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Méditation avec La Fin de Monde Présent et Mystères de la Vie Future de l'Abbé Arminjon

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Message  ami de la Miséricorde Ven 14 Juil 2023 - 18:06

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HUITIEME CONFÉRENCE : LE SACRIFICE CHRÉTIEN, MOYEN DE RÉDEMPTION

Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


I

Pour cette raison, dans l'Ancien Testament, il était prescrit au sacrificateur d'étendre et de croiser les mains sur la victime avant de la frapper.

Cette cérémonie avait pour but de témoigner que, n'ayant pas la faculté de se détruire, l'homme s'identifiait avec la victime et autant qu'il en avait pouvoir, il se détruisait lui-même, non pas réellement mais par représentation et par image.

Il se nourrissait aussi de la chair de la victime, afin d'exprimer la volonté que le sacrifice lui devînt inhérent et lui fût en quelque sorte incorporé... car, comme dit saint Thomas, exterius sacrificium signum est interioris sacrificii.

Il suit de ces considérations, que le sacrifice, pris en lui-même, renferme un culte d'adoration et de latrie, et ne peut être offert qu'au Dieu suprême et unique.

Un fait digne d'observation, c'est qu'au temps du paganisme et chez les peuples idolâtres, les démons se sont constamment montrés avides de sacrifices, persuadés qu'en se les faisant décerner, il s'adjugeaient, par le fait, le rang et les honneurs dus au vrai Dieu.

Dæmones enim, non cadaverinis nidoribus, sed divinis honoribus gaudent (Aug. 10, De civitat Dei, cap. XIX). Sans sacrifice, l’homme ne peut honorer Dieu comme il le doit ; il n'a pas de moyen plus puissant pour obtenir Sa Miséricorde, fléchir Sa justice, donner à sa prière toute son efficacité.

Dans l'ancienne loi les sacrifices n'avaient qu'une valeur imparfaite et figurative. De quel prix en effet pouvait être, aux yeux du Maître de toutes choses, l'offrande des béliers et des génisses ? Et lors même que le Dieu Très Haut aurait agréé des hosties si peu dignes de Sa gloire, quelles mains se seraient trouvées assez pures pour les Lui offrir ?

C'est pourquoi le Prophète disait : Sacrificium et oblationem noluisti (Ps. XXXIX ), et ailleurs : Holocaustis non delectaberis. Aussi, dès que le sacrifice de la croix, cette oblation infinie en elle-même, et plus que
surabondante dans son application et dans ses effets, eut été offert une fois sur le Calvaire, les sacrifices sanglants cessèrent aussitôt sur toute l'étendue de la terre.

On ne les retrouve ni chez les juifs, ni chez les musulmans : ils ne sont plus en vigueur que chez les peuples placés en dehors de la civilisation et de l'histoire. Un prêtre qui apparaîtrait de nos jours, le couteau à la main et exhalant l'odeur des viandes immolées exciterait le rire et le dégoût.

L’Eucharistie est un sacrifice parfait. Tous les attributs de Dieu s'y manifestent avec éclat : Sa sagesse, Sa toutepuissance, Sa Miséricorde.

L'Eucharistie est salutaire dans ses fruits : car comment toute vertu ne jaillirait-elle pas des plaies de l'Homme Dieu et du calice de Son sang ? Elle est digne de la majesté souveraine : c'est en effet la personne elle-même du Verbe, qui s'anéantit pour donner à Son Père une gloire adéquate à Sa perfection souveraine

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Sam 15 Juil 2023 - 16:33

HUITIEME CONFÉRENCE : LE SACRIFICE CHRÉTIEN, MOYEN DE RÉDEMPTION

Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


L'Eucharistie renferme toutes les conditions requises pour un sacrifice parfait et consommé. Il y a d'abord un prêtre principal, qui est Jésus-Christ : le prêtre secondaire, c'est le ministre spécialement consacré pour cette fin.

Il y a une hostie offerte, qui n'est autre encore que Jésus-Christ caché sous les espèces du pain et du vin. Il y a le Dieu Très Haut à qui cette hostie est offerte.

A la vérité, l'oblation s'offre également à Jésus-Christ, non seulement en tant qu'Il est Dieu, mais aussi en tant qu'Il est homme, Jésus-Christ est victime offerte et immolée, selon la parole de saint André : Immaculatum agnum quotidie in altari sacrifico.

Il y a dans le sacrifice un sujet au profit duquel la victime est offerte ; ce sujet c'est l'Eglise et les fidèles, qui pro vobis et pro multis effundetur. Comme l'observe saint Thomas, l'excellence du sacrifice est supérieure à celle du sacrement.

