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Message  Admin Dim 28 Juil 2019 - 9:47

@ Tous-Bis :

N'hésitez pas à lire notre autre dossier sur l'ordination sacramentelle des femmes, laquelle est déjà en cours de discussion :

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Message  Admin Mar 30 Juil 2019 - 9:32

@ Tous :

N'hésitez pas à diffuser ce dossier autour de vous !

Il ne reste que très peu de temps avant que tout explose !  Ça va péter !

L'Avertissement est imminent !

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BIENTÔT DES FEMMES DIACRES ? + BIENTÔT DES FEMMES PRÊTRES ? + BIENTÔT DES PRÊTRES MARIÉS ? - Page 23 Empty SUR LE MARIAGE DES PRÊTRES : Continence, Célibat et Sacerdoce - Par l'Abbé Guy Pagès !

Message  Admin Jeu 1 Aoû 2019 - 10:07

SUR LE MARIAGE DES PRÊTRES : CONTINENCE, CÉLIBAT ET SACERDOCE - PAR L'ABBÉ GUY PAGÈS !


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Contrairement à ce que certains osent aujourd’hui l’affirmer, et même parmi les prélats de l’Église [1], celle-ci n’a jamais autorisé les prêtres à se marier. D’où vient alors qu’en dépit du fait que l’Église déclare anathèmes ceux qui le font (Concile de Trente, Denzinger n°1809), la question du mariage des prêtres continue à être soulevée ici et là, tant dans les synodes diocésains que sous la plume de théologiens, lesquels avancent jusqu’à l’autorité du Magistère pour affirmer que le célibat relève de la discipline de l’Église ‒ et serait donc modifiable ‒ et non pas de la nature du sacerdoce ‒ lequel étant participation à celui, éternel, du Christ, n’est pas modifiable ?

Les contestations et malaises relatifs à la question du célibat des prêtres trouvent à s’abreuver non seulement à des considérations diverses évoquées par la magnifique encyclique de Paul VI, Sacerdotalis Caelibatus, et à d’autres textes du Magistère… Comment une telle chose est-elle possible ? Il me semble que cela vient de l’amalgame entre les notions de célibat, continence et virginité. Rappelons en effet que si le célibat ―qui est “l’état d’une personne en âge d’être mariée mais qui ne l’est pas“― implique la continence, il n’implique pas la virginité, tandis que la continence n’implique ni la virginité ni le célibat, et si la virginité implique la continence elle n’implique pas nécessairement le célibat. Ainsi, parce que certains lisent que le célibat n’a pas été exigé par Jésus (de fait, certains de ses Apôtres étaient mariés), ils en déduisent que la continence ne l’était pas non plus. Et parce que le célibat n’appartient donc pas à la nature du sacerdoce, ils en déduisent que la continence perpétuelle ne lui appartiendrait pas non plus…

Je vais maintenant montrer comment il est possible, dans quelques textes récents du Magistère, de faire les amalgames que je dénonce, sachant qu’il faut distinguer dans un document magistériel, l’objet sur lequel porte l’enseignement et ce qui relève de l’argumentation, l’illustration, du commentaire ou des conséquences. Seul l’objet jouit de l’infaillibilité ou de l’assistance spéciale propre au magistère simplement authentique, tandis que les « éléments explicatifs, exhortatifs, etc. n’exigent pas (au moins de soi et habituellement) l’adhésion du fidèle mais la docilité et la prise en compte respectueuse »[2].

Le Décret conciliaire Presbyterorum ordinis du concile Vatican II nous enseigne que : « La pratique de la continence parfaite et perpétuelle pour le Royaume des cieux a été recommandée par le Christ Seigneur ; tout au long des siècles, et de nos jours encore, bien des fidèles l’ont acceptée joyeusement et pratiquée sans reproche. Pour la vie sacerdotale particulièrement, l’Église l’a tenue en haute estime. Elle est à la fois signe et stimulant de la charité pastorale, elle est une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde. Certes, elle n’est pas exigée par la nature du sacerdoce, comme le montrent la pratique de l’Église primitive et la tradition des Églises orientales. » (n°16). Je voudrais ici de l’affirmation « la pratique de la continence parfaite et perpétuelle […] n’est pas exigée par la nature du sacerdoce »,  examiner les deux arguments sur lesquels le concile la fait reposer : “la pratique de l’Église primitive” et“la tradition des Églises orientales”.

1)     LA PRATIQUE DE L’ÉGLISE PRIMITIVE :

Il est impossible d’inférer du fait que Jésus n’ait point exigé le célibat de ses Apôtres (Pierre n’était pas célibataire, non plus que Philippe), qu’Il n’exigeait pas d’eux la continence absolue. Et l’Écriture en rend témoignage : Si saint Paul, lui qui était célibataire (1 Co 7.7) et aurait voulu que tous fussent comme lui (1 Co 7.8,40), estime imiter saint Pierre en emmenant avec lui « une femme chrétienne » (1 Co 9.5), qui dira que saint Paul n’était pas continent ?

Parce que « tout disciple accompli sera comme son maître » (Lc 6.40), et que le Maître était continent, les Apôtres se devant plus que quiconque d’être des disciples accomplis (Mt 19.27-28), ceux qui parmi eux étaient mariés étaient donc eux-aussi continents, sans quoi saint Paul n’aurait pas pris en exemple « les autres Apôtres, et les frères du Seigneur, et Pierre » pour emmener avec lui « une femme chrétienne » (1 Co 9.5)[3] !

Reste l’argument « de poids », utilisé par le Décret Presbyterorum ordinis (P.O. note 126) pour justifier la négation du lien nécessaire entre continence parfaite et perpétuelle et sacrement de l’Ordre, à savoir le fait que saint Paul a demandé à ce que celui qui est choisi pour devenir évêque soit le mari d’une seule femme, ou veuf non-remarié (1 Tm 3.2-5 ; Tt 1.6). Or, la pertinence de cet argument s’évanouit à la considération du fait que saint Paul entend ici demander, comme le reste du verset le montre, le minimum de garantie morale du candidat, étant donné que dans le contexte de l’époque, le célibat ne faisait pas partie des mœurs, mais était même vu comme une malédiction, en sorte qu’il aurait été impossible de trouver des hommes d’âge mûr, responsables, et célibataires. Mais que saint Paul demande de trouver un homme de mœurs intègres ne signifie pas pour autant qu’il ne demandait pas que celui-ci ne vécût pas dans la continence, à l’exemple des Apôtres dont il devenait l’un des leurs. Le fait qu’il ne voulait ordonner prêtre que des hommes ne s’étant mariés qu’une seule fois (1 Tim 3,2) laisse entendre qu’il ne faisait pas confiance aux veufs remariés pour garder la continence. D’ailleurs, le fait que quelques versets plus loin, saint Paul demande la même chose du candidat au diaconat, à savoir qu’il soit mari d’une seule femme (1 Tm 3.12), montre bien qu’il veut s’assurer de la fidélité, et donc de la moralité du candidat, et non imposer le mariage comme une condition. Dans le cas contraire saint Paul n’aurait pas cru devoir rappeler comme condition le principe de la monogamie, la seule mention du fait d’être marié eût suffi. Mais surtout, si la discipline de l’Eglise en matière de sexualité pour la réception du sacrement de l’Ordre était fondée sur la demande de saint Paul d’être marié, et donc sans lien avec la continence, on ne voit pas alors pourquoi l’Eglise ordonne des diacres célibataires, ni surtout pourquoi les évêques sont tenus depuis toujours d’être célibataires même dans les Eglises d’Orient…

Parce que la règle des Apôtres était la règle du Seigneur, la continence a été la règle de l’Église primitive, et celle que doit suivre l’Église jusqu’au retour du Seigneur. Rappelons que la plus ancienne trace ecclésiale écrite au sujet de cette tradition, issue du concile d’Elvire, datant vraisemblablement de l’an 300, témoigne sans doute possible en faveur du lien entre continence et sacerdoce : «Un évêque, ainsi que tout autre clerc, n’aura avec lui que sa sœur ou sa fille si elle est consacrée à Dieu  il a été décidé qu’en aucune manière il n’aura avec lui une étrangère.» (Denzinger 118)  et le même concile enfonce le clou : «Il a été décidé d’imposer l’interdiction absolue suivante aux évêques, aux presbytres et aux diacres, ainsi qu’aux clercs qui assurent le ministère : ils s’abstiendront de leurs épouses et n’engendreront pas d’enfants  quiconque le fera, sera chassé du rang des clercs. » (Denzinger 119). Nous pourrions encore ajouter d’autres témoignages, tel celui du Pape Sirice, en 385 : « … Nous avons appris en effet que beaucoup de prêtres du Christ et de lévites, longtemps après leur consécration, ont procréé une descendance aussi bien de leur propre mariage que d’un commerce honteux, et qu’ils défendent leur méfait en prétextant qu’on lit dans l’Ancien Testament que la permission d’engendrer est accordée aux prêtres et aux ministres » (Lettre Directa ad decessorem, Denzinger 185). Pie XI enseigne l’origine apostolique de la continence attachée au service de l’autel : « De fait, la loi du célibat ecclésiastique, dont la première trace écrite, qui suppose évidemment une coutume plus ancienne, se rencontre dans un canon du Concile d’Elvire (28) au début du IVe siècle, alors que la persécution sévissait encore, ne fait que rendre obligatoire une certaine exigence morale, pourrions-nous dire, qui ressort de l’Évangile et la prédication apostolique. Constater la haute estime dont le divin Maître avait fait montre pour la chasteté en l’exaltant comme une chose qui dépasse les forces ordinaires (cf. Mt 19.11)  savoir qu’il était ” fleur d’une mère vierge (29) “, et depuis l’enfance élevé dans la famille virginale de Marie et de Joseph ; voir sa prédilection pour les âmes pures, comme les deux Jean, le Baptiste et l’Évangéliste  entendre le grand Apôtre Paul, fidèle interprète de la loi évangélique et des pensées du Christ, prêcher le prix inestimable de la virginité, spécialement dans le but d’un service de Dieu plus assidu : celui qui est sans épouse se préoccupe des choses du Seigneur ; il cherche comment plaire à Dieu (1 Co 7.32) ; tout cela devrait pour ainsi dire nécessairement faire sentir aux prêtres de la Nouvelle Alliance l’attrait céleste de cette vertu choisie, leur faire désirer d’être du nombre de ceux à qui il a été donné de comprendre cette parole (cf. Mt 19.11), et leur faire adopter spontanément cette observance, sanctionnée très tôt par une loi très grave dans toute l’Eglise latine, ” afin que ce que les Apôtres ont enseigné – comme l’affirme à la fin du IVe siècle le IIIe Concile de Carthage – et ce que nos prédécesseurs ont observé, nous aussi, nous y soyons fidèles. » (Encyclique Ad sacerdotti catholici, § 30).  Il est ainsi indéniable que pour l’Église primitive l’état conjugal des prêtres se conjuguait avec la continence.[4] Vérité qui manifestement a aujourd’hui disparue jusque dans nombre de considérations magistérielles, puisque notamment le statut des prêtres mariés dans les Églises d’Orient n’y est jamais pensé que selon l’usage naturel du mariage. Aussi comprenons-nous que si le Décret Presbyterorum ordinis enseigne que « la pratique de la continence parfaite et perpétuelle n’est pas exigée par la nature du sacerdoce », c’est à la faveur de l’amalgame entre « la continence parfaite et perpétuelle pour le Royaume des cieux » et le célibat, qui, lui, n’est effectivement pas exigé « par la nature du sacerdoce », puisqu’il y a eu aussi bien des Apôtres mariés que des évêques sommés de s’abstenir de leur épouse.

