En route vers un Conflit Nucléaire ? - Qu'en disent les Signes des Temps et les Messages du Ciel ?

Le ministre de la Défense allemand met en garde contre "une menace de guerre en Europe" et appelle l'armée et la société a se préparer à cette éventualité. (interview ZDF) pic.twitter.com/6ddXClh7Is

— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) October 29, 2023

4 novembre 2023

Le président Vladimir Poutine a signé jeudi une loi qui ouvre la voie à d’éventuels essais nucléaires russes, ce qui constituerait une escalade considérable dans le contexte de la guerre en Ukraine et dans le contexte plus large d’une « nouvelle guerre froide » entre Washington et Moscou.

La nouvelle loi confirme la dératification par la Russie du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBT), accord historique de 1996 visant à interdire tous les essais et explosions nucléaires, afin d’aligner la Russie et les États-Unis sur ce point.

Mais les deux parties n’ont jamais été vraiment d’accord sur la question du traité lui-même, même si les essais nucléaires n’avaient pas lieu. Certains pays qui faisaient partie intégrante du traité ne l’ont jamais entièrement ratifié.

Au début du mois dernier, le Kremlin a déclaré qu’il prendrait des mesures pour « refléter » la position des États-Unis, expliquée comme suit :

Le texte de loi publié sur le portail juridique de la Russie indique que Moscou ne sera plus lié par l’interdiction des essais nucléaires soutenue par les Nations unies à compter du 2 novembre. La Russie et les États-Unis ont signé le traité en 1996, mais si Moscou l’a ratifié en 2000, Washington n’a jamais franchi l’étape finale consistant à le codifier dans la loi.

La Chine, l’Inde, le Pakistan, la Corée du Nord et Israël, ainsi que l’Égypte et l’Iran, sont les autres pays qui n’ont pas ratifié le traité…

« Le président faisait principalement référence à la nécessité de ramener la situation de facto à un dénominateur commun [avec les États-Unis] », a déclaré en octobre le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, qui a nié que cela signifiait que la Russie avait l’intention de procéder à des essais nucléaires.

Toutefois, la Russie et les États-Unis ont récemment procédé à des « exercices » de leurs forces stratégiques dotées d’armes nucléaires, sans pour autant procéder à des essais nucléaires. Une telle initiative serait extrêmement controversée sur le plan national, en particulier aux États-Unis, en raison des préoccupations liées à l’environnement et aux retombées radioactives.

Certains commentateurs voient dans cette dernière initiative une nouvelle « menace » pour maintenir l’alliance occidentale sur le qui-vive…


La guerre en Ukraine a donné lieu, pendant la majeure partie de l’année et demie écoulée, à des échanges de coups de sabre nucléaires, notamment après que le président Poutine a ordonné le déplacement d’armes nucléaires tactiques sur le territoire bélarussien. Mais cette rhétorique s’est calmée ces derniers temps. La Russie a défendu ce déplacement, étant donné que les États-Unis conservent des armes nucléaires tactiques dans plusieurs États membres de l’OTAN, dans le cadre de l’arsenal de « dissuasion nucléaire » de l’OTAN. Cela inclut la Turquie, qui se trouve juste de l’autre côté de la mer Noire, à proximité de la Russie.

SOURCE :

https://www.aubedigitale.com/poutine-signe-une-loi-revoquant-le-traite-dinterdiction-des-essais-nucleaires-invoquant-la-non-ratification-par-les-etats-unis/

14 décembre 2023

L'ancien président russe Dmitri Medvedev (58 ans) a une nouvelle fois menacé de provoquer une confrontation directe entre la Russie et l'OTAN. Medvedev écrit sur le réseau social X (ex-Twitter) que la possibilité d’une troisième guerre mondiale n’a jamais été aussi proche.

"Depuis la crise des missiles à Cuba, la menace d'une confrontation directe entre la Russie et l'OTAN, avec une transition vers une troisième Guerre Mondiale, n'a jamais été aussi réelle", a expliqué Dmitri Medvedev sur les réseaux sociaux.

