Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
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Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
Jordanie: des pluies diluviennes font onze morts
AFP
Publié le 10/11/2018 à 12:55 | AFP
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Jordanie: des pluies diluviennes font onze mortsJordanie: des pluies diluviennes font onze morts AFP / KHALIL MAZRAAWI
Onze personnes ont péri vendredi dans des intempéries en Jordanie, deux semaines après des pluies diluviennes ayant fait 21 morts, selon un bilan établi samedi par la Défense civile.
"Le bilan des intempéries est monté à onze victimes, dont un secouriste", a déclaré Iyad Amrou, porte-parole de la Défense civile à la télévision jordanienne.
Parmi les victimes, cinq personnes ont péri à Madaba, au sud-ouest d'Amman, trois à Dabaa, au sud de la capitale et une jeune fille à Maan, dans le sud du pays.
Dans un premier bilan la veille, la porte-parole du gouvernement, Joumana Ghneimat, avait fait état de sept morts.
Selon elle, des pluies torrentielles dans la région de Dabaa ont provoqué la fermeture de l'autoroute du désert (menant vers le sud du pays) dans les deux directions.
Les autorités ont annoncé avoir évacué 3.762 touristes de plusieurs nationalités de la cité archéologique de Petra (sud) et appelé les habitants près des cours d'eau, des ponts et des tunnels à évacuer leurs maisons en prévision de nouvelles pluies.
"Les équipes de secours sont à la recherche de deux jeunes filles portées disparues à Madaba", a indique le Défense civile samedi.
Des hélicoptères et des véhicules blindés ont été déployés pour secourir des habitants pris au piège des eaux et chercher des disparus selon la télévision jordanienne.
La ministère de l'Education a ordonné la fermeture de toutes les écoles du royaume samedi.
Selon des images retransmises par la télévision d'Etat, l'eau est montée de trois à quatre mètres dans certaines zones de la région de Petra et du désert de Wadi Moussa.
Le 26 octobre, 21 personnes avaient également été tuées à la suite de pluies torrentielles dans l'ouest de la Jordanie. La plupart des victimes étaient des adolescents âgés de 11 à 14 ans qui participaient à une sortie scolaire dans la région de la mer Morte.
Quelques jours plus tard, les ministres de l'Education et du Tourisme avaient présenté leur démission.
10/11/2018 12:54:55 - Amman (AFP) - 2018 AFP
AFP
Publié le 10/11/2018 à 12:55 | AFP
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Jordanie: des pluies diluviennes font onze mortsJordanie: des pluies diluviennes font onze morts AFP / KHALIL MAZRAAWI
Onze personnes ont péri vendredi dans des intempéries en Jordanie, deux semaines après des pluies diluviennes ayant fait 21 morts, selon un bilan établi samedi par la Défense civile.
"Le bilan des intempéries est monté à onze victimes, dont un secouriste", a déclaré Iyad Amrou, porte-parole de la Défense civile à la télévision jordanienne.
Parmi les victimes, cinq personnes ont péri à Madaba, au sud-ouest d'Amman, trois à Dabaa, au sud de la capitale et une jeune fille à Maan, dans le sud du pays.
Dans un premier bilan la veille, la porte-parole du gouvernement, Joumana Ghneimat, avait fait état de sept morts.
Selon elle, des pluies torrentielles dans la région de Dabaa ont provoqué la fermeture de l'autoroute du désert (menant vers le sud du pays) dans les deux directions.
Les autorités ont annoncé avoir évacué 3.762 touristes de plusieurs nationalités de la cité archéologique de Petra (sud) et appelé les habitants près des cours d'eau, des ponts et des tunnels à évacuer leurs maisons en prévision de nouvelles pluies.
"Les équipes de secours sont à la recherche de deux jeunes filles portées disparues à Madaba", a indique le Défense civile samedi.
Des hélicoptères et des véhicules blindés ont été déployés pour secourir des habitants pris au piège des eaux et chercher des disparus selon la télévision jordanienne.
La ministère de l'Education a ordonné la fermeture de toutes les écoles du royaume samedi.
Selon des images retransmises par la télévision d'Etat, l'eau est montée de trois à quatre mètres dans certaines zones de la région de Petra et du désert de Wadi Moussa.
Le 26 octobre, 21 personnes avaient également été tuées à la suite de pluies torrentielles dans l'ouest de la Jordanie. La plupart des victimes étaient des adolescents âgés de 11 à 14 ans qui participaient à une sortie scolaire dans la région de la mer Morte.
Quelques jours plus tard, les ministres de l'Education et du Tourisme avaient présenté leur démission.
10/11/2018 12:54:55 - Amman (AFP) - 2018 AFP
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
Violents incendies en Californie: plus d'une dizaine de morts, Malibu menacée
AFP
Publié le 11/11/2018 à 02:32 | AFP
Violents incendies en Californie: plus d'une dizaine de morts, Malibu menacéeViolents incendies en Californie: plus d'une dizaine de morts, Malibu menacée AFP / Robyn Beck
Décombres fumants, voitures réduites à des carcasses: les pompiers californiens luttaient toujours samedi contre les incendies ravageurs qui ont fait plus d'une dizaine de morts et détruit des milliers de maisons, sans grand espoir de maîtriser les différents sinistres dans les jours à venir.
Des sauveteurs ont découvert samedi les restes de "plusieurs" personnes dans les vestiges de maisons calcinées de la ville de Paradise et les ont placés dans un corbillard noir, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Avant cette découverte, le bilan des incendies qui ravagent actuellement la Californie était d'au moins neuf morts, tous à Paradise, une ville de 27.000 habitants située dans le comté de Butte, au nord de Sacramento, la capitale de la Californie.
Depuis jeudi, plus de 6.700 bâtiments de Paradise, en majorité des maisons d'habitation, ont été consumés par l'incendie baptisé "Camp Fire", le plus destructeur jamais enregistré en Californie.
Plus de 250.000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer leurs domiciles dans une vaste région près de la capitale de cet Etat de l'ouest des Etats-Unis, Sacramento, et dans la célèbre station balnéaire de Malibu, dans le sud de la Californie.
A des dizaines de kilomètres autour de Paradise, le ciel était obscurci par une fumée âcre, et le soleil était difficilement visible.
Les habitants ont fui le danger, tandis que sur la route qui mène vers le centre-ville gisaient des carcasses de voitures. Les poteaux électriques étaient rongés par le feu.
"Seuls quelques fermiers sont revenus pour voir dans quel état est leur bétail", a expliqué à l'AFP une policière.
L'incendie a pour le moment consumé plus de 40.000 hectares et n'est maîtrisé qu'à 20 %, selon CalFire, l'agence des pompiers de Californie. Trois des plus de 3.200 pompiers déployés ont été blessés.
Destruction "incroyable"
"Toute la partie basse de Paradise est la proie des flammes en ce moment. Pas une seule maison ne restera debout. Je suis effondré", a témoigné sur KIEM TV, Kevin Winstead, un habitant de la ville voisine de Magalia.
Les autorités estiment qu'il faudra trois semaines pour maîtriser les flammes dans cette zone des contreforts de la Sierra Nevada.
"L'ampleur de la destruction que nous avons vue est vraiment incroyable et à fendre le coeur", avait dit vendredi Mark Ghilarducci, du bureau des services d'urgence du gouverneur de Californie.
Le président Donald Trump, en voyage en France pour les cérémonies du centenaire de l'armistice de la Première guerre mondiale, s'est montré sévère envers la Californie, qui vient d'élire un gouverneur démocrate.