Et lorsque le Décret continue : « C’est donc pour des motifs fondés dans le mystère du Christ et Sa mission, que le célibat, d’abord recommandé aux prêtres, a été ensuite imposé par une loi dans l’Église latine à tous ceux qui se présentent aux ordres sacrés. » (P.O. 16 §3), nous ne comprenons pas, comme la plupart, que la continence n’aurait que tardivement été de rigueur dans l’histoire de l’Église, mais nous comprenons que si le célibat a seulement été « recommandé » au début de l’histoire de celle-ci, cela tient au fait que la continence ne pouvait y être vécue en cet état de vie, puisque celui-ci n’étant pas encore choisi « pour le Royaume des Cieux » (Mt 19.12), il n’était pas non plus répandu, et qu’ensuite l’étant devenu, et parce qu’il est davantage accordé à la continence perpétuelle, le célibat fut imposé.  
La raison de « la pratique de la continence parfaite et perpétuelle » ne doit pas tant être cherchée dans la nature de la mission sacerdotale, en tant qu’elle « est à la fois signe et stimulant de la charité pastorale, une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde » (P.O. 16 §3)que dans le « mystère du Christ ». « La pratique de la continence parfaite et perpétuelle pour le Royaume des cieux » ne dit-elle pas elle-même que sa raison d’être est « le Royaume des cieux » ? Et si sa raison d’être est le Royaume des Cieux, dans lequel on ne se marie pas, mais où l’on y vit comme les anges, comment la pratique de la continence parfaite et perpétuelle pourrait-elle être de nature disciplinaire ? A moins de considérer qu’il s’agisse de la discipline des anges, immuable et éternelle ? Si « Les clercs sont tenus par l’obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle “à cause du Royaume des Cieux” (Can. 277 – § 1) », ce n’est donc pas pour une autre raison, y compris d’ordre disciplinaire ! Si la discipline peut être relâchée, parce qu’elle est par nature temporelle, le Royaume des Cieux  est quant à lui éternel, immuable …

Avec le Père Christian Cochini nous reconnaissons que “l’unanimité des témoignages des Pères sur le genre de vie mené par les apôtres au lendemain de leur vocation a été l’un des supports qui servirent à transmettre la discipline du célibat-continence comme une tradition d’origine apostolique […]  Le principe augustinien voulant que “ce qui est gardé par toute l’Eglise et a toujours été maintenu, sans avoir été établi par les conciles, (soit) regardé à juste titre comme n’ayant pu être transmis que par l’autorité apostolique” nous paraît donc trouver dans la discipline du célibat-continence des membres supérieurs du clergé que connaissaient les premiers siècles une application adéquate et justifiée. […] Concluons que l’obligation faite aux diacres, aux prêtres et aux évêques mariés de garder la continence parfaite avec leur épouse n’est pas dans l’Eglise le fruit d’une élaboration tardive, mais est au contraire, dans toute l’acception du terme, une tradition non-écrite d’origine apostolique qui, à notre connaissance, trouva sa première expression canonique au IVe siècle.” [5] Le Père Ignace de la Potterie (1914-2003), exégète jésuite, abonde dans le même sens : “Les chercheurs s’accordent généralement pour dire que l’obligation du célibat ou du moins de la continence est devenu une loi canonique depuis le IV siècle […]. Mais il est important d’observer que les législateurs des IV° et V° siècles affirmaient que cette disposition canonique était fondée sur une tradition apostolique. Le Concile de Carthage (en 390) disait par exemple:  “Il faut que ceux qui sont au service des mystères divins soient parfaitement continents (continentes esse in omnibus) afin que ce qu’ont enseigné les apôtres et a maintenu l’antiquité elle-même, nous l’observions nous aussi” [6] Enfin, le Directoire pour le ministère et la vie des prêtres publié à la demande de Benoît XVI le 14 janvier 2013 affirme que l’Eglise a conservé le don de la continence perpétuelle des clercs “depuis l’époque apostolique (n°81)”. La chose est donc maintenant clairement établie.

2)     LA TRADITION DES ÉGLISES ORIENTALES :

S’il est vrai qu’aujourd’hui encore dans les Églises d’Orient, il est possible d’ordonner un homme marié, il n’y est par contre pas possible qu’un prêtre puisse s’y marier. Et pourquoi ? Comment expliquer cette dissymétrie ? Pourquoi est-il impossible à un prêtre de se marier alors qu’il est possible à un homme marié de devenir prêtre ? Il n’y a qu’une réponse possible : la réception du sacrement de l’Ordre voue à la continenceabsolue, expression du don total de soi au Seigneur et au service de Son Église, en sorte qu’un prêtre, « par nature » voué à la continence, ne peut contracter qu’invalidement un mariage[7]. Tel est le témoignage que rend pour sa part cette disposition à la discipline originelle de l’Église relative à l’obligation de vivre dans la continence parfaite et perpétuelle requise par le service de l’autel. Certains vont peut-être citer ici le deuxième concile “in Trullo”, qui a l’intérêt de s’être tenu en 692, à une époque où  les Byzantins étaient encore en pleine communion avec Rome, et qui a condamné l’usage du mariage seulement les jours de service à l’autel. Mais ce serait oublier que ce concile ne rassemblait que des évêques orientaux, convoqués non par le pape mais par l’empereur Justinien II voulant justement mettre fin à la décadence des mœurs de son Empire,  et que le pape Serge 1er, qui n’y a lui-même pas assisté, a rejeté certains de ses canons et mesures, notamment et précisément ceux autorisant le mariage des prêtres, disant « qu’il préfère mourir plutôt que de consentir aux nouveautés erronées »[8]…

Il faut noter que comme c’était déjà le cas dans l’Ancienne Alliance, les prêtres orthodoxes mariés doivent rester continents un certain temps avant la célébration les saints mystères, raison pour laquelle ils ne les célèbrent pas tous les jours. Qui ne peut y voir la haute convenance entre la continence et le sacerdoce ?

Un autre reliquat en ces Églises d’Orient de la discipline originelle relative à la continence absolue requise pour l’accès au sacrement de l’Ordre, est que seuls des prêtres célibataires peuvent accéder à l’épiscopat. Quel est le sens de cette disposition, sinon celui de préserver en son existence et en sa pureté la plénitude du sacrement de l’Ordre, source des sacrements et de la Grâce ? Par contre-coup, la non-continence des prêtres en ces Églises peut-elle apparaître autrement qu’en contradiction avec l’essence du sacerdoce gardée fidèlement dans le statut sacramentel de l’évêque ?[9]

Ces dispositions, encore présentes dans les Églises d’Orient, témoignent, tels des vestiges, que la tradition originelle est bien celle de la continence absolue attachée au sacrement de l’Ordre, tradition présente dans l’Église latine, même si elle est en train d’y être elle-aussi aussi effacée à la faveur des confusions que je dénonce. Par exemple, le dernier concile n’a rien dit de la continence attachée à la réception du sacrement de l’Ordre lorsqu’il a rétabli le diaconat permanent… Et pourtant, le rit latin du diaconat garde bien lui-aussi mémoire de cette tradition originelle puisqu’il demande à l’ordinant célibataire de rester célibataire(Lumen Gentium n°29), et à l’ordinant marié au diaconat permanent de promettre, s’il devient veuf, de ne jamais se remarier. Pourquoi donc la discipline de l’Église interdit-elle à un diacre devenu veuf de se remarier ? Eh bien, là encore, il n’y a pas d’autre solution possible que le fait que la consécration au service de l’autel voue à la continence perpétuelle[10]… Parce qu’est « par nature » voué à la continence celui qui reçoit le sacrement de l’Ordre, il ne peut validement contracter mariage. Telle est la loi de l’Église. « Attentent invalidement mariage ceux qui sont constitués dans les ordres sacrés. »3  Pureté et chasteté sont des mots qui reviennent constamment dans les textes liturgiques et dans les écrits chrétiens les plus anciens concernant les diacres. Parce qu’ils approchent de plus près des saints mystères, ils doivent être plus chastes que tous : eminentia castitatis splendeant, disait saint Isidore de Séville[11], et saint Polycarpe dans sa Lettre aux Philippiens : “Que les diacres soient continents en toute chose.” [12]…
Je pense avoir montré que les arguments présentés pour affirmer que : « La pratique de la continence parfaite et perpétuelle pour le Royaume des cieux […] n’est pas exigée par la nature du sacerdoce, », à savoir : « la pratique de l’Église primitive et la tradition des Églises orientales » ne sont pas probants.

La suite du Décret conciliaire concernant le célibat montre la confusion des termes de célibat et virginité : « Mais le célibat a de multiples convenances avec le sacerdoce. La mission du prêtre, est de se consacrer tout entier au service de l’humanité nouvelle que le Christ, vainqueur de la mort, fait naître par son Esprit dans le monde, et qui tire son origine, non pas « du sang, ni d’un pouvoir charnel, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu » (Jn 1.13). En gardant la virginité ou le célibat pour le Royaume des cieux, les prêtres se consacrent au Christ d’une manière nouvelle et privilégiée, […] »(Presbyterorum ordinis,n°16). Quel est le sens de cette dualité : la virginité ou le célibat ?
Se pourrait-il qu’un homme ordonné soit vierge et non célibataire ?

La confusion des termes, traduction d’un malaise, est reprise dans l’encyclique Sacerdotalis Caelibatus,où Paul VI se propose d’examiner : « en toute honnêteté les objections principales opposées à la loi qui lie le célibat au sacerdoce. »(n°5). Or, ce n’est pas tant, pour l’Église latine, « la loi qui lie le célibat au sacerdoce » qui puisse faire réellement problème, puisque celle-ci est non seulement relativisée du fait qu’au n°17 Paul VI reconnaît la légitimité du sacerdoce d’hommes mariés pour les Églises catholiques d’Orient, mais encore parce que citant Presbyterorum ordinis, il répète que « la virginitén’est pas exigée par la nature même du sacerdoce », en sorte qu’il ouvre ainsi la porte à une réforme de ce qui ne serait alors que d’ordre disciplinaire. Mais où a-t-il été jamais question de lier virginité et sacerdoce ?! C’est la loi qui lie continenceet sacerdoce qui, pour certains, fait problème ! Serait-ce parce que le mot « continence » est devenu inaudible que l’on s’interdit de l’employer ?

Si « le célibat sacerdotal n’est pas à considérer comme une simple norme juridique ni comme une condition tout extérieure pour être admis à l’ordination. Au contraire, le célibat est une valeur profondément liée à l’Ordination. Il rend conforme à Jésus Christ, Bon Pasteur et Époux de l’Église. » (Jean-Paul II, Pastores dabo vobis n°50) ne s’en suit-il pas que le célibat appartient alors nécessairement à l’essence même du sacerdoce, car s’il ne relève pas de la loi ecclésiastique, de quoi d’autre peut-il relever, sinon de la seule Volonté de Dieu, laquelle concerne l’essence des choses ? Certains poseront la question : si « le célibat est une valeur profondément liée à l’Ordination » rendant « conforme à Jésus Christ, Bon Pasteur et Époux de l’Église », le prêtre qui n’est pas célibataire, est-il rendu « conforme à Jésus-Christ, Bon Pasteur et Époux de l’Église » ? Quelle est la solution au dilemme présentant le célibat  comme relevant d’autre chose que de la loi ecclésiastique au-dessus de laquelle il n’y a rien d’autre que la Loi de Dieu… et le fait de concéder aux prêtres mariés l’usage du mariage ? La seule solution possible n’est-elle pas qu’ici le sens du mot « célibat » soit celui de « continence perpétuelle », ce qui permettrait aussi bien aux prêtres célibataires qu’aux prêtres mariés d’être « profondément liés à l’Ordination » et rendus « conformes à Jésus-Christ, Bon Pasteur et Époux de l’Église » ?

