir un discours cohérent, où il faut dénoncer le mal et le définir avec force, où il faut évoquer le bien et le dire ouvertement, il ne se trouve pas d'orateurs ni de messagers pour une telle mission.
Comme si chacun ressentait la peur d'ouvrir la bouche, comme si l'Évangile et son contenu étaient démodés, comme si notre monde avait perdu ses repères. Personne n'osera évoquer la décadence dans laquelle nous nous trouvons. Au contraire, il sera fait allusion à un ordre moral nouveau, à des principes nouveaux, à une nouvelle religion, même si nous n'osons pas encore dire que le dieu, ici, n'est autre que l'homme.
Nos liturgies se sont appauvries des fastes d'autrefois et des processions jugées pompeuses. Les Adorations du Saint Sacrement se sont raréfiées et, même lorsqu'elles perdurent, il se trouve des âmes bien pensantes pour estimer qu'elles sont inconvenantes dans un monde libéré...
Cependant, personne n'a vraiment remarqué le dangereux transfert qui s'est opéré : la liturgie, la messe, l'adoration, avec un faste inouï, se découvre sur les lieux de compétition, dans les stades, sur les plateaux télévisés. C'est encore là que l'on parle des dieux du stade et de la grand-messe d'une rencontre sportive, et il ne manque pas de mots et d'expressions qui sont des reprises de nos liturgies maintenant éteintes et souvent fades. L'adoration s'adresse à présent aux hommes et les choses les plus ordinaires sont qualifiées de géniales et autres superlatifs, tout simplement parce que les hommes, dénués de tout sens divin et sacré, éprouvent le besoin irrésistible de se glorifier.
Parler des interdits devient risible parce qu'il convient maintenant de laisser respirer les hommes, comme si toute la culture judéo-chrétienne n'avait servi qu'à engendrer une espèce d'humanité enchaînée et privée de toute espérance. Et pourtant, sans vouloir dénigrer les bienfaits des progrès, il nous est facile de comparer nos générations et de voir comment le réalisme des valeurs a permis aux humains de survivre à toutes les péripéties de l'Histoire. Jadis, nous évoquions l'enthousiasme de la jeunesse autant que sa générosité, la joie de vivre des familles dans la simplicité d'une existence souvent âpre et dure. Mais il y avait du bonheur dans les yeux. Aujourd'hui, notre monde est triste et malade. Notre monde est entré dans la peur. Notre monde s'est vêtu de tiédeur. La conscience et la liberté des hommes sont enchaînées. Nous ne savons plus, nous n'osons plus révéler ce que le Christ nous a confié.
C'est pourquoi, il est nécessaire que ce soit le Ciel qui se mette à trouver des oreilles attentives et des messagers pour que la Vérité soit à nouveau proclamée et que, à nouveau, le chemin du Christ soit tracé devant les pas de l'homme. Dieu Se met à parler parce qu'Il a envoyé Son Verbe sur terre et que les hommes, jadis comme en ces jours, ne L'ont pas reçu.
Comme beaucoup de Prêtres, je reçois les confidences et les souffrances de parents chrétiens découragés devant l'absence de vie religieuse et spirituelle de leurs grands enfants. Souvent culpabilisés face à une telle situation, ils essaient de comprendre.

