En route vers un Conflit Nucléaire ? - Qu'en disent les Signes des Temps et les Messages du Ciel ?

12/07/2024

Les responsables de l’OTAN ont annoncé plusieurs mesures importantes qui marquent collectivement une escalade significative avec la Russie lors du sommet annuel de l’OTAN à Washington DC cette semaine. Tout d’abord, le président Biden a annoncé mardi que les États-Unis envoyaient des dizaines de systèmes de défense antiaérienne aux forces ukrainiennes, dans un contexte d’intensification des attaques aériennes russes.

Ensuite, une déclaration commune de Washington, La Haye et Copenhague a confirmé qu’un premier lot de chasseurs à réaction F-16 de fabrication américaine était en route pour l’Ukraine. Ce seul fait marque une escalade massive, Moscou ayant déjà promis de prendre ces avions pour cible.

Mercredi, une autre annonce ultra-provocatrice a été faite dans le but de « dissuader » Moscou. Le chef d’état-major de l’armée polonaise, le général Wieslaw Kukula, a appelé son pays à préparer ses soldats à un conflit total.

« Aujourd’hui, nous devons préparer nos forces à un conflit à grande échelle, et non à un conflit de type asymétrique », a déclaré le général Kukula lors d’une conférence de presse. « Cela nous oblige à trouver un bon équilibre entre la mission frontalière et le maintien de l’intensité de l’entraînement dans l’armée », a-t-il ajouté.

Sa référence à la « mission frontalière » fait allusion aux tensions actuelles avec la Biélorussie, un proche allié de la Russie qui fait partie de l' »État de l’Union« . La Pologne a récemment mis en œuvre son programme « Bouclier de l’Est », une initiative de 2,5 milliards de dollars visant à renforcer les défenses le long de la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.

Depuis 2021, la Biélorussie est accusée d’inonder intentionnellement la frontière polonaise de migrants du Moyen-Orient dans le cadre d’une forme de guerre hybride. L’Union européenne a accusé le président Alexandre Loukachenko d’avoir orchestré une crise frontalière afin d’embourber les troupes polonaises et les gardes-frontières. Par ailleurs, l’armée chinoise a lancé ces derniers jours des exercices avec les forces biélorusses à Brest, qui se trouve à quelques kilomètres de la frontière polonaise.

D’après Reuters, l’annonce faite mercredi par l’armée polonaise est la suivante : « S’exprimant lors du même événement, le vice-ministre de la défense Pawel Bejda a déclaré qu’à partir du mois d’août, le nombre de soldats gardant la frontière orientale de la Pologne passerait de 6 000 à 8 000, et qu’une arrière-garde supplémentaire de 9 000 hommes serait en mesure de se déployer avec un préavis de 48 heures ».

Varsovie a également lancé une vaste campagne de recrutement en vue d’augmenter rapidement la taille de ses forces armées. Cela intervient à un moment où le pays du « flanc oriental » de l’OTAN est de plus en plus impliqué dans le destin de l’Ukraine. L’effectif actuel des forces armées polonaises est généralement estimé à 190 000 personnes, mais Varsovie souhaite le porter à 300 000 soldats d’ici quelques années.

Lundi, le président Zelensky a rencontré le premier ministre polonais Donald Tusk à Varsovie, où les deux hommes ont signé un accord militaire sans précédent. Zelensky a ensuite mis en avant une disposition qui permet à la Pologne d’intercepter des missiles russes au-dessus du territoire ukrainien, s’ils sont considérés comme une menace pour la Pologne et sa population.

Tout au long de la guerre d’Ukraine, la Pologne a maintenu une position musclée et faucon à l’égard de la Russie et a critiqué les efforts déployés pour parvenir à un règlement pacifique à la table des négociations.

Cette semaine, le président polonais Andrzej Duda a réaffirmé que l’Ukraine ne devait céder aucun territoire à la Russie en échange de la paix. Il a déclaré mardi : « Si quelqu’un veut céder à la Russie un morceau de terre ukrainienne et qu’il n’est pas ukrainien, qu’il cède un morceau de sa terre à la Russie, car il est facile de céder un morceau de la terre de quelqu’un d’autre ».

« J’aimerais que cette guerre prenne fin le plus tôt possible. Cependant, elle ne peut pas se terminer, elle ne doit pas se terminer par la victoire de la Russie, car si cela se passait ainsi, nous aurions bientôt une autre guerre parce que la Russie attaquerait à nouveau », a ajouté Duda.

