BIENTÔT DES FEMMES DIACRES ? + BIENTÔT DES FEMMES PRÊTRES ? + BIENTÔT DES PRÊTRES MARIÉS ?

Un groupe de prêtres dissidents soutenu par des évêques de premier plan demande des prêtresses catholiques.

25 juin 2019 (Institut Lepanto) – L’Association des prêtres catholiques des États-Unis (AUSCP), qui revendique l’adhésion d’un peu plus de 1 300 prêtres, a publié un livre blanc le 8 mai 2019 intitulé « Déclaration de l’AUSCP sur le statut de la femme. » Appel à l’ordination sacerdotale des femmes et utilise le raisonnement moderniste condamné pour parvenir à ses conclusions.

Selon le St. Louis Dispatch, il sera demandé aux membres de l’AUSCP d’affirmer cette déclaration lors de l’Assemblée AUSCP 2019 en cours à St. Louis.

L’Institut Lepanto a beaucoup écrit sur la promotion par l’AUSCP de l’homosexualité, des paroisses sans prêtres, des diacres et plus encore :

Cette année, le cardinal Blase Cupich prononce le discours liminaire de l’AUSCP et de l’abp. Robert Carlson de St. Louis, MO, célèbre la messe de l’AUSCP mercredi. Actuellement, Abp. John Wester est le modérateur épiscopal de l’AUSCP auprès de l’USCCB, Bp. John Stowe est un membre actif et Abp. Wilton Gregory, Bp. Gregory Hartmeyer et Bp. Robert McElroy ont tous participé aux événements de l’AUSCP.
Ces prélats doivent immédiatement condamner l’AUSCP afin d’éviter d’être impliqués dans ce qui est clairement une déclaration d’hérésie.

Dans l’introduction du livre blanc, l’AUSCP indique clairement que son appel à l’ordination des femmes par la prêtrise est une position adoptée et officielle de l’équipe de direction de l’AUSCP. Cela nous encourage à diffuser et à promouvoir cette idéologie auprès des membres vulnérables de leurs paroisses.

Il dit:Le 28 mai 2019, l’équipe de direction de l’Association des prêtres catholiques des États-Unis (AUSCP) a approuvé la Déclaration sur la condition de la femme dans l’Église. Nous vous invitons à lire le document et à en discuter dans votre paroisse ou votre communauté.
Cette chape de 23 pages va bien au-delà de 2 000 ans d’orthodoxie catholique pour rendre possible l’ordination sacerdotale des femmes.
C’est un saut incroyable qui doit être corrigé.

Pour mener à la conclusion que les femmes devraient être ordonnées prêtres, le document commence par attaquer les structures et les enseignements fondamentaux de l’Église. Dans ce qui est peut-être l’affirmation la plus audacieuse et la plus frappante, l’AUSCP propose en réalité de supprimer les piliers institutionnels de l’Église au profit d’une autre approche plus intuitive.

Dans la Déclaration sur la condition de la femme, l’AUSCP affirme que l’Église a abandonné un «système ouvert» de théologie à la montée de
Constantin au 4ème siècle et est devenue « concentrée » sur les notions de loi, d’ordre et d’orthodoxie. que cette fixation continue aujourd’hui.

Cette fixation sur l’orthodoxie « met en œuvre la capacité de l’Eglise institutionnelle à interagir et à s’adapter à la biologie moderne, à l’évolution et à la physique quantique ». (P.6)

L’AUSCP va plus loin:

Le cadre théologique a produit des structures ecclésiales qui maintiennent des notions philosophiques dépassées sur la nature, le genre et la personnalité. Les règles, l’ordre fixe, les formules dogmatiques, les lois inflexibles, le patriarcat, l’autorité et l’obéissance ont rendu l’Église résistante à l’interconnectivité radicale qui caractérise tous les niveaux de la nature.

