Le nouveau Pape François serait-il le Faux-Prophète annoncé par le "Livre de l'Apocalypse" ?

La position du pape sur les gays

Les prédécesseurs du pape François n'ont certainement pas condamné les gays et les lesbiennes en tant que personnes humaines, enfants de Dieu comme tous les autres hommes et femmes. C'est l'acte lui-même qui est condamnable et c'est ce que ce pape devrait rappeler tout en insistant sur la charité chrétienne que nous devons avoir à leur égard. C'est une déviation qu'il y a moyen de combattre et qu'il est possible de surmonter avec l'aide du Ciel, donc de la prière, laquelle peut être d'une force et d'une efficacité que la plupart des catholiques ne soupçonnent pas.

Cette déviation peut être contre-carrée et j'ai eu l'occasion d'avoir des témoignages assez forts en ce sens. Ils ont besoin d'aide et d'amour pour en sortir c'est indéniable, mais ils peuvent surmonter cette faiblesse. S'il n'en était pas ainsi, alors aucun homme (ou femme) ne serait capable de vaincre ses défauts. Sans faire une fixation sur ses faiblesses, en prenant conscience qu'avec l'aide de Dieu tout est possible, beaucoup de choses peuvent changer. Il est d'ailleurs certain qu'en s'abandonnant totalement entre les mains de Dieu, le combat que chacun a à mener contre soi-même prend une tout autre dimension. Car avec la grâce de Dieu et en le laissant agir en nous, nous avons la certitude de sortir vainqueur. A saint Paul qui demande au Christ de le délivrer de l'épine qu'il a en lui, le Christ lui répond : "Ma grâce te suffit". Que cela doit-être instructif et encourageant pour nous. Avec le Christ vivant en nous, nous avons la certitude d'être capable de remporter la victoire.

Voilà le langage fort que tout responsable d'âmes devrait tenir, avec encore davantage de convictions, et à plus forte raison un pape.

Il n'y a aucune naïveté de ma part dans mon propos. Je sais ne rien devoir hélas attendre de notre Eglise telle qu'elle existe aujourd'hui. Et je sais très bien que ce n'est pas une femme telle que j'en parlais qui serait prise ce toute façon. Je poussais simplement le bouchon un peu loin. Il n'y a qu'à voir les têtes qui viennent de tomber dans l'ordre religieux auquel on a retiré la célébration de l'ancien ordo qui leur avait été accordé. Tous ces religieux occupant des fonctions importantes au sein de l'ordre ont été remplacés par des modernistes.

Je ne me fais donc absolument aucune illusion et je sais très bien que nous allons vers cette apostasie générale que la Sainte Vierge a annoncé déjà dans ses messages à La Salette. Fatima en a été le prolongement et le contenu véritable du 3ème secret devait parler de cela et c'est la raison pour laquelle on ne nous en a donné qu'une partie, le tronquant ainsi délibérément.

Il y a tant de choses qui nous ont été cachées sur les agissements de l'Eglise depuis tant d'années. Le pape Jean-Paul 1er a d'ailleurs payé de sa vie en annonçant qu'il allait porter remèdes où cela n'allait pas ! ! !

Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que les femmes sont en général plus proches de Dieu que les hommes? Quant aux homosexuels ou,plutôt aux personnes souffrant d'une attirance morbide envers des personnes du même genre, il fait bien entendu distinguer entre celles et ceux qui y succombent mais le regrettent sincèrement, de celles et ceux qui se complaisent dans ces relations pécheresses. Enfin n'oublions pas que certains ne succombent pas et restent chastes malgré les tentations. La prière est certainement une arme très puissante et personne n'en doute. (Du moins tant que nous sommes exaucés.) Mais encore faut-il prier, et pour cela reconnaître que l'on est pécheur ou du moins proches de succomber. Votre désir d'exonérer le Saint Père de toute erreur doctrinale (ce qui est très louable) vous fait choisir des arguments étranges (comme la prétendue supériorité des femmes) et des raisonnements qui manquent de rigueur. De plus pour être franc vous semblez vous-même souffrir d'un sentiment de supériorité qui vous autoriserait à donner des leçons aux membres de ce forum qui prient certainement autant que vous et ne vous ont pas attendu pour se poser des questions. Mais bien sûr ces propos n'engagent que moi, et je ne me prétends aucunement porteur d'une vérité que je continue à chercher ou plutôt dont j'implore la venue puisque je sais que Notre Seigneur est la  Vérité et que l'Esprit de Vérité, le Paraclet qui vient du Père nous enseignera tout pourvu qu'on le Lui demande (Jn 16 4 15). Prions donc l'un pour l'autre pour qu'Il nous éclaire.