Medvedev a également critiqué le président américain Joe Biden qui a demandé au Sénat d'approuver un plan d'aide de 60 milliards de dollars pour l'Ukraine, mais les sénateurs ont bloqué cette proposition mercredi dernier. "Le gouvernement de Biden obtiendra certainement l'argent", répond Medvedev. "Si ce n'est pas maintenant, ce sera l'année prochaine, pour poursuivre leurs activités de guerre quel qu'en soit le prix. Et pour cette somme, de nouvelles rivières de sang couleront, dont la famille Biden et ses bandits seront responsables."

SOURCE :

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/une-troisi%C3%A8me-guerre-mondiale-en-vue-des-rivi%C3%A8res-de-sang-vont-couler/ar-AA1luQiH?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e011fe5a08a445bb9a3d390498fe5e49&ei=53

13 décembre 2023

Le président russe Vladimir Poutine a inauguré hier deux nouveaux sous-marins nucléaires. Selon un think tank américain, c’est le signe que le président russe et son pays se préparent à une offensive majeure contre l’Occident.

Les nouveaux sous-marins, le "Krasnoyarsk" et l' "Imperator Aleksandr III" sont équipés de missiles de croisière ou de missiles intercontinentaux sur lesquels peuvent être installées des ogives nucléaires. Les duex nouveaux bâtiments de la marine russe intègreront la flotte du Pacifique et garderont les frontières orientales de la Russie.

Lors de l'inauguration des deux sous-marins à Severodvinsk, le plus grand chantier naval russe, à quelques centaines de kilomètres seulement de la frontière finlandaise, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie envisageait de continuer à renforcer sa puissance navale dans l'Arctique, l'Extrême-Orient, la Mer Noire, la Mer Baltique et la Mer Caspienne.
Le groupe de réflexion américain "Institute for the Study of War" (ISW) considère l’expansion de la marine russe dans des zones situées en dehors de l’Ukraine et de l’Europe de l’Est comme un plan des Russes visant à "menacer l’OTAN et ses alliés dans diverses régions".


SOURCE :

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/la-russie-se-pr%C3%A9pare-%C3%A0-une-guerre-%C3%A0-grande-%C3%A9chelle-contre-l-otan/ar-AA1lr0n6?ocid=msedgntp&cvid=97f70dcb6b724149970980d169b08e82&ei=60

par Elodie Descamps

09/01/2023

Et si la guerre qui fait rage en Ukraine n'était que le prélude d'une guerre bien plus importante entre les États-Unis et la Chine ? C'est en tout cas ce que suggère un haut gradé de l'armée états-unienne. Le monde serait-il à l'aube d'un affrontement entre les deux plus grandes puissances mondiales ? On fait le point.

Et si la guerre en Ukraine n’était que ”l'échauffement” d'une “grande guerre” opposant les États-Unis à la Chine ? C’est en tous cas ce qu’a affirmé l'amiral Charles A. Richard, l'un des plus hauts gradés de l'armée états-unienne à la tête de "l'United States Strategic Command", lors d'un symposium officiel en novembre. À en croire ce responsable de l'arsenal militaire et la dissuasion nucléaire dont les propos ont été rapportés par Korii, le pire serait à venir.

L'arrivée d'une "grande guerre" entre la Chine et les États-Unis ?

En novembre dernier, Joe Biden réaffirmait l'opposition des États-Unis à toute tentative "unilatérale de changer le statu quo ou de porter atteinte à la paix et à la stabilité dans le détroit de Taïwan" dans un communiqué. Historiquement perçue comme un allié des États-Unis face à la Chine, Taïwan représentait déjà un rempart au développement du communisme durant la guerre froide. L’ennemi véritable des États-Unis n’est pas la Russie mais la Chine, insiste l’amiral Charles A. Richard. Et si “la crise en Ukraine n'est qu'un échauffement”, "la grande guerre arrive", assure le haut gradé, annonçant un conflit bien plus important opposant les États-Unis à la Chine.

