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Méditation avec La Fin de Monde Présent et Mystères de la Vie Future de l'Abbé Arminjon

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Message  ami de la Miséricorde Mar 25 Juil 2023 - 5:16

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HUITIEME CONFÉRENCE : LE SACRIFICE CHRÉTIEN, MOYEN DE RÉDEMPTION

Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


Saint Augustin, ch. XXII de la Cité de Dieu, raconte que de son temps une maison était infectée par la présence des démons, et aussitôt qu'on y eut dit la messe, les esprits mauvais disparurent.

Saint Grégoire le Grand cite dans ses dialogues l'histoire d'un homme fait captif par les corsaires. On le conduisit dans des régions éloignées, et on le jeta dans un sombre cachot, son épouse et ses amis, ne surent de longtemps, ce qu'il était devenu et malgré leurs recherches ne purent recueillir aucune trace de sa personne.

Délivré enfin de sa captivité et de retour auprès des siens, il raconta que, lorsqu'il gémissait en prison, à certains jours, ses chaînes se détachaient de ses pieds et de ses mains et tombaient d'elles-mêmes.

Son épouse et ses amis confrontèrent le temps et les heures, et ils constatèrent que ce prodige avait eu lieu toutes les fois qu'ils faisaient célébrer le sacrifice pour le salut de son âme (Greg., lib. III, Dial. XXXII ; Béde, lib. IV, Hist. Eccles. Anglic (ch. XXI et XXII).

Saint Antonin, archevêque de Florence, raconte que deux jeunes gens vivaient dans le dérèglement et se laissaient entraîner à toutes sortes de licence.

Un jour de fête, ils allèrent à la campagne sous le prétexte d'une partie de chasse ; l'un de ces jeunes hommes, par un reste de religion, avait entendu la messe, le matin, avant son départ.

Le soir, après s'être livrés à la débauche et à de honteuses orgies, les deux jeunes gens se disposèrent à regagner leurs demeures.

A peine étaient-ils en route, que tout à coup le ciel s'obscurcit, les éclairs sillonnent les nues, et une tempête éclate, mêlée de coups de tonnerre et d'horribles mugissements. Au milieu de ce chaos des éléments déchaînés, une voix, la voix de la justice de Dieu, ne cessait de retentir dans les airs, et elle criait : Frappe, frappe !...

Celui de ces jeunes hommes qui n'avait pas assisté à la messe est frappé par un éclat de foudre qui le tue instantanément. La même voix continuait à se faire entendre, ne cessant de dire : Frappe, frappe !...

Le second de ces jeunes hommes, éperdu, saisi de frayeur, se met à courir, cherchant à fuir la mort et la vengeance de Dieu dont il se sentait poursuivi...

Mais une autre voix se fait entendre dans le ciel : c'était celle de la Miséricorde qui criait : O non, ne le frappe pas ; ce matin, il a entendu les parolesde salut et de vie qui se prononcent à l'autel :

«Et le Verbe s'est fait chair, et Il a habité parmi nous plein de grâce et de vérité» (P. Rodriguez, Perfection Chrétienne, du sacrifice de la messe, chap. XVI).

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mar 25 Juil 2023 - 17:06

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HUITIEME CONFÉRENCE : LE SACRIFICE CHRÉTIEN, MOYEN DE RÉDEMPTION

Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


Hélas ! les hommes n'ont plus même le soupçon des remèdes et des biens immenses qu'ils possèdent en Jésus-Christ. Oublieux de leurs destinées célestes et de leurs devoirs envers Dieu, ils n'ont foi qu'en leur force et en leur activité physiques.

Ils se considèrent comme des instruments et des machines et ne s'estiment qu'en raison du taux et de l'élévation de leur salaire. Ils disent avec orgueil et avec dédain : Qui mange tous les jours, doit travailler tous les jours.

Le dimanche, avec ses bénédictions, sa messe, ses vaines cérémonies, c'est le grand fleuve de l'industrie, retardé de vingt-quatre heures dans son cours ; le salaire de l'ouvrier diminué d'un septième, le dénuement dans l'atelier, le pain et le vêtement enlevés à l'enfant et à l'épouse de l'artisan et du pauvre.

Hommes de peu de foi, leur répond saint Paul : le royaume de Dieu est-il donc boisson et nourriture ? Celui qui habille le lys des champs, qui donne aux oiseaux du ciel leur pâture, a-t-Il jamais frustré ceux qui Le servent au festin de Sa Providence ?

