SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
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Viens, Seigneur Jésus ! :: La Fin des Temps :: Le Synode sur la Famille et le Synode d'Amazonie : un prélude au Schisme à venir ?
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
@ Lise :
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
CARDINAL SCHÖNBORN : LE PAPE FRANÇOIS VEUT ABOLIR LE CÉLIBAT ET UTILISE LES ÉVÊQUES AMAZONIENS COMME PRÉTEXTE !
Le pape François envisage d'abolir le célibat, a déclaré le cardinal viennois Christoph Schönborn au site des évêques autrichiens KathPress.at le 2 octobre.
Ce que les représentants de l'Amazonie diront pendant le synode [manipulé] de l'Amazonie sera "décisif", selon Schönborn.
Il a admis que les " réglementations régionales " pouvaient avoir un effet de modèle à l'échelle mondiale.
SOURCE :
https://gloria.tv/article/D7ivQkAKg8qf321GJRMpUHPiD
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
CITÉ DU VATICAN (ChurchMilitant.com) - Le cardinal Walter Brandmüller (un auteur des Dubia) avertit que le synode amazonien représente une tentative de remplacer le catholicisme par "une religion naturelle panthéiste de l'homme".
Dans une déclaration à LifeSiteNews et au site en allemand kath.net de cette semaine, l'auteur des dubia a décrit les architectes du synode comme une cabale moderniste axée sur l'ordre du jour. "Ce serait une erreur fatale de penser que les promoteurs de l'actuel Synode des Évêques ne se préoccupent vraiment que du bien-être des tribus indigènes des forêts amazoniennes", a-t-il averti. "Ils sont plutôt bien évidemment instrumentalisés pour faire avancer un programme qui concerne l'Église universelle et qui trouve ses racines en grande partie au 19ème siècle." En réfléchissant sur le sens de la religion, Brandmüller opposa la tradition judéo-chrétienne historique au concept moderniste de la foi.
"Lorsque Juifs et Chrétiens parlent de religion - avec ses formes d'expression dans la doctrine, la morale et le culte -, ils désignent alors la manière avec lesquelles l'homme répond à une réalité extra ou supra-terrestre qui lui vient de l'extérieur", il a observé. "En termes simples, il s'agit de la réponse de l'homme à l'auto-communication-révélation du Créateur à sa créature, l'homme", a-t-il déclaré. "Dieu parle - sous quelque forme que ce soit - et l'homme donne une réponse. C'est un dialogue."
"Le concept religieux du modernisme, par contre, signifie un monologue: l'homme reste seul avec lui-même", a averti le cardinal. La Sainte Écriture enregistre le dialogue entre Dieu et l'homme, a écrit Brandmüller: L'adresse de Dieu au peuple élu s'est déroulée au cours d'une histoire mouvementée qui, à chaque étape, a conduit à un niveau supérieur. La Lettre aux Hébreux commence par ces mots: "Il y a bien longtemps, Dieu a parlé à nos ancêtres de nombreuses façons diverses par les prophètes, mais ces derniers jours, il nous a parlé par un Fils".
L’Évangile de Saint Jean appelle ce fils le Verbe Incarné de l’Éternel Dieu. Il est et il apporte la révélation finale, que l'on peut trouver sous forme écrite dans les livres bibliques et dans la tradition orale authentique de la communauté de disciples choisie par Jésus-Christ, à partir de laquelle l'Église s'est développée. Tout cela s'est produit une fois pour toutes et est universellement valable en ce qui concerne l'espace et le temps. Ces faits "excluent un concept de religion qui a une sorte de limite géographique ou temporaire", a-t-il noté, ajoutant qu"une église amazonienne est théologiquement impensable". "C’est l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique (et donc romaine)", a poursuivi Brandmüller, "à qui la transmission de l’Évangile et la transmission de la grâce du Christ à tous les peuples de tous les temps ont été confiées et à qui la lumière et la force de l'Esprit de Dieu sont promises pour l'accomplissement de cette mission. "
"Le concept religieux du modernisme, par contre, signifie un monologue: l'homme reste seul avec lui-même", a averti le cardinal.
La Sainte Écriture enregistre le dialogue entre Dieu et l'homme, a écrit Brandmüller.
Les auteurs du document de travail "ignorent le Concile Vatican II" ainsi que "tous les documents du Magistère post-conciliaire interprétant le Concile", a poursuivi le cardinal. Il a répété que ce mépris constituait "une rupture avec la tradition dogmatiquement contraignante. En réalité, aussi avec l'universalité de l'Église". "Le fait que cette pause soit, pour ainsi dire, mise en oeuvre de manière" sournoise ", c'est-à-dire de manière cachée et secrète, est encore plus inquiétant", a-t-il écrit.