”Et il ne faudra pas longtemps avant que nous soyons mis à l'épreuve comme nous ne l'avons pas été depuis longtemps.”, avertit le militaire qui considère que son armée a pris du retard par rapport à celle de son principal rival. S’il est courant que des hauts gradés tiennent des propos particulièrement alarmistes sur l’industrie militaire de leur pays afin de se voir octroyer davantage de financements, le fait que ses déclarations soient reprises par le ministère de la Défense, indique tout de même qu’elles ne sont pas à prendre à la légère. D’autant que le président chinois Xi Jinping s’est empressé d’y répondre, indirectement, en exhortant ses forces armées à “accélérer l’amélioration de leur capacité à vaincre” le 8 novembre dernier, dans un contexte où “l’incertitude de la situation sécuritaire de la Chine augmente”.

Pourquoi la Chine est-elle "l'ennemi véritable" des États-Unis ?

Des exercices militaires organisés par l'armée états-unienne en mer de Chine méridionale, (où s'est installée une partie de la flotte marine américaine) à la visite de Nancy Pelosi à Taïwan contre la volonté de la Chine, en passant par le soutien militaire apporté à l'île que Pékin considère comme une province de son territoire, les États-Unis semblent multiplier les provocations à l'égard de leur rival chinois depuis plusieurs mois. En réponse, le président Xi Jinping n'hésite pas à rappeler que son pays se tient prêt à répondre militairement si nécessaire. Mais pourquoi la tension entre la Chine et les Etats-Unis s'intensifie-t-elle à ce point ces derniers mois, voire ces dernières années ?

Au-delà du cas de Taïwan, la première puissance mondiale n'entend pas perdre son hégémonie économique, culturelle, financière et militaire sur le monde. Or, la Chine n'a jamais caché ses ambitions économiques, et les met à l'oeuvre, notamment sur le continent africain. L'ancien président Barack Obama disait déjà à l'époque : "La Chine veut écrire les règles pour la région du monde qui a la croissance la plus rapide (l'Afrique). Pourquoi la laisserait-on faire ? Nous devrions nous-mêmes écrire ces règles." Les nouvelles route de la soie qui constitue le plus vaste projet industriel mondial reliant la Chine à l'Europe, promettent également de peser sur le commerce mondial. Elles concernent plus de 68 pays et regrouperait près de 40 % du produit intérieur brut (PIB) de la planète. Ainsi, si cette rivalité entre super-puissances n'est pas nouvelle, elle tend à s'accroitre à mesure que la Chine gagne du terrain sur le globe.

Une "menace chinoise" plus économique que militaire ?

Il est vrai que la Chine concurrence la première puissance planétaire, elle-même en perte de vitesse, sur les terrains économiques et financiers. Une concurrence entre puissances qui a déjà bouleversé l’ordre international unipolaire tel qu’il fut construit après la Seconde Guerre mondiale et l'effondrement de l'URSS, et qui n'est pas au goût des Etats-Unis. A titre d'exemple, la Chine a dégagé un excédent commercial de 690 milliards de dollars sur l'année 2021, tandis que les États-Unis traînent un déficit budgétaire colossal évalué à 668 milliards de dollars.

Une crainte visiblement partagée par l'Union européenne. Selon le Financial Times, une récente note des services en charge de la politique étrangère de l’Union à Bruxelles, enjoint les ministres des Affaires étrangères des 27 pays membres à adopter une ligne plus dure à l’égard de Pékin. "La Chine est devenue un concurrent encore plus fort pour l’Union européenne, les États-Unis et les autres partenaires, souligne la note. Il est de ce fait essentiel d’étudier la meilleure façon de répondre à ces défis en cours ou à venir. […] En résumé, nous nous dirigeons vers une concurrence totale sur le plan économique mais aussi politique", conclut-elle.

D'après les propos du haut gradé, qui s'inquiète que la marine militaire chinoise soit désormais la plus vaste du monde et des progrès de son aviation, les Etats-Unis seraient notamment menacés par la modernisation de l'armée chinoise. Toutefois, que ce soit dans les domaines économique, financier, technologique, culturel, ou militaire, ces derniers conservent une avance indéniable sur la Chine, et le reste du monde. Pour rappel, le budget alloué au département de la Défense s'élève à environ 688 milliards d'euros, quand celui de la Chine n'est "que" de 227,4 milliards d’euros. Sur la période de 2015 à 2018, les dépenses militaires des Etats-Unis représentent environ 35 % du total des dépenses militaires mondiales. Autrement dit, s'il faut observer avec attention la montée des tensions sino-américaines dont Taïwan est devenu l'épicentre, l'armée chinoise ne se glisse pas encore au niveau de la plus grande puissance militaire au monde.