L’Église est vouée à disparaître à moins que le système ne subisse une transformation radicale. Ainsi, l’Église institutionnelle doit prendre en compte l’évolution de la compréhension de la science et de l’univers. Ou, comme l’écrit Elizabeth Johnson, CSJ, « l’église a besoin de se tourner vers le monde pour découvrir les desseins de Dieu pour le moment présent ». [emphase ajoutée]

La « théologie dépassée » parce qu’elle est « en décalage avec les découvertes scientifiques » et « le monde qui évolue » a été expressément condamnée dans les Canons du Premier Concile du Vatican:

Si vous voulez savoir quoi faire, vous pourrez comprendre comment en tirer le meilleur parti. (Can. 4: 3)

Qu’il soit clair, en proposant formellement qu’il s’aligne parfaitement avec la condamnation formelle du modernisme par l’Église – l’AUSCP en tant qu’organisation s’est placée, ses membres et ses partisans dans le domaine de l’hérésie matérielle . L’hérésie matérielle pourrait devenir formelle.

SOURCE : Pris sur un blogue catholique.

VATICAN CITY, 19 juillet 2019 ( LifeSiteNews ) - Une réunion organisée par le Vatican à Rome en juin pour les jeunes catholiques a rassemblé des orateurs qui ont appelé à des «diaconesses», à l'administration de sacrements par des femmes, à la «révolution», à l'inclusion «LGBT» et à changement structurel. "

Les jeunes catholiques présents à l'événement ont applaudi bruyamment lorsque de tels appels ont été lancés, alors que les appels à la formation de disciples missionnaires ont suscité peu d'enthousiasme.

Le Forum international de la jeunesse , composé de près de 250 jeunes du monde entier, s'est réuni du 19 au 22 juin pour discuter de l'exhortation post-conciliaire du pape François «Christus Vivit». Le pontife a publié le document le 2 avril 2019 après la publication d'octobre 2018. Synode des évêques sur les jeunes, la foi et le discernement professionnel. Certains des jeunes du Forum de juin ont été auditeurs au synode d’octobre. L'événement était organisé par le dicastère des laïcs, de la famille et de la vie.

Le thème général du forum était: «Les jeunes en action dans une église synodale».

LifeSiteNews a parlé à deux participants, un jeune homme et une jeune femme, sous le couvert de l'anonymat, non seulement pour leur intérêt, mais également pour le salut de leurs évêques. Le premier participant au forum a confié à LifeSiteNews son inquiétude face à l'agenda progressif proposé par de nombreux orateurs, alors que les participants l'acclamaient.

«La réaction aux différents commentaires et intervenants ouverts a rapidement suscité une attitude forte et favorable vis-à-vis de ceux qui exigent un changement structurel et la diversité, une" révolution "ou un soutien accru aux questions sociales telles que l'environnement, tout en maintenant un silence presque assourdissant. pour ceux qui parlent d’évangéliser nos cultures avec la théologie du corps, d’être des disciples missionnaires unis dans le Christ ou de grandir dans la sainteté personnelle », a déclaré la jeune femme à LifeSiteNews.

La source connue et de confiance de LifeSiteNews a été particulièrement troublée par l’enthousiasme avec lequel Eva Wimmer , une étudiante en théologie autrichienne, a demandé l’ordination des femmes.

«Au cours du premier panel, quelques auditeurs du synode de jeunes ont parlé de leur expérience du processus synodal. Au cours de cette réunion, il a été annoncé qu'il serait «normal que les femmes soient diaconesses et administrent les sacrements», a déclaré la source féminine.

Wimmer a également déclaré, selon la source, qu'elle rêvait d'une Église dans laquelle les femmes ne se contenteraient pas de faire une catéchèse pour le baptême, mais baptiseraient et n'enseigneraient pas simplement la préparation du mariage, mais célébreraient des mariages et indiquaient qu'elle était pour une plus grande inclusion des personnes «LGBT» Dans l'église.

LifeSiteNews a contacté Wimmer par courrier électronique pour obtenir ses commentaires, mais elle n'a pas répondu.

Dans sa Lettre apostolique de 1994, Ordinatio Sacerdotalis, Jean-Paul II a déclaré que "l'Église n'a aucune autorité pour conférer une ordination sacerdotale aux femmes". Il a ajouté que "ce jugement doit être définitivement tenu par tous les fidèles de l'Église".

"Peu semblait centré sur le Christ"

Pendant ce temps, des sujets tels que la sainteté et la conversion ont été largement abandonnés.

«Alors que des questions importantes telles que la migration, les changements climatiques et le suicide chez les jeunes étaient fréquemment évoquées, nous semblions passer à côté du point crucial: la sainteté, notre mission évangélique inhérente à notre baptême et notre transformation personnelle - car nous ne sommes unis à Christ, pouvons-nous guérir les familles, guérir notre culture et finalement nous ramener tous à la seule véritable Église catholique de Dieu », a déclaré la source.

