La route à sens unique (message de Jésus à Mgr Ottavio Michelini). Ecoutez Jésus !
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Message  Invité Dim 9 Oct 2011 - 4:34

12 octobre 1975
Une route naît toujours en un point déterminé, serpente à travers plaines et montagnes, entre deux bordures qui en déterminent la largeur, pour finir en un autre point : le but final.
Eh bien ! fils, la vie de chaque homme est comme une route: elle a son point de départ et son but final. Chaque homme a sa route marquée par l'éternité à parcourir.
Mais l'homme, parmi toutes les créatures sur la terre, est la seule qui soit libre et intelligente, capable de discerner le bien du mal, de le vouloir ou de le refuser. C'est pourquoi l'homme est tellement grand, au point de ressembler à Dieu.
Toutes les autres créatures vivant sur la terre, à la différence de l'homme, sont déterminées par leur nature même à un parcours fixe. Il ne leur est pas donné de s'écarter de celui qui leur a été assigné par le Créateur.
L'homme, créature merveilleuse par son intelligence et sa volonté, est libre d'accepter ou de refuser le parcours qui lui a été tracé par Dieu son Créateur en vue de lui permettre d'atteindre le but final : le salut éternel de son âme.
Il est surprenant, voire même monstrueux, que l'homme abuse d'un don qui l'élève au-dessus de tout autre être vivant sur la terre, en refusant de parcourir le chemin de son exil terrestre pour s'engager dans ces sentiers obscurs et tortueux qui l'amèneront à la ruine et à la perdition éternelles.
Ce serait étrange, s'il n'avait pas la connaissance de sa chute et des séductions et des embûches par lesquelles Satan, prince de mensonge, le séduit et le circonvient.
Certes, Satan peut affaiblir la liberté de l'homme, mais il ne peut la détruire ... à moins que l'homme n'y coopère. De toute façon la déviation de l'homme ne se justifie pas, puisque J'ai porté remède, Moi, Verbe de Dieu fait chair, à sa faiblesse, en lui offrant les fruits précieux de ma Rédemption à la condition que lui veuille en bénéficier. Mais si, dans le sillage de Satan, l'homme refuse Dieu, il se damne.
Ma route
Aujourd'hui, les hommes m'ont abandonné, Moi -Voie, Vérité et Vie, route directe et sûre - pour s'engager sur la route tracée par Satan, singe de Dieu. S'ils ne se convertissent pas, ils ne se sauveront pas, malgré les sottises répandues dans ma vigne par des semeurs de zizanie qui, comme des sauterelles, se sont multipliés et dont les hérésies provoquent un massacre d'âmes.
Ce sont des démons incarnés, rouges de vanité et d'orgueil; leurs écrits ne sont pas moins dangereux que les livres pornographiques, et ils sont présents partout dans les séminaires, dans les couvents, dans les écoles. Leur poison est meurtrier et ils moissonnent tant de victimes, spécialement chez les jeunes.

La route de chaque homme débute dans le sein maternel, et le point d'accostage est la mort corporelle qui détermine le Jugement sans appel, après lequel l'homme commence la vie éternelle, heureuse ou malheureuse suivant qu'il a usé ou abusé de sa liberté.
Moi, Verbe éternel de Dieu, depuis toujours engendré par le Père, incarné dans la plénitude des temps dans le sein très pur de ma Mère, Je suis glorieusement présent à la droite du Père et Je suis toujours au milieu de vous, en Corps, Sang, Ame et Divinité, dans le Mystère de la foi et de l'amour. J'ai voulu parcourir, Moi aussi, ma route à sens unique sur la terre, comme tous les autres hommes. Le point de départ a été ma conception virginale dans le sein de ma Mère, le point d'arrivée : la Croix et puis la mort corporelle.
Moi, la Voie, J'ai accompli mon parcours sur la terre pour vous, pour que chacun de vous en me suivant ait son chemin facilité et n'ait pas de doutes ni d'incertitudes et ne fasse pas d'écarts périlleux.
Ma route à sens unique (ce qui veut dire qu'elle n'admet pas de déviations ni de retour en arrière), bonne et sûre pour tout homme de bonne volonté, débute par un acte d'infinie humilité.

