Re: Le nouveau Pape François serait-il le Faux-Prophète annoncé par le "Livre de l'Apocalypse" ?

**Admin** Jeu 19 Déc 2013 - 14:42

@ Tous :

Ici, je pense que le Pape fait référence au "Scandale de la Croix" qui est, en effet, un scandale pour beaucoup qui ne comprennent pas le Mystère de la Croix !

Je crois que François utilise ces mots dans ce sens-là, et non pour se moquer de la Croix !

L'Administrateur

**pro humilitate** Jeu 19 Déc 2013 - 15:41

@ admin
@ tous

Comme vous, cher admin, je ne pense pas que François se moque du scandale de la croix qui a pu gêner certains chrétiens qui n'en ont pas perçu à la fois le mystère et la grandeur. Ce qui me gêne est qu'il semble mettre la prédication d’un homme, en l' occurrence Paul, au même niveau que la Parole de Jésus, et il insiste sur fils de l'homme. Cette précaution oratoire lui permet de faire remarquer que la libération des chrétiens interviendra par "l'Esprit Saint" (oublié Jésus fils de l'homme) et par la prédication (Mais qui est censé être insufflé du souffle de l'esprit pour mener à bien semblables homélies ?). Certains vous diront que c'est une devinette jésuite.
Cet évêque de Rome croit vraiment nous faire avaler trop de couleuvres en peu de temps.Et je cherche désespérément les manifestations de l'Esprit Saint dans ces gesticulations médiatico-politiques.

En union de prière avec vous tous.

Pro humilitate

**Admin** Jeu 19 Déc 2013 - 15:44

@ Pro Humilitate :

L'Administrateur

**Admin** Jeu 19 Déc 2013 - 17:11

LE CARDINAL BURKE TROP RADICAL POUR LE PAPE FRANÇOIS ?

La volonté affichée du pape François de ne pas trop focaliser le discours de l'Eglise sur des questions de morale n'est décidément pas du goût de certains catholiques. Le cardinal américain Raymond Burke, canoniste connu pour ses prises de position conservatrices, a exprimé ce désarroi en des termes extrêmement clairs lors d'une interview la semaine dernière sur la chaîne de télévision catholique EWTN (citée, en anglais, par le National Catholic Reporter) : selon lui, l'évêque de Rome devrait parler davantage d'avortement et de loi naturelle.

Evoquant l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium(« La joie de l'évangile ») publiée par François fin novembre, le cardinal Burke a exprimé des doutes quant au fait que ce texte, « pas vraiment facile à interpréter », puisse être considéré comme un enseignement officiel de l'Eglise catholique. « C'est un type de document bien particulier, a-t-il expliqué. Je n'ai pas encore exactement déterminé... comment le qualifier. (…) Je ne pense pas que ce soit censé faire partie du magistère papal. Du moins, c'est mon impression. »

L'une des raisons de cette réserve vis-à-vis de la parole du pape tient dans le fait que ce dernier, toujours selon le cardinal américain, n'encourage pas vraiment les prêtres à parler de l'avortement. Or, estime-t-il, « quel sujet pourrait bien être plus capital que la morale liée à la loi naturelle ? »

« On a un peu l'impression, ou alors c'est interprété dans ce sens par les médias, que le pape pense que nous parlons trop de l'avortement ou de l'intégrité du mariage entre un homme et une femme. Mais nous ne pourrons jamais parler assez de ces questions ! Il y a, littéralement, un massacre des enfants à naître... Nous ne pourrons jamais en parler assez, car si nous ne disons pas clairement que la vie humaine, la vie humaine innocente et sans défense, a une dignité inviolable, comment pourrions-nous comprendre vraiment quoi que ce soit en ce qui concerne les malades ou autres ? »

Remplacé par un cardinal plus modéré

Faut-il y voir un lien avec cette interview ? On apprenait hier que le pape François avait débarqué Raymond Burke de la Congrégation pour les évêques, l'un des dicastères (équivalent de ministères) les plus importants de la Curie romaine. Sur les trente membres de cette congrégation, chargée notamment de la nomination des évêques dans le monde, douze n'ont pas été reconduits, dont dix principalement en raison de leur âge. Restent deux évêques dont la mise à l'écart n'apparaît pas évidente au premier abord : l'archevêque de Gênes Angelo Bagnasco et, donc, le cardinal Burke.