Saint Jean Chrysostome nous apprend, qu'à l'autel, Notre-Seigneur Jésus-Christ Se manifeste comme sur le trône de Sa clémence, les mains pleines de libéralités et de grâces.

Il est environné d'une multitude d'anges, qui se tiennent dans l'attitude d'un profond respect, et par l'intermédiaire de ces célestes esprits, Il dispense aux hommes tous les biens salutaires à l'âme et au corps.

Or qui oserait admettre que ce sang divin, répandu chaque jour sur nos autels, ait moins de vertu et d'efficacité que les sueurs de l'homme, les pluies et les rosées du ciel, pour féconder nos prairies et accroître notre industrie ?

Où voyons-nous, les familles prospères, les races vigoureuses et épanouies, si ce n'est parmi ceux qui participent à l'autel, et contribuent à assurer l'abondance de ces fruits par l'ardeur de leurs suffrages et la force de leur coopération.

Le P. Rodriguez raconte, dans son traité de la Communion et du Sacrifice, qu'un agriculteur avait la coutume de prélever, tous les jours, une demi-heure sur le temps de son travail, pour assister à la messe.

Cet agriculteur vivait très commodément, ses terres étaient à l'abri des intempéries des saisons ; ses champs paraissaient les mieux cultivés et les plus fertiles.

Aucune influence maligne, aucun germe empoisonné ne nuisait à ses arbres et à ses vignes. Ses greniers se remplissaient chaque année d'une multitude de fruits.

Ses amis et ses voisins saisis d'admiration ne parvenaient pas à s'expliquer le fait merveilleux d'une protection aussi étrange. Un jour, l'agriculteur conduisit l'un d'eux à l’Église, à l'heure où l'on y célébrait le saint sacrifice.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Jeu 27 Juil 2023 - 3:30

Chers lecteurs, je prends quelques jours de vacances, pour revenir reposée.
Bonnes vacances à tous et que Notre Très Sainte Mère vous protège !
Soyez bénis !
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Message  ami de la Miséricorde Mar 1 Aoû 2023 - 16:50

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Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


Voilà, dit-il, mon talisman et mon trésor, c'est ici la grande source des bénédictions spirituelles et temporelles ; l'accès en est ouvert à tous. Sur cet autel, où Jésus-Christ descend chaque jour, Il se plaît à réaliser envers ceux qui Le visitent et Le vénèrent, la parole qu'il prononça jadis :

«Cherchez en première ligne le royaume de Dieu et Sa justice, et le reste vous sera donné par surcroît» (Mt, VI, 32). Chose certaine, le sacrifice de la messe, si nous nous en appliquions les fruits, nous mettrait à l'abri des grands fléaux, il profiterait mieux à nos intérêts temporels que ne le feront jamais nos découvertes, nos perfectionnements industriels, et tout le savoir de nos agronomes, il détruirait promptement par sa seule vertu l'oïdium, le phylloxera, toutes ces maladies mystérieuses qui empoisonnent nos vignes, nos fruits, et jusqu'au tubercule dont le pauvre se sert pour apaiser sa faim.

Il nous ferait goûter dès ici-bas, ce surcroît rémunérateur promis par l’Évangile, présage du ciel et abondant de la couronne des biens à venir. Salomon, parlant des sacrifices figuratifs et imparfaits de l'ancienne loi, disait : «Si le ciel devenu d'airain nous refuse ses rosées et ses pluies, nous viendrons dans ce saint temple, Seigneur, Vous offrir nos vœux, et Vous ferez couler sur nos campagnes des ruisseaux de miel et de lait.

Si la maladie nous frappe de ses coups, ou si nous sommes décimés par les guerres, nous viendrons encore dans ce saint temple, et Vous arrêterez ces fléaux qui détruisent la race des hommes». Ah ! que deviendrait le monde, attristé par tant de malheurs et par tant de scandales, si, au moment où une politique hostile et athée conspire contre Jésus-Christ, où une presse licencieuse et immonde ne cesse, par ses blasphèmes, d'attirer la colère et la malédiction de Dieu sur les hommes, la voix de Jésus-Christ descendant chaque jour sur l'autel, ne s'élevait vers Son Père, pour y faire monter des accents appelant la Miséricorde plutôt que la justice.