Les jeunes avaient été invités à discuter des moyens par lesquels les idées de «Christus Vivit» pourraient être mises en œuvre dans leur diocèse d'origine afin d'attirer davantage de jeunes à la vie en Christ. La source a déclaré avoir senti que beaucoup de ses collègues n'étaient pas «centrés sur le Christ».

"En apprenant à connaître mes collègues et en développant la conférence, j'ai découvert que peu de personnes semblaient être centrées sur le Christ ou ont compris notre appel à être des disciples missionnaires, sans parler d'un phare pour l'orthodoxie catholique dans un monde de plus en plus laïque", a-t-elle déclaré. m'a dit.

"Tout au long de la conférence, j'ai donc développé un malaise croissant vis-à-vis des personnes chargées de cette responsabilité."

La deuxième source, le jeune homme, a fait écho au malaise de la jeune femme. Il a indiqué que, mis à part les sacrements, la réunion manquait d'un caractère solidement catholique et que bon nombre des participants étaient des employés de l'Église.

«Mes impressions générales sur la réunion sont plutôt sombres», a-t-il rapporté par courrier électronique.

«Honnêtement, à part les sacrements, il semblait y avoir très peu de séparation entre ce rassemblement de jeunes et un rassemblement« œcuménique »de jeunes chrétiens», a-t-il poursuivi.

«Je ne savais pas non plus que les jeunes rassemblés étaient représentatifs des jeunes catholiques pratiquants des conférences / organisations de leurs évêques respectifs; beaucoup semblaient faire un travail de ministère à plein temps ou [travailler] pour des diocèses ou des conférences d'évêques. "

Il a estimé que l'on mettait très peu l'accent sur la doctrine et a noté que le délégué qui a bien parlé de l'importance de comprendre et d'être fidèle aux «enseignements établis et traditionnels» de l'Église n'a pas été applaudi.

«Je ne dirais pas un silence assourdissant», a-t-il déclaré, «mais [il y a] certainement une quantité très faible d'applaudissements pour ces sujets. Comparé à certaines des autres réactions (telles que celles concernant la diversité et l’environnementalisme), cela aurait semblé être un silence assourdissant. "

Il a confirmé que la conversation s'était éloignée des enseignements traditionnels de l'Église sur des questions telles que la sexualité, le genre et l'œcuménisme et qu'un délégué autrichien avait déclaré qu'il serait normal que les femmes soient diaconesses et administrent les sacrements.

«Oui, c'était l'un des jeunes présélectionnés qui nous ont parlé le matin du premier jour de la conférence», a-t-il déclaré à LifeSiteNews.

"La plupart du discours de la personne a tourné autour de ce sujet, avec l'environnementalisme."

Entre-temps, bien qu’on ait beaucoup parlé de «synodalité», aucun plan concret n’a été élaboré pour les jeunes.

"L'accent ecclésiastique était mis sur" l'Eglise synodale ", et en particulier sur le rôle des jeunes dans cela", a-t-il déclaré.

«Malgré cela, très peu de discussions ont eu lieu sur la signification réelle de l'expression« église synodale », et le prochain synode d'Amazon n'a pas été discuté du tout», a-t-il poursuivi.

Il a ajouté que, bien que les participants aient eu l’impression que dans ce mouvement en faveur d’une «Eglise synodale», les jeunes joueraient un rôle important dans les synodes eux-mêmes, cela n’a pas été précisé dans des situations concrètes telles que le prochain synode amazonien.

Bien que réticents à dire que ses collègues participants ne soient pas «centrés sur le Christ», notre deuxième source a déclaré que la conversation était beaucoup plus centrée sur les problèmes et les personnes que sur le Christ.

«Je n'ai pas entendu beaucoup de discussions qui semblaient centrées sur le Christ, à la fois dans l'assemblée et dans le groupe de travail», a-t-il déclaré.

"L'accent a semblé être davantage centré sur le problème plutôt que sur le Christ, et la manière dont ces problèmes ont été abordés en général n'était pas théocentrique", a-t-il poursuivi.

