La nature humaine, la personne humaine et l'espèce humaine
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La nature humaine, la personne humaine et l'espèce humaine
Voir le site web : www.laspiritualitedesmarlierains.com
Il importe de bien faire la distinction entre 1) la nature humaine 2) la personne humaine et 3) l’espèce humaine :
1) La nature humaine :
Ce n'est pas celle qui nous vient à l'esprit instinctivement.
Il s'agit de la nature humaine que la Vierge Marie a donnée au Verbe créateur (au Christ) et indirectement à toute personne humaine créée à l'Origine (donc à nous tous) et qui fait que la Personne du Christ (le Messie, le Sauveur) possède une dualité de nature, c'est-à-dire qu'elle possède à la fois la nature divine et la nature humaine en elle (art. 481 du C.E.C.) et qui fait que Marie est Co-créatrice et Co-rédemptrice avec son fils. Ce n'est pas Jésus qui est le Messie, mais le Christ. Ce n'est pas Jésus qui sauve, mais le Christ.
Cette nature humaine, cette humanité (la nôtre), c'est aussi celle du Corps spirituel du Verbe créateur (du Christ) celui-là même qui s'est fait rédempteur en Jésus-Christ par la suite. C’est cette nature humaine qui a été élevée au niveau de sa nature divine par l'incarnation en acte et non l'espèce humaine. C'est celle du Corps spirituel de la Personne du Christ qui été transformée en Corps de résurrection, en Corps Mystique par l'incarnation en acte et qui incorpore par le fait même toutes les personnes d'élection, les élus.
La nature humaine est une relation à la Pensée créatrice du Père : une présence à Dieu. C'est d'abord la présence de la personne de création en Éden qui reçoit son être ou sa vie gratuitement, comme par rayonnement de la Présence créatrice. C'est aussi la présence de la personne d'élection en Eucharistie qui reçoit son Être ou sa Vie gratuitement de la Présence réelle. La nature humaine de l'homme est donc partie intégrante de sa personne ou de son être spirituel et non de son être charnel. La nature humaine c'est le principe d'activité de son être spirituel : de sa personne. C'est celle de son corps spirituel et non de son corps mortel.
Dans le cas du Verbe créateur, cette Présence relationnelle à Dieu ou cette Personne, c'est la Présence créatrice du Christ, celle qui a tout créé à l'Origine et en laquelle on est tous incorporés, qu'on le veuille ou non, et qui est toujours présente dans le 2ème niveau, ontologique. C'est aussi la Présence réelle, celle de la Personne du Christ ressuscitée qui est dans le Royaume (le 3ème niveau) et qui peut nous donner l'Être (la Vie), nous faire devenir personne divine si l'on y consent seulement.
Il importe de bien faire la distinction entre 1) la nature humaine 2) la personne humaine et 3) l’espèce humaine :
1) La nature humaine :
Ce n'est pas celle qui nous vient à l'esprit instinctivement.
Il s'agit de la nature humaine que la Vierge Marie a donnée au Verbe créateur (au Christ) et indirectement à toute personne humaine créée à l'Origine (donc à nous tous) et qui fait que la Personne du Christ (le Messie, le Sauveur) possède une dualité de nature, c'est-à-dire qu'elle possède à la fois la nature divine et la nature humaine en elle (art. 481 du C.E.C.) et qui fait que Marie est Co-créatrice et Co-rédemptrice avec son fils. Ce n'est pas Jésus qui est le Messie, mais le Christ. Ce n'est pas Jésus qui sauve, mais le Christ.
Cette nature humaine, cette humanité (la nôtre), c'est aussi celle du Corps spirituel du Verbe créateur (du Christ) celui-là même qui s'est fait rédempteur en Jésus-Christ par la suite. C’est cette nature humaine qui a été élevée au niveau de sa nature divine par l'incarnation en acte et non l'espèce humaine. C'est celle du Corps spirituel de la Personne du Christ qui été transformée en Corps de résurrection, en Corps Mystique par l'incarnation en acte et qui incorpore par le fait même toutes les personnes d'élection, les élus.