Si «le célibat sacerdotal n’est pas à considérer comme une simple norme juridique ni comme une condition tout extérieure pour être admis à l’ordination », alors, le célibat sacerdotal, ou plutôt : la continence perpétuelle, n’est pas d’ordre disciplinaire, et si « le célibat est une valeur profondément liée à l’Ordination » rendant « conforme à Jésus Christ, Bon Pasteur et Époux de l’Église. », alors, le célibat sacerdotal, ou plutôt : la continence perpétuelle, est d’ordre doctrinal.[13] Voilà qui répond aux revendications en faveur de l’abolition de la loi du célibat dans l’Église latine au motif qu’il s’agirait d’une disposition d’ordre disciplinaire et non doctrinal. Mais voilà aussi qui donne à comprendre que « La pratique de la continence parfaite et perpétuelle » qui « n’est pas exigée par la nature du sacerdoce », est en fait la pratique du célibat, comme le montre, de fait, « la pratique de l’Église primitive et la tradition des Églises orientales »…

Que répondre lorsque d’aucuns expliquent l’existence de ces amalgames relatifs au célibat sacerdotal, jusque dans les Écrits magistériels, par le fait que dans l’Église latine, tout en voulant reconnaître la validité du sacrement de l’Ordre des Églises orientales, on n’ose pas condamner chez elles l’abandon de la continence attachée au sacrement de l’Ordre, ce que le pape Serge 1er désignait comme étant des « nouveautés erronées » ?

Que dire lorsque le Décret conciliaire confesse que : « Confiant en l’Esprit, il [Le concile] est convaincu que le Père accorde généreusement le don du célibat, si adapté au sacerdoce du Nouveau Testament, pourvu qu’il soit humblement et instamment demandé par ceux que le sacrement de l’Ordre fait participer au sacerdoce du Christ, bien plus, par l’Église tout entière. », sinon qu’il est à souhaiter que le don de la continence soit demandé et obtenu bien avant la réception du sacrement de l’Ordre ?! Et la meilleure garantie que ce don ‒ non du célibat, mais de la continence, car que serait celui-ci sans celle-là ? ‒ soit effectivement reçu, n’est-il pas qu’il le soit avant même d’être demandé (Mc 11.24) ? Si donc ce don doit précéder la réception du sacrement, alors la continence parfaite et perpétuelle n’est-elle pas liée au sacrement de l’Ordre selon la nécessité plutôt que selon la convenance ?

Répondons ici à une critique s’appuyant sur He 7.23-24(« De plus, ils forment, eux, une longue série de prêtres, parce que la mort les empêchait de l’être toujours; mais lui, parce qu’il demeure éternellement, il possède un sacerdoce qui ne se transmet point. »)pour nierla nécessité du sacerdoce dans l’Eglise : Si le sacerdoce de Jésus n’a pas besoin d’être transmis à autrui pour exister dans l’éternité où n’existe pas celui des prêtres de l’Ancienne Alliance, les prêtres de la Nouvelle Alliance sont néanmoins nécessaires pour assurer dans le temps son existence et son efficacité. La continence des prêtres de la Nouvelle Alliance est précisément un signe que leur sacerdoce est celui qui demeure dans l’éternité, où l’on ne se marie pas…  

Le lien entre continence et sacerdoce reproduit celui unissant virginité et maternité divine dans le mystère de la Vierge Marie. Voilà pourquoi saint Jean Chrysostome affirme : « que celui qui s’approche du sacerdoce soit pur comme s’il était aux cieux ».[14] Comprenne qui peut ! La continence est accordée à la recherche de la perfection demandée par le Christ (Mt 5.48) et ses Apôtres (1 Co 7.35), perfection qui consiste dans l’imitation d’un Dieu vierge, qui commande : “Soyez parfaits comme je le suis” (Lv 19.2 ; Mt 5.48). Non seulement déjà dans l’Ancien Testament Dieu commandait la continence aux prêtres pendant leurs jours de service au Temple [15], mais les religions païennes elles-mêmes jugeaient la continence nécessaire à la pureté de leur culte ! Si donc toute fonction sacerdotale exige la continence, comment la participation au sacerdoce éternel du Christ n’exigerait-elle pas la continence absolue ? Comment celui qui met chaque jour au monde le Seigneur en Son vrai Corps pourrait-il dignement le faire sans imiter la Vierge ? « Ce n’est pas sans un dessein divin qu’une Vierge prépara Jésus à Sa mission sacerdotale, mission qui devait s’accomplir dans le célibat. C’est là que se trouve la première origine de ce choix de vie auquel les prêtres sont appelés » (Jean-Paul II, 19.08.1990).  Saint Paul enjoint aux gens mariés de « garder la continence afin de vaquer à la prière » (1 Co 7.5) [16], celui qui est chargé de prier sans cesse pour le troupeau qui lui est confié doit donc garder sans cesse la continence. Les prêtres, chargés de conduire les brebis du Seigneur, sont à un titre spécial “le sel de la terre“, “la lumière du monde” (Mt 5.13), destinés “à servir de spectacle au monde, aux anges et aux hommes” (1 Co 4.9), comment pourraient-ils exhorter à la continence sans la pratiquer eux-mêmes ?

Le célibat est aussi lié au sacerdoce que ce que le prêtre est ordonné à représenter le Christ. Et aussi vrai que l’ordination imprime dans l’âme un caractère inamissible, le prêtre ne représente pas le Christ qu’au moment de la Messe. L’ordination fait du prêtre “un autre Christ” ad vitam aeternam. Or le célibat est précisément le signe de l’amour du Christ qui, pour Se donner au moment de la Messe, ne cesse pas pour autant d’exister en dehors de ce moment. Le célibat est le signe de l’amour divin qui ne passe pas… comme l’exprime l’étymologie même du mot formé des mots latins cœli (ciel) et habitare (habiter). Le célibataire « habite le Ciel », là où « on ne prend ni femme ni mari, mais [où] on vit comme des anges » (Mt 22.30). Là tous les élus sont “vierges (Ap 14.4)”. Ce n’est pas sans raison que l’Eglise a toujours enseigné la supériorité de l’état de virginité sur celui le mariage. Par son célibat le prêtre annonce qu’un autre amour que celui d’une épouse le fait vivre et le rend heureux, que  ce Dieu qui est Amour auquel il a voué sa vie existe bel et bien, et que ce Royaume des Cieux en lequel il veut introduire tous ceux qu’il rencontre, existe bel et bien, puisque lui-même vit déjà de cette vie angélique ! Ainsi donne-t-il un témoignage vraiment surnaturel des réalités surnaturelles dont il a été établi le gardien et le médiateur. Son attachement au Christ est alors à même de susciter celui des fidèles : « Par l’éclat de sa chasteté, le prêtre devient semblable aux anges, et apparaît ainsi plus digne de la vénération du peuple chrétien » (Saint Pie X, Haerent animo)  « Libéré des principaux liens qui pourraient le tenir attaché au monde, le prêtre sera davantage enflammé de ce feu céleste de l’Amour, l’amour des âmes s’entend, qui jaillit du Cœur de Jésus-Christ et ne cherche qu’à se communiquer aux cœurs apostoliques et à embraser la terre. » (Pie XI, Ad cath. Sacerdotii fastigium). Dans l’Église de Jésus-Christ, on ne devient pas prêtre de père en fils, comme c’est le cas pour les popes, les pasteurs, les imams, les rabbins, les chamanes… mais c’est l’Esprit-Saint qui, à l’instar de ce qu’Il le fit dans le sein de la Vierge Marie, va Lui-même susciter dans le corps de l’Église d’autres Christ, des prêtres. La continence parfaite et perpétuelle des prêtres est une preuve éclatante de l’origine surnaturelle de l’Église. L’Église ne vient pas de la chair et du sang. Elle est d’origine divine.

La continence volontaire n’est certes pas à mesure humaine, et puisque « Tous ne comprennent pas ce langage, mais seulement ceux à qui cela est donné » (Mt 19.11), pourquoi s’étonner qu’elle soit incomprise par ce monde qui ne veut pas de Dieu, en sorte qu’il nous la reproche et veuille sa disparition ? Mais que des hommes s’étant librement voués à Dieu et à son Église, dans la continence et l’obéissance[17], ne craignent pas de se parjurer au grand jour, et parfois avec l’encouragement tacite de leurs évêques, en demandant la fin de l’obligation du (de leur) célibat, voilà qui est véritablement scandaleux ! Pour eux « le célibat n’est pas naturel. [Leur] être se révolte parce que [leur] corps se sent oublié, méprisé »[18] !Allons-donc ! Qui leur a imposé de devenir prêtre en sorte qu’ils devraient aujourd’hui se plaindre de leur célibat et réclamer la suppression de son obligation ? Comment de tels hommes peuvent-ils continuer à être regardés comme des hommes de Dieu, chargés de dispenser Sa parole, alors qu’ils ne sont pas même des hommes de parole ? Comment l’Église peut-elle continuer à leur confier des ministères, alors qu’ils sont excommuniés[19] ?!

Dire que le célibat n’est pas naturel en ne disant pas qu’il est surnaturel, c’est réduire l’homme à son activité génératrice, laquelle, pour être une nécessité de l’espèce n’en est pas pour autant une de chaque individu. Aussi vrai qu’il ne convient pas et qu’il est même impossible que tous dans la société accomplissent la même fonction, tout le monde n’est pas appelé à être prêtre. L’homme se définit avant tout par sa nature intelligente, laquelle lui donne la maîtrise sur le monde, mais encore et d’abord sur lui-même… Et tout ceci est loin d’être un mépris du mariage, comme certains osent le dire. C’est même le contraire : le célibat consacré valorise extrêmement le mariage, aussi vrai que personne n’oserait offrir à Dieu le sacrifice d’un bien qu’il méprise. De plus, s’il est vrai que sans mariage il n’y aurait pas de célibat, sans célibat le mariage n’atteindrait pas à la plénitude de sa dignité : qu’il y ait en effet un autre chemin possible que le mariage pour se sanctifier, et le mariage devient alors lui-aussi l’objet  d’une vocation, non plus l’accomplissement d’un déterminisme mais un choix. Le célibat fait passer le mariage de l’Ordre de la nécessité à celui de la liberté, liberté de choisir d’aimer telle personne, l’élue…

La vraie cause du manque de vocation pour laquelle régulièrement certains se croient autorisés à avancer la pseudo solution de la suppression du célibat, n’a donc rien à voir avec le célibat, pas plus que les scandaleux péchés sexuels de certains prêtres (ou alors il faudrait supprimer le mariage à cause des adultères), comme en témoignent pour leurs comptes les Églises et communautés où cette obligation n’existe pas et qui ont néanmoins ces mêmes problèmes. La vraie cause est certainement à chercher dans la formation des prêtres. Elle est due aux prêtres eux-mêmes qui ne savent plus qui ils sont ― d’autres Christs ! ―, que leur mission est de sauver les âmes de l’Enfer (Lc 19.10), et qu’elle les oblige à vivre déjà eux-mêmes au Ciel[20] ! A quoi bon devenir prêtre si c’est pour moins que cela ?!