Certains proposent d'autres modes pédagogiques pour être plus proches des jeunes, plus à la page, plus conforme à leur style. Dans d'autres cas, la fermeté parentale a provoqué des cassures et des silences extrêmement douloureux. Mais ce que j'entends de façon quasi-permanente, c'est l'expression : «Je ne peux plus rien dire à mes enfants.» Avouez que c'est tout de même étonnant : nous sommes dans une société qui se targue de tolérance et de liberté, qui accepte les déviations de tout genre et les excentricités les plus folles, qui se prétend ouverte au monde, aux cultures universelles, aux religions de toute espèce... et qui ne supporte pas qu'on veuille énoncer une remarque, souligner une incohérence et faire appel à une échelle de valeurs.
La même situation se retrouve dans le monde pastoral : dans le milieu du clergé, il existe des Prêtres qui n'osent plus parler, dénoncer et contester, par souci de démagogie et de l'accueil des différences. Difficile de parler de l'état de grâce pour recevoir la Sainte Communion. Difficile de parler de la Confession et du péché : certains fidèles nous ont reproché d'insister sur ce point. Je connais un Prêtre qui a été menacé de plainte pénale parce qu'il avait osé refuser la Communion à des personnes en situation matrimoniale irrégulière. Bien sûr, il ne manquera pas de gens pour nous taxer de traditionalistes, de sermonneurs et de moralisateurs. Bien sûr que ces épithètes nous ont déjà été adressées. Bien sûr on nous dira que l'Église a commis des erreurs, qu'il y a des ecclésiastiques peu exemplaires, qu'il y a matière à se renouveler dans nos institutions.
Mais si les parents sont empêchés de s'exprimer; si les églises n'ont plus le droit de parler; si les enseignants n'ont que le droit d'instruire sans pouvoir éduquer; si les penseurs n'ont plus rien d'autre à raconter que des romans, si les moralistes n'ont que le droit de se taire et de changer de métier, il faudrait me dire alors qui peut ouvrir la bouche aujourd'hui et apporter à ce monde la sagesse dont il a besoin.
Si chacun se met à parler selon ses lois, ses envies et ses pulsions, sa liberté et son libertinage, nous ne pourrons édifier que des tours de Babel et vivre à nouveau la confusion des langues. Vous comprendrez alors les mots de St Paul qui évoque le langage de l'Évangile comme une folie aux yeux des hommes, mais comme une sagesse aux yeux de Dieu. Encore une fois, je le dis avec fermeté : nous ignorons jusqu'à quel point nos consciences et nos libertés sont enchaînées.
Tout doucement, sans que nous y soyons préparés, nous finissons par ne plus discerner ce qui est bon du mauvais, ce qui vient de Dieu et ce qui vient du Malin, ce qui est une valeur et ce qui est un vice.
Au nom de la libre pensée et du choix personnel, nous sommes entrés dans un chaos indescriptible qui ne génère que l'angoisse, la peur et la violence. Et chacun se met à dire plus ou moins ouvertement qu'il faut que cela change, sans tellement savoir ce qu'il faut changer, ni qui aura le charisme de produire cette transformation. Certains nous dévoileront leur âme jusqu'à dire : "Seigneur, viens nous sauver !". Mais ceux-là risquent aussi de manquer de sagesse s'ils se mettent à attendre un signe du Ciel et refusent de comprendre ce que le Seigneur attend d'eux.

Plusieurs ont ressenti le besoin d'analyser les mots, les tournures, le contenu des messages transmis à JNSR. J'ose croire que cette démarche part d'une volonté bonne et que le souci est guidé par la connaissance de la vérité et de la sagesse. C'est vrai qu'aujourd'hui personne n'a envie d'être piégé par des prophéties erronées ou de se trouver à l'intérieur d'une secte nouvelle. Il est donc nécessaire de garder le sens critique et d'être éveillé au discernement. Pourtant il apparaît nécessaire aussi de savoir que, sans la Lumière de l'Esprit Saint, sans la Nourriture de la Prière, de l'Eucharistie et du jeûne, nous ne pouvons que prendre des chemins d'errance et nous fier à nos propres raisonnements. Il n'est pas possible de lire ce livre comme s'il nous revenait le droit de mettre en question la parole de Dieu. Cela existe même à l'égard de l'Évangile que certains fidèles analysent avec force discussions et palabres, comme si la Parole de Dieu pouvait être mise au même niveau que la parole des hommes.

"Mes pensées, dit le Seigneur, ne sont pas vos pensées.
"Voyez comme le Seigneur, dans Sa Miséricorde et Sa Patience, ne cesse d'instruire les hommes et de leur dire combien Il les aime d'un Amour infini. Voyez aussi comment Il nous fait découvrir la vanité des choses de ce monde et leur côté éphémère, comment Il nous fait découvrir notre propre misère quand nous voulons vivre sans Lui. Vous comprendrez également pourquoi j'ai évoqué l'emprisonnement des consciences et des libertés dans cette introduction : Dieu ne peut accepter que les bouches restent muettes et que les chrétiens se taisent.
Quel bonheur d'entendre le Ciel nous enseigner et nous révéler la Sagesse, quand nous savons combien nous sommes démunis dans cet univers marqué par la peur, la destruction et la mort. Ne dites pas que tout est pessimisme : ouvrez votre coeur et vos yeux.

Comprenez ce que Jésus enseigne dans Son Évangile lorsqu'Il appelait tous les hommes à la conversion, lorsqu'Il enseignait à Ses apôtres. Comprenez ce que nous révèle St Jean quand il parle de Jésus comme le VERBE du Père, c'est à dire la Parole de Dieu.

C'est ce même enseignement que nous pouvons aisément retrouver dans ce livre.

Dieu apporte aux hommes la Sagesse qu'ils n'ont plus : Il les invite à ouvrir leur coeur, à obéir, à saisir le sens de la Crucifixion.

"Je te dis en Vérité, c'est le silence de ce monde ingrat envers son Dieu qui, aujourd'hui, Me crucifie spirituellement et cette Crucifixion est la plus grave."
(Jésus à J.N.S.R. dans le message du 1er septembre 2001)

Non, vraiment, nous ne pouvons pas nous taire, nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu. Le temps est venu pour nous de libérer nos consciences et de sortir de nos silences.

L'Eucharistie et la Vierge Marie...

Évoquer la Vierge Marie dans le plan de Salut voulu par Dieu le Père n'est pas un simple fait anecdotique. Sa place et son rôle sont bien exprimés dans les témoignages des Évangiles.