La nature humaine est une relation à la Pensée créatrice du Père : une présence à Dieu. C'est d'abord la présence de la personne de création en Éden qui reçoit son être ou sa vie gratuitement, comme par rayonnement de la Présence créatrice. C'est aussi la présence de la personne d'élection en Eucharistie qui reçoit son Être ou sa Vie gratuitement de la Présence réelle. La nature humaine de l'homme est donc partie intégrante de sa personne ou de son être spirituel et non de son être charnel. La nature humaine c'est le principe d'activité de son être spirituel : de sa personne. C'est celle de son corps spirituel et non de son corps mortel.
Dans le cas du Verbe créateur, cette Présence relationnelle à Dieu ou cette Personne, c'est la Présence créatrice du Christ, celle qui a tout créé à l'Origine et en laquelle on est tous incorporés, qu'on le veuille ou non, et qui est toujours présente dans le 2ème niveau, ontologique. C'est aussi la Présence réelle, celle de la Personne du Christ ressuscitée qui est dans le Royaume (le 3ème niveau) et qui peut nous donner l'Être (la Vie), nous faire devenir personne divine si l'on y consent seulement.
Dernière édition par Omega3 le Mar 13 Sep 2011 - 15:18, édité 1 fois
Isaïe- Sixième Demeure : C'est la Nuit de l'esprit. Je pratique l'abandon, la patience, la pauvreté.
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La nature humaine, la personne humaine et l'espèce humaine
2) La personne humaine :
La personne humaine c’est celle qui prend en charge cette nature humaine. Il y a donc une profonde unité ontologique ou générique non perceptible par les sens entre la personne humaine et sa nature humaine.
Ainsi dans l'incarnation historique (art. 461 du C.E.C.) alors qu'il s'est objectivé ou existentialisé lui-même, le Verbe rédempteur (Jésus-Christ) s’unit à la seule nature humaine et non à la personne humaine. La véritable incarnation du Verbe ce n'est pas sa nature divine qui descend dans sa nature humaine, mais sa nature humaine qui ontologiquement est élevée ou divinisée au niveau de sa nature divine par l'incarnation en acte. La personne humaine de Jésus n’est pas requise pour l'incarnation du Verbe rédempteur en Jésus et Jésus n'avait pas de personne humaine. Le Verbe s’est incarné dans la seule nature humaine de la Personne du Christ en son unité hypostatique après s'être objectivé sous le personnage de Jésus. S’il s’était incarné dans la personne humaine d'un personnage (Jésus) il n’aurait divinisé que cette personne et il lui aurait fallu pour communiquer sa divinité, renouveler son incarnation en chaque personne humaine en particulier. Ainsi par le fait que l'on fait tous partie de la nature humaine de la Personne du Verbe créateur ou du Christ, de son humanité, de son Corps spirituel, de Celui qui nous a tous créés à l'Origine, notre nature humaine peut donc être élevée, divinisée pour devenir semblable à sa nature divine. Elle peut être convertie en nature divine. Et cette nature humaine c'est celle de notre corps spirituel (personne = corps spirituel + âme). La personne humaine peut donc devenir personne divine et entrer directement dans le Royaume avec la Personne du Christ, si elle y consent seulement.
La personne humaine c’est celle qui prend en charge cette nature humaine. Il y a donc une profonde unité ontologique ou générique non perceptible par les sens entre la personne humaine et sa nature humaine.
Ainsi dans l'incarnation historique (art. 461 du C.E.C.) alors qu'il s'est objectivé ou existentialisé lui-même, le Verbe rédempteur (Jésus-Christ) s’unit à la seule nature humaine et non à la personne humaine. La véritable incarnation du Verbe ce n'est pas sa nature divine qui descend dans sa nature humaine, mais sa nature humaine qui ontologiquement est élevée ou divinisée au niveau de sa nature divine par l'incarnation en acte. La personne humaine de Jésus n’est pas requise pour l'incarnation du Verbe rédempteur en Jésus et Jésus n'avait pas de personne humaine. Le Verbe s’est incarné dans la seule nature humaine de la Personne du Christ en son unité hypostatique après s'être objectivé sous le personnage de Jésus. S’il s’était incarné dans la personne humaine d'un personnage (Jésus) il n’aurait divinisé que cette personne et il lui aurait fallu pour communiquer sa divinité, renouveler son incarnation en chaque personne humaine en particulier. Ainsi par le fait que l'on fait tous partie de la nature humaine de la Personne du Verbe créateur ou du Christ, de son humanité, de son Corps spirituel, de Celui qui nous a tous créés à l'Origine, notre nature humaine peut donc être élevée, divinisée pour devenir semblable à sa nature divine. Elle peut être convertie en nature divine. Et cette nature humaine c'est celle de notre corps spirituel (personne = corps spirituel + âme). La personne humaine peut donc devenir personne divine et entrer directement dans le Royaume avec la Personne du Christ, si elle y consent seulement.