La continence parfaite et perpétuelle est le signe d’un amour parfait et perpétuel pour le Seigneur. « Simon, fils de Jean, M’aimes-tu plus que ceux-ci ? (Jn 21.15) ». Jésus se plaint des prêtres, Il confessait au Padre Pio : « Hélas, l’ingratitude et le sommeil de mes ministres rendent Mon agonie plus pénible. Hélas ! Comme ils répondent mal à Mon amour ! Ce qui M’afflige le plus, c’est qu’à leur indifférence, ils ajoutent mépris et incrédulité. Que de fois j’ai été sur le point de les foudroyer, si Je n’avais pas été retenu par les anges et les âmes qui Me sont acquises… »[21]

Je conclue ce petit essai tendant à prouver que ce qui est requis pour la réception du sacrement de l’ordre n’est pas le célibat — puisque les Eglises orientales ordonnent légitimement des hommes mariés — mais la continence, en rappelant la logique qui règle la pensée de l’Eglise telle qu’elle s’exprime dans son Code de Droit canonique : « Les clercs sont tenus par l’obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat...» (can 277 §1)… Il est temps que l’Eglise garde cette logique en toutes ses expressions et que cesse l’usage des amalgames ne servant que l’égarement des âmes ! Et je me fais maintenant l’écho de la forte objurgation de la Mère de Dieu à nous donnée par sainte Brigitte de Suède : « La Très-Sainte Vierge lui montra comment l’ineffable dignité du prêtre, appelé à consacrer le Corps sacré du Fils de Dieu, était incompatible avec une union charnelle  et elle termina par ces graves paroles. “Apprends que si un Pape se montrait disposé à autoriser le mariage des prêtres, il s’attirerait un jugement terrible  Dieu le frapperait de cécité et surdité spirituelles  il ne pourrait plus rien dire, ni faire, ni goûter dans l’ordre surnaturel  et en outre, après sa mort, son âme serait précipitée au fond de l’enfer, pour y rester éternellement la proie des démons. Oui, lors même que le saint Pape Grégoire eût établi cette loi, il n’aurait jamais obtenu miséricorde devant Dieu, à moins qu’il ne l’eût retirée humblement avant de mourir. » (Sainte Brigitte, Révélations, VII, 10, Édition Saint-Joseph Tolra, Paris, 1879)

Abbé Guy Pagès

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[1] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[2] Abbé Bernard Lucien, Les degrés d’autorité du magistère, La Nef, 2007, p.19.
[3] « Le dévouement qui conforme le prêtre au Christ et l’offrande exclusive de lui-même pour le Règne de Dieu trouvent une expression particulière. Le fait que le Christ lui-même Fils de Dieu par Nature, ait vécu sa mission jusqu’au Sacrifice de la croix dans l’état de virginité constitue le point de référence sûr pour recueillir le sens de la tradition de l’Église latine sur cette question. Il n’est donc pas suffisant de comprendre le célibat sacerdotal en termes purement fonctionnels. En réalité, il est une conformation particulière au style de vie du Christ lui-même » (Benoit XVI, Sacramentum caritatis, n°24)
[4] Il est inutile d’arguer que ce texte imposerait la continence et donc affirmerait que celle-ci n’était pas jusqu’alors obligatoire, car le devoir reprendre des mœurs relâchées, y compris, hélas, parmi les prêtres, est de toutes les époques.
[5] Christian Cochini, Les Origines apostoliques du célibat sacerdotal, Ad Solem, 2006,p. 474-475. Cf. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[6] Ignace de la Potterie, Le fondement biblique du célibat sacerdotal, dans Riflessioni sul celibato sacerdotale, Cinisello Balsamo, 1993, pp. 14-15.
[7] Code de droit canonique, can. 1087.
[8] Ekonomou, Andrew J. 2007. Byzantine Rome and the Greek Popes: Eastern influences on Rome and the papacy from Gregory the Great to Zacharias, A.D. 590–752. Lexington Books, 2007, p. 224. Je rappelle que pendant les cinq premiers siècles, les Eglises d’Orient et d’Occident professaient la même doctrine du mariage, et que ce n’est qu’au XVIe siècle que l’Eglise de Constantinople, à force de tolérer les transgressions que pourtant elle condamne, finira par légaliser le divorce, vérifiant ainsi l’adage selon lequel celui qui ne vit pas comme il pense finit par penser comme il vit…
[9] Ne peut-on pas penser que c’est parce que la plupart de ces Églises ont perdu la communion avec Rome, même si aujourd’hui plusieurs l’ont retrouvée, qu’elles ont aussi perdu le moyen de se garder parfaitement dans la Volonté du Seigneur ? N’est-il d’ailleurs pas significatif à ce sujet que pour ces mêmes Eglises, le mariage ne soit pas indissoluble ?
[10] Cf. Code de droit canonique, can. 1041 : « Sont irréguliers pour la réception des ordres : […] celui qui a attenté un mariage, même purement civil, alors qu’il est lui-même empêché de contracter mariage à cause du lien matrimonial, ou d’un ordre sacré, ou du voeu perpétuel de chasteté, ou parce qu’il s’est marié avec une femme déjà validement mariée ou liée par ce même vœu »  can. 1087 : « Attentent invalidement mariage ceux qui sont constitués dans les ordres sacrés. »
[11] S. Isidore de Séville, De ecclesiasticis officiis, 2, 8 (PL 83, 790).
[12] Office des Lectures du 26ème Dimanche Ordinaire.
[13] Il est à noter encore que si « La pratique de la continence parfaite et perpétuelle […] n’est pas exigée par la nature du sacerdoce », alors on ne voit pas pourquoi l’Église sanctionne de l’anathème qui demande que les prêtres puissent se marier (Denzinger n°1809)… Si elle punissait de la plus grande peine dont elle dispose une simple transgression d’ordre disciplinaire, elle serait injuste. La faute ainsi châtiée ne peut que relever d’un ordre de réalité essentiel, et non contingent, doctrinal, et non disciplinaire. Est-ce que le Droit de l’Église ne témoigne pas lui-aussi de la Foi de l’Église ?
[14] De Sacerdotio, l. III, 4  PG 48, 642, in Paul VI, Sacerdotalis caelibatus, n°36.
[15] Que la continence soit davantage accordée à la recherche de la perfection demandée par le Christ ne signifie pas qu’elle ne soit pas totalement accordée à la recherche de la perfection de ceux qui sont appelés à être prêtre, ce qui n’est pas requis de tous, pourtant tous étant appelés à la perfection, mais chacun selon son état, en sorte que la continence soit précisément caractéristique de l’état sacerdotal.
[16] Voici un extrait significatif sur un aspect occulté de la situation conjugale des prêtres mariés. L’auteur, professeur de géologie à l’Université de Moscou et père de six enfants, a eu une intense activité dans l’Église clandestine de la Russie soviétique. Devenu prêtre (et prêtre clandestin pendant près de vingt ans), il a cultivé avec passion la recherche théologique et la culture familiale : « La croix la plus difficile à porter pour une femme est celle que doit porter l’épouse d’un prêtre : c’est plus que la voie monacale. Ce qui est d’un symbolisme profond, c’est qu’elle continue à porter l’alliance, alors que celle-ci est enlevée du doigt du mari lors de son ordination, car il s’allie à l’Église et appartient avant tout à l’église, au sanctuaire, et non à sa femme. Même les joies du lit conjugal ne lui sont permises que de temps en temps. Le mari est à l’église avec ses paroissiens, et elle, elle reste à la maison avec les enfants, avec en plus le souci de s’occuper du mari. Elle a envie de distractions mondaines et son mari n’y va pas. Le dimanche en tant que jour férié n’existe pas au sens mondain du terme. Si elle ne travaille pas dans une administration ecclésiale, il est possible qu’elle soit isolée ou qu’elle ait des relations tendues au travail. À la maison, lorsqu’il y a des invités, elle est presque toujours l’ombre de son mari, car les gens viennent le voir, lui, et elle, elle doit avoir une maison accueillante. […] Le prêtre, lié par le secret de la confession, ne peut dire à personne, même pas à sa femme, ce qui le tourmente. […] Beaucoup de femmes de prêtres pleurent au début. Une d’entre elles, un mois après l’ordination, a dit à son mari : “Je t’ai tout donné et tu m’as quittée. Tu as reçu le sanctuaire, et moi je suis restée seule.” […] une autre femme, devenue épouse d’un prêtre, languissait et pleurait par nostalgie du théâtre et des concerts. […] « Lorsqu’on donne son accord pour devenir la femme d’un futur prêtre, il faut s’interroger longuement et scrupuleusement  il faut montrer alors une fermeté semblable à celle que l’on pratique dans l’ascèse monastique. » (Kaleda Gleb, L’Église au foyer. Les sources spirituelles et morales pour la création et l’édification de la famille, traduit du russe par Nina Volokhoff-Mojaïsky, Paris, Cerf, collection « Catéchèse orthodoxe », 2000, pp.168-169).
[17] « Celui qui doit être promu au diaconat permanent en n’étant pas marié, et de même celui qui doit être promu au presbytérat ne seront pas admis à l’ordre du diaconat s’ils n’ont pas, selon le rite prescrit, publiquement devant Dieu et devant l’Église, assumé l’obligation du célibat, ou s’ils n’ont pas émis les voeux perpétuels dans un institut religieux. » (can. 1037)
[18] Cardinal Barbarin, Le Figaro, 8 novembre 1999.
[19] Concile de Trente, Denzinger n°1809.
[20] « ceux qui expérimentent qu’ils sont particulièrement portés aux tentations de la libido… tous ceux-là ne sont pas doués ni aptes à cette charge sacrée » Le problème de la chasteté, y compris de la masturbation, doit avoir été résolu avant l’année qui précède les études théologiques : il est nécessaire que le candidat ait acquis alors l’habitus de la chasteté, une chasteté éprouvée et démontrée, par une mise à l’épreuve d’un an minimum. Sinon, le candidat doit être repoussé du sacerdoce (cf. Pie XI, Encyclique Ad catholici Sacerdotii, III). La Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements estime nécessaire d’affirmer clairement que l’Église, tout en respectant profondément les personnes concernées (n°2358), ne peut pas admettre au Séminaire et aux Ordres sacrés ceux qui pratiquent l’homosexualité, présentent des tendances homosexuelles profondément enracinées ou soutiennent ce qu’on appelle la culture gay.(Congrégation pour l’Éducation Catholique, A memorandum to Bishops seeking advice in matters concerning homosexuality and candidates for admission to Seminary (9 juillet 1985)  Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, Lettre (16 mai 2002), Notitiae 38 (2002), 586)  L’article de Don Ariel Levi di Gualdo sur le lobby homosexuel dans l’Église in Catholica n°120, p.72-78… Terrible !
[21] Lettre au Père Agostino du 7 avril 1913, in Recueil de Lettres (1910-1922), Téqui, 2001, p.344-346.
[22] Pour ma part, je déplore le fait de réintégrer dans le ministère des prêtres qui l’ont quitté, que ce soit pour se marier ou pour autre chose, car si tout péché mérite miséricorde, la justice exige qu’il soit expié par la pénitence, d’une part, et d’autre part, l’Eglise, dont la continence de ses serviteurs est un signe évident de sa sainteté surnaturelle, se trouve bafouée, et sa mission d’appeler à la sainteté, ridiculisée par la vie du prêtre en question. De même, je trouve révoltant le fait de consacrer le produit annuel d’une quête dominicale à subvenir à l’entretien de prêtres ayant quitté le sacerdoce. En tous ces cas je dénonce les dévoiements d’une fausse charité.

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Message  Admin Ven 2 Aoû 2019 - 9:56

CARDINAL MÜLLER : AUCUN PAPE NE POURRAIT AUTORISER LES FEMMES DIACRES, CE SERAIT INVALIDE !


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par Maike Hickson

26 juillet 2019 ( LifeSiteNews ) - Le cardinal chargé de la sauvegarde de la doctrine catholique sous le pape Benoît a publié aujourd'hui une deuxième critique détaillée du document de travail du Synode Amazonien ( Instrumentum Laboris ), déclarant qu'aucun synode, pape ou conseil «ne pourrait rendre possible la ordination de femmes comme évêque, prêtre ou diacre. "

Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, démis de ses fonctions par le pape François en 2017 , s'est concentré plus particulièrement sur la question du sacerdoce et de l'impossibilité de la participation féminine (lire la critique complète ci-dessous). .

«Le magistère du pape et des évêques n'a aucune autorité sur le contenu des sacrements», déclare le cardinal.

"Par conséquent, aucun synode - avec ou sans le pape - et aussi aucun conseil œcuménique, ou le pape seul, s’il parlait ex cathedra , ne pourrait rendre possible l’ordination de femmes en tant qu’évêque, prêtre ou diacre. la doctrine définie de l'Église ", poursuit-il.

"Ce serait invalide", ajoute-t-il.

Le cardinal Müller a appelé le prochain Synode, qui se tiendra à Rome du 8 au 27 octobre, un "bal de démolition" visant à "la restructuration de l'Église universelle".

Le texte du cardinal est publié simultanément en quatre langues. En anglais ( LifeSiteNews ), italien ( Corrispondenza Romana ), espagnol ( Infovaticana ), ainsi qu'en allemand ( Die Tagespost ). La semaine dernière, le cardinal Müller a publié sa première évaluation du document de travail du synode amazonien , le critiquant pour son "retournement radical dans l'herméneutique de la théologie catholique" et pour son "faux enseignement".