"Il n'y a aucune raison pour ces énormes incendies en Californie, meurtriers et coûteux, si ce n'est que la gestion des forêts est tellement mauvaise", a tweeté samedi M. Trump.
"Des milliards de dollars sont donnés chaque année, tant de vies sont perdues, tout cela à cause d'une mauvaise gestion des forêts. Remédiez-y maintenant, sinon il n'y aura plus de versements fédéraux !", a-t-il ajouté.
En Californie du Sud, où d'autres incendies font rage, 200.000 personnes, dont tous les habitants de Malibu, près de Los Angeles, où vivent de nombreuses célébrités, ont reçu l'ordre d'évacuer à cause de l'incendie baptisé Woolsey, qui a dévoré près de 28.000 hectares et détruit au moins 150 maisons depuis jeudi après-midi.
Sites de tournage détruits
"J'habite à Malibu depuis 23 ans, depuis que je suis née, et j'ai vu les flammes arriver des montagnes au-dessus de la maison" a témoigné auprès de l'AFP Heili Hoffmann. "J'ai senti les arbres brûler, et je savais qu'il fallait que je parte".
Plusieurs personnalités comme Kim Kardashian ou Alyssa Milano ont aussi dû quitter leur domicile.
"J'ai entendu que les flammes avaient atteint notre propriété mais l'incendie a maintenant été contenu. Je prie pour que les vents soient en notre faveur", a tweeté Kim Kardashian.
L'acteur Martin Sheen, brièvement porté disparu selon son fils Charlie, était en train d'évacuer.
"Nous allons bien, nous sommes à Zuma Beach, nous allons probablement dormir dans la voiture cette nuit", déclaré Martin Sheen à Fox News 11.
L'incendie a également détruit des lieux de tournage utilisés pour des centaines de productions, dont celle de la série de HBO "Westworld".
Un autre foyer fait rage dans le comté de Ventura, près de Thousand Oaks, là même où un ancien militaire a ouvert le feu mercredi soir dans un bar de la ville, tuant douze personnes avant de se suicider.
La Californie a été frappée depuis la fin de l'année 2017 par de nombreux incendies meurtriers, rendus particulièrement violents par la sécheresse et les vents.
burs-jt/ska/wd/thm/cls/cn/plh
11/11/2018 02:31:01 - Paradise (Etats-Unis) (AFP) - 2018 AFP
AFP
Publié le 11/11/2018 à 02:32 | AFP
Violents incendies en Californie: plus d'une dizaine de morts, Malibu menacéeViolents incendies en Californie: plus d'une dizaine de morts, Malibu menacée AFP / Robyn Beck
Décombres fumants, voitures réduites à des carcasses: les pompiers californiens luttaient toujours samedi contre les incendies ravageurs qui ont fait plus d'une dizaine de morts et détruit des milliers de maisons, sans grand espoir de maîtriser les différents sinistres dans les jours à venir.
Des sauveteurs ont découvert samedi les restes de "plusieurs" personnes dans les vestiges de maisons calcinées de la ville de Paradise et les ont placés dans un corbillard noir, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Avant cette découverte, le bilan des incendies qui ravagent actuellement la Californie était d'au moins neuf morts, tous à Paradise, une ville de 27.000 habitants située dans le comté de Butte, au nord de Sacramento, la capitale de la Californie.
Depuis jeudi, plus de 6.700 bâtiments de Paradise, en majorité des maisons d'habitation, ont été consumés par l'incendie baptisé "Camp Fire", le plus destructeur jamais enregistré en Californie.
Plus de 250.000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer leurs domiciles dans une vaste région près de la capitale de cet Etat de l'ouest des Etats-Unis, Sacramento, et dans la célèbre station balnéaire de Malibu, dans le sud de la Californie.
A des dizaines de kilomètres autour de Paradise, le ciel était obscurci par une fumée âcre, et le soleil était difficilement visible.
Les habitants ont fui le danger, tandis que sur la route qui mène vers le centre-ville gisaient des carcasses de voitures. Les poteaux électriques étaient rongés par le feu.
"Seuls quelques fermiers sont revenus pour voir dans quel état est leur bétail", a expliqué à l'AFP une policière.
L'incendie a pour le moment consumé plus de 40.000 hectares et n'est maîtrisé qu'à 20 %, selon CalFire, l'agence des pompiers de Californie. Trois des plus de 3.200 pompiers déployés ont été blessés.
Destruction "incroyable"
"Toute la partie basse de Paradise est la proie des flammes en ce moment. Pas une seule maison ne restera debout. Je suis effondré", a témoigné sur KIEM TV, Kevin Winstead, un habitant de la ville voisine de Magalia.
Les autorités estiment qu'il faudra trois semaines pour maîtriser les flammes dans cette zone des contreforts de la Sierra Nevada.
"L'ampleur de la destruction que nous avons vue est vraiment incroyable et à fendre le coeur", avait dit vendredi Mark Ghilarducci, du bureau des services d'urgence du gouverneur de Californie.
Le président Donald Trump, en voyage en France pour les cérémonies du centenaire de l'armistice de la Première guerre mondiale, s'est montré sévère envers la Californie, qui vient d'élire un gouverneur démocrate.
"Il n'y a aucune raison pour ces énormes incendies en Californie, meurtriers et coûteux, si ce n'est que la gestion des forêts est tellement mauvaise", a tweeté samedi M. Trump.
"Des milliards de dollars sont donnés chaque année, tant de vies sont perdues, tout cela à cause d'une mauvaise gestion des forêts. Remédiez-y maintenant, sinon il n'y aura plus de versements fédéraux !", a-t-il ajouté.
En Californie du Sud, où d'autres incendies font rage, 200.000 personnes, dont tous les habitants de Malibu, près de Los Angeles, où vivent de nombreuses célébrités, ont reçu l'ordre d'évacuer à cause de l'incendie baptisé Woolsey, qui a dévoré près de 28.000 hectares et détruit au moins 150 maisons depuis jeudi après-midi.
Sites de tournage détruits
"J'habite à Malibu depuis 23 ans, depuis que je suis née, et j'ai vu les flammes arriver des montagnes au-dessus de la maison" a témoigné auprès de l'AFP Heili Hoffmann. "J'ai senti les arbres brûler, et je savais qu'il fallait que je parte".
Plusieurs personnalités comme Kim Kardashian ou Alyssa Milano ont aussi dû quitter leur domicile.
"J'ai entendu que les flammes avaient atteint notre propriété mais l'incendie a maintenant été contenu. Je prie pour que les vents soient en notre faveur", a tweeté Kim Kardashian.
L'acteur Martin Sheen, brièvement porté disparu selon son fils Charlie, était en train d'évacuer.
"Nous allons bien, nous sommes à Zuma Beach, nous allons probablement dormir dans la voiture cette nuit", déclaré Martin Sheen à Fox News 11.
L'incendie a également détruit des lieux de tournage utilisés pour des centaines de productions, dont celle de la série de HBO "Westworld".
Un autre foyer fait rage dans le comté de Ventura, près de Thousand Oaks, là même où un ancien militaire a ouvert le feu mercredi soir dans un bar de la ville, tuant douze personnes avant de se suicider.