Le sacrement ne profite qu'à celui à qui il est administré, le sacrifice est salutaire pour tous. - Enfin, à la messe, il y a un autel : Quid est altare, nisi sedes corporis et sanguinis Domini (Optat lib. VI, contra Parmen)

L'acte sacrificatoire et la signification du mystère sont efficacement exprimés par l'offrande, la consécration, la consommation des saintes Espèces. Ajoutons qu'il est de l'excellence et de la dignité du sacrifice, que l'homme offre à Dieu ce qu'il a de meilleur. Abel offrait les prémices de ses fruits, les patriarches, des agneaux et des génisses sans tache.

Or, qu'y a-t-il de meilleur, que Celui par qui tout a été fait et qui est Lui-même l'auteur et la source de tout bien ? Quels n'auraient pas été l'ardeur de notre piété, les transports de notre amour et de notre reconnaissance, si nous avions assisté à la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ ?

si, en compagnie de saint Jean et des saintes femmes, il nous avait été donné de fixer nos yeux sur les plaies de l'Homme Dieu, de recueillir les prémices de ce sang divin offert pour notre Rédemption ?

Or, le sacrifice de la messe, dit le Concile de Trente, a la même valeur que le sacrifice de la croix : Tantum valet sacrificium missæ, quantum oblatio Christi in cruce.

C'est le même prêtre qui offre, c'est la même victime qui est offerte, et la même immolation qui est renouvelée. In divino sacrifio, quod in missa peragitur, idem ille Christus continetur et incruente immolatur, qui in ara crucis ; semetipsum cruente obtulit (Conc. Trid., sess. XXII, cap. II).

D'abord, à l'autel et à la croix, c'est le même prêtre qui offre. Les ministres sacrés qui apparaissent couverts des habits sacerdotaux, ne sont que les délégués et les ministres de Jésus-Christ, prêtre principal et éternel selon l'ordre de Melchisédech (Suarez, Dist. LXXXVI).

En d'autres termes, nous avons à l'autel un caractère représentatif, nous figurons la personne de Jésus-Christ et nous la figurons en maintes manières, multifariam et multis modis, dans nos vêtements, dans les mystères que nous retraçons, dans les paroles que nous faisons entendre.

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Dim 16 Juil 2023 - 16:44

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Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


La messe, nous sortons de la sacristie, portant sur nos épaules cette chasuble mystérieuse, image de la croix que Notre-Seigneur Jésus-Christ portait sur les siennes. L'aube dont nous sommes couverts représente cette robe blanche, dont le Fils de Dieu fut affublé à la cour d'Hérode, mais que Son innocence transformait en un vêtement d'une éclatante blancheur.Nous portons, suspendu à nos bras, ce manipule de larmes destiné à essuyer les sueurs de notre front et à ranimer notre être de ses défaillances. Nous montons, après nous être inclinés, les degrés de l'autel, comme Notre-Seigneur Jésus-Christ gravit les degrés du Golgotha.

Nous élevons les mains, lorsque nous disons oremus, comme Jésus-Christ priait les mains élevées vers Son Père. Au Canon, nous ne parlons plus qu'à voix basse, semblables à Jésus-Christ qui, au Jardin des Olives, s'éloigna de Ses disciples de la distance d'un jet de pierre, pour entrer dans le silence du recueillement et de la prière.

A l’Élévation, nous prenons l’Hostie dans nos mains, comme Jésus-Christ à la dernière Cène prit le pain et le vin dans Ses mains saintes et vénérables. Alors notre parole se tait, notre personnalité s'efface, la voix de Jésus-Christ se substitue à celle de Son ministre. Ce n'est plus nous qui parlons, plus nous qui vivons: le corps du prêtre est devenu le corps même de Dieu.Penchés sur l'Hostie, nous ne disons pas : Ceci est le corps de Jésus-Christ, ceci est le sang de Jésus-Christ, mais : Ceci est Mon corps, ceci est Mon sang. «C'est un grand mystère, une sublime dignité que celle du Prêtre, auquel est donnée une faculté que n'ont pas les anges.

Seuls les prêtres régulièrement ordonnés, ont le pouvoir de célébrer et de consacrer le corps de Jésus-Christ» (Imit., lib. IV). A l'autel, nous ne sommes que de simples instruments ; mais d'autre part notre dignité est la plus haute qui puisse se concevoir. «Prêtres du Seigneur», s'écriait saint Jean Chrysostome «tout ce qu'il y a de plus grand, parmi les hommes m'apparaît dépouillé de toute gloire, lorsque je considère celle que vous avez reçue.