SOURCE :

https://actu.geo.fr/geopolitique/entre-les-etats-unis-et-la-chine-une-grande-guerre-approche-assure-un-haut-grade-de-larmee-212533?dicbo=v4-DTS1sc2-1078254507&utm_campaign=pmo_geo_article_desktop_desktop_tac_5&utm_content=L%27arm%C3%A9e%20am%C3%A9ricaine%20annonce%20une%20%22grande%20guerre%22%20imminente&utm_medium=cpc&utm_source=outbrain&utm_term=MSN_MSN%20-%20Money%20-%20PREMIUM%20Header%20Bidding

Tout d’un coup, les dirigeants du monde entier avertissent que la troisième guerre mondiale est très proche. 2024 sera une année de guerre et, quel que soit le conflit, il est presque certain que les États-Unis seront impliqués.


22 janvier 2024

D’éminents dirigeants du monde entier commencent à reconnaître publiquement que la troisième guerre mondiale est imminente. Dans de nombreux cas, ils expriment l’espoir qu’elle puisse encore être évitée, mais cela devient de moins en moins probable chaque jour. De multiples parties intensifient le conflit au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine est entrée dans une nouvelle phase dangereuse et les élections qui viennent d’avoir lieu à Taïwan ont rendu une invasion chinoise beaucoup plus probable. Que se passera-t-il donc si les grandes puissances commencent à s’affronter sur l’ensemble de la planète ? Nous sommes vraiment au bord de l’impensable, mais la plupart des gens n’ont aucune idée de la gravité de la situation.

Lundi, le ministre britannique de la défense, Grant Shapps, a prévenu que nous nous trouvions dans un « monde d’avant-guerre » et que les puissances occidentales pourraient bientôt se retrouver aux prises avec la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord…

…le moment est venu pour tous les alliés et les nations démocratiques du monde entier de s’assurer que leurs dépenses de défense augmentent également. Car, comme nous l’avons dit, l’ère des dividendes de la paix est révolue. Dans cinq ans, nous pourrions être confrontés à des théâtres d’opérations multiples incluant la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord.

…nous nous trouvons à l’aube de cette nouvelle ère. [Le mur de Berlin n’est plus qu’un lointain souvenir, mais nous avons bouclé la boucle, passant d’un monde d’après-guerre à un monde d’avant-guerre. L’ère de l’idéalisme a été remplacée par celle d’un réalisme à toute épreuve.

J’ai été stupéfait de voir qu’il était prêt à donner au public une évaluation aussi honnête.

Mais bien sûr, il a raison.

De multiples guerres sont à venir.

Les autorités américaines émettent des avertissements similaires. En voici un exemple…

Une source au sein du Pentagone a averti le Daily Express US que « nous sommes au bord de la troisième guerre mondiale », alors que le conflit au Moyen-Orient s’intensifie, en grande partie à cause de l’Iran.

La source au sein du Pentagone qui a émis cet avertissement plutôt inquiétant est un homme nommé Nicholas Drummond, et il affirme que la guerre actuelle au Moyen-Orient pourrait littéralement entraîner « la fin de l’Iran« …

L’expert en défense Nicholas Drummond s’est fait l’écho des préoccupations concernant l’escalade potentielle du conflit au Moyen-Orient, mais il a averti que si Téhéran attaquait directement Israël, la guerre qui s’ensuivrait serait « la fin de l’Iran ».

Quel type d’armes faudrait-il donc pour provoquer « la fin de l’Iran » ?

Vous devriez peut-être y réfléchir un instant.