La Californie a été frappée depuis la fin de l'année 2017 par de nombreux incendies meurtriers, rendus particulièrement violents par la sécheresse et les vents.
burs-jt/ska/wd/thm/cls/cn/plh
11/11/2018 02:31:01 - Paradise (Etats-Unis) (AFP) - 2018 AFP
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
Incendies en Californie: le bilan s'alourdit à 23 morts
Par Le Figaro.fr avec Reuters Mis à jour le 11/11/2018 à 07:09 Publié le 11/11/2018 à 07:08
Quatorze nouveaux corps ont été retrouvés dans et autour de Paradise, ville de 26.000 habitants dans le nord de la Californie ravagée par les flammes depuis jeudi, faisant passer le bilan à 23 morts, ont annoncé samedi les autorités.
» LIRE AUSSI - États-Unis : la Californie ravagée par les flammes
Dans le sud de la Californie, le Woolsey Fire menace 75.000 habitations du comté de Los Angeles et les autorités ont ordonné à plus de 200.000 personnes d'évacuer. Dans le comté voisin de Ventura, près de 100.000 personnes ont quitté leurs foyers.
Huit cents kilomètres plus au nord, plus de 6.700 maisons et bureaux ont été détruits par le "Camp Fire". Trente-cinq personnes sont toujours portées disparues et trois pompiers ont été blessés.
Par Le Figaro.fr avec Reuters Mis à jour le 11/11/2018 à 07:09 Publié le 11/11/2018 à 07:08
Quatorze nouveaux corps ont été retrouvés dans et autour de Paradise, ville de 26.000 habitants dans le nord de la Californie ravagée par les flammes depuis jeudi, faisant passer le bilan à 23 morts, ont annoncé samedi les autorités.
» LIRE AUSSI - États-Unis : la Californie ravagée par les flammes
Dans le sud de la Californie, le Woolsey Fire menace 75.000 habitations du comté de Los Angeles et les autorités ont ordonné à plus de 200.000 personnes d'évacuer. Dans le comté voisin de Ventura, près de 100.000 personnes ont quitté leurs foyers.
Huit cents kilomètres plus au nord, plus de 6.700 maisons et bureaux ont été détruits par le "Camp Fire". Trente-cinq personnes sont toujours portées disparues et trois pompiers ont été blessés.
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
Trump effectue une visite en Californie, ravagée par de gigantesques incendies
AFP
Publié le 17/11/2018 à 05:37 | AFP
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Trump effectue une visite en Californie, ravagée par de gigantesques incendiesTrump effectue une visite en Californie, ravagée par de gigantesques incendies AFP / SAUL LOEB
Donald Trump se rend samedi en Californie, où les pompiers continuent à lutter contre les gigantesques incendies qui ravagent cet État, bastion démocrate et progressiste qui incarne la résistance au président républicain.
Le "Camp Fire", qui s'est déclaré jeudi dernier près de la petite ville de Paradise, a ravagé près de 57.500 hectares dans le nord de l'État. L'incendie est le plus meurtrier de l'histoire californienne avec 71 morts, et plus de 1.000 personnes encore portées manquantes.
Dans le sud, près de Los Angeles, le "Woolsey Fire" a brûlé près de 40.000 hectares depuis jeudi dernier, dont une partie de la station balnéaire Malibu, prisée des stars. Il a fait au moins trois morts.
Près de 9.000 pompiers sont déployés sur les deux brasiers, qui ont entraîné l'évacuation de dizaines de milliers d'habitants dont beaucoup n'ont pas encore été autorisés à regagner leurs foyers.
M. Trump a indiqué vendredi sur Fox News qu'il allait "juste voir les pompiers", alors que la Maison Blanche avait indiqué la veille qu'il rencontrerait des victimes des incendies. La présidence n'a pas dévoilé le programme exact de sa visite, la seconde seulement sur les terres californiennes depuis son entrée en fonction en janvier 2017.
Ce grand État de l'ouest américain est en effet sur tous les fronts contre M. Trump, de l'immigration à l'environnement en passant par la régulation des armes à feu. L'État le plus peuplé des États-Unis est aussi celui qui compte le plus d'immigrés et de sans-papiers, largement ciblés par la politique présidentielle.
Preuve de cette animosité mutuelle, M. Trump avait d'abord dénoncé la mauvaise gestion des forêts par les autorités du "Golden State", oubliant que celles-ci sont en majorité sous le contrôle de l'État fédéral. Il avait aussi menacé de couper les fonds fédéraux, alors que le Congrès a consacré un budget de 2 milliards de dollars à la lutte contre les incendies pour l'année fiscale 2018.
"Juste les faits"
Le président a depuis changé de ton: il a déclaré la Californie en état de "catastrophe majeure", salué le travail des soldats du feu et assuré la population de son soutien en expliquant avoir parlé directement avec le gouverneur démocrate Jerry Brown de la tragédie. Cette semaine, il a aussi dépêché sur le terrain son ministre de l'Intérieur Ryan Zinke, chargé essentiellement des parcs nationaux.
Vendredi, il a toutefois remis l'accent sur l'absence, selon lui, de nettoyage préventif des zones forestières. La zone de l'incendie de Paradise "aurait dû être nettoyée, il n'y aurait pas eu de feu", a-t-il affirmé sur Fox News. Le réchauffement climatique a "peut-être un peu contribué" à la progression fulgurante des flammes mais "le plus gros problème c'est la gestion", a-t-il ajouté, soulignant que ses propos "ne sont pas négatifs ou positifs, ce sont juste les faits".
L'impact du "Camp Fire" est visible à plus de 200 km au sud de Paradise, jusqu'à San Francisco où les autorités ont lancé vendredi une alerte à la pollution de l'air.
Le "Woolsey Fire" était pour sa part contenu à près de 80 % et les pompiers espèrent l'éteindre d'ici lundi.
L'enquête se poursuit pour connaître l'origine des deux incendies. Une plainte a été déposée contre le fournisseur local d'électricité Pacific Gas & Electric (PG&E) qui a évoqué un incident sur une ligne à haute tension juste avant le déclenchement du brasier à Paradise.
La Californie, victime de sécheresse chronique depuis plusieurs années, a connu plusieurs incendies majeurs depuis un an, qui ont fait plus de 100 morts et brûlé des centaines de milliers d'hectares.
17/11/2018 05:34:15 - Washington (AFP) - 2018 AFP
AFP
Publié le 17/11/2018 à 05:37 | AFP
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Trump effectue une visite en Californie, ravagée par de gigantesques incendiesTrump effectue une visite en Californie, ravagée par de gigantesques incendies AFP / SAUL LOEB
Donald Trump se rend samedi en Californie, où les pompiers continuent à lutter contre les gigantesques incendies qui ravagent cet État, bastion démocrate et progressiste qui incarne la résistance au président républicain.
Le "Camp Fire", qui s'est déclaré jeudi dernier près de la petite ville de Paradise, a ravagé près de 57.500 hectares dans le nord de l'État. L'incendie est le plus meurtrier de l'histoire californienne avec 71 morts, et plus de 1.000 personnes encore portées manquantes.
Dans le sud, près de Los Angeles, le "Woolsey Fire" a brûlé près de 40.000 hectares depuis jeudi dernier, dont une partie de la station balnéaire Malibu, prisée des stars. Il a fait au moins trois morts.
Près de 9.000 pompiers sont déployés sur les deux brasiers, qui ont entraîné l'évacuation de dizaines de milliers d'habitants dont beaucoup n'ont pas encore été autorisés à regagner leurs foyers.
M. Trump a indiqué vendredi sur Fox News qu'il allait "juste voir les pompiers", alors que la Maison Blanche avait indiqué la veille qu'il rencontrerait des victimes des incendies. La présidence n'a pas dévoilé le programme exact de sa visite, la seconde seulement sur les terres californiennes depuis son entrée en fonction en janvier 2017.