Votre ministère, à la vérité, s'opère parmi les hommes ; mais il prend rang parmi les célestes hiérarchies, c'est le Paraclet qui est l'auteur des mystères que vous accomplissez ; vous êtes plus grands que le prophète Elie ; vous portez dans vos mains, non pas le feu, mais l'Esprit Saint, Le priant de répandre Ses grâces sur tous les fidèles.

Nul doute, ajoute-t-il, «prêtres du Seigneur, que vous ne soyez plus grands que les rois». Le roi commande à des sujets, vous commandez à Dieu. Les jugements du roi n'ont d'effet que sur les choses du temps, vos sentences subsisteront l'éternité entière. Vous n'avez pas besoin des largesses et des trésors du roi, mais le roi a besoin de vos bénédictions et de vos prières.

Nul doute que vous ne soyez plus grands que les Thaumaturges : les Thaumaturges font des miracles sur les éléments, vous en faites sur les âmes. Les Thaumaturges font subir des transformations à la nature matérielle, vous transformez tous les jours le pain et le vin à la chair et au sang de Jésus-Christ.

Nul doute qu'en un sens vous ne soyez plus grands que la Vierge Marie elle-même. La Vierge Marie décida, par son assentiment, l'Incarnation du Verbe : elle prononça ce bienheureux fiat qui fit descendre le Fils de Dieu dans son sein immaculé ; ce fiat elle ne le prononça qu'une fois, vous le prononcez tous les jours. Marie enfanta JésusChrist à une vie mortelle, vous l'enfantez à une vie de tous les siècles. Marie se fit obéir de Jésus-Christ passible, vous vous faites obéir de Jésus-Christ impassible et glorieux.

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Lun 17 Juil 2023 - 18:09

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HUITIEME CONFÉRENCE : LE SACRIFICE CHRÉTIEN, MOYEN DE RÉDEMPTION

Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


La politique, la philosophie, la science l'ont essayé maintes fois, jamais elles n'ont pu créer un prêtre.
A l'époque de la grande révolution, les mêmes hommes qui avaient déifié la raison et tenté de substituer au repos dominical le repos légal du décadi, essayèrent aussi de créer un sacerdoce humanitaire, un sacerdoce découronné de tout rayon et de tout signe divin...

Un délégué officiel du pouvoir civil se revêtit d'une tunique blanche ; il ceignit ses reins de l'écharpe aux trois couleurs, et s'avança au pied d'un autel dédié à la nature, pour offrir un bouquet de fleurs, symbole de patriotisme et d'espérance ; mais ce prêtre sacré par la raison, ne vécut pas un seul jour ; il tomba sous le poids du ridicule et du mépris ; il n'avait pas le sceau de Dieu, le rayon de l'infini, cette physionomie, ce je ne sais quoi que Dieu seul peut donner à l'homme, et que jamais une nomination royale ou une élection séculière quelconque ne parviendront à lui conférer.

Chose remarquable, partout où le sacrifice eucharistique disparaît, il n'y a plus de prêtre. Les protestants en ont fait l'expérience. Le jour où ils eurent chassé Jésus-Christ des tabernacles où Il repose dans le sacrifice et dans la bonté, leur sacerdoce disparut aussitôt ; ils n'eurent plus que des ministres, des professeurs de morale, des officiers de police au département religieux, et comme l'a dit ingénieusement le comte de Maistre, des hommes habillés de noir, montant chaque dimanche en chaire pour y tenir des discours honnêtes.

Telle est la raison des haines acharnées de l'impiété contre le prêtre.Il est écrit dans l'Apocalypse : «Le dragon se tenait devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle l'aurait mis au monde» (Apoc., XII, 4). Or l'homme qui enfante Jésus-Christ, c'est le prêtre, parturiente lingua, suivant la belle expression de saint Ambroise.

Le moyen assuré d'éliminer autant que possible Jésus-Christ et de détruire de fond en comble Son règne ici-bas, c'est de se défaire du prêtre, ou tout au moins de lui ôter du cœur la foi, l'innocence et les vertus chrétiennes.