C'est un autre cardinal américain, l'archevêque de Washington Donald Wuerl, connu pour être bien plus modéré, qui lui succède à la Congrégation pour les évêques. Ce choix, ainsi que celui des autres membres du dicastère, peut être interprété comme le reflet concret de la volonté du pape François de nommer, dans les différents diocèses du monde, des évêques qui soient davantage des pasteurs que des gardiens de la doctrine. Une vision qu'il avait par exemple exprimée devant les nonces apostoliques en juin dernier, en les encourageant à privilégier les prêtres « proches du peuple » plutôt que les « ambitieux ».

Raymond Burke reste néanmoins préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, la plus importante juridiction du Saint-Siège, et pourrait être prochainement nommé à la tête d'un diocèse américain.

SOURCE :
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-cardinal-burke-trop-radical-pour-le-pape-francois-17-12-2013-47898_16.php

**avt98** Sam 21 Déc 2013 - 9:22

Message supprimé !

**Admin** Sam 21 Déc 2013 - 11:45

@ avt98 :

De qui vous moquez-vous ?

Premier et dernier avertissement !

À la prochaine récidive, vous êtes "out" !

L'Administrateur

**edouard** Sam 21 Déc 2013 - 12:08

@Admin

Soyez rusés comme des serpents et purs comme des colombes (Mt 10.22)
Ne nous laissons pas endormir, restons vigilants et fermes, tout en restant respectueux de nos adversaires, l'ennemi va déployer toute son intelligence,pour nous tromper et pour faire sa moisson d'âmes.
Ô Marie. protégez nous.
Edouard

**Admin** Lun 23 Déc 2013 - 12:21

LE PREMIER NOËL DE CE "PAPE RÉVOLUTIONNAIRE" !

INTERVIEW - Le père Henri Madelin, ancien provincial des Jésuites, enseigne la théologie au Centre Sèvres, à Paris. À trois jours de Noël, il espère que le pape "aura la santé pour tenir" face aux intérêts qu'il bouscule.

Encore une fois, il a pris tout le monde de cours. Le pape François a déjà fait passer son message de Noël. Avant la traditionnelle bénédiction "urbi et orbi " qui se tiendra mercredi à Saint-Pierre de Rome. Et déjà les vaticanistes se demandent quelle surprise il réservera pour ces fêtes. Ira-t-il embrasser des pauvres? Fera-t-il une tournée nocturne à la rencontre des SDF? Une déclaration fracassante? On peut s’attendre à tout avec le pape François.

Dimanche dernier, dans son "interview mise au point" accordée au quotidien italien La Stampa, le pape a déclaré que "Noël parle de la tendresse et de l’espérance". "J’ai peur quand les chrétiens perdent l’espérance et la capacité d’embrasser et de caresser. […] Dans ma vie de prêtre, allant en paroisse, j’ai toujours cherché à transmettre cette tendresse avant tout aux enfants et aux personnes âgées. Cela me fait du bien et me fait penser à la tendresse que Dieu a pour nous." Samedi, c’est à la curie romaine qu’il a adressé ses voeux pour Noël, dans le premier véritable discours à la curie de son pontificat. Un discours pas forcément très tendre à l’égard d’une institution sous tension, à la veille d’une année de grand nettoyage au Vatican : "La structure de la curie grandit comme une pesante douane bureaucratique, d’inspection et d’inquisition et qui ne permet pas l’action du Saint-Esprit et la croissance du peuple de Dieu." Il a exhorté une fois encore les prélats à éviter les commérages : "Sainteté dans la curie signifie aussi objection de conscience aux bavardages." Sa popularité, qui dépasse les cercles catholiques, commence à agacer au Vatican.