Ce grand État de l'ouest américain est en effet sur tous les fronts contre M. Trump, de l'immigration à l'environnement en passant par la régulation des armes à feu. L'État le plus peuplé des États-Unis est aussi celui qui compte le plus d'immigrés et de sans-papiers, largement ciblés par la politique présidentielle.
Preuve de cette animosité mutuelle, M. Trump avait d'abord dénoncé la mauvaise gestion des forêts par les autorités du "Golden State", oubliant que celles-ci sont en majorité sous le contrôle de l'État fédéral. Il avait aussi menacé de couper les fonds fédéraux, alors que le Congrès a consacré un budget de 2 milliards de dollars à la lutte contre les incendies pour l'année fiscale 2018.
"Juste les faits"
Le président a depuis changé de ton: il a déclaré la Californie en état de "catastrophe majeure", salué le travail des soldats du feu et assuré la population de son soutien en expliquant avoir parlé directement avec le gouverneur démocrate Jerry Brown de la tragédie. Cette semaine, il a aussi dépêché sur le terrain son ministre de l'Intérieur Ryan Zinke, chargé essentiellement des parcs nationaux.
Vendredi, il a toutefois remis l'accent sur l'absence, selon lui, de nettoyage préventif des zones forestières. La zone de l'incendie de Paradise "aurait dû être nettoyée, il n'y aurait pas eu de feu", a-t-il affirmé sur Fox News. Le réchauffement climatique a "peut-être un peu contribué" à la progression fulgurante des flammes mais "le plus gros problème c'est la gestion", a-t-il ajouté, soulignant que ses propos "ne sont pas négatifs ou positifs, ce sont juste les faits".
L'impact du "Camp Fire" est visible à plus de 200 km au sud de Paradise, jusqu'à San Francisco où les autorités ont lancé vendredi une alerte à la pollution de l'air.
Le "Woolsey Fire" était pour sa part contenu à près de 80 % et les pompiers espèrent l'éteindre d'ici lundi.
L'enquête se poursuit pour connaître l'origine des deux incendies. Une plainte a été déposée contre le fournisseur local d'électricité Pacific Gas & Electric (PG&E) qui a évoqué un incident sur une ligne à haute tension juste avant le déclenchement du brasier à Paradise.
La Californie, victime de sécheresse chronique depuis plusieurs années, a connu plusieurs incendies majeurs depuis un an, qui ont fait plus de 100 morts et brûlé des centaines de milliers d'hectares.
17/11/2018 05:34:15 - Washington (AFP) - 2018 AFP
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
Home Actualité Flash Actu
Ain: tremblement de terre de magnitude 4,2
Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 21/11/2018 à 20:04 Publié le 21/11/2018 à 20:01
Un séisme de magnitude 4,2 sur l'échelle de Richter a été enregistré aujourd'hui vers 18h00 dans l'Ain, sans faire de dégâts ni de blessés, a indiqué la préfecture du département. L'épicentre du tremblement de terre se situe à quelque 15 kilomètres de Bourg-en-Bresse, à 10 kilomètres de profondeur, selon le réseau national de surveillance sismique (RéNaSS).
A la suite de ce séisme, de légères secousses ont été également ressenties dans la région de Mâcon, en Saône-et-Loire. Une cinquantaine de tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 4 sur l'échelle de Richter ont été recensés depuis le début de l'année en France (outre-mer compris).
Ain: tremblement de terre de magnitude 4,2
Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 21/11/2018 à 20:04 Publié le 21/11/2018 à 20:01
Un séisme de magnitude 4,2 sur l'échelle de Richter a été enregistré aujourd'hui vers 18h00 dans l'Ain, sans faire de dégâts ni de blessés, a indiqué la préfecture du département. L'épicentre du tremblement de terre se situe à quelque 15 kilomètres de Bourg-en-Bresse, à 10 kilomètres de profondeur, selon le réseau national de surveillance sismique (RéNaSS).
A la suite de ce séisme, de légères secousses ont été également ressenties dans la région de Mâcon, en Saône-et-Loire. Une cinquantaine de tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 4 sur l'échelle de Richter ont été recensés depuis le début de l'année en France (outre-mer compris).
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
Incendies en Californie: le bilan monte à 87 morts
Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 25/11/2018 à 07:56 Publié le 25/11/2018 à 07:50
Le bilan du "Camp Fire", l'incendie dévastateur le plus meurtrier de l'histoire de la Californie, est monté à 87 morts après la découvrete de quatre nouveau corps, ont indiqué samedi les autorités locales.
» LIRE AUSSI - Incendies en Californie : à Paradise, l'impossible évacuation
Selon la même source, 475 personnes sont portées disparues.
De leur côté, les pompiers californiens (Cal Fire) ont précisé que l'incendie de forêt qui s'était déclaré le 8 novembre était désormais à 98% maîtrisé.
Trois autres personnes ont trouvé la mort dans un autre incendie d'ampleur à Malibu, dans le sud de la Californie.
Dans le nord de l'Etat, l'incendie Camp Fire a détruit près de 62.000 hectares et plus de 13.500 maisons.
Les pluies qui sont tombées ces derniers jours ont aidé à eteindre le feu mais ont également rendu difficile la recherche de restes humains par les secours.
Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 25/11/2018 à 07:56 Publié le 25/11/2018 à 07:50
Le bilan du "Camp Fire", l'incendie dévastateur le plus meurtrier de l'histoire de la Californie, est monté à 87 morts après la découvrete de quatre nouveau corps, ont indiqué samedi les autorités locales.
» LIRE AUSSI - Incendies en Californie : à Paradise, l'impossible évacuation
Selon la même source, 475 personnes sont portées disparues.
De leur côté, les pompiers californiens (Cal Fire) ont précisé que l'incendie de forêt qui s'était déclaré le 8 novembre était désormais à 98% maîtrisé.
Trois autres personnes ont trouvé la mort dans un autre incendie d'ampleur à Malibu, dans le sud de la Californie.
Dans le nord de l'Etat, l'incendie Camp Fire a détruit près de 62.000 hectares et plus de 13.500 maisons.
Les pluies qui sont tombées ces derniers jours ont aidé à eteindre le feu mais ont également rendu difficile la recherche de restes humains par les secours.
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
L'Alaska secoué par un puissant tremblement de terre, de nombreux dégâts
AFP
Modifié le 01/12/2018 à 02:49 - Publié le 01/12/2018 à 02:42 | AFP
L'Alaska secoué par un puissant tremblement de terre, de nombreux dégâtsL'Alaska secoué par un puissant tremblement de terre, de nombreux dégâts HANDOUT Caroline Huber/AFP / Caroline Huber
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Routes effondrées, bâtiments fissurés, étagères et placards vidés de leur contenu: un puissant tremblement de terre, d'une magnitude évaluée à 7.0, a secoué vendredi matin le sud de l'Alaska, créant un début de panique à Anchorage, la principale ville de cet Etat américain pourtant habitué aux séismes.
"Ca faisait beaucoup de bruit quand c'est arrivé. C'était clair que c'était quelque chose de bien plus fort que ce qu'on a d'habitude", a dit le maire d'Anchorage, Ethan Berkowitz, cité par CNN.