«L’une des conférences que nous avons entendues portait même le titre« Sur la voie d’un ministère pastoral synodal, orienté vers le peuple et missionnaire », ce qui met en lumière cette approche anthropocentrique typique du discours du forum.

Notre deuxième source a remarqué que la réunion, qui était regroupée selon les langues officielles, était dominée par des hispanophones.
«Bien que moins d’un quart des jeunes originaires d’Amérique latine soient originaires de ces pays, le bruit qu’ils ont provoqué a souvent donné l’impression qu’ils étaient majoritaires», a-t-il déclaré.

«De manière générale, les locuteurs d’espagnol ont reçu beaucoup plus d’attention et d’applaudissements que les autres groupes linguistiques, bien que les anglophones et les francophones aient également été applaudis», at-il poursuivi.
La jeune femme qui a parlé pour la première fois à LifeSiteNews a toutefois estimé que les applaudissements étaient davantage basés sur les nouveautés présentées que sur l'appartenance ethnique.

«Je suis presque d'accord sur le fait que les hispanophones ont reçu beaucoup plus d'attention», a-t-elle déclaré.

«Je maintiens toujours que le contenu a eu un impact énorme. Ainsi, un espagnol qui demande l'inclusion des personnes LGBT ou plus d'espace pour les femmes ou une autre cause libérale aura été applaudi, mais un non-espagnol qui a déclaré que ces choses-là recevraient également de grands applaudissements. "

Le cardinal Kevin Farrell, préfet du dicastère des laïcs, de la famille et de la vie, et le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, ont prononcé des discours en souhaitant la bienvenue aux participants. Les deux ont également célébré la messe pour le rassemblement. Les pères João Chagas ; Giacomo Costa, SJ ; Alexandre Awi Mello ; et Rossano Sala étaient le clergé parmi les orateurs.

SOURCE :

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L'Administrateur

16 juillet 2019 ( LifeSiteNews ) - Le prochain Synode d'Amazon suscite beaucoup d'inquiétude chez les fidèles catholiques. Les cardinaux progressistes d'Allemagne et du Vatican ont déjà organisé une réunion privée sur la manière d'obtenir du Synode l'approbation d'un diaconat féminin. Le cardinal Walter Brandmüller, l'un des deux cardinaux restants du dubia, a publié une critique énergique du document de travail du synode, affirmant que son objectif réel était "l'abolition du célibat sacerdotal et l'introduction d'un sacerdoce féminin - à commencer par les femmes diacres".

Aujourd'hui, dans l' épisode 17 de The John-Henry Westen Show, je discute de la nature troublante du synode amazonien et des dix signes que le pape François se dirige vers l'ordination des femmes. Je vais également vous montrer pourquoi la vraie Église ne pourrait jamais accepter l'ordination des femmes.

Les enjeux de la guerre pour l'âme de l'Église ont été portés à un niveau "global" avec la publication du document de travail du synode d'Amazone d'octobre. Cela a poussé un cardinal à appeler le document pour hérésie et prévenir de l'apostasie.

C'est ce dont nous discutons dans l'épisode d'aujourd'hui du John-Henry Westen Show… restez à l'écoute.

Commençons comme nous le faisons toujours avec le signe de la croix. Et demandons l'intercession de Notre-Dame du Mont Carmel en ce jour de fête.

Avant d’arriver à la liste, nous devons comprendre que Jésus est venu en tant qu’homme né d’une femme. Il était le nouvel Adam et Notre Dame la nouvelle veille. Jésus est venu en tant qu'homme et a établi son sacerdoce «in persona Christi» ou «en la personne de Christ», c'est pourquoi tous les ministres ordonnés à son ministère doivent également être des hommes - pas des femmes. Si une femme qui a jamais vécu devait recevoir des ordres sacrés, cela aurait été elle-même la Mère de Dieu. Elle ne voudrait jamais rien qui soit contraire à la Volonté de Dieu.

Et parlons rapidement du dicton populaire voulant que Jésus ne puisse pas ordonner les femmes parce que c'était culturellement inapproprié à l'époque - c'est ridicule. Jésus a rompu avec toutes sortes de tabous culturels - il a parlé d'un Dieu divin scandalisant les Juifs, il a parlé de manger sa chair et de boire son sang, horrifiant les Juifs à qui il était même interdit de boire du sang animal. Il est donc insensé de suggérer que Jésus n'a pas ordonné les femmes pour des raisons culturelles. Il a défini différents rôles pour les hommes et les femmes et l'ordination au Saint Ordre est réservée aux hommes, de même que la maternité ne concerne que les femmes.