Dans son discours de mardi au sommet de l’OTAN, le président Biden a lui aussi déclaré que l’Ukraine l’emporterait sur la Russie, malgré les informations largement répandues selon lesquelles les forces ukrainiennes ont souffert d’une grave pénurie d’effectifs. Il a déclaré avec force : « L’Ukraine peut arrêter Poutine et elle le fera. »

Cependant, tout cela ressemble à une « escalade des tensions aveugle » sans fin ni stratégie… une recette pour entraîner l’OTAN directement dans une troisième guerre mondiale avec une Russie dotée de l’arme nucléaire.

* * *

C’est de la pure folie…

SOURCE :

https://www.aubedigitale.com/la-pologne-prepare-ses-forces-armees-a-un-conflit-de-grande-ampleur-selon-le-chef-de-larmee/

14/07/2024

Moscou doit prendre des mesures « réfléchies, coordonnées et efficaces » pour contenir l’OTAN, a déclaré le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov.

Les responsables politiques russes envisagent d’apporter des ajustements à la doctrine nucléaire du pays en réponse aux tensions croissantes avec l’OTAN, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

S’adressant aux journalistes jeudi, le responsable a déclaré que la déclaration de l’OTAN approuvée par les États membres lors d’un sommet à Washington cette semaine nécessiterait une « réponse réfléchie, coordonnée et efficace » de la part de Moscou « pour contenir » le bloc militaire dirigé par les États-Unis.

Dans ce contexte, Peskov a qualifié l’OTAN d' »outil de confrontation » profondément impliqué dans le conflit ukrainien, ajoutant que « le travail sur la doctrine nucléaire est en cours, ces discussions impliquant des experts ont bel et bien lieu ». Les armes nucléaires ne sont pas le seul moyen de dissuasion dont dispose la Russie, a ajouté Peskov, sans donner plus de détails.

La déclaration du sommet de Washington publiée par l’OTAN mercredi désigne Moscou comme « la menace la plus importante et la plus directe pour la sécurité des Alliés », tout en condamnant son opération militaire contre l’Ukraine. Elle a également réaffirmé que « la dissuasion nucléaire est la pierre angulaire de la sécurité de l’Alliance », ajoutant que l’OTAN continuerait à investir dans les capacités nucléaires. Le bloc a également condamné ce qu’il a appelé la « rhétorique nucléaire irresponsable et les signaux nucléaires coercitifs » de Moscou.

Le document a été publié après que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a révélé que les membres de l’organisation envisageaient de mettre davantage d’armes nucléaires en état d’alerte pour contrer les menaces potentielles de la Russie et de la Chine. Moscou a condamné cette déclaration en la qualifiant d’escalade.

Selon sa doctrine nucléaire actuelle, la Russie ne peut utiliser son arsenal nucléaire qu' »en réponse à l’utilisation d’armes nucléaires et d’autres types d’armes de destruction massive contre elle ou ses alliés, ainsi qu’en cas d’agression contre la Russie au moyen d’armes conventionnelles, lorsque l’existence même de l’État est menacée ».

En juin, le président russe Vladimir Poutine a toutefois révélé que Moscou envisageait de modifier la doctrine nucléaire, expliquant que « l’adversaire potentiel du pays travaille sur […] de nouveaux éléments associés à l’abaissement du seuil d’utilisation des armes nucléaires ». Selon Poutine, les rivaux de Moscou se concentrent particulièrement sur les « engins nucléaires explosifs à très faible rendement ».

« Nous savons que des cercles d’experts occidentaux envisagent l’idée que de telles armes pourraient être utilisées et qu’il n’y a rien de particulièrement terrible à cela. Nous devons y prêter attention », a souligné Poutine.

Dans le même temps, Moscou a toujours affirmé qu’une guerre nucléaire ne devait jamais avoir lieu, rejetant les accusations occidentales de sabre au clair.

SOURCE :

https://www.aubedigitale.com/la-russie-envisage-de-modifier-sa-doctrine-nucleaire-kremlin/

16/08/2024

Des sources occidentales auraient divulgué des plans russes élaborés entre 2008 et 2014 pour « une série de frappes écrasantes à travers l’Europe occidentale », selon le Financial Times.

Citant des documents provenant de sources de sécurité occidentales, Poutine aurait cherché à permettre à la marine russe d’effectuer des frappes nucléaires sur le territoire de l’OTAN en cas de conflit avec l’alliance.