Dans sa déclaration d’aujourd’hui, le cardinal Müller lie directement le synode amazonien et ses propres propositions de réforme au « processus synodal » en cours de préparation par les évêques allemands et qui, comme le synode amazonien, a pour objet de débattre du rôle des femmes dans la société. L’église et soulève des questions sur le célibat sacerdotal.

Le «chemin synodal» allemand et le synode amazonien ont tous deux pour but de remettre en question le sacerdoce, à la fois en ce qui concerne le célibat sacerdotal et l'idée incongrue de séparer les devoirs de gouvernement des devoirs d'enseignement et de sanctification des fonctions ordonnées. Le Synode amazonien propose même de créer une nouvelle forme de sacerdoce, avec des hommes mariés ayant une famille et donc moins de temps pour une plus longue période de préparation théologique au sacerdoce. Les deux mouvements de réforme proposent également de nouveaux rôles pour les femmes dans l'Église, le document de travail du Synode Amazon proposant même un « ministère officiel » pour les femmes, incluant éventuellement un « diaconat féminin ».

Le cardinal Müller donne tout son poids théologique et son expertise pour défendre le sacerdoce catholique. Il rappelle que «la triple fonction - telle qu'elle s'est développée historiquement à partir de l'apostolat institué par le Christ dans l'Église primitive - existe en vertu d'une« institution divine »( Lumen Gentium 20).» Cette fonction est exercée par les évêques , presbytres / prêtres et diacres.

Le cardinal rappelle à ses confrères allemands que «dans les temps meilleurs, les évêques allemands se sont opposés à l'unanimité au guerrier de la culture Bismarck et ont déclaré:« La constitution de l'Église repose, sur tous les points essentiels, sur l'ordre divin et est exempte de tout arbitraire humain »( DH 3114). "

Citant le concile de Trente, le cardinal Müller a déclaré que «l'évêque, le prêtre et le diacre ne sont que des degrés de l' unique sacrement de l'ordre. "Personne ne peut douter que la sainte ordination soit vraiment et essentiellement l' un des sept sacrements de la Sainte Église - unum ex septem sacramentis ." (Trent, décret sur le sacrement des ordres sacrés: DH 1766; 1773). "

C'est ici que le prélat allemand dit qu'une "analyse théologique des faits doctrinaux et historico-ecclésiastiques, dans le contexte des déclarations contraignantes concernant le sacrement des ordres sacrés" "indique clairement" que l'ordination sacramentelle, dans la mesure titre de «diacre» n'a pas été et n'a jamais été administré aux femmes par l'Église catholique. "

«Cela découle de la" constitution divine de l'Église ", ainsi que l'a décidé de manière fiable le pape Jean-Paul II, que l'Église n'a pas le pouvoir d'administrer aux femmes l'ordination sacerdotale. Ce n’est pas la conclusion de l’histoire, mais plutôt la constitution divine de l’Église. Cela s'applique bien sûr aux trois degrés sacramentels », ajoute le cardinal Müller.

En outre, il rejette également l'idée de parler «de femmes diacres non sacramentelles, établissant ainsi l'illusion qu'il s'agit de faire revivre un passé - mais seulement temporairement et régionalement limité - l'institution des diaconesses de l'Église primitive." Ainsi, le les prélats insistent sur le fait qu'aucun pape ou conseil ne peut décider d'admettre des diacres de sexe féminin.

L'idée d'un bureau féminin non ordonné a récemment été proposée par différents membres du clergé allemand, dont le cardinal Walter Kasper . Le cardinal Reinhard Marx vient de proposer de permettre aux laïcs de prêcher à la messe. Cela n'est toutefois pas acceptable, selon le cardinal Müller. «Cela contredit également l’essence des fonctions épiscopale et sacerdotale», explique-t-il, «lorsqu’elle est réduite à la seule sanctification afin de permettre ensuite à des laïcs - c’est-à-dire des hommes et des femmes service sacramentel - faites l'homélie pendant la messe célébrée par un prêtre ou un évêque. ”

Müller poursuit en expliquant qu'il existe un danger que les prêtres «deviennent des« autelistes »[« des autistes »: un mot humiliant pour les prêtres qui célèbrent la messe sans homélie ni soin pastoral; C'était un abus que Luther avait détecté et utilisé pour ses polémiques; GM], ce qui à l'époque avait provoqué la protestation de la Réforme. "

«La messe est, en tant que liturgie de la Parole et du corps et corps de Notre-Seigneur,« un acte de culte unique »( Sacrosanctum concilium 56), déclare le cardinal. «C’est pourquoi il appartient aux évêques et aux prêtres de prêcher et tout au plus de laisser le diacre ordonné de prononcer une homélie. Le service dans la Parole et dans le sacrement a une unité intérieure. »Le cardinal allemand réfute l’idée de séparer le devoir du prêtre de célébrer le saint sacrifice de la messe de sa prédication de la Parole de Dieu.

Une fois de plus, le cardinal Müller insiste sur le fait que les différentes parties du ministère sacerdotal vont bien ensemble et ne peuvent pas être confiées à des laïcs. «Lors de l'ordination, il n'est pas transféré de compétences particulières individuelles sans ordre et interconnexion internes. C’est le seul service de la Parole par lequel l’Eglise est assemblée en une communauté de foi, dans laquelle les sacrements de la foi sont célébrés et par lequel le troupeau de Dieu est gouverné par ses bergers désignés, au Nom et Autorité. C'est pourquoi les fonctions sacerdotales dans la doctrine, le culte et la gouvernance sont unies à la base et sont simplement différentes sous leurs aspects théologiques, sous lesquelles nous les examinons ( Presbyterorum Ordinis 4-6). "

Le cardinal Müller souligne l'importance du sacerdoce institué par le Christ comme moyen de dispenser les sacrements qui donnent la grâce: «Les sacrements sont des signes et des instruments de la grâce divine, avec l'aide desquels Dieu édifie le chrétien individuel et l'Église. dans son ensemble."

À la lumière de cette doctrine, il est clair que ceux qui proposent de nouvelles fonctions sacerdotales ont une vision «sécularisée» de la Foi et de l’Église. «Seuls ceux qui ont des difficultés avec cette idée considèrent que l'Église est au mieux une institution laïque et échouent par la suite à reconnaître la fonction ordonnée en tant qu'institution divine. Ces personnes, au contraire, réduisent le titulaire chrétien à un simple fonctionnaire d'une organisation religieuse-sociale. "

Le cardinal Müller ajoute: «En tant que moyen supposé de sortir de la crise de l'Église, l' Instrumentum Laboris et le processus synodal en Allemagne reposent tous deux sur une nouvelle sécularisation de l'Église. Quand, dans toute l'herméneutique du christianisme, on ne parvient pas à partir de l'auto-révélation historique de Dieu en Christ; quand on commence par incorporer l'Église et sa liturgie dans une vision mythologique du monde entier; ou fait de l’Église un élément d’un programme écologique pour le sauvetage de notre planète, puis la sacramentalité - et en particulier l’office ordonné par les évêques et les prêtres de la succession apostolique - prend son envol. Qui voudrait réellement construire toute une vie nécessitant un dévouement total sur une fondation aussi fragile? "

Le cardinal a déclaré qu'un "nouveau modèle de la prêtrise" n'est pas possible.

«La substance des sacrements n'est pas soumise à l'autorité de l'Église», écrit-il. «Et on ne peut pas reconstituer à chacun un nouveau modèle de prêtrise, aidé d'éléments isolés de l'Écriture et de la Tradition, et en omettant de distinguer les décisions contraignantes d'un point de vue dogmatique de l'évolution des aspects mineurs. Les images sacerdotales développées par les stratèges pastoraux n’ont pas non plus d’importance, mais seulement celle du Christ, le Grand Prêtre de la Nouvelle Alliance, qui est gravée éternellement dans l’âme des consacrés et au nom de laquelle ils sanctifient, enseignent et renforcent l’âme. gouverner les fidèles ( Presbyterorum Ordinis 2; 12). ”

Le cardinal Müller évoque les évêques allemands et leur «voie synodale» qui vise à remettre en question la prêtrise. Il déclare: «Si, lors du processus synodal proposé en Allemagne, le sujet essentiel de la transmission de la Foi n'est pas abordé, le déclin sera de plus en plus accéléré. "

À la lumière des statistiques récemment publiées en Allemagne montrant que 216 000 catholiques allemands ont quitté l'Église en 2018, le cardinal Müller rappelle à ses collègues évêques allemands que la réponse à cette crise de la foi n'est pas «une sécularisation plus poussée et une auto-sécularisation de l'Église». "Mais plutôt" un renouveau dans l'esprit de l'Evangile. "

«L’Église, explique-t-il, ne peut servir les hommes dans leur recherche de Dieu et d’une vie dans la foi que si elle proclame à tous les hommes l’Évangile au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et si elle les fait disciples de Jésus par le baptême. "

En outre, le cardinal allemand déclare: "Comme c'était déjà le cas avec les synodes de la famille," l'Église allemande "revendique l'hégémonie sur l'Église universelle et se vante fièrement et avec arrogance en tant que pionnière d'un christianisme en paix avec la modernité."
Sur le plan stratégique, le cardinal Müller explique également la collaboration entre les évêques allemands et le synode amazonien, en déclarant que «le processus synodal dans le domaine de la conférence des évêques allemands est maintenant lié au synode pour l'Amazone, et fait pour des raisons de politique ecclésiale et comme levier de la restructuration de l’Église universelle. En outre, lors des deux manifestations, les protagonistes sont presque identiques et ils sont même liés financièrement et organisationnellement par le biais des agences de secours de la Conférence épiscopale allemande. Il ne sera pas facile de contrôler cette boule de démolition. "

Cependant, le prélat allemand se demande "pourquoi, face à l'état de désolation de l'Église dans son propre pays [l'Allemagne], ils se sentent appelés à être un modèle pour les autres".

Parmi les autres prélats de haut rang qui ont exprimé leur inquiétude à propos de l'orientation prise par le Synode Amazon, figurent les suivants:

Le cardinal Walter Brandmüller, érudit de renommée mondiale en histoire de l’église et l’un des deux cardinaux restants, a qualifié le document de travail «hérétique» et une «apostasie» de la Révélation divine. Il a appelé les dirigeants de l'Église à le "rejeter" avec "toute détermination".

Mgr Marian Eleganti, évêque auxiliaire de Coire (Suisse), a déclaré que si les idées figurant dans le document de travail étaient adoptées, elles "contamineraient l'ensemble du Corps mystique de l'Église - et l'endommageraient gravement".

Monseigneur Nicola Bux, théologien et ancien consultant auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sous le pontificat de Benoît XVI, a qualifié le Synode amazonien de tentative de «créer une autre église» en «démolissant» la véritable Église de l'intérieur.

Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana (Kazakhstan), a déclaré que le pape François avait "le devoir strict, tel que lui avait été confié par Dieu" de défendre "l'héritage apostolique du célibat sacerdotal" lors du prochain Synode d'Amazonie. "Il ne peut soutenir de la moindre manière - par silence ou par conduite ambiguë - le contenu manifestement gnostique et naturaliste de parties de l'Instrumentum laboris (document de travail), ainsi que l'abolition du devoir apostolique du célibat sacerdotal (qui serait régional, puis naturellement, et pas à pas, puis deviendrait universel) ", a-t-il déclaré.