Et quand je songe que ce sacrifice s'accomplit à toutes les minutes du jour, et que le soleil, dans l'orbite qu'il décrit autour du monde, ne cesse pas un instant, sur un point de la terre ou sur l'autre, de verser ses rayons sur l'Hostie sans tache, je sens mon cœur se dilater et mes espérances grandir, et je ne conçois plus nos craintes, nos perplexités et nos défiances.

Daniel, annonçant les signes avant-coureurs de la justice de Dieu et de la chute des royaumes, signalant les grandes catastrophes qui feront disparaître de la face de la terre Jérusalem et les grandes cités enivrées, à l'exemple de cette ville déicide, du vin de l'adultère et de la fornication, nous dit :

«Vous reconnaîtrez que les grandes calamités sont proches, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation dans le lieu saint et lorsque le sacrifice perpétuel aura cessé».

A l'époque de la désolation finale, il y aura un temps, où le sacrifice non sanglant ne sera plus célébré sur toute l'étendue de la terre.

Alors il n'y aura plus de médiateur entre la justice de Dieu et l'homme. Les crimes et les blasphèmes n'auront plus de contrepoids ; ce sera le moment où le juste Juge apparaîtra dans Sa gloire, et où les cieux seront repliés comme une tente qui n'a plus de voyageur à abriter.

Nous ne touchons pas encore à cette époque suprême ; pour nous en convaincre, il suffit de considérer les trésors de vertus et de vie, les merveilles de dévouement, d'héroïsme que ne cesse de faire éclore le spectacle d'un Dieu veillant et s'immolant nuit et jour.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mer 2 Aoû 2023 - 17:26

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Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


Ah ! que de prêtres, au sortir de l'autel, embrasés des ardeurs divines, se sont arrachés des bras d'une famille éplorée, et ont couru, dans les pays lointains, remplacer un confrère dévoré par les dents des bêtes ou par d'affreux cannibales !

Que de vierges, captives volontaires, comme sainte Thérèse, derrière les sombres grilles d'un cloître, ont senti un instant leur cœur tourmenté par d'amères désolations ; elles se sont surprises jetant un regard de regret sur ce monde et sur ces plaisirs qu'elles avaient quittés.

Heureusement, le sanctuaire se trouvait à deux pas de la cellule où elles étaient en proie à ces luttes violentes, et la pensée du divin Solitaire, depuis dix-neuf siècles captif par amour, ralluma aussitôt tout le feu de leur dévouement ; elles s'écrièrent : «Plutôt mourir que de L'abandonner». Que d'hommes, en état de se défendre, se sont tus en face d'une injure, et au lieu de tirer l'épée, ont présenté humblement l'autre joue.

Ces hommes, ces chevaliers de l’ignominie, n'avaient-ils plus une goutte de sang généreux dans les veines ? Étaient-ils des lâches ?... Ah ! le souvenir de leur Dieu délaissé et anéanti sur les autels, dévorant sans se plaindre toutes les ingratitudes et tous les outrages, leur a fait couler aux pieds l'opinion et les faux jugements des hommes, et ils se sont écriés :

Quis ut Deus ? Cette parole : Quis ut Deus ? fut le cri de guerre poussé dans le Ciel, dès l'origine des temps. Lucifer, l'archange le plus éblouissant et le plus radieux, aujourd'hui le plus avili et le plus horrible des démons, lève l'étendard de la première révolte.

Il sollicite des esprits dont il est le chef, un plébiscite contre Dieu, aspirant à s'élever Lui-même au-dessus des nuées du Ciel et à devenir semblable au Très Haut (Is. XIV, 13-14). - Il y eut alors un grand combat où la vérité et la justice triomphèrent (Apoc. XII, 7).

L'archange Michel fit ressortir l'excellence et la dignité du Dieu Très Haut ; il retraça aux bons anges les bienfaits de Celui qui les avait créés, les dons et les prérogatives dont Il avait orné leur nature, et il les maintint dans la fidélité et la soumission en leur disant : Quis ut Deus ? qui est semblable à Dieu ?

Nous ne pouvons, comme l'archange Michel, faire apparaître l’Éternel sur Son trône ; mais nous avons au milieu de nous l'Agneau mort et immolé dès le commencement (Apoc., XII, 8. Nous avons le spectacle de cet amour incompréhensible et infini, qui, afin de nous attirer avec plus de suavité et plus de force, se réduit chaque jour aux simples dimensions d'une hostie de deux lignes de diamètre.