Infinie humilité

L'incarnation du Fils de Dieu fut un acte d'infinie humilité, afin que tous les hommes sachent que l'humilité est la vertu de base, fondement sûr et essentiel de toute vertu.
Il suffirait que tant de pseudo-théologiens méditent un tant soit peu sur cette réalité divine: Je suis né dans une grotte servant d'étable, froide et humide; J'ai commencé ma route sur la Terre dans la plus absolue pauvreté.
Qu'en pensent mes soi-disant adeptes, les fauteurs de la société de consommation ? Qu'en pensent mes prêtres ? Que pensent de tout cela certains présomptueux théologiens qui aiment écrire des livres empoisonnés par des sophismes et des raisonnements compliqués, oubliant la divine simplicité de mon Evangile. Moi, Je suis un Dieu infiniment simple et J'aime la simplicité. Ces théologiens, qui aiment les appartements confortables et bien chauffés, ne pensent-ils pas que leur Sauveur est né dans une étable sans rien de ce qu'ont tous les hommes ? Ne voient-ils pas le criant contraste de leur vie et de celle des chrétiens d'aujourd'hui - avides de richesses et de confort, et qui ne veulent renoncer à rien, pas même aux choses illicites - avec la vie de leur Sauveur ?
Il y a des égoïstes indifférents, méprisant Dieu, sourds à tout appel de mon Vicaire sur la terre, prompts à contester ses paroles, parce qu'ils ne souffrent aucun dérangement causé par la Vérité. Ne se rendent-ils pas compte, ces prêtres, qui ne sont pas tous de la base, de la boue qu'ils jettent continuellement sur mon Eglise ?
Ils ont oublié les paroles de mon apôtre Paul : «En effet, la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui tiennent la vérité captive dans l'injustice; car ce qu'on peut connaître de Dieu est pour eux manifeste.» (Rm 1,18)
Moi, Verbe de Dieu fait chair, Je le leur ai clairement manifesté par la route que J'ai tracée sur la terre, par l'humilité, la pauvreté et l'obéissance, par la souffrance la plus atroce, par l'amour envers mon Père et envers mes frères.
Qu'ils lisent tous, chrétiens, prêtres et évêques, qu'ils lisent bien mes paroles transmises à vous tous par l'intermédiaire de Paul, dans la lettre aux Romains: «Bien que connaissant Dieu, les hommes ne Lui ont pas rendu gloire» ! (Rm 1,21)

Orgueil et présomption
Les chrétiens d'aujourd'hui sont-ils meilleurs que les païens d' il y a vingt siècles ? Les chrétiens d'aujourd'hui peuvent-ils prétendre échapper à la colère divine s'ils ont abandonné la Voie, pour se perdre dans les obscurs et tortueux sentiers des plus abjectes passions ? Ils veulent obscurcir ma vérité et l'ensevelir sous l'abîme de leur orgueil et de leur présomption. N'est-ce pas cela que sont en train d'accomplir les faux prophètes et propagateurs d'un néo-protestantisme, qui n'est pas meilleur que le premier, déguisé qu'il est sous une répugnante hypocrisie ?
Ils ont choisi d'autres voies, d'autres routes, qui ne sont pas ma voie, qui ne sont pas ma route.
Souvent, ils font appel à ma Miséricorde. C'était jusqu'ici le temps de la Miséricorde, mais l'heure de la Justice est sur le point de sonner. Terrible sera mon Père et le vôtre dans sa Justice.
Ils voudraient, dans leur aveuglement épouvantable, que Je renie ma vie, mon identité même de vrai Dieu et vrai Homme.
Fils, encore une fois Je te demande de crier fort l'appel adressé à tous pour une vraie conversion. Ne crains pas les réactions que tu susciteras. Je veux tous les sauver; mais si leur obstination dans l'orgueil ne cesse pas, ils seront dispersés comme la balle au vent.
S'ils ne veulent pas ouvrir leurs yeux à la lumière que Moi, Lumière du monde, J'ai apportée, ils auront comme fruits les ténèbres dans le temps et dans l'éternité.

Je te bénis et avec Moi te bénit ma Mère qui est aussi la tienne.
(Source : Editions du Parvis – Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles – 1990 – chapitre 59, pages 116/119).
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