Alors que l'évêque a la plénitude du pouvoir sacerdotal de la part du Christ - dirigeant l'autorité de l'église diocésaine et descendant direct des apôtres pour la région ou le diocèse particulier sur lequel il gouverne, des prêtres ont été nommés pour accomplir le ministère de l'offrande du Saint Sacrifice de la Messe et entendre des aveux. Les diacres étaient dévoués à la prédication et au ministère auprès du public à un niveau plus personnel.

Dans l’Église primitive, vous entendrez parler de «déesses» qui étaient des femmes qui assistaient particulièrement au baptême à une époque où le baptême en immersion était utilisé et en raison de préoccupations liées à la modestie, aux femmes administrant le sacrement. Rappelez-vous que le baptême est un sacrement que n'importe qui, même un non-catholique, peut administrer avec de l'eau et les paroles que je vous baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ces diaconesses de l'église primitive n'ont jamais reçu d'ordre sacré, mais une commission chargée d'entreprendre un service particulier pour l'Église. Rien à voir avec officier à la messe de quelque manière que ce soit.

En se conformant à la loi divine établie par le Christ, l’Église a toujours interdit les ordres sacrés aux personnes autres que les baptisés. Le droit canonique dit comment «légalement» «conférer les ordres de la prêtrise ou du diaconat», «Seul un baptisé peut valablement recevoir l'ordination sacrée» (canon 1024).

Il existe des preuves de cet enseignement constant tout au long de l'histoire de l'Église. Dans les Écritures mêmes, du pape Gélase au Ve siècle, du pape Innocent IV au XIIIe siècle et du pape Benoît XIV au XVIIIe siècle.

Rappelez-vous l'avertissement de saint Paul dans les Écritures - (1 Cor. 14:34) «Les femmes doivent rester silencieuses dans les églises» - une loi qui a été suivie dans l'Église jusqu'à ce que diverses interprétations du concile Vatican II aient vu des femmes lire les Écritures Messe mais pas l'Evangile.

En plus de l'avertissement de saint Paul dans la Sainte Bible. Permettez-moi de citer l'encyclique Allatae Sunt de 1755 du pape Benoît XVI, dans laquelle il résume l'enseignement de l'Église sur ce point.

«Le pape Gélase, dans sa neuvième lettre (chap. 26) aux évêques de Lucanie, a condamné la pratique perverse consistant à faire de la femme au service du prêtre lors de la célébration de la messe. Cet abus s'étant répandu chez les Grecs, Innocent IV l'a formellement défendue. dans sa lettre à l'évêque de Tusculum: "Les femmes ne devraient pas oser servir à l'autel; elles devraient se voir totalement refuser ce ministère." Nous avons également interdit cette pratique dans les mêmes termes dans notre constitution maintes fois répétée, Etsi Pastoralis, sect. 6, non. 21. ”(Pape Benoît XIV, Encyclique Allatae Sunt, 26 juillet 1755, n. 29).

Le cardinal Walter Brandmüller, l'un des deux cardinaux restants de la dubia, a démontré avec sévérité la sévérité avec laquelle les propositions du synode d'octobre étaient perçues par les initiés, et avait critiqué l'Instrumentum Laboris, le qualifiant d '"hérétique" et d' "apostasie" de la révélation divine. Il a appelé les dirigeants de l'Église à le «rejeter» avec «toute détermination». Dans son essai, exorçant le document, le cardinal Brandmuller a écrit: « Il est impossible de cacher que le« synode »entend avant tout contribuer à la mise en œuvre des deux projets les plus précieux qui soient. jusqu'à présent, n'ont jamais été mises en œuvre, à savoir l'abolition du célibat sacerdotal et l'introduction d'un sacerdoce féminin - à commencer par les femmes diacres ».