Naguère, en parlant du prêtre, un des coryphées de l'impiété contemporaine disait : «Ne le faisons pas mourir» : il se retremperait dans le sang, le martyre serait pour lui le germe d'une fécondité nouvelle et d'une force surhumaine ; «étouffons-le dans la boue». Mais le prêtre ne saurait être vaincu. A l'encontre des paroles vomies par des bouches de blasphème, qui appellent la mort et accumulent les grandes ruines, le prêtre porte sur ses lèvres deux paroles de vie et d'éternité :

une parole d'éternité, qui, chaque jour, fait descendre le Verbe de vie de Dieu sur l'autel ; une parole d'éternité, qui le fait descendre dans les âmes, où il cohabite par la justice et les œuvres surnaturelles de la vie.

II

A l'autel comme à la croix il n'y a qu'un seul prêtre. Car le sacerdoce dont nous sommes revêtus n'est qu'une simple participation de celui que possède Jésus-Christ (Suarez, LXXIV, Sect. II, p. 633). Il n'y a non plus qu'une même victime. Dans les sacrifices anciens, la victime apparaissait dans un état d'abaissement et voisin de la mort. Elle était enchaînée, ornée de bandelettes funèbres.

On disait d'elle qu'elle était sacrée, et cette expression signifiait à la fois que la victime était dédiée à Dieu ; et d'autre part qu'elle était maudite etexécrée, et dans ce sens, elle devenait responsable et chargée en quelque sorte de toutes les iniquités du peuple. De là vient que dans la langue populaire, le mot sacré est employé comme terme des bénédictions et de louange, en même temps que comme terme d'imprécation et de blasphème.

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mar 18 Juil 2023 - 18:33

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Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


II

Jésus-Christ, inaccessible à nos sens et dans son état glorieux n'est sujet ni à la mort, ni à aucune altération ; en conséquence il ne peut plus se constituer victime. Pourtant, il est de l'essence du sacrifice, que la victime soit visible, qu'elle soit détruite ou altérée, et il était autrefois d'usage que l'homme pût s'en nourrir afin de participer à la sanctification qu'elle avait reçue.

Mais Jésus-Christ ne saurait s'offrir sur l'autel avec Ses traits naturels et sous Sa forme humaine, et pourcette raison les Juifs, interprétant les divines paroles dans un sens grossier et charnel, disaient : «Pourrions-nous manger la chair d'un homme, et un homme peut-il nous donner réellement sa chair à manger ? Quomodo potest hic nobis carnem suam dare ad manducandum ?

Jésus-Christ a donc trouvé le moyen de s'offrir sous un mode incompréhensible et tout nouveau. Il a fondé son sacerdoce éternel, non pas selon l'ordre d'Aaron, mais selon l'ordre de Melchisédech.

Et de même que ce personnage mystérieux alla au-devant d'Abraham vainqueur, afin de lui offrir le pain et le vin, ainsi JésusChrist a choisi le pain et le vin pour être non seulement la matière, mais le terme de Son sacrifice nouveau. Jésus-Christ n'apparaît donc pas sur l'autel sous Sa forme et sous Ses espèces propres, mais sous les espèces du pain et du vin.

«Le sacrifice de la messe», dit saint Augustin, «se compose de deux éléments : des apparences visibles de la substance détruite, et de Jésus-Christ réellement présent dans l'intégrité de Sa chair et de Son sang».

De même que dans les anciens sacrifices, il y avait une partie de la victime détruite, et que l'autre partie était réservée à l'homme pour ses usages ; ainsi à l'autel, ce qui est détruit, c'est la substance matérielle du pain ; ce qui est réservé, ce sont les accidents, la forme du pain, son parfum, sa couleur, sa saveur ; toutes les qualités du pain, non substantielles, qui restent visibles et permanentes.

Jésus-Christ, subsistant sous leur voile mystique, devient pain Lui-même, suivant cette parole : Ego sum panis vivus. Par un prodige incompréhensible de Sa puissance et de Son amour, Il se rend mangeable, susceptible de se convertir en notre substance, et Il est réellement notre pain céleste et notre nourriture quotidienne. Ce qui n'est pas moins admirable, c'est que Jésus-Christ, réduit à l'état de victime, trouve le moyen de nous instruire, et de nous offrir dans Sa vie eucharistique l'exemple de toutes les vertus.

Jésus-Christ dans Sa vie sacramentelle, nous manifeste une sagesse supérieure et d'un ordre tout nouveau, sagesse qui n'estime et ne goûte que ce qui a rapport à la gloire de Dieu, à Son service, au salut et à la sanctification des âmes.

L'esprit dont Jésus-Christ est animé dans Son état sacramentel, est un esprit dégagé de toutes vues naturelles et humaines, à mille lieues de nos prudences mondaines qui s'estiment judicieuses parce qu'elles savent ordonner leurs moyens pour s'élever aux honneurs, conduire leur fortune et écarter les obstacles qui s'opposent à leur fin grossière et intéressée.

