Le nouveau Pape François serait-il le Faux-Prophète annoncé par le Livre de l'Apocalypse ?

Les faits apparemment remontent à 10 ans, il semble régner une certaine incertitude à leur sujet, alors pourquoi ne pas avoir fait preuve de la prudence habituelle de l'église, contacté l'évêque de Grenade pour étude approfondie du dossier. L'attitude du Pape François semble bien imprudente et effectivement de nature à jeter le discrédit sur l’Église. Là encore, j'ai du mal à voir une attitude inspirée par l'Esprit Saint.

Effectivement c'est discutable!
la tendance actuelle est peut être de prendre le contre pied du déni qui a longtemps sévi et qui a jeté un discrédit sur l'Eglise ...Attitude aussi inadéquate que la première!
Et c'est vrai que la prudence serait de mise!

"Qui fait l'ange fait la bête"
                        Pascal

nadine a écrit:@Ginou
"Détruire l'Eglise" pour moi c'était plutôt faire taire la plainte, une attitude de déni que l'Eglise a longtemps adoptée.
Dénoncer ces faits-là,c'est mettre la vérité à la place de la dissimulation, de la mauvaise foi et du mensonge. Pour moi ça fait partie de la purification de l'Eglise.
Maintenant c'est vrai que "dénoncer" peut aussi être malsain...et pire que ça! Mais j'imagine difficilement le pape dans ce genre d'attitude!

Attaquer l’Église du Christ, c’est attaquer Jésus lui-même. Quand Jésus était attaqué que faisait-il ? Il se défendait. Des exemples : lors de guérisons le Jour du Sabbat ; lors de sa comparution devant Anne qui le renvoya à Caïphe ; contre les Pharisiens et les Scribes, etc. Quand l’occasion de défendre le Temple de Dieu se présente, Il se met en colère contre les vendeurs du Temple qui le profane. Quand la foule des Juifs réclame la lapidation de la femme adultère, il la défend. Il n’a pas conseillé à quiconque de la dénoncer aux autorités.

Aujourd’hui, l’église semble plutôt se laisser faire. Quand un de ses membres ou un groupe de ses membres se plaint d’abus sexuels faits par un ou des prêtres ou un ou des frères il y a plusieurs années, elle semble faire du déni. Elle semble plutôt ne pas se défendre. Alors que deux fois sur trois, la plainte est fausse, qu’il est démontré qu’un prêtre sur cent est à l’origine d’abus sexuels contre 4% dans le monde laïque des Baptisés. Une fois la dénonciation faite à la police, elle devient la propriété de la Couronne qui, elle, a le fardeau de la preuve.

Les Églises locales ont tendance à faire des arrangements hors Cour pour des faits reprochés il y a longtemps, pour éviter de faire comparaitre les personnes accusées à tort ou à raison ou pour éviter de plaider coupable devant la Couronne, ce qui est parfaitement son droit. En outre, personne, constituée en autorité ou non, n’était obligé, à l’époque des faits reprochés, d’aller dénoncer quelqu’un à la police. Du moins c’était comme cela dans le temps. Comme a déjà justement dit le Cardinal Turcotte, je n’étais pas là à l’époque des faits reprochés. Si les plaignants allèguent qu’ils ont subi des dommages encore présents aujourd’hui, ils en ont le fardeau de la preuve.

Le Pape François n’est pas justifié de recommander d’aller dénoncer un agresseur sexuel quand le danger est passé. Poursuivre pour des dommages reliés à des agressions sexuelles passées n’est pas obligatoire.