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La nature humaine, la personne humaine et l'espèce humaine
3) L'espèce humaine :
Il ne faut pas confondre la nature humaine avec l’espèce humaine, celle qui impose sa loi et sa tyrannie depuis que l'homme en tant que personne a été objectivé, qu’il a été revêtu d’un vêtement de peau et qu'il s’est éveillé à l’animalité, c'est-à-dire à ce besoin de reproduction qu'il a en lui et qu’il a de la difficulté à contrôler.
L'espèce est une entité mystérieuse, invisible et insaisissable qui découle du mauvais choix Originel. L’espèce relève du coté charnel du personnage, du corps qu'il a, de son vêtement de peau, et a davantage rapport à la nature animale, à l'animalité. C'est le coté charnel, animal de son être, qui a rapport aux instincts des sens et qui traite la personne comme un objet.
L'espèce humaine est différente de la nature humaine. Cette dernière relève de la personne et non du personnage. L'espèce est de procréation et est apparue avec l'objectivation, conséquence du mauvais choix Originel, alors que la nature humaine est de création et cela grâce à la participation de la personne de Marie à l'Acte créateur de Dieu en tant que Co-créatrice. L'espèce humaine est de procréation alors que la nature humaine est de création. Et tout ce qui est de création est à la ressemblance de Dieu alors que ce qui est de procréation est à la ressemblance de l'homme. L'espèce c'est quelqu'un.
L'espèce est un conditionnement (un tyran) qui relève davantage de la race et qui se situe dans les profondeurs inaccessibles de l'inconscient du personnage et que la personne réussit à maîtriser que très difficilement et à très grand prix.
L’espèce relève du mauvais choix Originel de la personne en Éden. Elle est apparue alors que le personnage est apparu en ce monde. Jusque dans sa chair et dans son sang, l'homme est désormais pétri de non-gratuité et entre autre de l'espèce. C'est l'espèce qui conditionne son personnage. C’est ce tyran qui conditionne sa condition charnelle et qui n’est nul autre qu’un besoin de reproduction, de jouir, de posséder, et qui est responsable de la cupidité et des convoitises de toutes sortes. L'espèce ne sert qu'à assurer la reproduction de l'individu. Elle est ce que saint Jean appelle les trois concupiscences. C’est cette espèce que la personne doit chercher à contrôler, à maîtriser en son personnage, afin de faire triompher l'Esprit sur sa chair (l'épreuve chrysalidale). C’est l’espèce qui sème la discorde dans les cœurs et les esprits au grand dam de la nature humaine. Ainsi on peut attribuer à l’espèce les paroles suivantes :
Les tendances de la chair s'opposent à l'Esprit et les tendances de l'esprit s'opposent à la chair (Ga 5, 17) (Les tendances de la chair désignent clairement l'espèce qui impose sa loi).
C’est du (cœur) que viennent pensées mauvaises, meurtres, adultères, fornications, vols, faux témoignages, blasphèmes (Mathieu 15, 19) (le coeur ici c'est l'espèce).
Mais chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l'attire et le séduit (Jacques 1, 14) (sa propre convoitise, c'est l'espèce).
Jésus en tant que personnage n’a pas hérité de l’espèce lorsqu’il est né sur terre. Il ne possédait pas cette inclination ou cette tendance à pécher en lui, tout comme la Vierge Marie sa mère. Ils en ont été préservés par un privilège spécial. L'espèce est ce qu'on appelait autrefois la tache originelle.
L'apparition de l'espèce humaine :
L'espèce est apparue après le mauvais choix Originel de l'Éden avec la «sortie» d'Adam et Ève de leur paradis. Elle est apparue avec l'objectivation de la personne humaine en personnage. Elle est apparue avec l'individu qui à travers le couple et les différentes générations se sont données de nouveaux individus par le biais de la parenté humaine.