Les cibles ne seraient pas uniquement militaires. Selon William Alberque, ancien fonctionnaire de l’OTAN :

« Il pourrait y avoir des centaines, voire des milliers de cibles cartographiées à travers l’Europe, y compris des cibles militaires et d’infrastructure.

La Russie est manifestement toujours capable de transporter des armes nucléaires sur des navires de surface, ce qui, selon les experts, comporte un risque important d’escalade ou d’accident. Le traité de réduction des armes stratégiques (START I), signé par les États-Unis et la Russie en 1991, était censé éliminer cette possibilité, bien que de nombreuses personnes aient souvent remis en question l’adhésion de Moscou à ce traité.

Parmi les cibles possibles présentées par le FT figurent la côte ouest de la France, des installations militaires en Norvège, en Allemagne et en Estonie, ainsi que la ville portuaire britannique de Barrow-in-Furness, connue pour sa production de sous-marins nucléaires.

« Ils considèrent les ogives nucléaires tactiques comme des armes susceptibles de gagner la guerre », explique Jeffrey Lewis, professeur à l’Institut Middlebury d’études internationales de Monterey et expert en contrôle des armements.

« Ils voudront les utiliser, et ils voudront les utiliser assez rapidement.

Anton Bendarzsevszkij, directeur de la fondation de recherche économique Oeconomus, a déclaré qu' »il y a une course mondiale aux armements qui ressemble à la guerre froide des années 1950 et 1960″, selon Mandiner.

L’arsenal de la Russie compterait plus de 5 500 têtes nucléaires, tandis que celui des États-Unis en compterait un peu plus de 5 000, ce qui signifie que les deux pays contrôlent aujourd’hui quelque 90 % de ces armes.

Traduction de Remix par Aube Digitale

SOURCE :

https://www.aubedigitale.com/la-russie-est-prete-a-lancer-des-attaques-nucleaires-contre-des-cibles-de-lotan-selon-des-documents-ayant-fait-lobjet-dune-fuite/

26/07/2024

Alors que l’OTAN intensifie sa guerre par procuration en Ukraine et se rapproche d’un combat direct avec la Russie, le bloc dirigé par Washington adopte le service militaire obligatoire. De nombreux membres européens de l’OTAN ont élargi ou réintroduit la conscription dans le cadre des préparatifs à grande échelle d’une telle guerre, rapporte CNN. Déjà dépassée par la Russie en termes de capacité industrielle militaire, l’alliance tentera, dans ses nouveaux plans de bataille, de renforcer la production d’armes et de former 35 à 50 brigades de 3 000 à 7 000 soldats prêts au combat.

Le secrétaire général sortant de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a insisté sur le fait qu' »aujourd’hui, pour la première fois, nous avons 500 000 soldats dans des groupements tactiques à haut niveau de préparation et prêts au combat dans la partie orientale de l’Alliance ». Mais l’Union européenne a du mal à atteindre ses objectifs, à savoir rassembler 300 000 soldats prêts à être activés dans un mois et un demi-million dans six mois. La question se pose également de savoir si l’Union est en mesure de mettre sur pied une armée adaptée à une guerre de longue durée comme celle qui s’est déroulée en Ukraine.

Après la fin de la guerre froide, plusieurs États européens ont cessé de procéder à la conscription de leurs citoyens. Toutefois, un nombre croissant de pays membres de l’OTAN ont eu recours à cette pratique draconienne au cours des dernières années, en particulier dans les pays baltes et en Scandinavie. Environ un tiers de l’alliance de l’OTAN pratique une forme ou une autre de service militaire obligatoire.

Cette année, pour la première fois depuis son abolition en 2006, la Lettonie a réintroduit son service militaire obligatoire. Les citoyens de sexe masculin sont soumis à la conscription dans l’année qui suit leur 18e anniversaire. En outre, la Norvège a dévoilé un plan à long terme visant à augmenter de 20 000 le nombre de soldats, d’employés et de réservistes obligatoirement conscrits, ainsi qu’à doubler le budget militaire. En 2015, Oslo est devenu le premier gouvernement de l’OTAN à mettre en place un système de conscription non sexiste.