Plusieurs sources à Rome font état d’une certaine rudesse du pape argentin, voire d’un autoritarisme dans le quotidien, loin de l’image aimable et douce qu’il donne à la foule. "L’enthousiasme pourrait rester en travers de la gorge des enthousiastes", a lancé Mgr Georg Gänswein, plus proche collaborateur du pape émérite Ratzinger. La fin de l’état de grâce est-elle annoncée? Pour le jésuite Henri Madelin, ce pape révolutionnaire déplaît aux Américains, agace la curie et crispe les traditionalistes.

Le pape François a adressé ses voeux pour Noël à la curie romaine, samedi. Reuters

Le pape François vient d’être élu homme de l’année 2013 par le magazine Time… Qui d’autre que lui pour incarner 2013?
Le pape François est en train d’éclipser toutes les figures médiatiques internationales. Quand il a été élu le 13 mars, le président Obama avait dit "le pape des Amériques". L’Amérique est en train de changer avec la montée des Hispaniques dans ses rangs, on passe d’un monde très anglo-saxon à un continent très latino-américain. Le catholicisme américain est en train d’être renouvelé, ce n’est pas étonnant que le Time l’ait choisi. Obama est empêtré notamment dans sa réforme de la santé, et donc il ne peut plus jouer le rôle international qu’il aimerait jouer, Mandela vient de décéder, le dalaï-lama n’est plus une figure emblématique… On mesure également la popularité de François au fait qu’on parle de lui pas uniquement dans les pages religion des médias. Il retourne les formules, il charcute les certitudes, et c’est pourquoi il touche bien au delà des croyants.

Pourtant, il vient de subir une vague d’accusations aux USA le qualifiant de "marxiste pur"…

Oui, les États-Unis ne sont pas du tout acquis à sa cause. Dans l’exhortation apostolique du 26 novembre, François a instruit un procès contre l’économie libérale qui "tue". Il vient de préciser dans un entretien accordé à La Stampa qu’il n’est pas communiste. Pour lui, l’idéologie marxiste est erronée, mais les Américains ont du mal avec son côté "gauche ouverte" et sa défense des pauvres. On dit qu’il ne connaît pas l’économie, on se demande comment il va faire des investissements, comment va-t-il mettre de la croissance dans le monde avec une défense pure et simple des pauvres. Il est plutôt péroniste, tendance sociale de gauche, mais il ne peut pas être communiste car il a vécu des choses dures quand il était provincial des Jésuites en Argentine. Il a connu une gauche très dure, qui prenait des otages, demandait des rançons, et une droite épouvantable. Et puis, il agace les Américains, car quand il parle au monde, il ne parle pas anglais. Il le sait un peu, mais il n’aime pas le parler, il est très sud-américain, il appartient à cette génération qui est fière de parler espagnol, d’être sud-américain.

Il affiche une volonté de réformer la curie romaine, ce n’est pas sans se faire des ennemis…

C’est une réforme dure, nécessaire, qui prendra du temps, il faut que le pape ait la santé pour tenir. Mais cela se fera, il a une légitimité pour le faire. Il y a un tel chahut dans cette curie. Il a entendu une majorité de cardinaux, surtout d’Amérique du Nord d’ailleurs, dire qu’il fallait changer tout cela. Les Italiens tiennent mal les commandes. Dans son G8, il a de vrais alliés, l’évêque du Honduras, l’évêque de Bombay, l’évêque de Washington, qui veulent redonner du pouvoir aux conférences épiscopales. Mais il n’y a qu’un Italien. Cela prouve que le pape veut nettoyer la curie de l’influence italienne, il considère que le poids des évêques italiens est trop fort dans les décisions prises à Rome. D’ailleurs, le premier épiscopat pour lequel il a eu un discours dur, c’est l’épiscopat italien : il a dit clairement qu’il en avait assez de tous ces gens qui roulent dans des voitures surpuissantes avec des vitres teintées, qui ne font plus leur boulot pastoral, cela crée un trouble en Italie. Les cardinaux ont choisi le plus anticlérical d’entre eux, mais c’est sans doute le plus chrétien.

Citation :

«Certains lui reprochent de rabaisser la fonction de pape»

Il agace au-delà même de la curie?