La société moderne proclame aujourd'hui, à la face du Ciel et de la terre, la prétention la plus audacieuse qu'ait jamais conçu l'orgueil humain : elle annonce qu'elle va chasser Dieu des lois et des institutions, se constituer un ordre social et un bonheur auquel il sera complètement étranger, et en face de cette entreprise satanique, c'est notre devoir de protester avec éclat et de dire avec l'archange : Quis ut Deus ?

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Jeu 3 Aoû 2023 - 16:45

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Nous ne pouvons, comme l'archange Michel, faire apparaître l’Éternel sur Son trône ; mais nous avons au milieu de nous l'Agneau mort et immolé dès le commencement (Apoc., XII, 8 Nous avons le spectacle de cet amour incompréhensible et infini, qui, afin de nous attirer avec plus de suavité et plus de force, se réduit chaque jour aux simples dimensions d'une hostie de deux lignes de diamètre.

La société moderne proclame aujourd'hui, à la face du Ciel et de la terre, la prétention la plus audacieuse qu'ait jamais conçu l'orgueil humain : elle annonce qu'elle va chasser Dieu des lois et des institutions, se constituer un ordre social et un bonheur auquel il sera complètement étranger, et en face de cette entreprise satanique, c'est notre devoir de protester avec éclat et de dire avec l'archange : Quis ut Deus ?

Il est temps de conclure et de résumer : l’Église enseigne que Jésus-Christ réside véritablement sur nos autels, que la substance du pain et du vin est changée en la substance de Sa chair et de Son sang adorables, et qu'en cet état Il s'immole à Son Père pour les péchés du monde. Mais l'auguste mystère de nos autels n'opère que moyennant les pieuses dispositions des fidèles ; il ne peut purifier l'âme attachée à ses dérèglements, ni ramener au bien le cœur obstiné dans le mal.

La présence réelle et le sacrifice détachent l'homme de la vie des sens, et le font vivre d'une vie spirituelle ; en même temps ils nous montrent le Bienfaiteur suprême vivant à jamais dans cette vallée de misères, pour adoucir nos amertumes, calmer nos souffrances, tarir nos pleurs, effacer nos prévarications, guérir nos blessures...

Ah ! si nous faisons éclater nos transports dans nos concerts harmonieux, si nous entourons notre culte de toutes les magnificences des arts, si nous demandons à la nature tout ce qu'elle a de plus précieux pour embellir nos autels, si nos basiliques ont révélé au monde de nouvelles merveilles et de nouvelles splendeurs, qui pourrait s'en étonner ?

Le roi du Ciel et de la terre, notre Sauveur et notre Dieu, réside personnellement au milieu de nous (Mœller, Symbolique, traduction de Mgr. Lachat). Vous donc, âmes faibles et pusillanimes, qui sentez votre foi chanceler et faiblir, ébranlée par le cynisme et les clameurs arrogantes de l'impie, jetez un instant vos regards sur l'univers chrétien, où, en dépit des conjurations sophistiques et mensongères, Jésus-Christ ne cesse pas d'être aimé et adoré.

Voyez, aux époques des grandes solennités, ces foules humblement agenouillées remplissant nos temples, et invoquant Jésus-Christ, avec l'immuable assurance que leur prière pénétrera le Ciel. Voyez ces mourants pressant sur leurs lèvres Son image bénie, afin de s'y raffermir contre les angoisses et les craintes de leur suprême agonie. Voyez ces fronts attristés, s'inclinant sur le marchepied de Ses autels solitaires, et se relevant avec l'éclair de l’épanouissement et d'une ineffable joie.

Voyez ces pécheurs, bourrelés par le remords, se frappant la poitrine et se retirant, avec l'espoir qu'ils ont reconquis le pardon. C'est là l'infaillible suffrage de l'humanité ; le témoignage éclatant de la foi populaire ; le cri profond de la conscience publique, qui peut être amoindri pour un jour, mais que toutes les menaces des puissants, et les artifices de la science athée ne parviendront jamais à étouffer.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Ven 4 Aoû 2023 - 16:38

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Napoléon, sur le rocher de son exil, disait à un de ses compagnons d'armes : «Je me connais en hommes, et je te dis que Jésus-Christ n'était pas un homme».

Il confessa hautement la présence de Jésus-Christ dans Sa vie sacramentelle, demandant lui-même à recevoir le dernier viatique des mourants, et lorsque, par cet acte auguste, il eut professé solennellement la foi de son enfance, il dit encore au même compagnon d'armes : «Je suis heureux, général, d'avoir accompli mon devoir, je vous souhaite à la mort le même bonheur».