Les "conflits sur le synode amazonien ne concernent que très superficiellement la population indigène de l'Amazonie, qui est elle-même assez petite en nombre", a déclaré Brandmüller. "La question qui se pose est de savoir si les protagonistes de ce synode ne sont pas davantage concernés par la tentative de remplacer secrètement la religion en tant que réponse de l'homme à l'appel de son Créateur par une religion panthéiste naturelle de l'homme", a-t-il déploré, à savoir nouvelle variante du modernisme du début du 20ème siècle. " "Ce qui est en jeu, ce n'est ni plus ni moins que la Foi catholique ... clairement et simplement", a averti Brandmüller.
SOURCE : ChurchMilitant.com
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
CARDINAL BRAND MÜLLER : LE SYNODE D'AMAZONIE TENTE-T-IL D'IMPOSER UNE RELIGION PANTHÉISTE DE L'HOMME ?
(19 octobre 2019) - Voici la traduction intégrale par mes soins (d'après traduction anglaise faite par Maike Hickson pour LifeSiteNews) d'une récente déclaration du cardinal Walter Brandmüller, l'un des deux survivants des quatre signataires des Dubia adressés au pape François à propos d'Amoris laetitia, toujours restées sans réponse.
Le cardinal accuse le synode de manipulation en vue de mettre en place une nouvelle conception de la religion, visant à l'Eglise catholique par une « religion naturelle panthéiste de l'homme », variante du modernisme du début du XXe siècle, dit-il. Et laisse entendre son effroi devant une telle apostasie qui fait penser aux « temps eschatologiques ».
De manière somme toute amusante, le cardinal en veut notamment pour preuve l'absence quasi totale du Concile Vatican II dans l'Instrumentum laboris qui se borne quasiment à citer l'assemblée d'Aparecida de 2007, au mépris bien plus large de l'ensemble de la doctrine de l'Eglise… Cela montre en tout cas qu'on n'est jamais allé aussi loin dans la promotion de la religion de l'homme.
La dernière ligne de sa déclaration fait allusion a ce qu'a dit le pape François à l'orée du synode, lorsqu'il a affirmé que l'Instrumentum Laboris était un « texte martyr », destiné à être détruit. En attendant, les Circuli minores ont clairement et majoritairement abouti à l'affirmation que l'on devait envisager l'ordination des viri probati et la possibilité d'un ministère ordonné pour les femmes.
Voici donc ma traduction intégrale non officielle de la déclaration du cardinal Brandmüller. – J.S.
Ce n’est pas l’Amazonie qui est en jeu : tout est en jeu.
Par le Cardinal Walter Brandmüller
On commettrait une erreur fatale à penser que les promoteurs de l’actuel Synode des évêques ne se préoccupent vraiment que du bien-être des tribus indigènes des forêts amazoniennes. De toute évidence, Ils sont plutôt instrumentalisés au service d’un programme qui concerne l’Église universelle et qui plonge en grande partie ses racines dans le XIXe siècle.
Ce qui est en jeu ici, c’est la foi catholique, ni plus ni moins, la foi judéo-chrétienne pure et simple. Mais il faut d’abord se poser ici cette question décisive et fondamentale : « Qu’est-ce donc que la religion ? »
On ne conteste guère que la « religion » constitue un élément essentiel de l’existence humaine. Cependant, la signification de cela n’est pas du tout claire – ou connue par le grand nombre. Il existe même des réponses contradictoires à cette question. Essentiellement, la question est de savoir si la religion est le résultat de tentatives de l’homme en vue de préserver et de gérer sa propre existence – c’est-à-dire, si elle est un produit humain et culturel – ou bien, si elle doit être comprise autrement.
Dans le premier cas, la religion trouve sa source dans la réflexion sur l’expérience des profondeurs existentielles de la personne, c’est-à-dire de sa finalité. Mais alors la religion n’est rien d’autre que la rencontre de l’homme avec lui-même. Il s’agirait alors aussi de la conséquence du culte de la raison tel qu’il a été promu par les Lumières. Apparaît dès lors – souvenons-nous de Rousseau – l’idéal du « bon sauvage », par opposition au penseur autonome européen éclairé.
La religion en tant que rencontre avec soi-même propose une conception de la religion qui a en effet des conséquences considérables, dans la mesure où l’évolution de la vie d’une personne peut de soi entraîner des changements, voire des contradictions, quant à ces expériences "religieuses". C’est également ici qu’intervient la notion d’évolution, ce qui signifie que, parallèlement à la progression du développement humain, il se produit aussi un développement de la conscience (de soi) religieuse. Dès lors, les nouvelles idées changeantes peuvent alors dépasser et remplacer celles qui avaient été acquises précédemment. Ainsi, cela peut conduire à un pas en arrière – mais celui-ci sera considéré comme un progrès – un recul par rapport à la culture de l’Europe, comme dans le cas de l’Amazonie.
L’histoire de la religion judéo-chrétienne est en fort contraste avec cette conception de la religion comme autoréalisation de l’homme.
Quand juifs et chrétiens parlent de la religion – avec ses formes d’expression propres quant à la doctrine, la morale et le culte – ils désignent la manière dont l’homme répond à une réalité extra ou supra-mondaine qui lui vient de l’extérieur. En langage clair, il s’agit de la réponse de l’homme à la révélation de l’auto-communication du Créateur à Sa créature, l’homme. C’est un véritable événement dialogique entre Dieu et l’homme.