Les vertus dont Jésus-Christ nous donne l'exemple, sont des vertus solides, qui ne consistent pas dans desimples désirs, mais qui se manifestent efficacement et par des fruits. Ainsi Il nous donne d'admirables exemples d'humilité.

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mer 19 Juil 2023 - 17:42

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Présent tout entier sous chaque hostie, Il n'est plus en quelque sorte qu'une poussière, Il est réduit aux proportions d'un grain de sable, afin de confondre nos vanités, nos ambitions, la soif qu'ont les hommes de se produire, Il ne se réserve aucun moyen de protéger Sa dignité, je ne dis pas contre nos profanations, mais contre nos oublis, nos négligences et nos surprises.

Il nous donne des exemples héroïques de patience. Il supporte l'isolement, la solitude et les dédains ; Il ne se plaint ni de nos froideurs, ni de nos indifférences :

Il se tait, et Son indignation ne s'est jamais trahie,lorsque dans des siècles d'impiété et de délire, des mains sacrilèges L'arrachèrent de Ses tabernacles et Le jetèrent au loin comme une vile balayure.

Il nous prêche la charité, Il supplie, Il intercède, Il fléchit ; Il arrête les foudres de Son Père en lui montrant les cicatrices de Ses plaies ; Il offre pour l'apaiser le sacrifice commémoratif de la mort qu'Il a subie à notre place. Il nous enseigne la pauvreté, il donne des exemples admirables du détachement que nous devons porter dans l'usage des créatures.

Sa vie eucharistique, Jésus-Christ ne tient à aucun bien créé. Qu'on L'enchâsse dans un soleil de pierreries, qu'on L'entoure d'un riche luminaire, qu'on Le mette dans un tabernacle de bois ou sur de froides planches : Jésus-Christ laisse faire et Il ne se plaint jamais...

Il est indifférent à toutes nos délicatesses et à toutes nos splendeurs : s'Il accepte nos décorations et l'hommage de nos objets précieux, c'est par condescendance, et afin de Se prêter aux effusions de notre piété. Il nous apprend de la sorte à mépriser toutes les délicatesses et toutes les splendeurs ; à rester indifférent aux biens de la terre, à accepter avec la même égalité d'âme, l'éclat des honneurs ou l'obscurité, l'abondance ou la
pénurie.

Enfin Il nous donne des exemples de chasteté. Dans l'Eucharistie, Jésus-Christ Se trouve réellement et substantiellement présent, mais Il subsiste à l'état saen tant qu'Il habite sous des voiles invisibles, Ses sens ne sont pas susceptibles d'impression.

Nos parfums ne Le flattent pas, nos symphonies ne Le ravissent pas, nos objets sensibles ne L'éprennent pas. Il nous montre par là, quelle pureté doit régner dans nos affections.

Il veut qu'à son exemple, nous ayons une chair, sans que cette chair soit sujette à aucune rébellion ; que nous ouvrions les yeux, mais sans les faire reposer sur aucune créature purement pour le plaisir et pour l'attrait ; que nous aspirions les parfums mais sans jamais sentir d'autres attractque celles de l'amour divin.

Que dire encore ? Régnant au plus haut des cieux, Jésus-Christ a trouvé le moyen de s'anéantir chaque jour et de Se livrer aux mains de Son ministre, comme un serviteur et un captif.

Possédant une vie immortelle, Jésus-Christ a trouvé le moyen de subir les atteintes de la mort et de la décomposition, et la vie nouvelle dont Il est investi dans le sacrement, Il laperd chaque fois que les hosties s'altèrent et se décomposent.

Subsistant sur nos autels depuis dix-neuf siècles, Il y redescend chaque jour, et renouvelle à tout instant, sur un point de la terre ou sur l'autre, l'oblation de Sa passion et de Sa mort.

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Jeu 20 Juil 2023 - 16:52

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Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


Si nous étions attentifs à ces enseignements, quelle vie admirable ne mènerions-nous pas ! Des ignorants, des , les yeux fixés sur cette frêle hostie, l'oreille attentive à cette voix intérieure qui retentit jusque dans le fond de l'âme, ont élevé leurs actions jusqu'à l'héroïsme ; ils ont puisé, pour leur propre sanctification et celle des autres, les lumières les plus vives, acquis plus de trésors et de sciences, que s'ils avaient lu tous les écrits des Docteurs et des Saints.