Aucun mort n'avait été recensé vendredi mais plusieurs blessés, dont un grave, ont été accueillis dans les hôpitaux selon les médias américains, essentiellement en lien avec des bris de verre ou des chutes d'objets provoqués par le séisme, dont l'origine était située à seulement 13 km au nord d'Anchorage (environ 300.000 habitants).
La police de la ville a fait état "d'importants dégâts d'infrastructures".
"De nombreuses habitations et bâtiments sont endommagés. De nombreuses routes et ponts sont coupés. Ne prenez pas la route si vous pouvez l'éviter", avait recommandé à la population la police d'Anchorage, qui a depuis lors annoncé la réouverture de certains grands axes routiers.
"Si vous pouvez voir à travers les murs, ce n'est pas bon. Evacuez, allez chez un voisin. Si votre maison a l'air de pencher, ce n'est pas bon. Si vous sentez l'odeur du gaz, sortez", a averti de son côté la cheffe des pompiers d'Anchorage, Jodie Hettrick.
Selon les données publiées par l'agence géologique américaine USGS, le séisme est survenu à 8H29 locales (17H29 GMT) et à 41 km de profondeur. Il a été suivi de dizaines de répliques tout au long de la journée.
Cette violente activité sismique avait poussé les autorités américaines à lancer une alerte au tsunami dans cette zone mais celle-ci a été rapidement levée.
Le président américain Donald Trump a approuvé l'état d'urgence pour l'Alaska et ordonné une assistance de l'Etat fédéral.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux ou par des chaînes de télévision montraient des tronçons de route effondrés ou des bâtiments fissurés tandis que sur Twitter, de nombreux habitants publiaient des photos montrant le contenu d'étagères ou de rayons de supermarchés répandus sur le sol sous l'impact des secousses.
L'ex-gouverneur d'Alaska, Sarah Palin, a indiqué sur Twitter que sa "famille est intacte" mais "pas la maison".
Les services de secours craignaient surtout des accidents et incendies provoqués par des lignes électriques tombées au sol ou des conduites de gaz rompues par le sinistre.
"Nous sommes préoccupés par l'électricité. C'est l'hiver, il fait froid, il fait sombre. Et nous ne sommes pas sûrs de la situation de ce point de vue", a déclaré à la télévision CBS Lisa Murkowski, sénatrice de l'Alaska, depuis les couloirs du Congrès à Washington.
En fin d'après-midi, moins de 10.000 clients restaient privés d'électricité à Anchorage.
"Je veux que ça s'arrête"
Selon de nombreux témoignages, le tremblement de terre a été violemment ressenti par la population, heureusement habituée aux séismes dans un Etat qui en subit plusieurs dizaines chaque année, généralement de faible intensité. Les habitants ont trouvé refuge sous des bureaux ou à l'extérieur dans des espaces dégagés, comme il est conseillé en pareil cas.
"Le séisme était assez fort pour faire tomber des objets des étagères et faire trembler les habitations à travers la région", souligne l'Anchorage Daily News, principal journal en Alaska.
D'autres médias rapportaient le cas d'un homme littéralement expulsé de sa baignoire pleine d'eau par les ondes de choc du séisme ou de clients d'un café se précipitant dans la rue et obligés de s'accrocher les uns aux autres pour conserver leur équilibre. "Je ne pensais qu'à une chose: +je veux que ça s'arrête+", a affirmé l'un d'eux.
Le trafic aérien à l'aéroport d'Anchorage a été suspendu quelques heures le temps d'évaluer les dégâts.
L'oléoduc qui traverse l'Alaska avait lui aussi été fermé par précaution mais a été remis en service au bout de sept heures, les inspections n'ayant révélé aucun dégât sur les installations.
Les cours ont été suspendus à l'Université d'Alaska à Anchorage (UAA) et dans toutes les écoles du district, dont certains élèves ont été évacués et mis en sécurité.
Le 27 mars 1964, un séisme de magnitude 9,2, le plus violent jamais enregistré aux Etats-Unis et dans le monde, avait frappé la région d'Anchorage. Il avait duré plusieurs minutes et provoqué un raz-de-marée destructeur sur toute la côte ouest américaine, faisant au total quelque 130 victimes.
01/12/2018 02:49:13 - Los Angeles (AFP) - 2018 AFP
AFP
Modifié le 01/12/2018 à 02:49 - Publié le 01/12/2018 à 02:42 | AFP
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Routes effondrées, bâtiments fissurés, étagères et placards vidés de leur contenu: un puissant tremblement de terre, d'une magnitude évaluée à 7.0, a secoué vendredi matin le sud de l'Alaska, créant un début de panique à Anchorage, la principale ville de cet Etat américain pourtant habitué aux séismes.
"Ca faisait beaucoup de bruit quand c'est arrivé. C'était clair que c'était quelque chose de bien plus fort que ce qu'on a d'habitude", a dit le maire d'Anchorage, Ethan Berkowitz, cité par CNN.
Aucun mort n'avait été recensé vendredi mais plusieurs blessés, dont un grave, ont été accueillis dans les hôpitaux selon les médias américains, essentiellement en lien avec des bris de verre ou des chutes d'objets provoqués par le séisme, dont l'origine était située à seulement 13 km au nord d'Anchorage (environ 300.000 habitants).
La police de la ville a fait état "d'importants dégâts d'infrastructures".
"De nombreuses habitations et bâtiments sont endommagés. De nombreuses routes et ponts sont coupés. Ne prenez pas la route si vous pouvez l'éviter", avait recommandé à la population la police d'Anchorage, qui a depuis lors annoncé la réouverture de certains grands axes routiers.
"Si vous pouvez voir à travers les murs, ce n'est pas bon. Evacuez, allez chez un voisin. Si votre maison a l'air de pencher, ce n'est pas bon. Si vous sentez l'odeur du gaz, sortez", a averti de son côté la cheffe des pompiers d'Anchorage, Jodie Hettrick.
Selon les données publiées par l'agence géologique américaine USGS, le séisme est survenu à 8H29 locales (17H29 GMT) et à 41 km de profondeur. Il a été suivi de dizaines de répliques tout au long de la journée.
Cette violente activité sismique avait poussé les autorités américaines à lancer une alerte au tsunami dans cette zone mais celle-ci a été rapidement levée.
Le président américain Donald Trump a approuvé l'état d'urgence pour l'Alaska et ordonné une assistance de l'Etat fédéral.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux ou par des chaînes de télévision montraient des tronçons de route effondrés ou des bâtiments fissurés tandis que sur Twitter, de nombreux habitants publiaient des photos montrant le contenu d'étagères ou de rayons de supermarchés répandus sur le sol sous l'impact des secousses.
L'ex-gouverneur d'Alaska, Sarah Palin, a indiqué sur Twitter que sa "famille est intacte" mais "pas la maison".
Les services de secours craignaient surtout des accidents et incendies provoqués par des lignes électriques tombées au sol ou des conduites de gaz rompues par le sinistre.
"Nous sommes préoccupés par l'électricité. C'est l'hiver, il fait froid, il fait sombre. Et nous ne sommes pas sûrs de la situation de ce point de vue", a déclaré à la télévision CBS Lisa Murkowski, sénatrice de l'Alaska, depuis les couloirs du Congrès à Washington.
En fin d'après-midi, moins de 10.000 clients restaient privés d'électricité à Anchorage.
"Je veux que ça s'arrête"
Selon de nombreux témoignages, le tremblement de terre a été violemment ressenti par la population, heureusement habituée aux séismes dans un Etat qui en subit plusieurs dizaines chaque année, généralement de faible intensité. Les habitants ont trouvé refuge sous des bureaux ou à l'extérieur dans des espaces dégagés, comme il est conseillé en pareil cas.