La Lituanie a rétabli le service militaire obligatoire en 2015, engageant chaque année 3 500 à 4 000 hommes âgés de 18 à 26 ans pour une période de neuf mois. Bien que les forces de défense finlandaises n’emploient que 13 000 personnes en temps de paix, Helsinki affirme avoir la capacité d’activer plus de 900 000 réservistes avec 280 000 soldats prêts au combat. Stockholm a enrôlé 7 000 de ses citoyens et l’armée prévoit d’en enrôler 8 000 l’année prochaine. Les Suédois pratiquent la conscription depuis 1901.

Citant la menace russe supposée pour l’Europe, Robert Hamilton, responsable de la recherche sur l’Eurasie au Foreign Policy Research Institute, a déclaré : « Il est tragiquement vrai que nous sommes ici, en 2024, et que nous sommes confrontés à la question de savoir comment mobiliser des millions de personnes pour les jeter dans le hachoir d’une guerre potentielle ». Pendant 30 ans, Hamiliton a été officier de l’armée américaine. Le terme « hachoir à viande » est souvent utilisé par les troupes de première ligne en Ukraine, en particulier lors de la bataille de Bakhmut, où la durée de vie moyenne d’un soldat n’était que de quelques heures.

Au Royaume-Uni, la conscription est actuellement défendue par les députés conservateurs. Le 2025 National Defense Authorization Act, le projet de loi annuel sur les dépenses militaires, pourrait inclure des dispositions visant notamment à inscrire automatiquement tous les hommes et femmes éligibles au Selective Service, une forme de travail conscrit, qui pourrait inévitablement inclure le service militaire.

L’ancien commandant suprême des forces alliées en Europe, le général Wesley Clark, s’est fait l’écho des sentiments belliqueux de Hamilton, soulignant que « l’on ne sait pas s’il s’agit d’une nouvelle guerre froide ou d’une guerre chaude émergente ». Il a ajouté que l’OTAN « doit reconstruire nos défenses », notamment en imposant des enrôlements militaires obligatoires.

Je pense que les jeunes en Europe et aux États-Unis finiront par comprendre que cette génération, comme celle qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, n’a pas demandé à être la « plus grande génération », mais que les circonstances lui ont imposé ce fardeau », a ajouté Clark.

Le risque d’une guerre directe avec la Russie s’accroît de jour en jour dans le contexte de la guerre par procuration en Ukraine, l’alliance ayant largement approuvé l’utilisation de missiles de l’OTAN pour des attaques contre la Russie continentale. L’Union européenne fournira bientôt à Kiev des F-16 et un feu vert explicite pour que les avions de guerre puissent également mener des frappes directes contre le territoire russe. Sans ironie, Stoltenberg a déclaré que la Russie ne devait pas considérer cela comme une escalade des tensions.

Alors que l’OTAN envisage d’augmenter ses déploiements d’armes nucléaires, les États-Unis prévoient également de déployer en Allemagne des missiles de moyenne portée à capacité nucléaire, auparavant interdits, ce qui a amené la Russie à laisser entendre qu’elle pourrait riposter de la même manière. Le président Vladimir Poutine a accusé l’OTAN de créer des menaces majeures pour la sécurité de la Russie en Asie, en soulignant que les États-Unis se préparent massivement à une guerre avec la Chine.

L’OTAN a jeté son dévolu sur la Chine il y a quatre ans, identifiant Pékin comme une menace militaire pour la sécurité européenne. La Chine entretient un partenariat « sans limites » avec la Russie. L’OTAN est déjà en train de « déménager » (en Asie), comme si elle s’y installait définitivement. Cela constitue bien sûr une menace pour tous les pays de la région, y compris la Fédération de Russie. Nous sommes obligés d’y répondre et nous le ferons », a promis Poutine au début de l’année. Le même mois, Stoltenberg a cité la Chine comme raison pour laquelle l’Union européenne envisage une « adaptation » de son arsenal nucléaire.

Traduction du Libertarian Institute par Aube Digitale

SOURCE :

https://www.aubedigitale.com/ces-pays-de-lotan-adoptent-le-service-militaire-obligatoire-dans-la-perspective-dune-guerre-future-avec-la-russie/

29/08/2024

La multiplication des menaces de guerre totale, Russie/OTAN ou Israël/Iran, me rappelle le conte de "l'enfant qui criait au loup".

À force d'entendre les "fausses alertes" nous devenons insensibles, cyniques et désengagés. De surcroît si nous adhérons au récit que Donald Trump va nous sauver de la 3ème guerre mondiale!