En Russie aussi, on parle beaucoup de la troisième guerre mondiale. En fait, l’un des présentateurs de journaux télévisés les plus en vue de Russie, Vladimir Solovyov, a récemment déclaré à son auditoire que notre planète « se dirige vers la Troisième Guerre mondiale« …

« Nous nous dirigeons vers la troisième guerre mondiale. À mon avis, elle est déjà en cours. D’ailleurs, Trump le pense aussi », a ajouté le présentateur russe, alors qu’il tentait de couper un extrait sonore de l’ancien président condamnant les frappes américaines sur des cibles houthies au Yémen.

Oui, il avait raison au sujet de Donald Trump.

Il n’y a pas si longtemps, Trump a publiquement averti une foule dans l’Iowa que « nous sommes très proches de la troisième guerre mondiale »…

« La troisième guerre mondiale, nous en sommes très proches. Je ne sais pas si vous le sentez. Je ne sais pas, Madame le Procureur général, si vous le sentez, mais nous sommes très proches de la Troisième Guerre mondiale lorsque vous voyez ces discussions ».

Personnellement, je suis entièrement convaincu que la Troisième Guerre mondiale a déjà commencé, mais ce dont Trump et d’autres parlent, c’est de la phase chaude où les missiles commencent à voler partout et où des millions de personnes meurent.

Et nous en sommes si proches en ce moment. Ce qui suit provient d’un article du Daily Mail intitulé « The descent into World War 3 : How Russia, Iran and China are simultaneously making moves that will drag us all into conflict » (La descente vers la troisième guerre mondiale : comment la Russie, l’Iran et la Chine prennent simultanément des mesures qui nous entraîneront tous dans un conflit)…

Des documents divulgués par les services de renseignement allemands suggèrent que Berlin s’attend à ce que la Russie lance une nouvelle vague d’attaques pour submerger l’Ukraine, et s’efforce de mettre au point des plans d’urgence au cas où les troupes russes marcheraient vers l’ouest depuis la Biélorussie.

Le conflit entre Israël et le Hamas menace d’étendre la violence à l’ensemble du Moyen-Orient, l' »axe de la résistance » de l’Iran – comprenant le Hezbollah libanais et les rebelles houthis du Yémen – multipliant les attaques contre Israël et les routes maritimes commerciales, ce qui a incité le Royaume-Uni et les États-Unis à lancer une série de frappes dévastatrices par voie aérienne et maritime.

Plus à l’est, l’élection à Taïwan d’un nouveau président épris de démocratie a encore plus irrité Pékin, et une invasion chinoise de l’île-nation dans les années à venir semble de plus en plus probable.

Il est probable que le Moyen-Orient soit le premier point d’ignition à éclater.

La région est devenue très instable au cours des deux derniers mois, et le monde entier a été stupéfait cette semaine lorsque l’Iran a décidé de lancer des missiles et des drones sur l’Irak, la Syrie et le Pakistan…

En l’espace de 24 heures, l’Iran a lancé des missiles et des drones sur des cibles situées dans trois pays – l’Irak, la Syrie et le Pakistan – et a pris l’initiative extraordinaire d’annoncer sa responsabilité dans ces attaques, ce qui a suscité la colère de ses voisins.

Pourquoi l’Iran a-t-il agi de la sorte ?

Les Iraniens affirment que la frappe en Irak visait « un centre d’espionnage israélien« …

Bagdad a rappelé son ambassadeur en Iran après que l’attentat perpétré lundi soir dans la région semi-autonome du Kurdistan, dans le nord du pays, a tué quatre civils et en a blessé au moins six. Téhéran a déclaré que l’attaque visait un centre d’espionnage israélien situé près du consulat des États-Unis à Erbil, la capitale de la région du Kurdistan. Le premier ministre kurde irakien, Masrour Barzani, a rejeté la thèse iranienne, qualifiant l’attaque de « crime contre le peuple kurde ».

Le ministère irakien des affaires étrangères a quant à lui qualifié ces attaques de « violation du droit international » et a indiqué qu’il déposerait une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies. Le ministère français des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que l’Iran « contribuait à l’escalade des tensions régionales – et que cela devait cesser ».