"Le séisme était assez fort pour faire tomber des objets des étagères et faire trembler les habitations à travers la région", souligne l'Anchorage Daily News, principal journal en Alaska.
D'autres médias rapportaient le cas d'un homme littéralement expulsé de sa baignoire pleine d'eau par les ondes de choc du séisme ou de clients d'un café se précipitant dans la rue et obligés de s'accrocher les uns aux autres pour conserver leur équilibre. "Je ne pensais qu'à une chose: +je veux que ça s'arrête+", a affirmé l'un d'eux.
Le trafic aérien à l'aéroport d'Anchorage a été suspendu quelques heures le temps d'évaluer les dégâts.
L'oléoduc qui traverse l'Alaska avait lui aussi été fermé par précaution mais a été remis en service au bout de sept heures, les inspections n'ayant révélé aucun dégât sur les installations.
Les cours ont été suspendus à l'Université d'Alaska à Anchorage (UAA) et dans toutes les écoles du district, dont certains élèves ont été évacués et mis en sécurité.
Le 27 mars 1964, un séisme de magnitude 9,2, le plus violent jamais enregistré aux Etats-Unis et dans le monde, avait frappé la région d'Anchorage. Il avait duré plusieurs minutes et provoqué un raz-de-marée destructeur sur toute la côte ouest américaine, faisant au total quelque 130 victimes.
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antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 3732
Date d'inscription : 13/08/2011
Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
Arctique : 2018, deuxième année la plus chaude jamais enregistrée
L'Agence américaine d'administration océanique et atmosphérique (NOAA), qui est à l'origine de l'étude, a rapporté que seule l'année 2016 avait été plus chaude que 2018. Source AFP
Modifié le 11/12/2018 à 18:39 - Publié le 11/12/2018 à 17:58 | Le Point.fr
La tendance est evidente : les cinq dernieres annees ont ete les plus chaudes jamais enregistrees, selon la NOAA, qui a coordonne ce rapport de reference ecrit par plus de 80 scientifiques de douze pays.
La tendance est évidente : les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, selon la NOAA, qui a coordonné ce rapport de référence écrit par plus de 80 scientifiques de douze pays.
Gros coup de chaud sur l'Arctique où le mercure a encore grimpé à l'hiver 2017-2018. Résultat : la glace de la région se réduit, les caribous disparaissent et les algues rouges remontent vers le nord, selon le rapport annuel de l'Administration américaine d'administration océanique et atmosphérique (NOAA) publié mardi 11 décembre. L'année 2018 a été la deuxième plus chaude en Arctique depuis que les relevés existent, à partir de 1900. Il a fait 1,7 °C plus chaud que la moyenne des trois dernières décennies et le réchauffement y est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale. Le record absolu date de 2016.
La tendance est évidente : les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, selon la NOAA, qui a coordonné ce rapport de référence écrit par plus de 80 scientifiques de douze pays. « La multiplication des records et quasi record de température depuis 2014 est sans précédent dans l'histoire des relevés », prévient l'agence. Dans l'océan Arctique, la glace se forme de septembre à mars, mais la saison se raccourcit inexorablement au fil des années. Les glaces sont moins épaisses, plus jeunes et couvrent moins d'océan. La vieille glace, c'est-à-dire âgée de plus de quatre ans, s'est réduite de 95 % depuis 33 ans.
C'est un cercle vicieux : des glaces plus jeunes sont plus fragiles et fondent plus tôt au printemps. Moins de glace signifie moins de réflexion solaire : l'océan absorbe plus d'énergie et se réchauffe donc un peu plus. Les douze années de plus faibles couvertures glaciaires sont... les douze dernières années. Par exemple, il n'y a jamais eu aussi peu de glace hivernale dans la mer de Béring, entre la Russie et l'Alaska, qu'en 2017-2018. Habituellement, le plus fort de l'hiver arrive en février, mais cette année, la glace a fondu ce mois-là. Il n'en restait que le quart de la normale.
Lire aussi Un été au Groenland #1 : le pays vert, vraiment ?
Moins de glace
Le phénomène du réchauffement de l'eau dans cette zone de l'Arctique a donc été observé et a probablement causé les fontes prématurées de l'été dans les mers de Beaufort et des Tchouktches. À l'inverse, l'accélération de la fonte de la couverture glaciaire du Groenland s'est stabilisée, selon la NOAA. L'agence américaine dispose de données considérables. Ses satellites passent 28 fois par jour au-dessus de l'Arctique et fournissent les relevés les plus précis sur la glace et les océans. Elle se repose aussi sur un réseau de scientifiques, de capteurs et de bouées. Selon elle, les six fleuves d'Eurasie se jetant dans l'océan Arctique ont déversé davantage d'eau : + 25 % l'été dernier par rapport aux années 1980.
Ces changements climatiques ont un effet dramatique sur l'écosystème. « Le réchauffement continu de l'atmosphère et de l'océan arctiques provoque de vastes changements dans le système environnemental, d'une manière conforme aux prévisions, mais aussi surprenante », résume l'agence. Les populations de caribous et de rennes sauvages de la toundra sont en déclin depuis le milieu des années 1990. Deux seulement des 22 troupeaux surveillés n'ont pas décliné. Cinq ont perdu plus de 90 % de leurs membres dans la région Alaska-Canada et « ne montrent aucun signe de reprise ». « Certains troupeaux ont des populations au plus bas niveau jamais enregistré », avertit l'agence. La plupart sont officiellement classés en danger ou rares.
La cause est probablement l'allongement de l'été et de ses maux pour les bêtes, bien équipées pour l'hiver, mais pas pour la saison douce : parasites, puces, maladies... Le réchauffement aide, au contraire, les algues rouges toxiques (planctons microscopiques ou bien algues plus grosses) à conquérir de nouveaux territoires en pénétrant les eaux de moins en moins froides de l'Arctique, où poissons et crustacés peuvent s'empoisonner. « Les données récoltées dans la dernière décennie montrent clairement que de multiples espèces toxiques d'algues sont présentes dans la chaîne alimentaire de l'Arctique à des niveaux dangereux et il est très probable que ce problème persiste et, sans doute, empire à l'avenir », selon la NOAA.
L'Agence américaine d'administration océanique et atmosphérique (NOAA), qui est à l'origine de l'étude, a rapporté que seule l'année 2016 avait été plus chaude que 2018. Source AFP
Modifié le 11/12/2018 à 18:39 - Publié le 11/12/2018 à 17:58 | Le Point.fr
La tendance est evidente : les cinq dernieres annees ont ete les plus chaudes jamais enregistrees, selon la NOAA, qui a coordonne ce rapport de reference ecrit par plus de 80 scientifiques de douze pays.
La tendance est évidente : les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, selon la NOAA, qui a coordonné ce rapport de référence écrit par plus de 80 scientifiques de douze pays.
Gros coup de chaud sur l'Arctique où le mercure a encore grimpé à l'hiver 2017-2018. Résultat : la glace de la région se réduit, les caribous disparaissent et les algues rouges remontent vers le nord, selon le rapport annuel de l'Administration américaine d'administration océanique et atmosphérique (NOAA) publié mardi 11 décembre. L'année 2018 a été la deuxième plus chaude en Arctique depuis que les relevés existent, à partir de 1900. Il a fait 1,7 °C plus chaud que la moyenne des trois dernières décennies et le réchauffement y est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale. Le record absolu date de 2016.