Bien sûr, l'ordination des femmes au Saint-Ordre est impossible dans l'Église catholique et tout changement à cet égard serait faux. En fait, jusqu'à récemment, un prêtre prônant l'ordination des femmes serait excommunié, de même que le p. Roy Bourgouis en 2012. Cependant, on peut en dire autant d'autres questions telles que la communion des catholiques divorcés et remariés, la communion des protestants et l'enseignement sur la peine de mort. Pourtant, dans tous ces cas, un faux changement a été autorisé à s'infecter.

Comme pour la plupart de ces changements apparents, le pape François a opposé les deux approches en ce qui concerne l'ordination des femmes. Au début de son pontificat en 2013, il a publié l'exhortation Evangeli Gaudium, dans laquelle il semblait indiquer, comme tous les papes avant lui, qu'il n'y avait aucune possibilité que des femmes soient ordonnées. Il a déclaré: «La réservation de la prêtrise aux hommes, en tant que signe du Christ époux qui se donne dans l'Eucharistie, n'est pas une question sujette à discussion.» Il a réitéré cette position en 2016.

Néanmoins, lui et ses plus proches collaborateurs ont suggéré de lancer un ministère ordonné lors de la messe pour les femmes, axé spécifiquement sur la possibilité d'autoriser les femmes diacres.

Voici 10 exemples de cela:

1- Dans le document de travail du Synode d'octobre, Instrumentum Laboris, l'ordination des femmes est suggérée. Il appelle l'église à «promouvoir les vocations des hommes et des femmes autochtones afin de répondre au besoin de protection pastorale et sacramentelle». Elle appelle également l'Eglise à «identifier le type de ministère officiel pouvant être confié aux femmes, compte tenu du rôle central qu'ils jouent aujourd'hui dans l'Église amazonienne ».

2- En août 2016, le pape François a mis en place une commission de 12 membres chargée d'étudier la question des femmes diacres, alors qu'une commission précédente sur le sujet avait conclu en 2002 que l'ordination des femmes n'était pas possible. De plus, le pape François a nommé en tant que membre de cette commission le principal défenseur mondial de l'ordonnance des femmes diacres - Phyllis Zagano.

3- Au début de son pontificat, le pape François a choqué les catholiques en lavant les pieds des femmes à la messe du jeudi saint de la Cène. Le lavent symbolique des pieds du célébrant de la messe doit commémorer le fait que le Christ a lavé les pieds de ses apôtres lors de l'établissement du sacerdoce. En janvier 2016, il a officiellement modifié la pratique de l'Église pour permettre de laver les pieds des femmes au Jeudi Saint. Il a atténué le scandale de cette initiative en suggérant que le sens du rite était davantage une question de charité et de service.

4- Dans un entretien avec Die Zeit en mars 2016, le pape a été interrogé sur le manque dévastateur de prêtres en Allemagne et en Suisse. «Oui, c'est un gros problème», a-t-il répondu. «De nombreuses paroisses ont des femmes bien élevées: elles tiennent le dimanche et célèbrent les liturgies de la parole (Wortgottesdienste), c'est-à-dire sans eucharistie.» Célébrer la «liturgie de la parole» et de telles cérémonies a toujours été réservé par l'Église au clergé ordonné.

5- Dans l'exhortation apostolique Amoris laetitia, deux paragraphes traitent de la question des droits de la femme. Le pape François déplore le «manque d'égalité d'accès des femmes à un travail digne et aux rôles décisionnels». Il utilise un langage féministe pour dénoncer «les excès des cultures patriarcales qui considéraient les femmes comme inférieures», citant même lui-même l'argument L'émancipation des femmes est à l'origine des problèmes actuels »est« une forme de chauvinisme masculin fausse et mensongère ».« Si certaines formes de féminisme sont apparues et que nous devons considérer comme inadéquates, nous devons néanmoins voir dans le mouvement des femmes le travail de l'Esprit pour une reconnaissance plus claire de la dignité et des droits des femmes », poursuit-il au paragraphe 54.

6- En avril 2016, le journal du Vatican, L'Osservatore Romano, a publié une série d'articles appelant les femmes à pouvoir prêcher à la messe.

7- Le pape François a rencontré officiellement le clergé féminin et des «évêques» d'autres dénominations.

8- En février 2017, des arguments en faveur de l'ordination des femmes au sacerdoce ont été présentés dans le plus ancien journal jésuite d'Italie; une revue qui est revue par le Vatican avant sa publication et dirigée par le jésuite p. Antonio Spadaro, l'un des plus proches conseillers du pape François. “Civiltà Cattolica” a publié un article du p. Giancarlo Pani SJ suggérant que l'admission dans le sacerdoce des femmes soit soumise à un nouvel examen.