L'homme d'aujourd'hui à tendance à oublier ce qu'il a vécu avant les commencements de ce monde. C'est le «divertissement» généralisée qui règne actuellement qui fait qu'il est comme engourdi, insensible, qu'il ne se pose plus les vraies questions et préfère s'en tenir au savoir qu'il a hérité de l'arbre de la connaissance du Bien et du mal. Il préfère ce que lui dit la science humaine avec sa théorie de l'évolution qui ramène tout à l'évolution. L'humanité est sur la voie de la disparition si elle ne change pas sa façon de penser.
C'est par la maîtrise de l'espèce et de ses lois (désir de jouir, de posséder, besoin de reproduction, sexualité) que la personne se renouvelle par l'épreuve chrysalidale ou l'incarnation en acte à l'Eucharistie : par la transformation de son vrai corps en corps de résurrection : par sa renaissance en Fils ou en Fille de Dieu : en Enfant de Dieu.
Sur l'inconscient :
il est donc important pour elle de surveiller tout ce qui entre et qui sort de l'inconscient de son personnage afin de le maîtriser (via le subconscient). La demande à notre Père : "ne nous soumets pas à la tentation" est parlante en ce sens. Cette demande peut s'entendre comme suit : "ne nous laisse pas influencer par l'espèce qui est en notre inconscient. Ne nous soumets pas à la facilité de choisir le mal, mais délivres nous du méchant qui est en nous".
L'inconscient recueille tout ce qui tombe sous les sens au fil des jours et en fait son bouillon de culture. Il peut inciter une personne à la tentation de faire le mal tout comme il peut l'inciter à faire le Bien. Il lui importe donc de surveiller ses jugements, ses pensées et ses curiosités quotidiennes qui imprègnent son inconscient au fil des jours.
Il ne faut pas confondre la nature humaine avec l’espèce humaine, celle qui impose sa loi et sa tyrannie depuis que l'homme en tant que personne a été objectivé, qu’il a été revêtu d’un vêtement de peau et qu'il s’est éveillé à l’animalité, c'est-à-dire à ce besoin de reproduction qu'il a en lui et qu’il a de la difficulté à contrôler.
L'espèce est une entité mystérieuse, invisible et insaisissable qui découle du mauvais choix Originel. L’espèce relève du coté charnel du personnage, du corps qu'il a, de son vêtement de peau, et a davantage rapport à la nature animale, à l'animalité. C'est le coté charnel, animal de son être, qui a rapport aux instincts des sens et qui traite la personne comme un objet.
L'espèce humaine est différente de la nature humaine. Cette dernière relève de la personne et non du personnage. L'espèce est de procréation et est apparue avec l'objectivation, conséquence du mauvais choix Originel, alors que la nature humaine est de création et cela grâce à la participation de la personne de Marie à l'Acte créateur de Dieu en tant que Co-créatrice. L'espèce humaine est de procréation alors que la nature humaine est de création. Et tout ce qui est de création est à la ressemblance de Dieu alors que ce qui est de procréation est à la ressemblance de l'homme. L'espèce c'est quelqu'un.
L'espèce est un conditionnement (un tyran) qui relève davantage de la race et qui se situe dans les profondeurs inaccessibles de l'inconscient du personnage et que la personne réussit à maîtriser que très difficilement et à très grand prix.
L’espèce relève du mauvais choix Originel de la personne en Éden. Elle est apparue alors que le personnage est apparu en ce monde. Jusque dans sa chair et dans son sang, l'homme est désormais pétri de non-gratuité et entre autre de l'espèce. C'est l'espèce qui conditionne son personnage. C’est ce tyran qui conditionne sa condition charnelle et qui n’est nul autre qu’un besoin de reproduction, de jouir, de posséder, et qui est responsable de la cupidité et des convoitises de toutes sortes. L'espèce ne sert qu'à assurer la reproduction de l'individu. Elle est ce que saint Jean appelle les trois concupiscences. C’est cette espèce que la personne doit chercher à contrôler, à maîtriser en son personnage, afin de faire triompher l'Esprit sur sa chair (l'épreuve chrysalidale). C’est l’espèce qui sème la discorde dans les cœurs et les esprits au grand dam de la nature humaine. Ainsi on peut attribuer à l’espèce les paroles suivantes :
Les tendances de la chair s'opposent à l'Esprit et les tendances de l'esprit s'opposent à la chair (Ga 5, 17) (Les tendances de la chair désignent clairement l'espèce qui impose sa loi).