@ Pourtegal

Il serait regrettable de déformer ma pensée. Je ne donne aucune leçon à qui que ce soit et sûrement pas à ceux qui fréquentent ce forum. Mon propos s'adressait à tout homme en général, sachant que la prière est absente de la majorité d'entre eux. Je n'ai aucun sentiment de supériorité sur qui que ce soit. La prière fait partie, imparfaitement, de ma vie comme de nombreuses internautes qui fréquentent ce forum, ce qui réjouit mon coeur. Et je me sais pécheur.

Et c'est bien ce que je disais, ceux qui ont des tendances contre-nature doivent lutter. Et la prière est un moyen efficace et indispensable pour en sortir. Et les personnes dont je parle, et qui s'en sortent, sont justement celles qui mettent Dieu dans leur vie.

Je n'ai à aucun moment donné un aval quelconque aux positions du pape sur ce sujet ou alors j'ai été très mal compris.

Je ne vois pas davantage une supériorité de la femme par rapport à l'homme mais je constate que statistiquement il y a plus de femmes que d'hommes dans les groupes de prière, comme dans les églises, ce qui me porte à dire que la femme est en général plus spirituelle que l'homme. Ce qui ne veut nullement dire que l'homme n'est pas spirituel.

Si l'on regarde la nature, l'homme et la femme sont complémentaires et trouvent leur harmonie dans l'amour de Dieu.

J'ai du mal à comprendre que l'on puisse interpréter des propos émis d'une manière aussi déformée de leur expression.

Je vois qu'il est très difficile de se faire comprendre. Comme Admin l'a parfois fait remarquer, il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.

JE NE DEFENDS PAS LE FAIT DE NOMMER CARDINALE UNE FEMME. EST-CE ASSEZ CLAIR !

Ceci dit dans le calme et en toute charité.

Je me permets de reposter cet article dont j'avais juste donné les références à la page précédente...
Le point 6 dément la création des "cardinales":

Une nouvelle interview surprise du pape François a été publiée le 15 décembre 2013. Le souverain pontife a confié au vaticaniste Andrea Tornielli sa conception de Noël, et s'est exprimé sur les diverses affaires en cours, notamment sur les martyrs chrétiens et sur les récentes critiques l'accusant d’être marxiste !

Aleteia présente les 11 points fondamentaux de cette interview, que vous pourrez retrouver intégralement (en italien et en anglais) sur le site La Stampa.

1. Le Pape prévoit de se rendre en Terre Sainte, tout comme l’avait fait Paul VI il y a bientôt cinquante ans :
« Nous ne pouvons penser à Noël sans penser à la Terre Sainte. Il y a cinquante ans, Paul VI a eu le courage de s’y rendre, et c’est ainsi qu’a débuté l’époque des voyages papaux. Moi aussi je désire y aller, pour rencontrer mon frère Bartholomée, patriarche de Constantinople, et commémorer avec lui ce cinquantenaire, en reproduisant l’accolade entre le pape Montini et Athënagoras, à Jérusalem, en 1964. Nous nous y préparons ».

2. Il se défend d’être marxiste.
Certains passages de l’« Evangelii Gaudium » lui avaient valu plusieurs attaques en ce sens , surtout aux Etats-Unis : « Le marxisme est une idéologie erronée. Mais dans ma vie j’ai connu de nombreux marxistes qui étaient des gens bien, et en cela je ne m’en offense pas. […] Dans l’exhortation, il n’y a rien que l’on ne retrouve dans la Doctrine sociale de l’Église. Je n’ai pas parlé en tant que technicien, j’ai tenté de présenter un cliché de ce qui se passe. […] Et cela ne signifie pas être marxiste ».

3. L’unité des chrétiens est une priorité.
« Aujourd’hui, il existe un œcuménisme du sang. Dans certains pays, on tue les chrétiens parce qu’ils portent une croix ou possèdent une Bible, et avant de les assassiner, on ne leur demande pas s’ils sont anglicans, luthériens, catholiques ou orthodoxes. Le sang est mêlé. Pour ceux qui tuent, nous sommes chrétiens. Nous sommes unis dans le sang, même si entre nous, nous ne parvenons pas encore à faire les pas nécessaires vers l’unité, et peut-être n’est-il pas encore temps. L’unité est une grâce, que l’on doit demander.»