Dieu parle – sous quelque forme que ce soit – et l’homme donne une réponse. C’est un dialogue. La conception religieuse du Modernisme, au contraire, revient à un monologue : l’homme reste seul avec lui-même.
Cet événement dialogique a commencé par l’appel de Dieu à l’homme, comme en témoigne l’histoire du peuple d’Israël.
Le discours de Dieu à son peuple élu s’est déroulé au cours d’une histoire mouvementée qui, à chaque étape, a conduit à un niveau supérieur. La Lettre aux Hébreux commence par ces mots : « Après avoir, à bien des reprises et de bien des manières, parlé autrefois à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils. » L’Évangile de saint Jean appelle ce Fils le Verbe incarné du Dieu éternel. Il est et Il apporte la Révélation finale, qui peut être trouvée sous forme écrite dans les livres bibliques et dans la tradition orale authentique de la communauté des disciples choisis par Jésus-Christ, d’où l’Église est issue. Tout cela s’est produit une fois pour toutes et vaut universellement, qu’il s’agisse de l’espace ou du temps.
Mais cela signifie, en ce qui concerne notre problème concret du « Synode sur l’Amazonie », que les faits décrits ci-dessus excluent une conception de la religion soumise à des limites géographiques ou dans le temps. Mais cela signifie aussi qu’une Église amazonienne est impensable d’un point de vue théologique. C’est l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique (et donc Romaine) à qui la transmission de l’Évangile et la transmission de la Grâce du Christ à tous les peuples de tous les temps ont été confiées, et à laquelle est promise la lumière et la puissance de l’Esprit Saint pour l’accomplissement de sa mission.
L’Église s’acquitte de cette mission – avec l’aide de l’Esprit Saint – en accomplissant son ministère magistériel et pastoral à travers l’histoire.
Cela étant clairement posé d’emblée, il convient maintenant de relever un constat presque alarmant. L’Instrumentum Laboris du Synode ne contient – hormis cinq citations plutôt marginales – aucune référence aux Conciles et au Magistère pontifical. L’absence totale de Vatican II est particulièrement spectaculaire (à l’exception de deux références plutôt marginales). Le fait que des documents aussi importants et pertinents sur le plan thématique que le Décret sur l’activité missionnaire de l’Église, Ad Gentes – sans même parler des Constitutions majeures sur la liturgie, la Révélation et l’Église – ne soient à aucun moment cités, est tout simplement incompréhensible. Il en va de même pour le Magistère post-conciliaire et les encycliques importantes.
Cette méconnaissance de la tradition doctrinale de l’Église – et le fait que, à sa place, on cite presque exclusivement le Synode latino-américain d’Aparecida de l’année 2007 – ne peut être comprise que comme une rupture spectaculaire avec l’histoire antérieure. De plus, la quasi absolutisation de cette assemblée d’Aparecida soulève aussi la question de la compréhension latino-américaine de la Communio ecclésiale au niveau universel.
Considérons enfin, au passage, une contradiction ouverte dans l’Instrumentum Laboris par rapport au Décret sur l’activité missionnaire de l’Église, Ad Gentes. Ce décret stipule (n° 12) que l’Église ne veut en aucun cas (nullo modo !) s’immiscer dans la politique (c’est-à-dire la politique des pays de mission) et ne revendique donc aucune autorité matérielle. Il s’agit là d’une affirmation claire d’un document conciliaire qui, cependant, est diamétralement contredite par une grande partie de l’Instrumentum Laboris.
Bref, les auteurs de l’Instrumentum Laboris ignorent le Concile Vatican II et – comme mentionné plus haut – tous les documents du Magistère post-conciliaire qui interprètent le Concile. Mais cela constitue – comme cela a déjà été mentionné également – une rupture avec la tradition dogmatique. Et en fait aussi avec l’universalité de l’Église. Le fait que cette rupture soit, pour ainsi dire, mise en œuvre de manière « sournoise », c’est-à-dire de manière cachée et secrète, est d’autant plus inquiétant.
La méthode pratiquée ici, cependant, suit le modèle d’Amoris Laetitia"-, où la tentative de faire disparaître la doctrine de l’Église se trouve dans la note 351, dont on a tant parlé.
En considérant ce qui a été dit, il est peut-être devenu évident que les différends au sujet du Synode de l’Amazonie ne concernent que très superficiellement la population indigène de l’Amazonie, qui est elle-même très peu nombreuse.
C’est plutôt cette question, effrayante, qui surgit : celle de savoir si les protagonistes de ce synode ne sont pas davantage préoccupés par la tentative secrète de remplacer la religion comme réponse de l’homme à l’appel de son Créateur par une religion naturelle panthéiste de l’homme, c’est-à-dire par une nouvelle variante du modernisme du début du XXe siècle. Il est difficile de ne pas penser aux textes eschatologiques du Nouveau Testament !