Soyons victimes avec Jésus-Christ. Puisqu'Il Se sacrifie à l'autel, donnons-Lui en retour la totalité de notre être. En Lui donnant nos intelligences, nous les éclairerons de Ses lumières ; en Lui donnant nos cœurs, nous les guérirons de leurs faiblesses et de leur inconstance ; en Lui donnant tout notre être, nous nous assurerons la gloire, et l'indéfectibilité

NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE

Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1
)

Il est une loi fatale, mystérieuse, universelle, inexplicable à la science. C'est la loi de la souffrance. Cette loi promulguée le jour où le péché entra dans le monde, est conçue en trois termes, qui, dans leur triste généralité, embrassent les maux et toutes les infortunes qui affligent le genre humain. Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, fut-il dit à l'homme. Tu enfanteras dans la douleur, fut-il dit à la femme. Tu sentiras dans la poussière la maladieet les germes de cette décomposition qui se consommera dans la tombe.

A partir du jour où fut fulminée cette triple sentence, la douleur est devenue une grande loi de l'humanité. Semblable à un vaste fleuve, elle a promené depuis six mille ans ses eaux amères à travers les générations.

Tous les mortels, plus ou moins, à la vérité, mais tous sans exception s'y sont abreuvés. «Tout ce qui respire, a dit l'Apôtre, est condamné à pleurer et à gémir ; l'universalité des créatures est livrée aux douleurs de l'enfantement jusqu'à cette heure...»

La race déshéritée d'Adam, pareille à un grand malade, se tourne et se retourne sur son lit de déchirement et d'angoisse. En dépit de ses efforts désespérés, malgré les merveilles de son industrie et l'étendue de ses conquêtes, elle n'a pas cessé un instant de souffrir; jusqu'ici elle n'a pu parvenir à vaincre la pauvreté, les maladies et la mort.

Avant Jésus-Christ, l'humanité offrait l'image d'un grand supplicié, atteint, dit Isaïe, des pieds à la tête, et n'ayant pas en son corps une seule partie restée saine : pour la soustraire à l'inexorable loi qui pesait sur elle depuis sa déchéance, il ne fallait rien moins qu'un médecin descendu du Ciel... L'homme malade ne pouvait guérir que par l'application d'un remède supérieur et divin

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Sam 5 Aoû 2023 - 18:55

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NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE

Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)


Jésus-Christ aurait pu, sans doute, abolir d'un seul trait la douleur, et en vertu de la grâce infinie de la Rédemption, replacer l'homme dans l'état de félicité complète et sans mélange dont il jouissait dans le paradis d'innocence. Il ne l'a pas voulu. Il a jugé que pour plusieurs la souffrance deviendrait un mérite, un gain, une source de gloire et un élément de renouvellement et de triomphe ; que pour le plus grand nombre elle serait une expiation nécessaire. Il a donc maintenu la souffrance, mais Il l'a purifiée, ennoblie, transfigurée en se l'appropriant. Il s'est fait l'homme de douleurs, virum dolorum, suivant le sens strict et absolu de ce mot.

Jésus-Christ pouvait apparaître parmi nous, nageant dans les délices, environné d'une splendeur divine, dans l'éclat et la pompe de Sa majesté souveraine ; Il jugea plus digne de Sa gloire et plus profitable au salut des hommes, de se montrer à eux ceint d'un diadème d'épines, vêtu de pourpre et souillé de sang, le visage meurtri, le rictus de la mort sur les lèvres, portant l'onction sanglante des clous, imprimée sur Ses mains et sur Ses pieds.

En s'unissant étroitement à la souffrance, Jésus-Christ, sans doute, n'a pas émoussé toutes ses aspérités et toutes ses pointes, mais Il l'a dépouillée en partie de son amertume, Il en a corrigé et détruit le venin. Il a rendu fécond le calicede Son sang. Pareil au serpent d'airain, dressé par Moïse dans le désert, Il s'est planté Lui-même, au centre du monde, comme un instrument inépuisable de Miséricorde, de vie et de santé.

Par suite de cette transformation, Ses divines plaies, semblables à des fontaines toujours jaillissantes, restent éternellement ouvertes à toutes les âmes égarées et déchues, avides de se soustraire à leurs aspirations sensuelles et grossières, désireuses de se retremper dans les joies du sacrifice et dans l'honneur de la pureté. Qui n'admirerait ici les conseils profonds de la Sagesse infinie !