Au jour de l'Annonciation, Marie reçoit la visite de l'Ange Gabriel et, dans l'acceptation de sa mission, Elle devient la première à porter le Sauveur dans son coeur et dans son corps. Elle inaugure, par anticipation, l'Eucharistie. Dans l'Évangile de St Jean, sa présence est manifestée à Cana au début de la mission du Seigneur. Nous sommes en présence d'un repas de noces où l'eau est changée en vin. C'est aussi l'image de l'Eucharistie, la préfiguration de la Sainte Cène et aussi la préfiguration des Noces éternelles dans le Royaume des Cieux. Sa présence auprès de Jésus et des apôtres n'est donc pas fortuite.

Dans ce même Évangile, nous La retrouvons au pied de la Croix, après avoir accompli avec Son Fils le Chemin du Calvaire.
Là encore, Elle participe à la Passion de Son Fils et Son Coeur meurtri s'unit au Coeur transpercé de Jésus. Il est difficile d'imaginer une mère qui ne soit pas aussi unie à la souffrance de son fils. Devenue l'Image de l'Église, Marie devient la première créature qui inaugure l'union du Christ avec son humanité. Chacun peut alors se reconnaître en St Jean qui reçoit la Parole de Jésus, "Voici ta Mère."
Tous les chrétiens qui s'avancent pour recevoir le Corps du Christ dans l'Eucharistie, réalisent la merveille de cette unité. A la suite de Marie, ils portent le Christ dans leur coeur et dans leur chair. Comme Elle, ils s'unissent à Sa Passion et à Sa Résurrection. Ce qui fera dire à St Paul : "J'achève en ma chair ce qui manque à la Passion de Jésus."
Celui qui reçoit le Christ dans la Communion reçoit Celui qui est né de la Vierge Marie et conçu du Saint Esprit. Le Seigneur Jésus, dans Sa Chair, est aussi l'image du Ciel et de la Terre, image divine et humaine. L'Eucharistie contient donc les Deux Coeurs Unis de Jésus et de Marie. Et le visage du sauveur n'a pas échappé à cette Juive qui s'exclame : "Heureuse celle qui T'a nourri de son lait." La réponse du Seigneur devient claire pour tous les croyants :
"Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique."

La Vierge Marie, en portant le Christ, réalise ainsi la première Eucharistie. En mettant au monde Son Enfant, Elle révèle la Mission de l'Église : mettre au monde l'Évangile du Salut. En demeurant proche de Son Fils dans Sa passion, Elle révèle sa communion aux souffrances de Jésus et accomplit ainsi la prophétie du vieillard Siméon :
"Ton coeur sera transpercé par un glaive."

A propos de la mort des innocents…

Peu de temps après Noël, nous célébrons la fête des Saints Innocents. Cette fête liturgique s'adresse aux victimes de la colère d'Hérode. Elle évoque aussi pour nous la multitude d'enfants morts-nés ou victimes de tous les fléaux du monde.
Souvent, il nous est arrivé de nous poser la question de leur Salut puisque le Baptême ne leur fut pas donné. On doit alors évoquer une autre réalité : celle des hommes, des femmes et des enfants qui ont vécu avant la naissance de Jésus. Eux aussi n'ont pas eu le privilège de connaître le Messie et d'accéder par le Baptême dans la filiation divine. Bien sûr, tous n'ont pas été martyrisés.

Mais le Salut n'a-t-il pas été donné à ceux qui n'ont pas connu l'Avènement du Christ ? Abraham, Moïse et tous les prophètes, n'ont pas reçu le Baptême mais la Grâce du Christ et Son Salut s'étendent à tous les hommes de tous les temps.
Ainsi le privilège de la connaissance du Seigneur est donné à tout homme par une Grâce qui échappe à nos raisonnements et à nos calculs, parce que la Miséricorde et l'Amour de Dieu sont infiniment plus grands que notre logique. Ne dit-on pas que Adam et Ève se sont réjouis lorsque la Vierge MARIE a donné son OUI au plan de Salut de Dieu Notre Père ? La Naissance du Christ représente donc pour tout homme une Source de Salut et Sa Résurrection devient promesse d'Éternité pour chacun.
Les enfants innocents, qui ont été victimes des sévices des hommes deviennent, par leur mort et leur martyre, les témoins silencieux du Christ. Comme les Innocents tués par Hérode, ils sont introduits dans la Cité Céleste par Celui qui est venu sauver tout homme. La Prière de l'Église accompagne ces martyrs qui entrent dans la Lumière du Ciel par la Grâce de la Miséricorde infinie du Père et le Salut apporté par Jésus Son Fils. Pour tous ces Innocents, je veux redire la Prière de l'Église :

"Que l'offrande de notre sainte Messe, Seigneur Dieu,
soit une Source de Salut même pour ceux qui n'ont pu Te connaître."

(Prière sur les offrandes de la Messe des Saints Innocents)
Le Père Spirituel
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