Il appartient maintenant aux évêques réunis du Synode sur l’Amazonie – et en dernière analyse au Pape François lui-même – de décider si une telle rupture avec la tradition constitutive de l’Église doit survenir malgré les conséquences inévitables et dramatiques.
Les remarques du Pape François sur le sort attendu de l’Instrumentum Laboris – peuvent-elles éveiller l’espoir ?
leblogdejeannesmits pour la traduction.
SOURCE :
https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/10/cardinal-brandmuller-le-synode.html
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Dernière congrégation générale du synode
Tout le monde s'en fout ...
Peut-être mais c'est pas grave !!!
Bobestparti- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
FUITE CIBLÉE : LE DOCUMENT FINAL DU SYNODE DEMANDE L'ABOLITION DU CÉLIBAT ET L'ÉTUDE DES DIACRES FÉMININS !
L'ébauche du document final du synode d'Amazonie veut mettre fin au célibat, rapporte InfoVaticana.com (21 octobre).
Un prêtre anonyme a dit qu'une ébauche du document circulait dans de petits cercles.
Selon lui, un diaconat féminin [invalide] n'y est pas inclus, parce que François considère que le diaconat fait partie du sacrement de l'Ordre et est réservé aux hommes. Néanmoins, d'autres "dialogues" et "études" sont suggérés.
Le texte propose d'abolir le célibat dans la région amazonienne pour permettre plus d'eucharisties bien que les eucharisties existantes ne soient pas très fréquentées.
Enfin, le document demande la "création" d'un rite liturgique amazonien, en le comparant même avec les anciennes familles liturgiques.
Cependant, le prêtre marié et à plumes n'arrêtera pas l'exode du peuple amazonien d'une Église paganisée et sécularisée.
SOURCE : https://gloria.tv/article/Cy732PvdUqab6DXehgBceUSuK
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
SYNODE D'AMAZONIE : LE CLIMAT D'ABORD !
Synode. François: le climat d’abord
22 Oct 2019
Jésus? L’évangélisation? La conversion? Que nenni: l’environnement. C’est ce qui émerge du dernier billet de Sandro Magister, dont j’extrais ces quelque lignes. Le seul autorisé à parler lors du briefing d’hier était l’écologiste radical Hans Joachim Schellnhuber, l’un des inspirateurs de Laudato Si’. Petit rappel sur le personnage.
Hans Joachim Schellnhuber
La seule intervention de la journée en séance, après la présentation du projet de document final par le cardinal Cláudio Hummes et la prière de tierce, a été celle d’un célèbre scientifique du climat, l’allemand Hans Joachim Schellnhuber.
*
Schellnhuber n’est pas catholique ni même croyant mais il figure parmi les préférés du pape François qui l’a nommé en 2015 membre ordinaire de l’Académie pontificale des sciences et qui a voulu qu’il soit l’un des présentateurs officiels de l’encyclique « Laudato si’ ».
*
Ses thèses catastrophistes – jugées incohérentes par d’autres grands experts du climat, comme par exemple en Italie le professeur Franco Prodi – ont été parfaitement illustrées par l’allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, étayée par des graphiques et intégralement reproduite dans le bulletin de la salle de presse du Vatican.
*
Et donc, parmi les « invités spéciaux » au synode sur l’Amazonie, aux côtés de l’ex-secrétaire de l’ONU Ban Ki-Moon et de l’éco-économiste malthusien Jeffrey D. Sachs, c’est précisément Schellnhuber que le pape François a voulu voir figurer.
*
C’est à lui – et à lui seul – qu’on a donné le micro en séance au moment crucial : tout de suite après la remise aux pères synodaux du projet de document final et juste avant qu’ils ne se répartissent dans les douze cercles linguistiques pour en discuter et proposer des amendements. Encore une fois, comme si la défense de la nature était la raison d’être de l’Église en Amazonie et dans le monde.
*
www.diakonos.be/settimo-cielo
Rappel
Le 18 juin 2015, c’était lui qui menait le débat à la Salle de Presse du Saint-Siège pour présenter Laudato Si’. J’avais traduit à l’époque un article du blog Rorate Caeli, qui avait mené son enquête sur l’ « expert » de François: sa participation comme invité du pape (et pas comme figurant!) au Synode sur l’Amazonie justifie de le re-publier (cf. Un écolo radical pour présenter Laudato Si’ )
Père de l’«objectif deux degrés» (ndt: d’augmentation de la température globale) pour conjurer le réchauffement climatique, le Prof. Schellnhuber est directeur-fondateur de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique en Allemagne (qui est financé par le gouvernement allemand), président du Conseil consultatif allemand sur le changement mondial (WBGU), et membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC). Il était l’un des experts (aux côtés de Jeffrey Sachs) choisis par l’Académie pontificale des Sciences et l’Académie pontificale des Sciences sociales pour écrire la déclaration conjointe sur le changement climatique publiée en Avril de cette année, intitulé «Le changement climatique et le bien commun: un énoncé du problème et la demande de solutions transformantes». On trouvera ICI une description d’un monde « zéro-carbone » dans l’appel final du document; la version publiée semble avoir été retirée du site Web officiel de l’Académie pontificale des Sciences, mais à notre connaissance n’a jamais été rétractée.