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Texte intégral de la critique du cardinal Gerhard Müller :

“Ne soyez pas conformés au monde, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit” (Rom. 12: 2)

Sur le processus synodal en Allemagne et le synode pour l'Amazone :

par le cardinal Gerhard Müller

1. La sécularisation de l'Église est la cause de la crise et non son remède

Celui qui croit que «le Christ a aimé l'Église et s'est livré pour elle, afin de la sanctifier» (Éph. 5:25), ne peut être ébranlé que par la dernière nouvelle en provenance d'Allemagne, à savoir qu'en 2018 plus de 216 000 Les catholiques ont quitté explicitement leur foyer spirituel en quittant l’Eglise, tournant brusquement le dos à leur mère dans la Foi. Il se peut que les motivations des personnes qui sont devenues membres du Corps ecclésial du Christ par leur baptême soient aussi variées que les êtres humains le sont tout simplement. Cependant, il est clair que la plus grande partie d'entre eux quittent l'Église dans le même esprit que celui qui annule l'adhésion à une organisation laïque; ou comme on se détourne de son parti politique traditionnel, duquel on s'est éloigné ou dans lequel on est profondément déçu. Ils ne sont même pas conscients - ou n’ont jamais été informés - que l’Église, bien qu’elle soit composée d’hommes défectueux jusqu’à ses plus hauts représentants, est, par essence, son mandat et une institution divine. Parce que le Christ a établi son église comme sacrement du salut du monde, en tant que "signe et instrument d'une union très étroite avec Dieu et de l'unité de toute la race humaine" ( Lumen Gentium 1).

L’auteur de la Lettre aux Hébreux est bien conscient de la difficulté pastorale «de ramener à la repentance ceux qui ont déjà été illuminés, qui ont goûté au don céleste et qui sont devenus participants de l’Esprit Saint et ont goûté à la bonté». de la parole de Dieu et des puissances du siècle à venir, s'ils commettent alors l'apostasie, puisqu'ils crucifient le Fils de Dieu pour leur propre compte et le condamnent au mépris »(He 6: 4-6).

La principale raison pour avoir quitté l'Église sans se rendre compte qu'ils pèchent ainsi gravement contre l'amour du Christ notre Rédempteur et mettent ainsi en péril son propre salut éternel, est l'idée que l'Église est une association laïque. Ils ne savent rien du fait que l'église de pèlerin est nécessaire au salut et qu'elle est indispensable à tous ceux qui sont venus à la foi catholique. «Il n'est pas sauvé, cependant, qui, bien que faisant partie du corps de l'Église, ne persévère pas dans la charité. Il reste en effet dans le sein de l'Église, mais en quelque sorte, seulement d'une manière "corporelle" et non "dans son cœur". »( Lumen Gentium 14)

Cette crise de sortie massive de l'Église et du déclin de la vie de l'Église (faible nombre d'assistants, peu de baptêmes et de confirmations, séminaires vides, déclin des monastères) ne peut être surmontée avec l'aide d'une sécularisation plus poussée et d'une auto-sécularisation de la religion. l'église. Ce n’est pas parce que l’évêque est si gentil et encourageant - proche du peuple et ne craint pas d’exprimer des banalités - que le peuple retourne dans la communauté salvifique de Christ ou participe pieusement à la célébration de la Divine Liturgie et aux sacrements. C'est plutôt parce qu'ils reconnaissent la véritable valeur de la liturgie et des sacrements en tant que moyen de grâce. Si l'Église tentait de se légitimer de manière laïque devant un monde déchristianisé en tant que lobby naturel-religieux du mouvement écologiste, ou si elle tentait de se présenter comme une agence de secours aux migrants en faisant un don en argent, elle perdrait encore plus son identité en tant que sacrement universel du salut en Christ, et elle ne recevra pas du tout la reconnaissance tant attendue de la part du courant vert, de gauche.

L’Église ne peut servir les hommes dans leur quête de Dieu et d’une vie dans la Foi que si elle proclame à tous l’Évangile au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et si elle les fait disciples de Jésus par le baptême. Elle est le Corps du Christ, de sorte que Jésus-Christ, sa tête, reste présente à travers elle et en elle jusqu'à la fin du monde (voir Matt. 28:19 seq.). Le Christ nous parle dans les paroles de l'homélie; présente son propre sacrifice à la Croix lors de la Sainte Messe; et il se donne à nous comme nourriture pour la vie éternelle; il pardonne les péchés et transmet le Saint-Esprit aux serviteurs de l'Église par l'intermédiaire de laquelle les évêques et les prêtres ordonnés - au nom de Jésus-Christ, le grand prêtre de la Nouvelle Alliance - agissez et rendez-le visible de cette manière dans la paroisse ( Sacrosanctum Concilium 41 ).

Le soi-disant chemin synodal de l'établissement de l'Église en Allemagne vise toutefois une plus grande sécularisation de l'Église. Au lieu d'un renouveau dans l'esprit de l'Evangile, avec l'aide de la catéchèse, de la mission, de la pastorale, de la mystagogie [une explication mystique] des sacrements, on se fie maintenant - et cela dure déjà depuis un demi-siècle - d’autres sujets, dans l’espoir de recevoir l’approbation publique du monde occidental et de plaire à cette façon de penser qui possède une image matérialiste de l’homme.

La voie synodale concerne essentiellement: 1. le changement du sacrement des ordres sacrés en un système professionnel de fonctionnaires bien payés; 2. la passation d'un «pouvoir» politiquement perçu des évêques et des prêtres à une direction de laïcs, avec la clause ajoutée selon laquelle, si les qualifications sont les mêmes, les femmes doivent être préférées. Ce qui est gênant pour eux, c’est (3.) que la morale chrétienne découle de la nouvelle vie en Christ, rabaissée à présent pour son caractère «contre le corps» et, prétendument, incompatible avec les normes de la science sexuelle moderne. La pierre d'achoppement depuis la Réforme protestante et depuis le naturalisme des Lumières est (4.), bien sûr, le célibat sacerdotal; ainsi que les conseils évangéliques (pauvreté, chasteté, obéissance) de la vie consacrée vouée. Dans une Église qui - en tant qu’institution humaine à vocation purement laïque - a abandonné son identité de médiateur du salut en Christ et a perdu toute référence transcendantale et eschatologique au Seigneur Venu, le célibat librement choisi "pour le royaume (Mt 19:12) ou, pour pouvoir «se préoccuper de l'œuvre du Seigneur» (1 Cor. 7:37), est maintenant perçu comme une gêne, un élément étranger ou un déchet résiduel de lequel il faut libérer le plus rapidement et le plus complètement possible. Au mieux, ce célibat pourrait être accordé à certaines personnes exotiques en tant que forme masochiste d'une autodétermination extrêmement autonome.

2. Les Allemands et les Amazones dans un bateau

Comme c'était déjà le cas avec les synodes de la famille, «l'Église allemande» revendique l'hégémonie sur l'Église universelle et se targue fièrement et avec arrogance d'être le précurseur d'un christianisme en paix avec la modernité - malgré la lettre du pape François du 29 juin 2019 le peuple pèlerin de Dieu en Allemagne. Cependant, cela n’a pas été expliqué - et il est également difficile de voir si un observateur intéressé est intéressé - pourquoi, face au désolement de l’Église dans son propre pays [Allemagne], ils se sentent désormais appelés à être un modèle pour les autres . Ils utilisent l'expression neutre et sonnante d'une «décentralisation saine» ( Instrumentum Laboris 126) et d'une dérananisation de l'Église catholique (auparavant appelée l'aversion anti-romaine); mais ce qu’ils valorisent en réalité, c’est la mythologie de l’Amazonie et de la théologie écologique occidentale sur la révélation; ainsi que l'hégémonie de leurs idéologues, sur l'autorité spirituelle des successeurs des apôtres dans le bureau épiscopal.

Dans l'ecclésiologie catholique, il ne s'agit pas d'un équilibre de pouvoir entre le centre et la périphérie, mais plutôt de la responsabilité commune du pape - assisté par l'Église romaine sous la forme du collège des cardinaux et de la curie romaine - ainsi que par les évêques de l'Église universelle, qui se compose de et des églises particulières sous la direction d'un évêque ( Lumen Gentium 23).

Ma proposition est la suivante: si l’on veut vraiment faire quelque chose de positif pour l’Église en ce qui concerne les deux éléments, il faut s’abstenir, par exemple, du renvoi d’évêques sans procédure canonique régulière (qui inclut le droit à l’autodétermination). défense) et s’abstenir également de fermer des monastères sans même en donner la raison ou - sous prétexte de ne pas être une filiale de Rome - de porter atteinte à la primauté magistrale et judiciaire du pape. Je recommanderais également de traiter de manière chrétienne avec des confrères et des employés qui n’ont commis aucune faute - sauf qu’ils ont défendu une position légitime, dans le cadre d’une pluralité légitime d’opinions et de styles, qui s'écartent toutefois du domaine privé. opinion de leurs supérieurs.

Le processus synodal dans le cadre de la Conférence des évêques allemands est maintenant lié au synode pour l'Amazonie, et ce, pour des raisons politico-ecclésiales et comme levier de la restructuration de l'Église universelle. En outre, lors des deux manifestations, les protagonistes sont presque identiques et ils sont même liés financièrement et organisationnellement par le biais des agences de secours de la Conférence épiscopale allemande. Ce ne sera pas facile de contrôler cette boule de démolition. Après, plus rien ne sera comme avant, et on a dit qu'on ne reconnaîtrait même pas l'Église après coup. Ainsi parlait l'un des protagonistes, révélant ainsi le but véritable.

Peut-être que c'était une erreur de calcul, tout comme le roi Crésus de Lydie (590-541 av. J.-C.). Une fois, il a demandé à l'Oracle de Delphes quelles étaient ses chances de victoire s'il attaquait l'empire persan, puis il a mal interprété la réponse prophétique: «lorsque vous passez Halys, vous allez détruire un grand empire». Notre Halys est la constitution divine de l'Église catholique. doctrine, vie et culte ( Lumen Gentium ).

Malheureusement, dans l’Amérique du Sud jadis presque complètement catholique, des catholiques, comme en Allemagne, ont quitté l’Église catholique par millions sans que les causes de cette catastrophe ne soient considérées, ni la détermination sincère de favoriser le renouveau du Christ. La solution ici n’est pas une pentecostalisation de l’Église, c’est-à-dire sa protestantisation libérale à la manière latino-américaine, mais la redécouverte de sa catholicité. Les évêques peuvent maintenant, comme le "Saint-Synode" du Concile Vatican II, porter leur "attention en premier lieu sur les fidèles catholiques. S'appuyant sur la Sainte Écriture et la Tradition, il enseigne que l'Église, séjournant maintenant sur la terre en exil, est nécessaire au salut. Le Christ, qui nous est présenté dans son corps, qui est l'Église, est l'unique médiateur et l'unique voie du salut. … Ils sont pleinement intégrés à la société de l'Église qui, possédant l'Esprit du Christ, accepte tout son système et tous les moyens de salut qui lui sont donnés, et s'unit à elle comme faisant partie de sa structure corporelle visible et à travers elle avec le Christ. la dirige à travers le souverain pontife et les évêques. Les liens qui lient les hommes à l'Église de manière visible sont la profession de foi, les sacrements, le gouvernement ecclésiastique et la communion »( Lumen Gentium 14).

La diversité colorée des opinions contradictoires et l'arbitraire dans la décision de conscience ne sont pas catholiques devant la Sainte Volonté de Dieu, mais plutôt l'unité catholique du peuple dans la foi qui nous introduit dans l'union avec le Père et le Fils dans le Esprit Saint. «Que tous soient un; de même que toi, Père, es en moi et moi en toi, afin qu'ils soient également en nous, afin que le monde puisse croire que tu m'as envoyé »(Jean 17:21). Et c’est la raison pour laquelle il nous est demandé de prendre à coeur: “soyez désireux de maintenir l’unité de l’Esprit dans le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, exactement comme vous avez été appelé à la même espérance qui appartient à votre appel, un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de nous tous, qui est au-dessus de tous et à travers tous et dans tous. ”(Éph. 4: 3-6).