C’est du (cœur) que viennent pensées mauvaises, meurtres, adultères, fornications, vols, faux témoignages, blasphèmes (Mathieu 15, 19) (le coeur ici c'est l'espèce).
Mais chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l'attire et le séduit (Jacques 1, 14) (sa propre convoitise, c'est l'espèce).
Jésus en tant que personnage n’a pas hérité de l’espèce lorsqu’il est né sur terre. Il ne possédait pas cette inclination ou cette tendance à pécher en lui, tout comme la Vierge Marie sa mère. Ils en ont été préservés par un privilège spécial. L'espèce est ce qu'on appelait autrefois la tache originelle.
L'apparition de l'espèce humaine :
L'espèce est apparue après le mauvais choix Originel de l'Éden avec la «sortie» d'Adam et Ève de leur paradis. Elle est apparue avec l'objectivation de la personne humaine en personnage. Elle est apparue avec l'individu qui à travers le couple et les différentes générations se sont données de nouveaux individus par le biais de la parenté humaine.
L'homme d'aujourd'hui à tendance à oublier ce qu'il a vécu avant les commencements de ce monde. C'est le «divertissement» généralisée qui règne actuellement qui fait qu'il est comme engourdi, insensible, qu'il ne se pose plus les vraies questions et préfère s'en tenir au savoir qu'il a hérité de l'arbre de la connaissance du Bien et du mal. Il préfère ce que lui dit la science humaine avec sa théorie de l'évolution qui ramène tout à l'évolution. L'humanité est sur la voie de la disparition si elle ne change pas sa façon de penser.
C'est par la maîtrise de l'espèce et de ses lois (désir de jouir, de posséder, besoin de reproduction, sexualité) que la personne se renouvelle par l'épreuve chrysalidale ou l'incarnation en acte à l'Eucharistie : par la transformation de son vrai corps en corps de résurrection : par sa renaissance en Fils ou en Fille de Dieu : en Enfant de Dieu.
Sur l'inconscient :
il est donc important pour elle de surveiller tout ce qui entre et qui sort de l'inconscient de son personnage afin de le maîtriser (via le subconscient). La demande à notre Père : "ne nous soumets pas à la tentation" est parlante en ce sens. Cette demande peut s'entendre comme suit : "ne nous laisse pas influencer par l'espèce qui est en notre inconscient. Ne nous soumets pas à la facilité de choisir le mal, mais délivres nous du méchant qui est en nous".
L'inconscient recueille tout ce qui tombe sous les sens au fil des jours et en fait son bouillon de culture. Il peut inciter une personne à la tentation de faire le mal tout comme il peut l'inciter à faire le Bien. Il lui importe donc de surveiller ses jugements, ses pensées et ses curiosités quotidiennes qui imprègnent son inconscient au fil des jours.
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La Résurrection du Christ
La Résurrection du Christ et son Ascension au Ciel
(Je crois à la résurrection de la chair..)
Lorsqu'un chrétien récite cette phrase de son credo à la messe, il lui faut savoir de quelle chair il s’agit. La chair de quel corps ? Et quand quelqu’un pose la question à saint Paul dans sa première épître aux Corinthiens, au chapitre 15 versets 35 à 54 : mais avec quel corps les morts ressuscitent-ils ?, quelle réponse lui donne-t-il ?(Je crois à la résurrection de la chair..)
Sûrement pas avec leur corps de chair et de sang car Paul nous dit que ni la chair ni le sang n’hériteront du Royaume (verset 50). De quel corps s’agit-il alors ? Au verset 44, Paul dit que s’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel. Ce corps animal n’est-il pas le vêtement de peau, celui du personnage ? Et le corps spirituel, comment se le représenter ? Comme son nom l’indique, il est spirituel, donc de même nature que l’âme : invisible et ontologique. L’âme et le corps spirituel sont indissociables et c’est l’âme qui donne vie au dernier. C’est le corps que l’on est. Mais de quoi ce corps est-il fait ? A-t-il une chair également ? Il a une chair mais différente du corps que l’on a. Cette chair spirituelle n’est qu’une relation à la Pensée de Dieu et à son Acte créateur ; une chair première que personne n’a jamais vue : la nature humaine, alors que la chair de notre corps de chair et de sang (chair seconde), celui que l’on a, n’est qu’une relation à l’espèce humaine. Toute chair n’est pas la même chair, nous dit saint Paul au verset 39.