Pour moi, il ne fait aucun doute que les conflits en cours vont déboucher vers une guerre mondiale. Le "quand" est une prédiction inutile à partir du moment où nous nous tenons prêts à affronter l'épreuve.

- Lavrov estime que l'Occident joue avec le feu à propos de l'Ukraine

- La Russie clarifie sa doctrine nucléaire, a déclaré Lavrov

- Lavrov parle des dangers de la Troisième Guerre mondiale

- Le chef des services secrets : nous ne croyons pas à l'Occident à propos de Koursk

MOSCOU, 27 août (Reuters) - La Russie a estimé que l'Occident jouait avec le feu en envisageant d'autoriser l'Ukraine à frapper profondément en Russie avec des missiles occidentaux et a averti mardi les Etats-Unis que la Troisième Guerre mondiale ne se limiterait pas à l'Europe.

L'Ukraine a attaqué la région de Koursk, à l'ouest de la Russie, le 6 août, s'emparant d'un territoire dans la plus grande attaque étrangère contre la Russie depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le président Vladimir Poutine a déclaré que la Russie répondrait avec dignité à cette attaque. (...)

Depuis son invasion de l'Ukraine en 2022, Poutine a mis en garde à plusieurs reprises contre le risque d'une guerre beaucoup plus large impliquant les plus grandes puissances nucléaires du monde, bien qu'il ait déclaré que la Russie ne voulait pas d'un conflit avec l'alliance de l'OTAN dirigée par les États-Unis. (...)

« Nous confirmons une fois de plus que jouer avec le feu – et ils sont comme des petits enfants qui jouent avec des allumettes – est une chose très dangereuse pour les oncles et tantes adultes à qui l'on confie des armes nucléaires dans l'un ou l'autre des pays occidentaux », a déclaré M. Lavrov aux journalistes à Moscou.

« Les Américains associent sans équivoque les conversations sur la Troisième Guerre mondiale à quelque chose qui, Dieu nous en préserve, si cela se produit, affectera exclusivement l'Europe », a déclaré Lavrov.

Lavrov a ajouté que la Russie était en train de « clarifier » sa doctrine nucléaire.

La doctrine nucléaire russe pour 2020 définit les cas dans lesquels son président envisagerait d'utiliser une arme nucléaire : en gros en réponse à une attaque utilisant des armes nucléaires ou d'autres armes de destruction massive ou des armes conventionnelles « lorsque l'existence même de l'État est menacée »."

SOURCES :

https://www.reuters.com/world/russia-warns-united-states-risks-world-war-three-2024-08-27/

https://conscience-du-peuple.blogspot.com/2024/

L’Occident « joue avec le feu » – Lavrov… Le ministre des affaires étrangères de Moscou a mis en garde contre toute idée d’utiliser des missiles à longue portée pour frapper le territoire russe.


par Jade

30 août 2024

Le ministre des affaires étrangères de Moscou a mis en garde contre toute idée d’utiliser des missiles à longue portée pour frapper le territoire russe.

Les demandes de l’Ukraine pour obtenir l’autorisation de l’Occident de frapper profondément la Russie avec des missiles Storm Shadow de longue portée sont du chantage, a déclaré le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov, lors d’une conférence de presse mardi.

Lavrov était invité à commenter les récentes informations parues dans les médias selon lesquelles le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky a intensifié ses appels à ses partisans pour qu’ils lèvent toutes les restrictions à l’utilisation d’armes occidentales contre des cibles en territoire russe.

« Il s’agit d’un chantage, d’une tentative de donner l’impression que l’Occident veut éviter une escalade excessive, mais il s’agit en fait d’une ruse », a déclaré Lavrov, soulignant que »l’Occident ne veut pas éviter l’escalade. L’Occident cherche les ennuis, pour parler franchement. Je pense que cela est déjà évident pour tout le monde ».

Lavrov a également averti que l’Occident s’engagerait sur une voie dangereuse s’il élargissait l’autorisation d’utilisation de ses armes.

« Depuis longtemps, nous entendons des spéculations sur l’autorisation d’utiliser non seulement Storm Shadow, mais aussi les missiles américains à longue portée… »

« Nous répétons que jouer avec le feu – et ils sont comme des enfants jouant avec des allumettes – est une chose très dangereuse pour des adultes à qui l’on confie des armes nucléaires dans l’un ou l’autre pays occidental », a déclaré Lavrov.

