Le nouveau Pape François serait-il le Faux-Prophète annoncé par le "Livre de l'Apocalypse" ?

Je suis divorcé remarié, et je ne communierai pas, même si F1 en donne le droit...
Je demande  à NSJC, par l’intercession de sa sainte mère, un signe clair pour connaître quel chemin je dois prendre pour retrouver la grâce et accéder aux saints sacrements.

@ erg41

Il y a un moyen simple d'accéder aux sacrements pour les divorcés remariés, c'est de vivre comme frère et soeur, autrement dit dans la chasteté, en pratiquant l'amour dans ce qu'il a de plus pur, comme l'ont vécu Marie et Joseph qui ont connu l'amour le plus parfait sur cette terre entre deux êtres, fils et fille du Père. Saint Joseph, l'homme juste par excellence, avait un amour très grand pour la Sainte Vierge. Ils avaient décidé, en se promettant fidélité l'un à l'autre, de vivre cet état de vie sous le regard de Dieu. Les divorcés remariés peuvent suivre leur exemple et vivre sous leurs protections. Il faut en faire part à l'autorité ecclésiastique de votre paroisse pour qu'il n'y ait pas de malentendu. Ceci est un peu en dehors du fil de ce post mais méritait d'apporter une réponse à la question posée.

@ Admin

Je ne sais pas si se dissocier du pape est la meilleure chose à faire en ce moment, même si cette mesure devait prise. Il faut voir en quoi consisterait cette décision du Vatican avant toute chose, car c'est un risque qui peut aller bien loin. Même si c'est d'un autre ordre, Monseigneur Lefebvre s'est opposé dans un premier temps à certaines décisions du dernier concile et s'est ensuite dissocié du Vatican en tombant, hélas, dans un schisme. Se positionner sur la ligne de crête, comme l'on pourrait dire, en critiquant ce qui doit être critiqué, même même sur des positions précises par un pape, tout en restant attaché à l'Eglise et à son magistère, donc au pape, me semble actuellement la meilleure position à prendre.

L'Eglise, durant son histoire, a connu de nombreuses périodes "noires" et a du faire face à plus d'une hérésie. Ce sont toujours dressés des hommes d'Eglise pour y faire face, les contrer et les juguler, en ramenant parfois des papes à revoir leur copie. Pensez parmi bien d'autres à Saint Athanase.

Les moments que nous vivons sont certes particuliers. Qui sommes-nous pour juger des situations de tout un chacun? Le problème des divorcés remariés est aussi un vrai problème sur lequel l'Eglise doit se pencher, d'une manière ou d'une autre. Chaque cas est particulier et devrait être étudié de manière individuelle sans prendre une décision générale. Déjà aujourd'hui, l'Eglise prend en charge des dossiers qui lui sont soumis en les étudiant un par un. Elle prend alors au bout d'un certain temps, généralement assez long, une décision d'annulation du mariage (ce n'est peut-être pas le terme juridique ecclésial qui convient) ou non. Aller dans ce sens, en donnant peut-être un peu plus de souplesse, est probablement une meilleure solution. Problème : il faut mettre en place une structure plus conséquente, donc des moyens humains. L'Eglise dispose-t-elle aujourd'hui de ceux-ci ? Voilà bien une autre question.

Revenant au contenu du 1er paragraphe, je comprends parfaitement la tentation de prendre une décision aussi ferme, mais la prudence reste de mise. En tout cas, toutes les positions prises doivent rester empreintes d'une grande charité envers notre prochain, laquelle charité nous oblige à l'avertir de sa conduite quand celle-ci s'écarte du droit chemin.

Que Dieu vous bénisse tous !