La tendance est évidente : les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, selon la NOAA, qui a coordonné ce rapport de référence écrit par plus de 80 scientifiques de douze pays. « La multiplication des records et quasi record de température depuis 2014 est sans précédent dans l'histoire des relevés », prévient l'agence. Dans l'océan Arctique, la glace se forme de septembre à mars, mais la saison se raccourcit inexorablement au fil des années. Les glaces sont moins épaisses, plus jeunes et couvrent moins d'océan. La vieille glace, c'est-à-dire âgée de plus de quatre ans, s'est réduite de 95 % depuis 33 ans.
C'est un cercle vicieux : des glaces plus jeunes sont plus fragiles et fondent plus tôt au printemps. Moins de glace signifie moins de réflexion solaire : l'océan absorbe plus d'énergie et se réchauffe donc un peu plus. Les douze années de plus faibles couvertures glaciaires sont... les douze dernières années. Par exemple, il n'y a jamais eu aussi peu de glace hivernale dans la mer de Béring, entre la Russie et l'Alaska, qu'en 2017-2018. Habituellement, le plus fort de l'hiver arrive en février, mais cette année, la glace a fondu ce mois-là. Il n'en restait que le quart de la normale.
Lire aussi Un été au Groenland #1 : le pays vert, vraiment ?
Moins de glace
Le phénomène du réchauffement de l'eau dans cette zone de l'Arctique a donc été observé et a probablement causé les fontes prématurées de l'été dans les mers de Beaufort et des Tchouktches. À l'inverse, l'accélération de la fonte de la couverture glaciaire du Groenland s'est stabilisée, selon la NOAA. L'agence américaine dispose de données considérables. Ses satellites passent 28 fois par jour au-dessus de l'Arctique et fournissent les relevés les plus précis sur la glace et les océans. Elle se repose aussi sur un réseau de scientifiques, de capteurs et de bouées. Selon elle, les six fleuves d'Eurasie se jetant dans l'océan Arctique ont déversé davantage d'eau : + 25 % l'été dernier par rapport aux années 1980.
Ces changements climatiques ont un effet dramatique sur l'écosystème. « Le réchauffement continu de l'atmosphère et de l'océan arctiques provoque de vastes changements dans le système environnemental, d'une manière conforme aux prévisions, mais aussi surprenante », résume l'agence. Les populations de caribous et de rennes sauvages de la toundra sont en déclin depuis le milieu des années 1990. Deux seulement des 22 troupeaux surveillés n'ont pas décliné. Cinq ont perdu plus de 90 % de leurs membres dans la région Alaska-Canada et « ne montrent aucun signe de reprise ». « Certains troupeaux ont des populations au plus bas niveau jamais enregistré », avertit l'agence. La plupart sont officiellement classés en danger ou rares.
La cause est probablement l'allongement de l'été et de ses maux pour les bêtes, bien équipées pour l'hiver, mais pas pour la saison douce : parasites, puces, maladies... Le réchauffement aide, au contraire, les algues rouges toxiques (planctons microscopiques ou bien algues plus grosses) à conquérir de nouveaux territoires en pénétrant les eaux de moins en moins froides de l'Arctique, où poissons et crustacés peuvent s'empoisonner. « Les données récoltées dans la dernière décennie montrent clairement que de multiples espèces toxiques d'algues sont présentes dans la chaîne alimentaire de l'Arctique à des niveaux dangereux et il est très probable que ce problème persiste et, sans doute, empire à l'avenir », selon la NOAA.
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
Séisme de magnitude 7,3 dans l'extrême-orient russe
Par Le Figaro.fr avec Reuters Mis à jour le 20/12/2018 à 18:44 Publié le 20/12/2018 à 18:38
Un séisme de 7,3 degrés de magnitude s'est produit dans l'extrême-orient russe, rapporte aujourd'hui l'institut géologique américain (USGS).
» LIRE AUSSI - Les images impressionnantes du séisme en Alaska
L'épicentre a été localisé à 88 km à l'ouest-sud-ouest de Nikolskoïe et à 33 km de profondeur. Selon le centre d'alerte du Pacifique, des vagues potentiellement destructrices sont possibles dans un rayon de 300 km autour de l'épicentre.
Par Le Figaro.fr avec Reuters Mis à jour le 20/12/2018 à 18:44 Publié le 20/12/2018 à 18:38
Un séisme de 7,3 degrés de magnitude s'est produit dans l'extrême-orient russe, rapporte aujourd'hui l'institut géologique américain (USGS).
» LIRE AUSSI - Les images impressionnantes du séisme en Alaska
L'épicentre a été localisé à 88 km à l'ouest-sud-ouest de Nikolskoïe et à 33 km de profondeur. Selon le centre d'alerte du Pacifique, des vagues potentiellement destructrices sont possibles dans un rayon de 300 km autour de l'épicentre.
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Re: Les mers s'élèveront, les eaux se déverseront, la Terre sera secouée et le sol deviendra stérile.
Un tsunami "volcanique" fait plus de 60 morts en Indonésie
L'Indonésie a de nouveau été frappée par un tsunami, déclenché par l'éruption d'un volcan. Les côtes de Java et Sumatra, deux des principales îles, ont été touchées. Source AFP
Publié le 23/12/2018 à 06:48 | Le Point.fr
AFP/ SEMI
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L'Indonésie est de nouveau endeuillée après une catastrophe naturelle. Plus de 60 personnes ont été tuées et des centaines blessées lorsqu'un tsunami a déferlé samedi soir sur les rives du détroit indonésien de la Sonde à la suite d'une éruption volcanique, semant la panique parmi les touristes et les habitants. Des centaines de bâtiments ont été rasés par la vague, qui a déferlé sur les côtes méridionales de Sumatra et l'extrémité occidentale de l'île de Java aux alentours de 21H30 (14h30 GMT). La vague a surgi après l'éruption du volcan connu comme "l'enfant" du légendaire Krakatoa, l'Anak Krakatoa, selon Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'agence nationale de gestion des catastrophes.
Soixante-deux personnes ont péri et 584 ont été blessées, selon un nouveau bilan communiqué par le porte-parole. Vingt autres personnes sont portées disparues, a-t-il précisé. Sur des images de la télévision, on voit que la vague a traîné sur la plage de Carita, site touristique populaire de la côte ouest de Java, un amoncellement de détritus divers, entre plaques de toitures en ferraille ou encore des morceaux de bois. Des arbres ont également été déracinés tandis que le sol est jonché de débris.
A Carita, Muhammad Bintang, 15 ans, a vu arriver la vague qui a plongé l'endroit dans le noir. "Nous sommes arrivés à 21H pour les vacances et soudain l'eau est arrivée. Tout est devenu noir. Il n'y avait plus d'électricité", a témoigné l'adolescent. "Dehors, c'est le désordre, on ne peut toujours pas atteindre la route". Dans la province de Lampung, de l'autre côté du détroit, Lutfi Al Rasyid, 23 ans, raconte à l'AFP qu'il a fui la plage de Kalianda pour sauver sa vie. "Je ne pouvais pas faire démarrer ma moto, alors je suis parti et j'ai couru... J'ai prié et couru aussi vite que je pouvais".