Nous-mêmes à l'aide des mêmes exemples nous deviendrions des chefs-d’œuvre de grâce. Notre vie, à la vérité, est remplie de prodiges, mais ces prodiges ne feront-ils pas un jour notre condamnation ?

Jésus-Christ à l'autel, nous invite à nous offrir comme des victimes vivantes, saintes, agréables à Dieu : Hostiam sanctam, viventem, Deo placentem ; Il nous y apprend à nous abaisser au sein des louanges, à endurer les persécutions, comme si nous étions impassibles, et à persévérer inébranlablement dans nos engagements.

III

A l'autel comme à la croix, il y a le même prêtre, il y a la même victime; il y a aussi une même immolation.
«A l'autel», dit saint Jean Chrysostome, «il y a un glaive et ce glaive c'est nous, prêtres, qui le portons, non pas dans nos mains, mais sur nos lèvres.

L'immolation, à la vérité, n'a pas lieu physiquement, elle a lieu mystiquement et par représentation : mais par une représentation tellement vive, tellement efficace, qu'elle équivaut à la réalité elle-même. D'après saint Thomas, Suarez et les grands théologiens, ce n'est ni l'Offertoire, ni la Communion mais la consécration qui constitue l'essence du sacrifice.

En effet, comme l'observe Mgr Rosset, Jésus-Christ n'a pas subi une mort quelconque, Il n'a pas été enlevé par la maladie, Ses os n'ont pas été disloqués, Il n'est pas mort suffoqué dans les eaux ; mais Il a donné Sa vie sur la croix par l'effusion et la perte de Son sang.

Pour cette raison, la messe instituée afin d'être le mémorial de Son sacrifice, doit représenter Sa mort telle qu'elle a été consommée. Cela ne peut avoir lieu qu'autant que le corps de Jésus-Christ, en vertu des paroles sacramentelles, est offert sur l'autel séparément de Son sang, et Son sang dans le calice offert séparément de Son corps sacré.Si donc le pain seul était consacré, il y aurait en effet représentation de la mort de Jésus-Christ, mais non pas de Sa mort telle qu'Il l'a endurée.

Si le vin seul était consacré cette circonstance que Jésus-Christ resta sur la croix privé de latotalité de Son sang, ne serait pas clairement et formellement exprimée (Mgr Rosset, Tractatus de Eucharistia, p. 540). Ainsi, lorsque le prêtre dit : Ceci est Mon corps, le corps seul est appelé sur l'autel, et si le sang, l’âme et la divinité y arrivent en même temps, c'est, comment disent les théologiens, par pure concomitance, parce que Jésus-Christ ressuscité d'entre les morts ne peut plus mourir.

Si Jésus-Christ n'était pas dans un état surnaturel et glorieux, le corps serait détaché du sang par la force des paroles sacramentelles. Et lorsque le prêtre dit : Ceci est Mon sang, le sang seul est appelé sur l'autel, et s'il n'était indissolublement et éternellement uni au corps, il ruissellerait comme jadis sur la croix

Ces paroles : ceci est Mon corps, ceci est Mon sang, sont le glaive qui pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit. Si la séparation n'a pas lieu effectivement, observe Bossuet, ce n'est pas que le glaive manque de vertu, mais il est paralysé par l'état d'impassibilité dont est doué le corps glorieux du Sauveur.

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Ven 21 Juil 2023 - 16:58

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HUITIEME CONFÉRENCE : LE SACRIFICE CHRÉTIEN, MOYEN DE RÉDEMPTION

Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


III

Il n'est nullement requis pour la perfection du sacrifice, observe encore Mgr Rosset, que la victime soit réellement immolée. Il suffit que l'acte sacrificatoire soit, de sa nature, destructif de la chose offerte.

l’Eglise met au rang des martyrs saint Jean l’Évangéliste, plongé dans l'huile bouillante, et d'autres saints qui reçurent des blessures ou subirent des supplices, de leur nature aptes à donner la mort, quoique, par l'effet d'un miracle, leur mort n'ait pas eu lieu.

Dans l'ancienne loi, quand le sacrificateur avait frappé la victime d'une blessure mortelle, le sacrifice était parfait, et la victime censée immolée, lors même qu'elle aurait été sauvée miraculeusement. A la croix et à l'autel, Jésus-Christ offre à Son Père la même mort.

A la croix Il offre Sa mort présente, à l'autel Sa mort passée et consommée. A la croix Il s'offre en sacrifice de rédemption, à l'autel en sacrifice d'application de cette source infinie de grâce que jadis Il fit jaillir sur le Calvaire.