En ce qui concerne les frappes en Syrie et au Pakistan, les Iraniens affirment qu’ils cherchaient à frapper des groupes sunnites qui commettent des actes de terrorisme…

Téhéran a également frappé ce qu’il a déclaré être des cibles de l’État islamique dans le nord de la Syrie, parallèlement à ses frappes sur l’Irak. Il a ensuite visé le quartier général d’un groupe armé sunnite dans la province pakistanaise du Baloutchistan (ouest), près de la frontière iranienne.

Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a déclaré mardi qu’il « condamnait fermement la violation non provoquée de son espace aérien par l’Iran » qui, selon lui, a tué deux enfants et en a blessé trois autres. Il a ajouté qu' »il est encore plus préoccupant que cet acte illégal ait eu lieu malgré l’existence de plusieurs canaux de communication entre le Pakistan et l’Iran ».

Cela pourrait potentiellement entraîner le Pakistan dans la guerre au Moyen-Orient.

N’oublions pas que le Pakistan possède des armes nucléaires.

Il est très inhabituel que l’Iran se montre aussi agressif.

Le ministre iranien de la défense promet d’ailleurs que son pays n’hésitera pas à procéder à des frappes de missiles similaires à l’avenir…

Au lendemain des attaques iraniennes contre les pays voisins, le Pakistan et l’Irak, le ministre iranien de la défense a promis mercredi que son pays ne fixerait « aucune limite » à l’utilisation de ses capacités de missiles contre ses ennemis lorsque cela s’avérerait nécessaire.

« Nous sommes une puissance mondiale en matière de missiles », a déclaré le ministre, Mohammad Reza Ashtiani, aux journalistes lors d’une réunion du cabinet, selon les médias d’État. « Où qu’ils veuillent menacer la République islamique d’Iran, nous réagirons, et cette réaction sera certainement proportionnée, dure et décisive.

Pendant ce temps, Tsahal et le Hezbollah continuent de se pilonner l’un l’autre le long de la frontière nord d’Israël….

Les forces armées israéliennes ont mené une vague massive de frappes aériennes et de tirs d’artillerie contre des cibles dans la vallée de Saluki, dans le sud du Liban, mardi, à la suite d’attaques répétées contre des cibles israéliennes par l’organisation terroriste libanaise Hezbollah.

Selon les forces de défense israéliennes, le groupe terroriste « utilise largement » la vallée pour ses activités, cachant ses armes et ses infrastructures dans les zones boisées de la vallée.

Selon des rapports libanais, la frappe aérienne israélienne a été l’une des plus importantes de la guerre jusqu’à présent, touchant 15 cibles différentes au cours d’au moins 30 frappes.

Mardi, l’armée américaine a lancé une « attaque préventive » contre les Houthis au Yémen, qui s’apprêtaient apparemment à lancer d’autres missiles balistiques antinavires…

Mardi, les forces américaines ont mené une nouvelle série de frappes sur des sites houthis au Yémen, mais cette fois-ci, l’opération est qualifiée d’attaque « préventive » en réponse à des militants qui préparaient en temps réel des tirs de missiles sur le terrain.

« Les forces américaines ont frappé et détruit quatre missiles balistiques antinavires des Houthis », indique un communiqué du Commandement central (CENTCOM). « Ces missiles étaient prêts à être lancés depuis des zones du Yémen contrôlées par les Houthis et représentaient une menace imminente pour les navires marchands et les navires de la marine américaine dans la région.

La guerre est en marche.

En fait, 2024 sera une année de guerre et, quel que soit le lieu du conflit, il est presque certain que les États-Unis seront impliqués.

Comment le peuple américain réagira-t-il alors que le monde s’embrase ?

Ces dernières semaines, nous avons vu des manifestants fous commettre des actes très inquiétants à Washington, New York, Los Angeles et ailleurs.

Mais la vérité est que la troisième guerre mondiale n’en est qu’à ses débuts. Que se passera-t-il lorsque les événements mondiaux deviendront complètement incontrôlables ?

Malheureusement, je pense que nous ne tarderons pas à le découvrir.

Traduction de End of the American Dream par Aube Digitale

SOURCE :

https://www.aubedigitale.com/tout-dun-coup-les-dirigeants-du-monde-entier-avertissent-que-la-troisieme-guerre-mondiale-est-tres-proche/