9- L'évêque Erwin Kräutler a été nommé principal auteur de l'instrumentum laboris du 17 juin 2019 pour le prochain Synode d'Amazon. Krautler est un ardent défenseur de l'ordination des femmes au sacerdoce. En juin 2018, LifeSiteNews a rendu compte d'un livre de 2016 de l'évêque Kräutler dans lequel il plaidait en faveur des femmes prêtres.

10- En juillet 2019, un synode de préparation secrète des cardinaux et des évêques s'est tenu en présence d'un représentant du Vatican. Il a préconisé l'ordination des femmes.

Mais étant donné l'ambiguïté des armes utilisée au Vatican ces jours-ci, qui cherche à repousser autant que possible l'enveloppe sans forcer la scission de l'Église, je parierais que le Synode ne s'arrêtera pas avant de permettre l'ordination des femmes. Je pense que l'allusion faite par le pape sur les femmes en Allemagne sera transformée en un nouveau "ministère" pour les femmes sans proclamer qu'il s'agit d'un ministère "ordonné", car cela provoquerait l'objection de trop nombreux prélats. Ce qui va probablement arriver est une normalisation officielle de ce qui se passe déjà dans des circonstances exceptionnelles.

Par exemple, puisque les femmes servent déjà à l'autel en costume liturgique; puisque les femmes sont déjà autorisées comme lectrices à la messe; et puisque les femmes agissent déjà en tant que ministres eucharistiques extraordinaires, une initiative visant à leur donner un ministère nommé et un costume liturgique pour la messe avec peut-être aussi la possibilité de prêcher ne semble pas si exagérée. Mais une fois que nous serons là-bas, l'ordination des femmes ne sera plus retardée, car elle sera déjà là visuellement et symboliquement. En l’absence d’un prêtre, une femme en costume liturgique pourrait diriger les prières, les lectures, l’Évangile, donner une homélie et simplement utiliser les Armées du Tabernacle déjà consacrées, comme le dit le pape François, se produit déjà à certains endroits en Allemagne. À ce stade, l'apparence de la prêtrise exclusivement masculine sera pratiquement détruite, ce qui mènera rapidement et inévitablement à une fausse ordination des femmes.

Mais l'ordination des femmes ne se produira jamais dans la Vraie Église catholique, même si une majorité de catholiques devaient rompre avec la vérité et poursuivre cette direction.

Le pape Jean-Paul II a souligné l'impossibilité d'ordination féminine et cet enseignement a été réitéré de manière définitive et irrévocable.

En 1994, Jean-Paul II a écrit dans Ordinatio Sacerdotalis :

Bien que l’enseignement selon lequel l’ordination sacerdotale doit être réservée aux hommes seuls a été préservé par la Tradition universelle et constante et fermement enseigné par le Magistère dans ses documents plus récents, il est toutefois considéré à ce jour dans certains endroits comme toujours ouvert. débattre, ou le jugement de l'Eglise selon lequel les femmes ne doivent pas être admises à l'ordination est considéré comme ayant simplement une force disciplinaire.

C'est pourquoi, afin de dissiper tout doute sur une question de grande importance, qui relève de la constitution divine de l'Église elle-même, en vertu de mon ministère de confirmation des frères (cf. Lc 22, 32), je déclare que l'Église n'a aucune autorité pour conférer aux femmes l'ordination sacerdotale et que ce jugement doit être tenu définitivement par tous les fidèles de l'Église.

Le pape Jean-Paul II a également souligné que Notre-Dame constituait la preuve définitive que les femmes n'étaient pas censées être dans un ministère ordonné, car, comme il le suggérait, le Christ aurait-il choisi une femme de l'histoire pour l'ordination, ce serait sa mère. Il a dit
Le fait que la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu et Mère de l'Église, n'ait reçu ni la mission propre aux Apôtres ni le sacerdoce ministériel montre clairement que la non-admission des femmes à l'ordination sacerdotale ne peut signifier que les femmes sont de moindre dignité, cela ne peut pas non plus être interprété comme une discrimination à leur égard. Au contraire, cela doit être vu comme l'observance fidèle d'un plan à attribuer à la sagesse du Seigneur de l'univers.