A la croix, dans l'état d'un homme souffrant, à l'autel dans l'état d'un homme surnaturel et mystérieux. A la vérité, pour que le sacrifice s'opère, il faut que le ministre visible intervienne ; mais son action est une œuvre accessoire et ne diminuant en rien la dignité et le prix du sacrifice.

Ce qui le démontre, c'est que les paroles dont le ministre se sert sont les mêmes que Jésus-Christ prononça à la dernière Cène. Sermo autem Christi, non est alius quam verbum consecrationis (S. Ambr., in Psal. XXXIX).

A l'autel, nous ne sommes pas réellement le Christ, mais nous le sommes mystiquement, nous parlons en Sa personne : nous disons et faisons ce que dit et fit Jésus-Christ, hoc facite in meam commemorationem.

Nous avons la même puissance ; car, comme dit saint Grégoire le Grand, quel fidèle douterait, «qu'au moment de l'immolation et à la voix du prêtre, les cieux ne s'ouvrent réellement, et que les chœurs des anges n'accompagnent Jésus-Christ dans ce mystère» (S. Greg., IV, dial. 36).

Le Père éternel, en ce moment, arrête Ses yeux sur cette offrande ; Il ne considère nullement la personne qui célèbre, Il ne voit que Son divin Fils ; Il accepte Son offrande comme souverainement propice et agréable, fut-elle offerte par les mains les plus indignes et les plus souillées.

Le sacrifice de la messe est souverainement propitiatoire pour les vivants et les trépassés. Il suffit pleinement pour nous obtenir l'abondance des grâces d'en-haut, et satisfaire à tous nos besoins. Infini en valeur et en dignité, il est cependant limité dans ses effets et dans son application : par la raison que ceux à qui le sacrifice profite, c'est-à-dire le prêtre, les fidèles et l’Église, si sainte soit celle-ci, n'ont pourtant qu'un mérite, une dignité finie (Rosset, de Euch., p. 577).

Ils sont susceptibles d'acquérir de nouvelles grâces, de s'élever à un degré supérieur de perfection, et malgré leurs efforts, il ne leur sera jamais possible d'épuiser tous les fruits découlant d'une telle oblation. Le sacrifice de la messe équivaut à celui de la croix. Mais le sacrifice de la croix, tout infini qu'il est en valeur, ne saurait parvenir à conférer une multitude indéfinie de mérites et de satisfactions au point qu'il ne puisse plus s'en surajouter.

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Sam 22 Juil 2023 - 16:47

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HUITIEME CONFÉRENCE : LE SACRIFICE CHRÉTIEN, MOYEN DE RÉDEMPTION

Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)


III

Jésus-Christ, en instituant Son sacrifice, a déterminé la somme et la mesure de grâce dont bénéficieraient ceux à qui il est appliqué ; d'où il suit que plusieurs messes sont plus profitables qu'une seule ; qu'une messe dite spécialement à l'intention de tel ou tel fidèle trépassé, lui est plus fructueuse, et contribue plus efficacement à sa délivrance, qu'une messe célébrée d'une manière générale pour tous les chrétiens.

Le sacrifice est offert en l'honneur des martyrs et des saints qui sont au Ciel. Nous demandons à Dieu qu'ils soient de plus en plus glorifiés par les fidèles de l'Eglise militante, et que l'intercession et les hommages que nous leur adressons leur procurent un surcroît de joie accidentelle (Corte. Trid., Sess. XXII, cap. III).

Le sacrifice profite aux vivants, pour leur obtenir les grâces de Dieu, la pénitence et la remise des peines dues à leurs péchés. Hujus quippe oblatione placatur Dominus, et gratiam et donum pænitentiæ concedens, crimina et peccata etiam ingentia dimittit (Conc. Trid., Sess. XXIL, cap. II).

Le sacrifice est, de tous les suffrages, le plus efficace et le plus propitiatoire pour les morts. La prière, l'aumône, les œuvres de charité n'ont d'effet, pour la délivrance ou le soulagement des morts, qu'en raison de la ferveur ou des dispositions de celui qui les offre.

Ce sont des œuvres qui, selon l'expression théologique, profitent ex opere operantis; mais le sacrifice de la messe est indépendant des mérites ou des démérites de celui qui l'offre; il est efficace directement et
par la vertu même de son institution, ex opere operato. Il est un remède d'autant plus précieux, qu'à l'égard des âmes du Purgatoire, l'Eglise n'en possède aucun autre dont l'effet soit infaillible et assuré.