L'homme s'était perdu dans le Paradis de délices, il se relèvera dans les brisements du Calvaire. Il avait refusé d'aller à Dieu par le chemin de la félicité, Jésus-Christ lui ouvrira une route meilleure et plus sûre, celle de la croix. «Le Ciel et la terre étaient séparés ; la Croix les a réunis». Dans la croix est le salut ; dans la croix est la force et la joie de l'esprit ; en elle se trouve le complément de la vertu et la profusion de toute sainteté (Imit., lib. II, cXII). on de toute sainteté (Imit., lib. II, cXII).

La croix avant que Jésus-Christ s'y fut laissé attacher était un signe infamant, un instrument de malédiction et d'opprobre ; mais, lorsque résigné et enflammé d'amour, Il se fut étendu sur ce bois douloureux, comme l'époux s'étend sur son lit nuptial, la croix fut lavée de l'ignominie dont elle était souillée, elle devint le point de départ des restaurations éclatantes, l'emblème de la royauté et de la grandeur, le prix du génie et de la bravoure, le stimulant fécond des luttes héroïques, la source des plus ineffables joies et des consolations les plus solides et les plus vraies.

«O douce croix, décorée des membres du Seigneur», s'écriait saint André, «croix longtemps désirée, aimée avec sollicitude, sans cesse recherchée, prends-moi dans tes bras, pour me rendre à mon Maître divin, afin que par toi, daigne me recevoir, celui qui par toi m'a racheté» (Lect. Breviar. Rom., in festo S. Andrew).

Et voilà maintenant, que les austères splendeurs du Calvaire surpassent, dans des proportions infinies, toutes les délices et tous les ravissements du Thabor, et qu'à la suite d’Étienne leur chef, d'innombrables générations de martyrs et de saints, ont savouré plus de douceurs sous les pierres du torrent qui les lapidaient, qu'ils n'en eussent goûté sous des pluies de parfums et de roses.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Dim 6 Aoû 2023 - 16:47

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NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE

Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)


Telle est la haute et magnifique doctrine que nous allons traiter avec développement et avec ensemble, dans cette dernière conférence. Que le philosophe, éclairé des seules lumières naturelles, murmure dans ses épreuves, qu'il prenne prétexte de ses souffrances pour blasphémer le Ciel et la Providence, ou que, se drapant sous le manteau d'un dédain stoïque, il s'écrie :

«Souffrance, je te méprise et tu n'es qu'un vain mot», on le conçoit... mais, nous chrétiens, éclairés d'une lumière plus haute, élevons nos regards vers le céleste avenir, dont les tribulations d'ici-bas sont la préparation et le gage. Notre Maître ne nous a-t-Il pas dit que les souffrances étaient le vestibule par où nous devions passer pour entrer dans le royaume de la gloire (Luc, XXIV, 26) ?

Acceptons-les, comme le témoignage des tendres prédilections de ce Dieu, qui ne nous fait participer à Ses tristesses et à Ses agonies, qu’afin de nous rendre dignes de l'éternelle couronne qu'Il nous prépare. Afin d'embrasser notre sujet dans sa généralité, étudions la souffrance au triple point de vue de la nature, de la grâce et de la gloire.

Au point de vue de la nature, la souffrance est pour l'homme un principe de dignité et de force morale. Au point de vue de la grâce, elle est le principe de notre incorporation à la vie divine de Jésus-Christ. Au point de vue de la gloire, elle est un principe et une source d'espérance.

I

Avant de parler des avantages de la douleur, et des biens merveilleux qu'elle procure à l'âme, il est utile d'en rappeler la notion philosophique. Saint Thomas (Summ. Theol., 2«, pars, Quæst. XXV, Art. VI), définit la douleur : le mal qui répugne, c’est-à-dire l'obstacle qui s'oppose à l'exercice des facultés de l'âme, ou au libre épanouissement de la vie corporelle et sensitive.

La douleur est une impression qui affecte l'âme et lui répugne, soit lorsque l'esprit ne peut atteindre la vérité qui est son objet, soit lorsque la volonté est frustrée du bien qu'elle poursuit.