En tant que moyen supposé de sortir de la crise ecclésiale, Instrumentum Laboris et le processus synodal en Allemagne reposent tous deux sur une nouvelle sécularisation de l'Église. Quand, dans toute l'herméneutique du christianisme, on ne parvient pas à partir de l'auto-révélation historique de Dieu en Christ; quand on commence par incorporer l'Église et sa liturgie dans une vision mythologique du monde entier; ou fait de l’Église un élément d’un programme écologique pour le sauvetage de notre planète, puis la sacramentalité - et en particulier l’office ordonné par les évêques et les prêtres de la succession apostolique - prend son envol. Qui voudrait réellement construire toute une vie nécessitant un dévouement total sur une fondation aussi fragile?

3. Le sacrement des ordres sacrés au centre de la crise

Grâce à la participation permise du Christ à son ordination et à sa mission ( Lumen Gentium 28), les apôtres et leurs successeurs à la charge épiscopale - qui représente également l'unité de l'Église locale avec les prêtres, les diacres et tous les fidèles baptisés - exercent leur autorité dans l'autorité du Christ nom et autorité ( Lumen Gentium 20). Ce n'est pas un pouvoir politico-sociologique, mais l'autorité conférée par le Saint-Esprit pour sanctifier, enseigner et gouverner le peuple de Dieu. «Les évêques, avec leurs assistants, les prêtres et les diacres, se sont donc mis au service de la communauté, présidant à la place de Dieu le troupeau dont ils sont les bergers, en tant qu'instructeurs de doctrine, les prêtres du culte sacré et les ministres. pour gouverner. »( Lumen Gentium 20) Il ne s’agit pas de trois bureaux différents qui ont été regroupés par un accident historique, de manière à pouvoir les séparer ou les réassembler de manière différente.

Il ne convient pas non plus de faire une comparaison avec le pouvoir mondial des monarques absolus contre lequel on présente à juste titre - et en se référant au baron de Montesquieu - le modèle de la séparation des pouvoirs (gouvernement, législation, compétence). Parce qu'il s'agit ici du service unique du Christ Enseignant, Berger et Prêtre, exercé par les apôtres et leurs successeurs au Nom du Christ et sous la puissance du Saint-Esprit. Et ce n'est pas une forme de pouvoir sur les autres, mais plutôt un service pour eux et leur salut (Mt 23.11). C'est pourquoi la volonté déclarée publiquement par certains évêques d'abandonner librement le «pouvoir» n'est pas une expression de leur modestie, mais plutôt un signe de leur manque de compréhension de ce qu'est un évêque catholique. La forme de «pouvoir» qu’ils souhaitent abandonner est quelque chose qu’ils feraient mieux de ne pas avoir en premier lieu; et l'autorité spirituelle qu'ils ont reçue de Christ lors de leur ordination, ils ne peuvent pas céder, car ce n'est pas leur propre propriété qu'ils peuvent proposer de dispenser. Au mieux, ils pourraient demander à être relevés de la juridiction de leur diocèse, car ils ne sont plus en mesure de faire face à leurs responsabilités.

Il est frappant de constater que l' Instrumentum Laboris pour le synode amazonien et le chemin synodal allemand ne partent pas de fondements bibliques pour s'orienter ensuite conformément à l'enseignement en développement de l'Église dans la Tradition et aux décisions doctrinales définitives des Conseils et du Pape. Au lieu de cela, ils tirent leurs normes et règles des nécessités sociologiques putatives du monde globalisé ou des formes d'organisation traditionnelles des tribus amazoniennes.

Si on y ordonne en Amazonie des hommes respectés dans des partenariats prétendument stables (que ce soit dans un mariage canoniquement valide ou non?) Avec le sacerdoce, afin de fournir (!) À la communauté les sacrements - même sans formation théologique (IL 129, 2) - pourquoi cela ne devrait-il pas aussi servir à introduire enfin les viri probati en Allemagne, où le célibat n’est plus accepté dans la société et où de nombreux théologiens mariés seraient disponibles pour combler les lacunes du célibat en tant que prêtres le clergé?
On ne peut déduire de l'appel des «sept hommes de bonne réputation qui étaient remplis de l'Esprit et de la vérité» (Actes 6: 3) au service des tables (Actes 6: 1-7) - que l'on reliera plus tard à le degré des diacres ordonnés sacramentellement - la conclusion clérico-théologique selon laquelle l'Église peut désormais créer à tout moment de nouveaux offices sacramentels à partir de nécessités sociologiques (IL 129), ou que l'on peut le faire du tout. Les trois ordres ordonnés venaient d'un côté de la succession nécessaire des apôtres et de leur mandat de proclamer l'Évangile, de sacraliser la Grâce et de diriger, comme de bons bergers, la bergerie du Christ. De l'autre côté, cela résultait de la formation d'églises particulières en tant que représentants locaux de l'Église universelle. Ici, donc, l'un des prêtres est le premier parmi le collège des presbytres, avec les diacres; et, à partir du IIe siècle, il est de plus en plus appelé évêque (Ignace d'Antioche, Mag. 6,1).Dans l'évêque, l'unité de l'église locale est sacramentellement représentée et l'unité avec les origines apostoliques, dans la mesure où l'ensemble des évêques, avec le pape en tête, suit le collège des apôtres avec Saint-Pierre en tête ( Première épître de Clément, 42:44; Lumen Gentium 20 seq.)

4. Un office sacramentel pour les femmes?

La triple fonction - telle qu'elle s'est développée historiquement à partir de l'apostolat institué par le Christ dans l'Église primitive - existe en vertu d'une "institution divine" ( Lumen Gentium 20) et est exercée par ceux qui, selon le La terminologie actuelle est appelée «évêques, presbytres / prêtres, diacres» ( Lumen Gentium 28). À une époque plus favorable, les évêques allemands s'opposèrent à l'unanimité au guerrier de la culture Bismarck et déclarèrent: «La constitution de l'Église est fondée sur tous les points essentiels sur l'ordre divin et est exempte de tout arbitraire humain» (DH 3114). Une partie de ceci est également l'idée que l'évêque, le prêtre et le diacre ne sont que des degrés de l' unique sacrement de l'ordre. "Nul ne peut douter que la sainte ordination soit vraiment et essentiellement unedes sept sacrements de la Sainte Église - unum ex septem sacramentis . »(Trent, Décret sur le sacrement de la Sainte Ordre: DH 1766; 1773). C’est pourquoi il est insensé d’introduire dans « Ordinatio sacerdotalis » (1994) l’interprétation spécieuse selon laquelle aucune décision n’a été prise à propos du sacrement indivis de l’ordre sacré dans son ensemble, mais plutôt simplement à propos des degrés d'épiscopal et de office sacerdotal que seuls les hommes peuvent recevoir.

Lors de l'analyse théologique des faits doctrinaux et historico-ecclésiastiques-historiques, dans le contexte des déclarations contraignantes concernant le sacrement de la Sainte-Ordre, on voit très clairement que l'ordination sacramentelle, dans la mesure et avec le titre officiel de «diacre», n'a pas été et n'a jamais été administré aux femmes par l'Église catholique.

Comme le pape Jean-Paul II l'a décidé de manière fiable, il découle de la «constitution divine de l'Église» que l'Église n'a pas le pouvoir d'administrer aux femmes l'ordination sacerdotale. Ce n’est pas la conclusion de l’histoire, mais plutôt la constitution divine de l’Église. Ceci s'applique bien sûr aux trois degrés sacramentels. Il est devenu coutume, dans le grand public et dans l’usage de l’Église, d’utiliser le mot ouvert «serviteur» dans la version grecque « diakonos » comme terme technique pour désigner le premier des trois degrés d’ordination. Il n’est donc pas utile de parler maintenant de femmes diacres non sacramentelles, ce qui donnerait l’illusion qu’il s’agit de faire revivre un passé - mais seulement temporairement et régionalement limité - des institutions des diaconesses de l’Église primitive.

Cela contredit également l’essence de la charge épiscopale et de la charge sacerdotale lorsqu’elle est réduite à la sanctification afin de permettre à des laïcs - c’est-à-dire des hommes et des femmes dans un service non-sacramentel - de prononcer l’homélie lors de la cérémonie. Messe célébrée par un prêtre ou un évêque. On ferait ainsi des prêtres des «autelistes» [« autelistes »: une parole humiliante pour les prêtres qui célèbrent la messe sans homélie ni soin pastoral; C'était un abus que Luther avait détecté et utilisé pour ses polémiques; GM], ce qui à l'époque provoqua la protestation de la Réforme. En tant que liturgie de la Parole et du corps et corps de Notre-Seigneur, la messe est «un acte de culte unique» ( Sacrosanctum concilium56). C'est pourquoi il appartient aux évêques et aux prêtres de prêcher et tout au plus de laisser le diacre ordonné de prononcer une homélie. Le service dans la Parole et dans le sacrement a une unité intérieure. La fonction la plus importante des évêques est la proclamation, qui découle de la logique même des devoirs sacramentels ( Lumen Gentium 25). De même que les apôtres sont "les serviteurs de la Parole" (Luc 1: 2; Actes 6: 2), la tâche des prêtres (évêques, prêtres) est définie comme étant le service dans la "Parole et la doctrine" ( 1 Tim. 5:17).

Au moment de l'ordination, il n'est pas transféré de compétences particulières individuelles sans ordre et interconnexion internes. C’est le seul service de la Parole par lequel l’Eglise est assemblée en une communauté de foi, dans laquelle les sacrements de la foi sont célébrés et par lequel le troupeau de Dieu est gouverné par ses bergers désignés, au Nom et Autorité. C’est la raison pour laquelle les fonctions sacerdotales dans la doctrine, le culte et la gouvernance sont unies à la base et sont simplement différentes sous leurs aspects théologiques sous lesquels nous les examinons ( Presbyterorum Ordinis4-6). Dans la première description du rite de la messe à Rome vers l'an 160 de notre ère, le philosophe et martyr Justin dit qu'au cours de la liturgie dominicale, après les lectures des livres bibliques, le président (l'évêque, le prêtre) tenait l'homélie et ensuite, il célèbre la Sainte Eucharistie avec offertoire, consécration et communion (voir Justin, II. Apologia 65-67).

Les sacrements sont des signes et des instruments de la grâce divine, à l'aide desquels Dieu édifie l'individu chrétien et l'Église dans son ensemble. C'est pourquoi on ne peut pas s'adresser aux autorités laïques et revendiquer, au nom des droits de l'homme, le droit d'être ordonné (ni en tant qu'homme ni en tant que femme), car les droits de l'homme sont insérés dans la nature de l'homme. En ce qui concerne l'ordre de grâce et l'ordre de l'Église, l'autorité civile n'a aucune compétence. Seul un catholique du sexe masculin peut être ordonné - s’il est appelé et si l’Église, représentée par l’évêque, reconnaît l’authenticité de cette vocation et ordonne ensuite un candidat approprié en fonction des conditions canoniques en tant qu’évêque, prêtre ou diacre.

Seuls ceux qui ont des difficultés avec cette idée considèrent que l'Église est au mieux une institution laïque et ne reconnaissent pas par la suite la fonction ordonnée en tant qu'institution divine. Ces personnes, au contraire, réduisent le titulaire chrétien à un simple fonctionnaire d'une organisation religieuse-sociale. Avec quelle facilité pourrait-on, dans ce cas, exhorter les fidèles en leur disant: «Obéissez à vos chefs et soumettez-vous à eux; car ils veillent sur vos âmes, comme des hommes qui devront rendre des comptes. Laissez-les faire cela avec joie et non avec tristesse, car cela ne vous serait d'aucun avantage. ”(Hébreux 13:17)

Le magistère du pape et des évêques n'a aucune autorité sur le contenu des sacrements (Trent, décret sur la communion des deux espèces, DH 1728; Sacrosanctum Concilium 21). Par conséquent, aucun synode - avec ou sans le pape - et également aucun conseil œcuménique, ou le pape seul, s’il parlait ex cathedra , ne pourrait rendre possible l’ordination de femmes comme évêque, prêtre ou diacre. Ils seraient en contradiction avec la doctrine définie de l'Église. Ce serait invalide. Indépendamment de cela, il y a l'égalité de tous les baptisés dans la vie de Grâce et dans la vocation à tous les offices et à toutes les fonctions ecclésiales pour lesquels l'exercice du sacrement de l'ordre lui-même n'est pas nécessaire.