4. La réforme de la Curie romaine se concrétisera en février.
« Le travail est long. […] Nous avons reçu des suggestions de la part d’évêques du monde entier. Lors de la dernière réunion, les huit cardinaux ont déclaré que le moment était venu de faire des propositions concrètes, et lors de la prochaine rencontre, en février, ils me remettront leurs premières suggestions. »

5. l’Église et la politique doivent établir un rapport parallèle et convergeant à la fois.
« Parallèle, parce que chacun a son propre chemin et ses devoirs. Convergeant, seulement pour aider le peuple. Quand les rapports convergent avant, sans le peuple, ou en se moquant du peuple, c’est alors que commence cette connivence avec le pouvoir politique qui finit par contaminer l’Église : les affaires, les compromis… Il faut établir des parallèles, avec pour chacun une méthode, des devoirs et une vocation propres. La convergence ne se fait que dans le bien commun ».

6. Il n’est pas question de « cléricaliser » les femmes, par exemple en créant des "cardinales" :
« C’est une trouvaille sortie de je ne sais où. Les femmes dans l’Église doivent être valorisées, et non pas ‘cléricalisées’. Ceux qui envisagent que des femmes deviennent cardinales souffrent un peu de cléricalisme ».

7. Le travail d’assainissement du IOR (dit ‘banque du Vatican’) se poursuit :
« Les commissions référentes effectuent un bon travail. Moneyval nous a remis un bon rapport, nous sommes sur la bonne voie. Concernant le futur du IOR, nous verrons. Par exemple, la ‘banque centrale’ du Vatican serait l’Apsa. Le IOR a été institué pour aider les œuvres religieuses, les missions, les églises les plus pauvres. Puis il est devenu ce qu’il est aujourd’hui ».

8. Noël doit rappeler aux chrétiens ce que sont l’espoir et la tendresse :
« En venant à notre rencontre, Dieu nous dit deux choses. La première est : ayez de l’espoir. Dieu ouvre toujours les portes et ne les referme jamais. C’est comme un papa qui nous ouvre les portes. Et la deuxième : n’ayez pas peur de la tendresse. Lorsque les chrétiens oublient l’espoir et la tendresse, ils deviennent une Église froide, qui ne sait quelle direction emprunter et sombre dans les idéologies, dans les comportements mondains ».

9. L’Évangile est avant tout un message de joie :
« Noël n’a pas été la dénonciation de l’injustice sociale, de la pauvreté, il a été un message de joie. Tout le reste sont des conséquences dont nous héritons. Certaines sont justes, d’autres le sont moins, et d’autres encore sont idéologisées. Noël est joie, joie religieuse, joie de Dieu, intérieure, de lumière, de paix. Quand nous n’avons pas la capacité ou que nous sommes dans une situation humaine qui ne nous permet pas de comprendre cette joie, nous vivons la fête avec l’enthousiasme mondain. Mais il y a une différence entre la joie profonde et l’enthousiasme mondain ».

10. En ces temps de crises et de graves conflits, Noël est un appel de Dieu :
« Dieu ne fait jamais de don à celui qui n’est pas capable de le recevoir. Tous, du plus saint au plus pécheur, du plus juste au plus corrompu. Même le corrompu a cette capacité : le pauvre est sans doute un peu rouillé mais il l’a. Noël, en ces temps de conflits, constitue un appel de Dieu, qui nous fait ce don. Voulons-nous le recevoir ou préférons-nous d’autres présents ? »

11. Face à la souffrance d’enfants gravement malades, nous devons nous tourner vers la « prière du pourquoi » :
« À un certain moment de sa vie, l’enfant se « réveille », il y a plein de choses qu’il ne comprend pas, il se sent menacé, il commence à poser des questions à son papa ou à sa maman. C’est l’âge des « pourquoi ». Mais lorsque l’enfant pose la question, il n’écoute pas tout ce qu’on lui répond, il lance immédiatement de nouveaux « pourquoi ?». Ce qu’il cherche, au-delà d’une explication, c’est le regard du papa qui rassure. Face à enfant souffrant, l’unique prière qui me vient à l’esprit est la prière du pourquoi. Pourquoi Seigneur ? Lui ne m’explique rien. Mais je sens qu’Il me regarde. Et ainsi je peux dire: Toi, Tu sais pourquoi, moi je ne le sais pas et Tu ne me le dis pas, mais tu me regardes et j’ai confiance en Toi, Seigneur, j’ai confiance en ton regard ».