Pour reprendre le New York Times du 13 mars 2009, Schellnhuber est «connu pour sa position agressive sur la politique climatique» et s’est rendu célèbre en déclarant en 2009 que la «capacité de chargement» (carrying capacity) de la Terre est inférieure à un milliard de personnes:
Un scientifique connu pour son attitude agressive sur la politique climatique a fait jeudi une prédiction apocalyptique.
Hans Joachim Schellnhuber, directeur de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique en Allemagne, a déclaré que si l’accumulation de gaz de serre et ses conséquences faisaient augmenter les températures mondiales de 9 degrés Fahrenheit – bien en dessous de la limite supérieure indiquée par les scientifiques du fait du réchauffement de la planète – la population de la Terre serait dévastée.
(…)
«De manière très cynique, c’est un triomphe pour la science, car, enfin, nous avons établi quelque chose – à savoir les estimations pour la carrying capacity de la planète, nommément en dessous de 1 milliard de personnes», a dit le Dr Schellnhuber, qui conseille la chancelière allemande Angela Merkel sur la politique climatique et est professeur invité à Oxford.
A cette température, «il n’y aurait plus de fluctuations, nous pouvons en être assez sûrs» a dit le Dr Schellnhuber, exerçant son sens caractéristique de l’humour noir à la session plénière de clôture de conférence internationale sur le changement climatique à Copenhague.
*
New York Times (13 mars 2009)
Il est également connu pour son vigoureux plaidoyer en faveur d’une désindustrialisation rapide afin de conjurer le réchauffement climatique.
Un article de 2009 cite ces propos:
Avec un réchauffement de quatre degrés, il ferait plus chaud qu’il n’a jamais fait au cours des dernières 30 millions d’années, et cela pourrait se produire dès 2060-2070.
La réalité politique doit être ancrée dans la réalité physique ou elle est complètement inutile.
*
www.ipsnews.net/2009/10/climate-change-four-degrees-of-devastation
Schellnhuber a récemment débriefé les responsables américains de l’administration de Barack Obama, mais selon lui, ils lui ont reproché que ses résultats n’étaient «pas ancrés dans la réalité politique» et que «le Sénat [US] ne serait jamais d’accord».
Il leur avait dit que les Etats-Unis devaient réduire leurs émissions de carbone des 20 tonnes actuelles par habitant, à zéro en 2020, pour avoir une chance de stabiliser le climat autour de +2°C.
Les émissions de la Chine devraient culminer en 2020 et ensuite descendre vers zéro d’ici 2035 sur la base des connaissances scientifiques actuelles, a-t-il ajouté.
Last, but not the least, il est un défenseur d’une très réelle forme de « gouvernement mondial », également au nom de la lutte contre la crise climatique. Ses idées sont énoncées dans « Expanding the Democracy Universe« , où, entre autres choses, il parle de son rêve d’une Constitution de la Planète, un Conseil mondial élu par le peuple du monde entier, et une Cour planétaire ayant juridiction sur le monde entier et avec le pouvoir de sanctionner les violations de la « Constitution de la Planète ».
SOURCE :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/10/22/synode-francois-le-climat-dabord/
Dernière édition par Admin le Dim 27 Oct 2019 - 12:32, édité 1 fois
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
CARDINAL MÜLLER : ILS NE PERÇOIVENT PAS QU'ILS ONT FRANCHI LA FRONTIÈRE DU VIEUX PAGANISME AU SYNODE D'AMAZONIE !
Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, vient de déclarer que « la frontière du vieux paganisme » a été franchie lors du synode sur l'Amazonie. En un texte extrêmement vigoureux confié à LifeSiteNews, le cardinal allemand a justifié une forme de résistance à l'autorité en dénonçant les pressions qui s'exercent aujourd'hui contre ceux « qui pensent d'une manière orthodoxe et catholique ».
Le cardinal Müller réagit dans ce texte de manière très positive à un article publié récemment dans First Things par le Pr Douglas Farrow, Le synode sur l'Amazonie est un signe des temps (en anglais), qui dénonçait le 17 octobre dernier le « christianisme biodégradable » de notre temps. Il évoquait les « marxistes et les gramsciens qui gèrent ce synode », et, reprenant les critiques du cardinal Müller à propos de l'Instrumentum laboris, allait aussi plus loin en parlant de la maxime « la grâce suppose la culture » (et non : « la grâce présuppose la nature ») qui est selon lui à l'œuvre.