5. Sur ce qui est important en ce qui concerne l'office sacerdotal

Au cours de 2 000 ans d'histoire de l'Église, les constellations culturelles et les conditions politico-sociologiques de la vie de l'Église ont également parfois changé de manière dramatique. Cependant, la fonction sacerdotale a toujours été la même dans ses éléments essentiels, que ce soit dans une société féodale, dans le système des églises germaniques, lors de la création de la cour et des princes-évêques, ou du temps de l'office de Pierre 1870 avec les avantages et les inconvénients des États pontificaux. Comme aujourd’hui, cette fonction consiste à servir la Parole et les sacrements pour le salut du monde et c’est le soin du berger qui, comme Jésus, «le berger et l’évêque de vos âmes» (1 Pi. 2:25), le “Berger suprême”, donne sa vie pour les brebis qui lui ont été confiées (1 Pierre 5 1: 4).La substance des sacrements n'est pas soumise à l'autorité de l'Église. Et on ne peut pas reconstituer à chaque fois un nouveau modèle de prêtrise, aidé d'éléments isolés de l'Écriture et de la Tradition, et en omettant de distinguer les décisions contraignantes de manière dogmatique des développements concernant des aspects mineurs. Les images sacerdotales développées par les stratèges pastoraux n’ont pas non plus d’importance, mais seulement celle du Christ, le Grand Prêtre de la Nouvelle Alliance, qui est gravée éternellement dans l’âme des consacrés et au nom de laquelle ils sanctifient, enseignent et renforcent l’âme. gouverner les fidèles (Les images sacerdotales développées par les stratèges pastoraux n’ont pas non plus d’importance, mais seulement celle du Christ, le Grand Prêtre de la Nouvelle Alliance, qui est gravée éternellement dans l’âme des consacrés et au nom de laquelle ils sanctifient, enseignent et renforcent l’âme. gouverner les fidèles (Les images sacerdotales développées par les stratèges pastoraux n’ont pas non plus d’importance, mais seulement celle du Christ, le Grand Prêtre de la Nouvelle Alliance, qui est gravée éternellement dans l’âme des consacrés et au nom de laquelle ils sanctifient, enseignent et renforcent l’âme. gouverner les fidèles (Presbyterorum Ordinis 2; 12).

Cependant, de profonds penseurs allemands impliqués dans le processus synodal ont diffamé la revendication centrale selon laquelle les prêtres agissent - en vertu du caractère qu'ils ont reçu lors de leur ordination - tout comme les apôtres, « in persona Christi » (2 Cor. 2:10; 2 Cor. 5:20), le chef de l'Église ( Presbyterorum ordinis2), en l'appelant la cause du cléricalisme et même la cause de l'abus sexuel de jeunes. C'est une insulte incroyable pour les nombreux pasteurs diligents. Cette affirmation signifie croire Jésus qui a d'abord dit aux douze apôtres, puis aux 72 autres disciples: «Celui qui vous écoute vous entend, et celui qui vous rejette me rejette et celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé» (Luc 10, : 16). Un professeur de liturgie allemand s'est involontairement placé sous un mauvais jour et a ouvertement contredit le concile Vatican II en affirmant que la célébration quotidienne de l'Eucharistie - dans laquelle le sacrifice de Jésus sur la Croix, par amour pour l'humanité, devient présent au monde - est la raison de l'abus pédophile et homophilique de la sexualité. Parce que le concile a déclaré: «Dans le mystère du sacrifice eucharistique, dans lequel les prêtres accomplissent leur plus grande tâche,le travail de notre rédemption se poursuit constamment; c'est pourquoi la célébration quotidienne de la messe est vivement recommandée »Presbyterorum ordinis 13). Si, au cours du processus synodal en Allemagne, le sujet essentiel de la transmission de la Foi n’est pas abordé, le déclin sera de plus en plus accéléré.

Peut-être sommes-nous en train de devenir un «petit troupeau». Mais cette parole de Jésus n'a pas de sens sociologique et n'a rien à voir avec un petit ou un grand nombre. Dieu "désire que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Tim. 2: 4), avec l'aide de l'unique médiateur, Jésus-Christ, au sein de la "maison de Dieu, qui est l'Eglise de la Dieu vivant, le pilier et le rempart de la vérité »(1 Tim. 3:15).

L'Eglise est le peuple de Dieu parmi les peuples. Et si dans une nation la majorité du peuple est catholique et que la communauté et l'État sont imprégnés de la culture chrétienne, c'est bien la volonté de Dieu. Nous sommes un «petit» groupe dans la majorité ou dans une diaspora, car être un chrétien imitant le Seigneur crucifié n’est pas une question d’adaptation à la culture dominante, ni un moyen de la contredire, mais une décision personnelle.

C'est certainement si beau d'être au Rhin et de rêver de l'Amazone. Mais les impressions de rivières majestueuses ne peuvent pas apaiser les désirs du cœur humain, pas plus que leurs eaux ne peuvent étancher leur soif de vie éternelle. Seule l'eau que nous donne Jésus, le Verbe incarné de Dieu, devient en nous "la source d'eau jaillissant pour la vie éternelle" (Jean 4:14).

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Message  Admin Mer 7 Aoû 2019 - 13:44

PÉTITION : DES FEMMES CATHOLIQUES DEMANDENT AU PAPE DE REJETER LE DIACONAT POUR LES FEMMES !


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A l'attention du Pape François

Votre Sainteté,

Nous, les soussignées et fidèles femmes de l’Église catholique, vous demandons de rejeter fermement la fausse idée d’un diaconat féminin au synode amazonien.

En tant que femmes catholiques, nous ne sommes en aucun cas opprimés par le dessein du Christ pour son Église et le sacrement de l'ordre. Bien au contraire, nous comprenons que les femmes ont une dignité égale devant le Seigneur et aux yeux de l'Église également.

Nous voyons aussi que la Bienheureuse Vierge Marie n'a jamais reçu d'ordres sacrés de son divin Fils et qu'elle était pourtant, selon saint Thomas d'Aquin, la plus sainte des créatures et la plus grande de tous les saints.

En tant que tels, nous pensons que la proposition concernant les femmes diacres ou le service des femmes à l'autel de la messe trahit, dans un certain sens, les femmes, car elle trahit la féminité modelée par Notre-Dame.

De plus, nous aimons l’Église catholique et nous nous sentons au cœur d’une communauté confessionnelle où les femmes sont de puissants témoins depuis le tout début et où nous avons de si fortes saintes féminines vers lesquelles s’inspirer.

Notre expérience montre que les femmes sont, et ont toujours été, des membres actifs de l’Église, tout en n’étant pas ordonnées au Saint-Ordre dans le diaconat, le sacerdoce ou l’épiscopat.

Nous croyons fermement que l'enseignement constant et la tradition de l'Eglise sur les ordres sacrés réservée aux hommes ne doivent pas être abrogés pour le politiquement correct qui prévaut de notre époque.

Merci et que Dieu vous accorde la grâce de suivre fidèlement le Christ. S'il vous plaît, priez pour nous et soyez assuré de nos prières pour vous.

SIGNEZ LA PETITION ICI :

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Message  Admin Jeu 29 Aoû 2019 - 13:57

L'ANCIEN AMBASSADEUR DU VATICAN AU ROYAUME-UNI SOUHAITE QUE DES FEMMES PUISSENT ÊTRE ORDONNÉES PRÊTRES !


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(29 août 2019) - Un ancien ambassadeur du Vatican au Royaume-Uni a déclaré que le fait que les femmes ne puissent pas être ordonnées à la prêtrise est «intolérable».

L'archevêque espagnol Pablo Puente, 88 ans, a pris la parole le 25 août lors d'une messe en l'honneur de Ginés de la Jara, patron de la confrérie des pêcheurs locaux, dans la région côtière espagnole de la Cantabrie.

«Nous ne pouvons tolérer cette discrimination flagrante de l’Église à l’égard des femmes», aurait déclaré Puente.

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Message  Admin Lun 9 Sep 2019 - 11:44

CARDINAL SARAH : LES PRÊTRES MARIÉS ET LES DIACRES FÉMININS SONT DES MONSTRUOSITÉS !


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Une décision du Synode amazonien d'introduire un sacerdoce marié, de nouveaux "ministères" pour les femmes ou "d'autres monstruosités de cette nature" serait une "rupture finale" avec la tradition de l'Église latine.

Le cardinal Robert Sarah déclare cela dans son livre d'entretien "Le soir approche et déjà le jour baisse", publié en mars en français et qui paraîtra cet automne dans d'autres langues.

Sarah rappelle que le synode de l'Amazonie n'est pas le premier exemple où des voix dans l'Église ont affirmé que les autochtones sont incapables de vivre dans le célibat pour le Christ.

Il encourage les prêtres à ne pas être troublés par le monde, "Ils se moquent du célibat, mais ils ont peur de vous." Le fait que le célibat soit critiqué montre qu'il est un grand signe de la foi.

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Message  Admin Lun 9 Sep 2019 - 11:46

LE PAPE FRANÇOIS SE MOQUE DU CARDINAL MÜLLER !


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Lors d'une conversation dans l'avion pour Maputo, Mozambique (4 septembre), le journaliste et lèche-bottes allemand Andreas Englisch a dit au pape François que "tous les Allemands ne croyaient pas aux mauvaises choses que le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller avait dites de lui".

Selon NyTimes.com, François a demandé ce que le cardinal Müller avait dit de lui. Englisch a répondu que Müller voulait sauver la papauté de François d'une mauvaise théologie.

François répondit que le cardinal Müller "a de bonnes intentions et c'est un homme bon, mais il est comme un enfant".

Dans la même conversation, François a qualifié sa décision de nommer l'hérétique Michael Fitzgerald au poste de cardinal d'"acte de justice".

Fitzgerald est un prélat anti-catholique qui a été destitué à la tête du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux par Benoît XVI en 2006 pour devenir nonce en Egypte.

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Message  Admin Dim 29 Sep 2019 - 13:27

L'IDÉOLOGUE EN CHEF DU PAPE FRANÇOIS ESTIME QUE L'AMAZONIE DOIT INTRODUIRE UN DIACONAT FÉMININ !


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(29 septembre 2019) - L'évêque retraité Erwin Kräutler, 80 ans, n'a aucun doute : Le synode amazonien "doit" introduire un diaconat féminin [invalide].

Ce prélat notoirement anti-catholique a été choisi par François comme idéologue en chef du synode de l'Amazonie. C'est un ancien prélat de Xingu, en Amazonie.

Kräutler a dit au magazine allemand "Blickpunkt Lateinamerika" désirer un "changement fondamental" dans l'Eglise. Il compare l'Église à la politique. Parce que les femmes deviennent "ministres" ou "présidentes", elles devraient assumer des rôles de direction similaires dans l'Église, "Nous accusons un retard d'au moins cent ans sur l'émancipation des femmes", estime Kräutler.

Il affirme que les femmes amazoniennes dirigent déjà les célébrations liturgiques du dimanche, prêchant et préparant les chrétiens aux sacrements. Au-delà de la propagande, voici. la réalité amazonienne.

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Message  Admin Sam 5 Oct 2019 - 12:56

CARDINAL MÜLLER : IL EST IMPOSSIBLE D'ORDONNER VALABLEMENT DES DIACONESSES !


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Il est impossible pour les femmes de recevoir valablement le sacrement de l'Ordre, que ce soit comme diacre, prêtre ou évêque, écrit le Cardinal Gerhard Müller à LifeSiteNews.com (30 septembre).

Müller souligne qu'il s'agit "sans aucun doute" d'une "décision définitive" et d'un "dogme de la foi".

Cette impossibilité était déjà évidente avant que Jean-Paul II ne la formule dans Ordinatio Sacerdotalis (1994).

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