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James Martin, prêtre jésuite: «Je suis stupéfait que les femmes ne puissent pas prêcher à la messe»

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22 juillet 2019 ( LifeSiteNews ) - C'est stupéfiant pour moi que les femmes ne puissent pas prêcher à la messe, a tweeté aujourd'hui le militant LGBT et prêtre jésuite Père James Martin, malgré les avertissements bibliques, le droit canon et l'enseignement de l'Eglise contre la pratique.

Martin a fait référence à un article de magazine américain écrit par un conférencier de l'Université de Santa Clara qui a déploré que la «pendule» ait été «retournée» dans sa paroisse en 2009 et 2013, lorsque de nouveaux évêques ont interdit aux femmes de livrer des homélies, puis des «réflexions» post-homéliennes. respectivement.

«Dans notre paroisse du nord de la Californie, des laïques ont commencé à prêcher la bonne nouvelle lors de la liturgie dominicale de 1996. Cette pratique a émergé de la communauté religieuse», a écrit Jean Molesky-Poz, auteur d'un livre sur la spiritualité maya. "Plusieurs femmes ont approché notre pasteur et ont parlé du manque dévastateur de sagesse spirituelle et de leadership des femmes dans l'église pendant 2 000 ans."

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22 juillet 2019 ( LifeSiteNews ) - Le cardinal allemand Reinhard Marx a laissé entendre que le temps était venu pour les laïcs, hommes et femmes, de prêcher des homélies à la messe.

Samedi dernier, le cardinal a prononcé un discours devant une assemblée de lecteurs diocésains de son archidiocèse de Freising-Munich, où il s'est dit «un peu déçu» de certaines homélies entendues dans certaines paroisses. Il se demandait si les laïcs auraient un meilleur don pour la prédication.

"A quoi ressemble l'homélie de l'avenir? Seul le prêtre peut prêcher. Il faut que les choses se développent davantage", a-t-il déclaré.

Ces mots font suite à un article qui vient d'être publié sur le site d'informations des évêques allemands - dont le président Marx est - où il a été proposé que les femmes deviennent des prédicateurs pendant la messe. Le père Nikodemus Schnabel, l'auteur de cet article, a demandé : "Qu'est-ce qui s'oppose à une véritable redécouverte de la fonction liturgique du lecteur et de la lectrice, qui ne peut être confiée qu'à des non-membres du clergé?"

Ces lecteurs seraient alors non seulement chargés «de la proclamation de la Parole de Dieu, mais aussi de son exégèse».

Ainsi, il proposait clairement un nouveau bureau liturgique qui inclurait des femmes prédicateurs.

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19 juillet 2019 ( LifeSiteNews ) - À la lumière du Synode panamazonien qui se tiendra du 6 au 27 octobre à Rome, la question de l'ordination des femmes fait actuellement l'objet de vifs débats. Katholisch.de, le site officiel de la Conférence des évêques allemands, vient de publier un article écrit par le père Nikodemus Schnabel. Ce moine bénédictin propose, comme une sorte de compromis, que les femmes soient aux côtés des prêtres dans le sanctuaire. Pendant que le prêtre célébrait la messe, une femme prononçait une homélie.

Dans un commentaire du 17 juillet, le père Schnabel - qui vit depuis de nombreuses années dans sa communauté de Jérusalem, en Israël, mais a actuellement des obligations à Berlin, en Allemagne - admet qu’il tente toujours de parvenir à une conclusion quant à ce qui devrait être fait à l'ordination féminine. Après tout, dit-il, "il s'agit de donner aux femmes un rôle plus important dans la célébration de l'Eucharistie", car la liturgie est le "sommet" de la vie de l'Église, selon le Concile Vatican II. Pour Schnabel, le simple fait de donner aux femmes davantage de postes de direction dans l'Église «ne peut être la seule réponse».

«En outre, poursuit-il, la question urgente me pose de savoir pourquoi il est nécessaire qu'un membre du clergé prononce l'homélie lors de la célébration de la liturgie?» Schnabel fait référence au fait que les diacres, qui ne sont pas eux-mêmes célébrant le Saint Sacrifice de la Messe, sont autorisés à prêcher.

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