Douglas Farrow écrit : « Le kairos, la culture de la rencontre acclamés lors du synode pan-amazonien sont un kairos et une culture bergogliens. L'Eglise “appelée à être toujours plus synodale”, à “devenir chair” et à “s'incarner” dans les cultures existantes, est une église bergoglienne. Et cette église, sans vouloir trop insister, n'est pas l'Eglise catholique. C'est une fausse église. C'est une église qui s'auto-divinise. C'est une église anti-christique, un succédané du Verbe incarné à qui l'Eglise catholique appartient en réalité et à qui elle doit toujours, comme l'affirme fortement le cardinal Müller, si elle doit être l'Eglise. »
Il poursuit : « Alors, où en sommes-nous? Cela nous place, pour parler très franchement, devant la question de savoir comment la vraie Eglise et la fausse peuvent avoir le même pontife, et ce qu'il faut faire à ce propos. D'autres soulèvent cette question à leur propre façon. C'est une question très inconfortable, que ce soit pour l'humble laïc ou pour le clerc exalté, contre lesquels l'Instrumentum laboris tire à vue s'ils donnent le moindre signe de pétrification. J'ai tendance à croire que la question est très inconfortable pour le pontife lui-même, qui détient la charge de Pierre tout en l'utilisant pour attaquer la “pétrification”. Mais c'est bien la question soulevée par le synode sur l'Amazonie, qui est bien en effet un signe des temps. »
D'aucuns en ont conclu que Farrow est devenu « anti-papiste » ou « sédévacantiste », ce qui est contredit par ce dernier paragraphe. Cet écueil-là, il faut l'éviter tout en restant fermement accroché à la vérité.
C'est, me semble-t-il, le sens de la forte déclaration du cardinal Müller à Maike Hickson pour LifeSiteNews. Je vous en propose ci-dessous ma traduction non-officielle.
*
Déclaration du cardinal Gerhard Müller à LifeSite, le 22 octobre 2019
C’est un article très pertinent. Ici [à Rome], on n’entend rien. Rien ne filtre, si ce n’est qu’une pression immense s’exerce sur ceux qui pensent d’une manière orthodoxe et catholique. Dans quelle situation sommes-nous pour que même les évêques ne se rendent pas compte de ce que la frontière du vieux paganisme a été franchie. C’est là que l’on retrouve les vrais « conservateurs » ou les « archi-réactionnaires », ceux qui interprètent ces termes dans le sens exact du Christ qui est la fraîche nouveauté de Dieu, celle qui ne peut être dépassée.
Par exemple, du temps de saint Irénée de Lyon et aussi avant – saint Irénée qui nous a donné ses cinq livres Contre les hérésies qui sont aujourd’hui encore très pertinents – certains se sont laissés « à tort captiver par la soi-disant Gnose. Ceux qui l’ont professé se sont égarés et se sont éloignés du chemin de la foi » (1 Tm 6, 21). Irénée avait auparavant passé quelque temps à Rome et y avait combattu les hérésies gnostiques chrétiennes. Au IIe siècle, il est le plus important défenseur de la primauté romaine, mais cela ne l’a pas empêché d’appeler personnellement les papes Eleuthère et Victor Ier à choisir des approches plus sages et plus justes.
L’homme est tenu d’obéir intérieurement et extérieurement à Dieu seul, alors que l’obéissance aux supérieurs ecclésiaux et civils est conditionnée par rapport à leur propre autorité sur la communauté qu’ils dirigent et dont ils seront tenus responsables devant Dieu. C’est pourquoi il peut être nécessaire en conscience de refuser d’obéir à un ordre concret, sans remettre en cause l’institution des supérieurs ecclésiaux (Thomas d’Aquin, S. Th. II-II q. 104 a. 5). Quand saint Paul a frontalement résisté à Saint-Pierre – qui était clairement son supérieur hiérarchique – il ne s’agissait pas d’une correction fraternelle relevant du domaine privé, mais plutôt d’une défense publique de la foi dans sa plénitude et à la lumière de ses conséquences intérieures et extérieures. Puisque, en matière de défense de la foi, tous les apôtres et les évêques ont les mêmes responsabilités, saint Paul lui-même pouvait, en tant qu’apôtre, corriger publiquement l’apôtre saint Pierre sur un pied d’égalité, sans remettre en question la charge qui lui avait été confiée par Christ. (Thomas d’Aquin, S. Th. II-II q. 33 a. 4)
« Se croire en tout point meilleur que son supérieur semble bien venir d’un orgueil présomptueux. Mais penser qu’on l’emporte sur un point n’a rien de présomptueux, parce qu’en cette vie personne n’est sans défauts. Et il faut bien remarquer aussi que celui qui avertit charitablement son supérieur ne s’estime pas pour autant meilleur que lui ; mais il rend service à celui qui “court un péril d’autant plus grand qu’il occupe un rang plus élevé ”, comme le dit S. Augustin (Epître 211) » (voir Ibid, II-II q.33 a.4 ad 4).
Disons seulement cela de la mode actuelle chez les ignorants qui consiste à diviser l’Église en deux camps – les ennemis du Pape et les amis du Pape – comme si la relation personnelle-privée avec un Pape particulier était le fondement de la primauté romaine quant à la doctrine de la foi et de la morale, et étant donnée la communiun hiérarchique des évêques avec le Pape.