Lire aussi Crash du vol Lion Air : ce que l'on sait
Le bilan risque de s'alourdir
Selon les autorités, le tsunami a pu être déclenché par une marée montante anormale due à la nouvelle Lune, conjuguée à un glissement de terrain sous-marin provoqué par l'éruption de l'Anak Krakatoa, petite île du détroit de la Sonde qui sépare Java et Sumatra. "La combinaison (des deux facteurs) a causé un tsunami soudain qui a frappé les côtes", a expliqué M. Nugroho, ajoutant que l'agence géologique indonésienne menait une enquête pour savoir ce qui s'est passé exactement.
Le bilan humain va vraisemblablement encore s'alourdir, a-t-il prévenu. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux par le porte-parole montrent des habitants paniqués armés de lampes de poche en train de prendre la fuite pour se réfugier sur les hauteurs. Les autorités indonésiennes avaient dans un premier temps déclaré que la vague n'était pas un tsunami mais une marée montante, et avait appelé la population à ne pas paniquer. "C'était une erreur, nous sommes désolés", a écrit par la suite M. Nugroho sur Twitter. Bien que relativement rares, les éruptions volcaniques sous-marines peuvent causer des tsunamis, selon le centre d'information international des Tsunamis.
L'un des 127 volcans actifs d'Indonésie
Selon le Centre indonésien de la volcanologie et de la gestion des risques géologiques, l'Anak Krakatoa montrait des signes d'activité renforcée depuis une semaine. Une éruption survenue peu avant 16H00 a duré environ 13 minutes, envoyant à des centaines de mètres dans le ciel un épais panache de cendres. L'Anak ("enfant" en indonésien) est une petite île volcanique qui a émergé des eaux un demi-siècle après l'éruption meurtrière du Krakatoa de 1883. C'est l'un des 127 volcans actifs d'Indonésie.
Lorsque le Krakatoa était entré en éruption au 19e siècle, une immense colonne de fumée, de pierres et cendres s'était dressée dans le ciel à 20 km de hauteur, plongeant la région dans l'obscurité et déclenchant un puissant tsunami. Environ 36 000 personnes avaient trouvé la mort. L'Indonésie, archipel de 17 000 îles et îlots qui s'est formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne, eurasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, zone de forte activité sismique.
Le 28 septembre, un tremblement de terre de magnitude 7,5 et le raz-de-marée qui a suivi avait dévasté la ville de Palu, située sur la côte ouest des Célèbes, et ses environs, faisant au moins 2.073 morts. Mais 5 000 autres personnes sont toujours disparues, la plupart enterrées sous les décombres de bâtiments détruits. En 2004, un tsunami provoqué par un séisme de 9,3 au large de Sumatra avait tué 220 000 personnes sur les côtes de l'océan Indien, dont 168 000 en Indonésie.
L'Indonésie a de nouveau été frappée par un tsunami, déclenché par l'éruption d'un volcan. Les côtes de Java et Sumatra, deux des principales îles, ont été touchées. Source AFP
Publié le 23/12/2018 à 06:48 | Le Point.fr
AFP/ SEMI
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L'Indonésie est de nouveau endeuillée après une catastrophe naturelle. Plus de 60 personnes ont été tuées et des centaines blessées lorsqu'un tsunami a déferlé samedi soir sur les rives du détroit indonésien de la Sonde à la suite d'une éruption volcanique, semant la panique parmi les touristes et les habitants. Des centaines de bâtiments ont été rasés par la vague, qui a déferlé sur les côtes méridionales de Sumatra et l'extrémité occidentale de l'île de Java aux alentours de 21H30 (14h30 GMT). La vague a surgi après l'éruption du volcan connu comme "l'enfant" du légendaire Krakatoa, l'Anak Krakatoa, selon Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'agence nationale de gestion des catastrophes.
Soixante-deux personnes ont péri et 584 ont été blessées, selon un nouveau bilan communiqué par le porte-parole. Vingt autres personnes sont portées disparues, a-t-il précisé. Sur des images de la télévision, on voit que la vague a traîné sur la plage de Carita, site touristique populaire de la côte ouest de Java, un amoncellement de détritus divers, entre plaques de toitures en ferraille ou encore des morceaux de bois. Des arbres ont également été déracinés tandis que le sol est jonché de débris.
A Carita, Muhammad Bintang, 15 ans, a vu arriver la vague qui a plongé l'endroit dans le noir. "Nous sommes arrivés à 21H pour les vacances et soudain l'eau est arrivée. Tout est devenu noir. Il n'y avait plus d'électricité", a témoigné l'adolescent. "Dehors, c'est le désordre, on ne peut toujours pas atteindre la route". Dans la province de Lampung, de l'autre côté du détroit, Lutfi Al Rasyid, 23 ans, raconte à l'AFP qu'il a fui la plage de Kalianda pour sauver sa vie. "Je ne pouvais pas faire démarrer ma moto, alors je suis parti et j'ai couru... J'ai prié et couru aussi vite que je pouvais".
Lire aussi Crash du vol Lion Air : ce que l'on sait
Le bilan risque de s'alourdir
Selon les autorités, le tsunami a pu être déclenché par une marée montante anormale due à la nouvelle Lune, conjuguée à un glissement de terrain sous-marin provoqué par l'éruption de l'Anak Krakatoa, petite île du détroit de la Sonde qui sépare Java et Sumatra. "La combinaison (des deux facteurs) a causé un tsunami soudain qui a frappé les côtes", a expliqué M. Nugroho, ajoutant que l'agence géologique indonésienne menait une enquête pour savoir ce qui s'est passé exactement.
Le bilan humain va vraisemblablement encore s'alourdir, a-t-il prévenu. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux par le porte-parole montrent des habitants paniqués armés de lampes de poche en train de prendre la fuite pour se réfugier sur les hauteurs. Les autorités indonésiennes avaient dans un premier temps déclaré que la vague n'était pas un tsunami mais une marée montante, et avait appelé la population à ne pas paniquer. "C'était une erreur, nous sommes désolés", a écrit par la suite M. Nugroho sur Twitter. Bien que relativement rares, les éruptions volcaniques sous-marines peuvent causer des tsunamis, selon le centre d'information international des Tsunamis.
L'un des 127 volcans actifs d'Indonésie
Selon le Centre indonésien de la volcanologie et de la gestion des risques géologiques, l'Anak Krakatoa montrait des signes d'activité renforcée depuis une semaine. Une éruption survenue peu avant 16H00 a duré environ 13 minutes, envoyant à des centaines de mètres dans le ciel un épais panache de cendres. L'Anak ("enfant" en indonésien) est une petite île volcanique qui a émergé des eaux un demi-siècle après l'éruption meurtrière du Krakatoa de 1883. C'est l'un des 127 volcans actifs d'Indonésie.
Lorsque le Krakatoa était entré en éruption au 19e siècle, une immense colonne de fumée, de pierres et cendres s'était dressée dans le ciel à 20 km de hauteur, plongeant la région dans l'obscurité et déclenchant un puissant tsunami. Environ 36 000 personnes avaient trouvé la mort. L'Indonésie, archipel de 17 000 îles et îlots qui s'est formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne, eurasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, zone de forte activité sismique.
Le 28 septembre, un tremblement de terre de magnitude 7,5 et le raz-de-marée qui a suivi avait dévasté la ville de Palu, située sur la côte ouest des Célèbes, et ses environs, faisant au moins 2.073 morts. Mais 5 000 autres personnes sont toujours disparues, la plupart enterrées sous les décombres de bâtiments détruits. En 2004, un tsunami provoqué par un séisme de 9,3 au large de Sumatra avait tué 220 000 personnes sur les côtes de l'océan Indien, dont 168 000 en Indonésie.
antoine- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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