L’Ukraine fait pression depuis des mois pour utiliser les missiles Storm Shadows contre des cibles à l’intérieur de la Russie. Kiev souhaite lancer ces missiles contre le cœur de la Russie dans le cadre d’attaques de « démonstration », a rapporté samedi le quotidien The Guardian. Le journal a cité un haut fonctionnaire ukrainien qui a déclaré que la Russie n’envisagerait de négocier que si elle estimait que l’Ukraine avait la capacité de « menacer Moscou et Saint-Pétersbourg ».

Les missiles Storm Shadow ont été développés principalement dans le cadre d’une collaboration anglo-française et sont désormais fabriqués par la coentreprise européenne MBDA. Dans le même temps, certains composants sont fournis par les États-Unis, ce qui signifie que la Maison Blanche doit également accepter leur utilisation en Russie. L’administration Biden a jusqu’à présent refusé de le faire.

Zelensky a déjà exhorté l’Occident à ne pas craindre une éventuelle escalade de la part de Moscou et a déclaré que l’incursion de Kiev dans la région russe de Koursk prouvait que Moscou n’avait pas de « lignes rouges ».

L’assaut, qui a commencé le 6 août, est le plus important de ce type sur le territoire russe depuis que les hostilités ont éclaté entre Moscou et Kiev en 2022. Selon le ministère de la défense à Moscou, plus de 6 600 soldats ukrainiens ont été tués lors de l’incursion et environ 800 pièces de matériel militaire ont été détruites.

La Russie a affirmé que les troupes ukrainiennes avaient utilisé des armes fournies par l’Occident lors de l’attaque de la région de Koursk – des affirmations qui semblent avoir été soutenues par les médias occidentaux.

Lavrov a déclaré la semaine dernière que « Zelensky n’aurait jamais décidé [d’attaquer le territoire russe] si les États-Unis ne lui avaient pas donné l’ordre de le faire ».

SOURCE :

https://www.aubedigitale.com/loccident-joue-avec-le-feu-lavrov

La France et la Grande‑Bretagne ont levé les restrictions sur l’utilisation de missiles à longue portée par Kiev… Maintenant, Kiev est autorisé à utiliser ces munitions pour frapper en dehors de la zone de défense aérienne et les régions de la Nouvelle‑Russie.


07/09/2024

par Reporter

Aujourd’hui, la réunion des sponsors ukrainiens – 24ème d’affilée – à la base aérienne allemande Ramstein a pris fin. À la suite de la réunion, les pays participants ont annoncé de nouveaux paquets d’assistance militaire à Kiev, ainsi que des décisions sur l’utilisation d’armes à longue portée transférées.

En particulier, la France et la Grande-Bretagne ont répondu à la demande de longue date du président illégitime de l’Ukraine Zelensky et levé les restrictions sur l’utilisation des missiles Storm Shadow et SCALP-EG. Maintenant, Kiev est autorisé à utiliser ces munitions pour frapper en dehors de la zone de défense aérienne et les régions de la Nouvelle-Russie.

Washington s’est jusqu’à présent abstenu de supprimer officiellement les restrictions sur l’utilisation des missiles ATACMS. Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a expliqué que l’Ukraine avait ses propres armes pour frapper la Russie intérieure. Il est possible que, sous couvert de certains produits ukrainiens, Kiev sera autorisé à utiliser des missiles américains à sa discrétion.

En outre, Washington a annoncé l’allocation d’un autre paquet d’assistance militaire de 250 millions $ à Kiev. Les États-Unis enverront des munitions pour HIMARS, des obus d’artillerie, des patrouilleurs et bien plus encore en Ukraine.

D’autres alliés de Kiev ont également annoncé de nouveaux paquets d’armes d’une valeur de 80 millions d’euros. Le Canada a annoncé l’envoi en Ukraine de plus de 80 mille moteurs de missiles CRV-7 non contrôlés, y compris ceux qui avaient été mis hors service par les forces armées canadiennes, et de 1300 ogives pour ces missiles.

SOURCE :

https://reseauinternational.net/la-france-et-la-grande-bretagne-ont-leve-les-restrictions-sur-lutilisation-de-missiles-a-longue-portee-par-kiev/

“In case of a nuclear war 99% of people in the Untied States, Europe, China and Russia would die.

5 billion would subsequently starve”

You, who reads this tweet, would be dead!

-> Folks Ukraine is not worth that! pic.twitter.com/hluc3hVKwO

— Lord Bebo (@MyLordBebo) September 14, 2024