La papauté est de droit divin et n’est donc pas fondée sur le nombre de followers sur Facebook ni sur l’approbation inconstante des journalistes et opportunistes.
La distinction claire que fait saint Paul entre la foi en Dieu et le paganisme ne doit pas être contournée : parce que les gens "échangeaient la gloire du Dieu immortel contre des images ressemblant à un être humain mortel ou à des oiseaux ou à des animaux à quatre pieds ou à des reptiles....ils échangeaient la vérité sur Dieu contre un mensonge et adoraient et servaient la créature plutôt que le Créateur." (Rom. 1:23 seq.)
L’adoration de Dieu est la véritable théologie de la libération:: la libération de la peur, de l’effroi et de l’insécurité qui nous viennent du monde matériel et de nos frères les hommes. Et ce n’est qu’avec l’aide de l’Évangile et de la grâce du Christ qu’une culture peut développer son influence positive et se libérer de la puissance du mal.
Objectivement, l’idolâtrie et la superstition sont les plus grands péchés de tous, basés sur une confusion entre le Créateur et la créature (Thomas d’Aquin, S. Th. II-II q. 94 a. 3.), qui ne peut être dépassés que par l’hérésie de ceux qui ont déjà reçu la vraie foi par la proclamation de l’Église, contrairement aux païens qui, sans leur propre faute, ne connaissent pas encore l’Evangile.
Sur la tombe de saint Pierre, la religion catholique doit toujours rayonner la vérité et la clarté, car cet apôtre [Pierre], en ses disciples (ensemble avec tous les évêques et les fidèles), répond à la question : « Qui pense-tu-que je suis ? » : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Mt 16, 16). Et cela ne lui a pas été donné à partir d’un dialogue avec des gens du même avis, ou avec lui-même, mais plutôt par la Révélation du Père par le Fils. La Fides Petri [la Foi de Pierre] est le fondement de l’Église catholique. La Profession de Foi ne doit pas être sans cesse réinventée, adaptée à souhait ou réinterprétée comme cela semble nécessaire. La foi est la puissance de la Parole de Dieu dans le cœur de l’Église et n’est donc pas le fossile d’une pensée humaine obsolète. La Révélation est éternellement présente dans le Christ dans toute sa plénitude dans la Foi de l’Église. Nous ne pouvons pas épuiser cette source, jusqu’à ce qu’Il revienne à la fin des temps. Mais nous ne devons pas non plus vouloir l’améliorer par des corrections humaines supposées nécessaires. Ce serait la pire pollution environnementale, qui rendrait notre planète inhabitable. Si le Verbe incarné, qui était avec Dieu et est Dieu, n’habitait plus parmi nous et en nous, où y aurait-il encore de la place pour nous ?
leblogdejeannesmits pour la traduction.
SOURCE :
https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/10/cardinal-muller-ils-ne-percoivent-plus.html
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
Le Synode des contradictions
24 Oct 2019 |
Un synode sans synodalité, des débats sur l’Amazonie mais sans « vrais » amazoniens, un rapport final déjà écrit bien avant le début des travaux, mais on ne sait pas par qui, le prétexte d’une « urgence sacramentelle » pour ordonner des hommes mariés, mais proclamée par un évêque qui se vante de n’avoir jamais baptisé un seul autochtone, une église qui se revendique pauvre mais qui accepte d’être financée par une fondation multi-milliardaire qui ne veut que sa destruction: était-ce bien la peine de convoquer tout ce monde pour ÇA?… Une excellente analyse trouvée sur « Info Catolica »
Le Synode des paradoxes
Carlos Esteban
InfoVaticana
23 octobre 2019
Traduit de l’espagnol par Carlota
Le synode de l’Amazonie se termine, manque encore la présentation du texte final qui est déjà écrit bien que personne ne sache par qui, et le Dieu des surprises n’en a pas donné qu’une à ce synode, surtout sous forme de contradictions que, si l’on veut, nous pouvons simplement appeler paradoxes.
Nous pouvons commencer par celle que nous avons déjà suggérée: la « synodalité » tellement portée aux nues. Aujourd’hui même, elle nous a été de nouveau recommandée par le Saint Père dans sa catéchèse (cf. fr.zenit.or,), à propos du Concile de Jérusalem. La charité (Eph. 4,5), nous aide à comprendre que la Synodalité est la méthode de l’église pour la réflexion et la confrontation, basée sur le dialogue et le discernement à la lumière de l’Esprit Saint » , a-t-il dit.
Mais dans la pratique, quelqu’un a t-il noté cette synodalité tant vantée? Y a-t-il quelque chose qui soit sorti de ces synodes qui n’ait déjà été l’opinion du Pape avant de commencer ? Que dire d’un synode où déjà le texte a été rédigé et où personne de l’organisation ne sait qui l’a fait ?