Oui, il commence à agacer les Italiens. Le pape est un peu le chef de l’Église italienne. Et le pape François ne veut pas l’être, du coup les Italiens sont les Européens les plus sourcilleux. Une réforme qui ne plaît pas en Italie, c’est le grand nettoyage des finances du Vatican, même si c’est Benoît XVI qui a entamé le mouvement. Il reste sans conteste une grande opacité, du blanchiment d’argent, et cela dérange la Mafia que le pape souhaite "nettoyer" tout cela. Il est indéniable que des prêtres et des mafieux sont de connivence, être prêtre en Sicile ou en Calabre ce n’est pas évident. Il faut nommer des responsables épiscopaux italiens capables de lutter contre ce phénomène.

Pourquoi dérange-t-il les traditionalistes?

Certains lui reprochent de rabaisser la fonction de pape, de la malmener même. Il ne "fait pas le pape" tout le temps. Le soir de son élection, il s’est présenté comme évêque de Rome, ainsi il se met au même niveau que les autres évêques, le premier parmi les égaux; cela choque ceux qui sont attachés à la fonction pontificale. Il ne veut pas faire le pape souverain total. D’autre part, il a demandé à ne pas être logé dans les appartements pontificaux, il ne veut pas passer l’été à Castel Gandolfo, c’est une révolution. Motif avancé : "Je ne peux pas vivre seul, j’ai besoin d’être avec d’autres, le monde ne se résume pas à la solitude d’un pape." Il est aussi critique sur l’excès de liturgie pompeuse qui fait cour royale. Il y a un certain nombre de séminaires dans le monde où la liturgie est extrême, des ornements somptueux, de la dentelle, tout cela il n’en veut pas. C’est un bon jésuite pour cela, il dit que la liturgie ne doit pas être un « en soi ». Et sur les grandes questions de société, mariage homosexuel, communion des divorcés remariés, il est attendu au tournant par les plus conservateurs.

Et par les intégristes?

Oui, ils sont en guerre contre lui. Ils rejettent Vatican II, ne respectent pas la liberté religieuse. Pour eux, il n’y a qu’une seule vérité et tout le reste est à rejeter. Or le pape porte un message de collégialité, d’ouverture. Des sites Internet intégristes s’affolent, ils crient au loup, mais ne savent pas par quel bout prendre cela parce qu’ils ont conscience qu’il est populaire. Il a été très sévère envers les intégristes, dans son entretien à la revue jésuite Études en septembre, en affirmant que les intégristes sont des gens qui ignorent la religion, qui n’acceptent pas que l’Évangile s’adapte aux sociétés, il appelle cela un "vetus ordo", un ordre vieux. Le pape François préfère les ignorer, il n’a reçu aucun de leurs représentants.

Jusqu’où va-t-il aller?

Il n’autorisera jamais le mariage des prêtres, mais il autorisera que des gens mariés soient prêtres, en cela c’est un pape révolutionnaire, il sait que les Églises européennes ne peuvent pas se passer de cela pour leur dynamisme. Il avancera sur le problème des divorcés remariés, car ce sont des problèmes de conscience, en revanche il ne se prononcera pas en faveur du mariage gay même s’il n’en fera pas un cheval de bataille. Il se tait là-dessus, c’est selon moi une bonne cure de silence. Il ne focalise pas en permanence sur les questions de morale, de l’avortement, du préservatif.

On le compare à Jean XXIII , qui a impulsé le concile Vatican II .

Fera-t-il Vatican III?

Il n’en a pas besoin, il a son mode de fonctionnement bien à lui. Son but est de faire appliquer Vatican II avec plus de collégialité et puis il veut donner plus de responsabilité aux évêques. Prenez son questionnaire sur la famille, directement placé sous la responsabilité des évêques. Il dit : "Ce n’est pas le pape qui va tout régler, je ne suis pas venu pour régler vos questions irrésolues!"

En librairies : Ainsi fait-il, Caroline Pigozzi et Henri Madelin, Plon, 278 p., 19,90 euros.

SOURCE : http://www.lejdd.fr/Societe/Religion/Le-premier-Noel-de-Francois-ce-pape-revolutionnaire-645095

**Admin** Lun 23 Déc 2013 - 12:43

LE CARDINAL KASPER DÉCLARE QUE L'INTERDICTION DE LA COMMUNION AUX DIVORCÉS REMARIÉS VA ÊTRE LEVÉE !