Que la douleur siège dans l'esprit ou bien qu'elle siège dans le corps, elle est une impression qui répugne à l'être qui la ressent, elle le déforme à un certain degré et cause en lui un dépérissement et une sorte d'amoindrissement.

Dans l'esprit, le mal ou l'obstacle s'appelle tristesse, regret, angoisse ; dans le corps il s'appelle défaillance, tourment, maladie.

Mais quels que soient les caractères et les innombrables formes que revête la douleur, elle n'est autre dans son essence, qu'une contrariété, une discordance, un défaut d'équilibre et d'harmonie, dans les facultés intellectuelles ou dans les organes sensibles du corps.

En résumé, la douleur est une entrave qui s'oppose au mouvement normal de la vie, comme la joie est un mode de convenance qui en favorise la pleine expansion.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Lun 7 Aoû 2023 - 17:31

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NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE

Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)


Les philosophes païens, aidés des seules lumières de la raison, avaient entrevu dans un certain degré les avantages et le prix de la souffrance. Ils la regardaient comme la meilleure école, où l'homme pût se former à la science laborieuse et difficile de lui-même, et se préparer à remplir un jour les grands devoirs de la vie humaine.

«Malheur, disaient-ils, à l'enfant de fortune, bercé dans la fascination du luxe et de la mollesse, à l'homme à qui le monde a constamment souri, et qui jamais n'a senti d'entrave et de contrariété dans ses désirs». Si, chez ces hommes enivrés et corrompus par la prospérité, il y a encore un reste de sensibilité, s'il y a en eux des entrailles de chair, et si un cœur d'homme continue à battre dans leur poitrine, ce ne sera qu'au profit de leur égoïsme et pour l'assouvissement de leurs passions désordonnées !

«Malheur aux peuples, lorsque de tels hommes parviennent à saisir dans leurs mains le sceptre de la puissance publique. Pareils à Tibère et à Néron, ils seront les fléaux du genre humain, la terre entière s'offrira à leurs yeux, comme une proie affectée à la satisfaction de leur orgueil colossal et de leurs appétits les plus démesurés et les plus brutaux».

Ces sages ajoutaient encore : «Quel mortel a jamais considéré face à face cette souffrance aux traits rudes et sombres, ou s'est mesuré avec elle corps à corps, sans que bientôt il ne l'ait bénie, comme un doux présent du Ciel. De même que les métaux les plus durs s'amollissent et se fondent sous l'action du feu, ainsi la souffrance transforme les nobles âmes, elle suscite en elles une vertu qui les touche, les restaure, les surnaturalise et les adoucit».

Ainsi voyez le pauvre, qui longtemps a ressenti la gêne et la détresse ; s'il parvient à la fortune, il en usera avec sagesse et avec modération ; il a appris par sa dure expérience combien il en coûte d'être pauvre, de manger un pain devenu rare, de vivre sur la terre, errant, malade, ignoré.

Voyez l'homme d’État, le prince puissant et respecté ; si avant d'être élevé sur le trône, il a enduré les angoisses et les amertumes de l'exil, s'il a dévoré, à longs traits, l'ingratitude et les outrages, il se laissera, moins qu'un autre, éblouir par la grandeur et l'éclat de sa souveraineté ; il abaissera volontiers des regards de respect et de compassion, sur un sujet disgracié et obscur ; il sait que la noblesse des pensées et l'élévation du cœur se cachent sous les haillons non moins que sous la pourpre ; il se ressouvient que lui aussi a longtemps vécu proscrit, fugitif, méconnu et diffamé.

Voyez encore le prêtre : lorsque à la mélancolie de ses yeux, à l'altération précoce de ses traits, au sourire résigné de ses lèvres, on juge que la souffrance a souvent visité son âme, il est entouré de plus de respect et de tendresse ; c'est avec une confiance plus entière que les délaissés vont pencher leur âme ulcérée sur la sienne, il leur semble que le remède et la consolation doivent découler de son âme, avec une action plus paternelle et plus Miséricordieuse.

Enfin, cet homme éprouvé par de longs et sanglants revers, est-il un sujet abandonné et obscur ? Bien loin de le mépriser, nous voyons dans sa douleur une purification glorieuse de sa vie : un sentiment secret nous dit que c'est là un être privilégié, soigneusement préparé par la main divine, à des destinées plus glorieuses que celles du temps. Nous admirons en lui une noblesse plus éclatante que celle du sang, la noblesse d'une souffrance inaltérablement subie...»

Source : Livres-mystiques.com

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