Pour aller un peu plus loin: y a-t-il eu un moment de la récente histoire de l’Église où les églises nationales se sont pliées d’une façon plus absolue à la volonté et même aux façons du Souverain Pontife Romain,
Plus encore. Le synode propose l’ordination des hommes mariés pour cause de l’urgence à disposer de quelqu’un pour porter les sacrements à des zones éloignées de la forêt amazonienne (quelque trois millions [d’habitants], les autres vivent dans des villes). Et c’est, en autres, l’évêque émérite de Xingu, Erwin Kräulter, qui le propose, un évêque qui publiquement est très fier, non seulement, de ne pas avoir baptisé un seul indigène en un quart de siècle, mais aussi de ne par être disposé à le faire. Qu’en est-il alors de cette urgence sacramentelle ?
Et si le synode était sur les Amazoniens et leurs problèmes, pourquoi faire un synode universel et non pas régional? Et surtout, où étaient les indigènes ? Nous n’en avons eu qu’une poignée, des utilitaires, qui répétaient les vieilles consignes de la « Théologie du Peuple », héritière de la Théologie de la Libération condamnée. Des indigènes qui offriraient une vision alternative, comme Jonás Marcolino Macuxí, qui dénonce les opportunités que l’indigénisme nie aux natifs et l’obsession à idéaliser la vie dans la forêt, n’ont pas été écoutés.
Un autre paradoxe: l’invocation constante au dialogue semble ne s’appliquer que là où le dialogue a le moins de mérite, c’est à dire, avec ceux qui sont à la base d’accord avec celui qui parle. Nous pouvons louer au plus haut niveau « l’écoute attentive » jusqu’à en avoir la voix enrouée, mais ne n’avons la connaissance d’aucun cas qui ait été dialogué avec un véritable contradicteur ni que le dialogue ait changé d’un millimètre la route tracée.
Le sujet des mystérieuses statues indigènes mérite un chapitre à part. Personne ne sait ce qu’elles sont mais les « gardiens de la rénovation » médiatiques sont accourus pour les baptiser « Notre Dame de l’Amazonie », une invocation que ne connaissent pas les Catholiques amazoniens, communément dévots de Notre Dame de Nazareth. Au cours des conférences de presse, les pères synodaux ont nié cet extrêmité, bien qu’ils n’aient pas non plus voulu dire qu’il s’agissait précisément d’idoles, – la chose en est restée que personne ne sait qui elles sont, ce qui est très curieux.
Mais la contradiction est venue quand les statuettes ont été soustraites et jetées dans le Tibre, là les autorités comme le directeur éditorial des Communications du Vatican, Andrea Tornielli, ont parlé de « profanation » et ont jugé l’acte comme étant une insulte aux croyances amazoniennes. Mais n’étaient-ce pas de simples sculptures symboliques, sans aucune signification explicitement religieuse ? On en est où, maintenant ?
Tout le synode a présenté une très forte charge politique, – de fait, plus que strictement religieuse -, jusqu’à une critique ouverte et généralisé du capitalisme qui est en train de détruire la terre et, concrètement, les forêts amazoniennes, ce poumon de la planète qui n’en est pas un. Mais la plateforme organisatrice, le REPAM (ndr réseau ecclésial pan-amazonien) a reçu des millions de dollars de la Fondation Ford qui, en plus d’être pro-avortement et antichrétienne dans ses objectifs, n’est pas exactement étrangère aux maniements de capitaux. Évidemment, le grave scandale est ce dont nous avons parlé en premier, mais ici nous ne faisons qu’évoquer des contradictions.
Le paradoxe qui est au centre c’est qu’on ait monté un Synode de l’Amazone pour répondre, en réalité, à des demandes pastorales et doctrinales d’Allemagne et autres églises nationales du Premier Monde.
Tout, finalement, semble rester comme on le prévoyait avant de commencer, comme un spectacle avec un résultat pour lequel, vraiment, on n’avait pas besoin de faire perdre leur temps à autant de prélats.
SOURCE :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/10/24/le-synode-des-contradictions/
Dernière édition par Admin le Mar 29 Oct 2019 - 11:37, édité 1 fois
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
Les délégués du Synode ont voté avec environ 140 votes [non représentatifs] et contre la volonté de l'Evangile d'abolir le célibat, en raison d'une prétendue pénurie de prêtres en Amazonie.
L'évêque des apostasies, Erwin Kräutler, a déclaré aux journalistes que toutes les propositions étaient acceptées et votées à la majorité des deux tiers requise, y compris une pour les diaconesses [invalides]. Kräutler est «content» du document final.
Lors d'un discours de clôture, François a déclaré qu'il écrirait une exhortation post-synodale avant la fin de l'année. Il veut du «temps pour réfléchir», peu importe ce que cela signifie.
Il a annoncé qu'il conviendrait de convoquer à nouveau la commission des "diaconesses" afin d'étudier le sujet et d'ajouter davantage de nouveaux membres [triés sur le volet], bien que la question reçoive une réponse.
Les résultats du Synode ne sont pas surprenants puisque ses participants ont été choisis parmi des hommes de oui qui avaient pour tâche de donner leur aval pour approuver ce que François leur avait soumis.
SOURCE : https://gloria.tv/post/hUP2jWm22f7V1Hro91oUuSZUY
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