Paul dit également au verset 50 que ni la chair ni le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu et la corruption (la pourriture du cadavre) n’hérite pas de l’incorruptibilité (du Royaume). Alors c'est quel corps qui ressuscite ? Le corps spirituel évidemment, le vrai corps. En somme le corps spirituel de l'homme est semblable à une graine (une graine de Royaume ?) que Dieu a semé dans son corps mortel et qui est appelé à grandir, à se transformer, à devenir corps de résurrection, tout comme la chenille qui est transformée graduellement en papillon (l'épreuve chrysalidale) et qui pourra s'envoler en toute liberté vers le Royaume après la mort du corps qu'il a. Chaque fois qu'un enfant naît sur terre, Dieu lui, lui donne son corps spirituel qu'il a créé (le corps qu’il est). Mais le corps de résurrection n'est pas le corps biologique. Cependant le corps spirituel devenu corps de résurrection ne fait qu’un avec le corps de chair et de sang ou le corps que l’on a. Ils ne font qu’un. Ils ne sont pas en unité générique cependant.
La résurrection d’autre part n'est pas la réanimation d'un cadavre. Les textes de la Bible surabondent en ce sens : 2 Samuel 14, 14 - 1 Co 15, 50 - 1 Co 6, 13. C'est le papillon qui ressuscite dans le Royaume et non la chenille qui, elle, subit l'épreuve chrysalidale : la plante et non la graine qui est semée : le corps spirituel devenu corps de résurrection et non le corps de chair et de sang. C'est la nature humaine de ce corps spirituel qui est divinisée par l'incarnation en acte et qui se réalise à l'Eucharistie. C'est cette chair première qui est transformée : la nature humaine qui devient nature divine. C'est la transformation ou la conversion de ce corps spirituel en corps de résurrection alors que le Christ l'investit ou le transforme graduellement par la puissance de son Esprit à la mesure de ses relations ou de ses actes d’Amour. En somme la résurrection pour un chrétien, c'est accepter de se laisser transformer par l'Amour de Dieu le Père, de Dieu le Fils et de Dieu l'Esprit Saint.
La résurrection du Christ est à la base de la foi chrétienne. Ainsi les apôtres ont bien vu le corps de chair et de sang de Jésus alors que le Christ est demeuré sur terre 40 jours après sa résurrection et avant son ascension au ciel. Cependant ils n'ont pas vu son Corps de ressuscité, son Corps spirituel, devenu Corps de résurrection, qui est monté aux ciel en entier dans toute sa Gloire et que personne n'a jamais vu, car pour voir Dieu il faut mourir. Ce n’est pas le personnage qui ressuscite mais bien la personne. «La résurrection de la chair» du credo des chrétiens n’est pas celle de la chair du corps qu’ils ont, mais bien celle de la chair du corps qu’ils sont c'est-à-dire celle de leur corps spirituel fait d'une chair spirituelle que nul n’a jamais vue. Les apôtres ont bien vu le corps de chair et de sang de Jésus dans son humanité (en tant qu’être charnel) mais n’ont pas vu le corps spirituel ressuscité du Christ dans sa Divinité (en tant qu’Être divin). Ils ont vu le personnage de Jésus pas la Personne du Christ. La vie du corps de chair et de sang ne lui est pas enlevée par la mort biologique. Elle est seulement changée en Vie, en vie éternelle. Cependant il n'y aura pas de figures dans le Royaume, seulement des présences.
Reste la question du catéchisme (C.E.C., article 1005) qui dit qu'«à la mort l'âme est séparée du corps mortel. Elle sera réunie à son corps le jour de la résurrection des morts». Cette affirmation n'est pas «de foi» (n'est pas un dogme) car elle est basée sur l'ancien concept grec de la personne humaine considérée comme une âme dans un corps mortel. Or cette façon de voir plus hellénistique que Biblique ressemble davantage à une réincarnation qu'à une résurrection. Cette conception classique de la mort et de la résurrection est bien celle des Grecs, plus ou moins accordé au dogme chrétien, mais n'est pas celle de l'Écriture.
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