L’Église ne peut faire participer les fidèles défunts à ses sacrements : car le sacrement est un signe extérieur et sensible, ne sanctifiant l'âme, que par l'intermédiaire du corps , par conséquent, les âmes séparées, dépouillées de leurs sens et de leur enveloppe terrestre, ne sont plus susceptibles d'en percevoir les fruits.

Le sacrifice de l'autel est donc le seul instrument que possède l'Eglise, pour appliquer aux défunts les mérites de la passion et du sang de Jésus-Christ dans toute leur efficacité.

C'est la doctrine de l'Eglise et du concile de Trente : parlant des effets du sacrifice, ils ne distinguent pas entre les vivants et les trépassés, ce qui revient à dire que lamême vertu que possède le sacrifice pour attirer la miséricorde de Dieu sur les hommes vivants sur la terre, il la possède pour fléchir la justice à l'égard des défunts (Sess. II, cap. II, Can. 3).

On voit encore à Rome l'autel où Grégoire le Grand disait la messe, et où Jésus-Christ apparut, afin de lui faire savoir que chaque fois qu'il célébrait, il obtenait la délivrance d'une âme du Purgatoire.

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Dim 23 Juil 2023 - 16:19

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HUITIEME CONFÉRENCE : LE SACRIFICE CHRÉTIEN, MOYEN DE RÉDEMPTION

Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
Ma chair est véritablement une nourriture, et Mon sang est véritablement un breuvage. (Jean, I, 56.)

Saint Augustin, liv. XII de la Cité de Dieu, ch. XXII, parlant des hommes décédés de cette vie, les distingue en deux catégories, les médiocrement bons et les médiocrement mauvais. Les médiocrement bons sont ceux dont la vie n'a été souillée que de fautes vénielles et d'imperfections légères ; le sacrifice décharge aisément ceux-ci de leurs peines et rend très prompte leur délivrance.

Les médiocrement mauvais sont ceux qui ont vécu constamment dans le péché, dont la vie fut souillée d'iniquités, mais qui, toutefois, avant de mourir obtinrent le pardon de leurs fautes mortelles. Il est rare que le sacrifice abrège notablement la peine de ceux-là ou qu'il les délivre promptement :

Néanmoins il leur profite beaucoup, parce qu'il tempère l'ardeur de leurs flammes, et diminue l'intensité de leurs tourments. Il n'est pas rare que des âmes décédées apparaissent aux vivants :

maintes et maintes fois, Dieu a permis ces manifestations, soit pour réveiller les vivants de leurs négligences et de leur torpeur, soit afin que les âmes délaissées reçussent un soulagement plus empressé et plus prompt.

Parmi ces visions les plus accréditées sont celle de saint Malachie, archevêque d'Armagh, en Irlande. que nous avons déjà mentionnée ; celle de Louis le Débonnaire, empereur et roi, fils de Charlemagne, qui après trente trois ans passés dans les tourments, apparut à Louis 1er son fils ; celle du Pape Benoît VIII, qui occupa la Chaire de saint Pierre pendant douze ans, et assez longtemps après sa mort, apparut à l’Évêque de Laprée qui avait été son ami ; celle d'une sœur de saint Thomas d'Aquin, que le Docteur avait dirigée, et qui lui apparut pour lui annoncer en même temps sa sortie de ce monde et son entrée dans le lieu de l'expiation.

Toutes les âmes, revenues un instant sur la terre par une permission exceptionnelle de Dieu, ne songeaient nullement à satisfaire la curiosité des personnes à qui elles apparaissaient, en leur dévoilant les secrets de l'autre vie ; mais elles les exhortaient à jeûner, à pleurer, à prier, et demandaient qu'elles fissent célébrer des messes à leur intention, dans le but de les soulager et de hâter leur délivrance.

Le sacrifice de la messe est fructifiant, non seulement pour l'âme, mais aussi pour le corps, ut sit ad salutem animæ et corporis. Le sacrifice de la messe, dit Tertullien, contribue singulièrement, à la paix de l’Église : il obtient aux peuples des gouvernements bons et sages.

Il est utile de l'offrir pour les soldats, pour ceux qui naviguent sur mer, pour les malades. et généralement pour tous ceux qui sont pressurés par l'affliction et par l'angoisse, ou sont dénués des biens et des avantages de cette vie (Tertul., ad Scapuliam, cap. II).

Le sacrifice de la messe, dit saint Jean Chrysostome, doit être offert, pour les récoltes et la conservation des fruits de la terre (Rosset, p. 574).

Source : Livres-mystiques.com

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