(22 décembre 2013) - Le cardinal Kasper connu pour ses idées progressistes dans la lignée de Hans Kung, adepte de la fusion des religions, hors cadre en raison de son âge, vient de lancer un véritable pavé dans la marre. En dépit des déclarations récentes du Saint Siège, il annonce que l’interdiction de la communion pour les divorcés remariés va être levée. Il a fait cette déclaration au journal allemand Die Zeit répercutée par Radio Vatican. Vatican Radio. (texte en allemand). Il ignore sans doute l’Evangile de Saint Luc (16.18) : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Sans doute s’estime-t-il meilleur que Saint Luc ? Ces déclarations s’opposent de manière frontale à une déclaration de Mgr Müller qui dirige la Congrégation pour la Doctrine et la Foi publiée le 22 octobre dernier dans l’Osservatore Romano. « Si le mariage de deux membres divorcés et remariés est valable, en aucun cas leur nouvelle union ne peut être réputée licite, et donc la réception des sacrements est intrinsèquement impossible …Si les divorcés remariés sont subjectivement convaincus dans leur conscience qu’un précédent mariage était invalide, ce doit être prouvé objectivement par les tribunaux de mariage compétentes ».

L’idée du cardinal Kasper est tout à fait classique : Dieu donnera dans tous les cas sa miséricorde. Somme toutes, dans tous les cas Dieu sera bien obligé de pardonner. Qu’en sera-t-il alors des assassins, des pédophiles ? Il ne précise pas. Ce qui donne de facto une sorte d’absolution informelle à tous les crimes, les plus odieux qu’ils soient. Elle fait disparaître la notion de péché ainsi que le dogme de la Rédemption qui donne que le Christ est mort pour racheter les pêchés du monde. En pratique Jésus serait mort pour rien…

Il va de soi que le propos de Cardinal Kasper fait du forcing. S’il se trouve concrétisé, l’Eglise va se trouver dans une situation paradoxale d’accepter d’une main ce qu’elle refuse de l’autre.

Jean-Pierre Dickès

SOURCE : http://medias-presse.info/mais-ou-va-le-cardinal-kasper/4173

**Admin** Lun 23 Déc 2013 - 12:56

LE CARDINAL BURKE EST BIEN ÉVINCÉ DE LA CONGRÉGATION DES ÉVÊQUES !

(19 décembre 2013) - Medias-Presse.Info vous a livré un scoop francophone hier en annonçant le limogeage du Cardinal Burke par le Pape François. Cette nouvelle a laissé beaucoup de lecteurs incrédules. Nous confirmons pourtant les propos.

Le Cardinal Burke ne siègera plus à la Congrégation pour les Evêques, un poste qu’il occupait depuis 2009. Cette décision a bien été prise par le Pape lui-même, dans le cadre d’une vaste redistribution des fonctions au profit de l’aile la plus libérale.

Ils sont généralement 35 cardinaux et archevêques à composer cette congrégation très importante puisqu’elle conseille le Pape dans le choix des nouveaux évêques.

L’élimination du Cardinal Burke de cette congrégation crée l’effarement parmi les milieux catholiques conservateurs d’Amérique ainsi que dans mouvements pro-vie. Car elle apparaît comme une sanction de ses déclarations fermes en matière de protection de l’enfant à naître, ainsi que de l’institution du mariage.

Nul doute que cet effarement se propagera bientôt bien au-delà de l’Amérique du Nord lorsque cette information aura été assimilée.

Le Cardinal Burke est considéré par les vaticanistes comme un chef de file de l’aile conservatrice de l’Eglise Catholique. Il n’a jamais hésité à répéter ses prises de position publiques contre l’avortement et le « mariage » homosexuel. Ce faisant, il s’est montré tout simplement fidèle à la doctrine de l’Eglise dans ces domaines mais cela suffit déjà à être l’objet de bien des critiques.

SOURCE :
http://medias-presse.info/le-cardinal-burke-est-bien-evince-de-la-congregation-des-eveques-consternation-chez-les-mouvements-pro-vie/4037