Organisez la défense ! (message de Jésus à Mgr Ottavio Michelini).

Mon fils, Je t'ai dit que les troupes rebelles sont composées d'un très grand nombre de démons. Elles forment une telle multitude que votre esprit ne saurait en saisir l'envergure.
Toutes n'opèrent pas avec une égale perfidie; cela signifie que la gravité de leur faute est variable.
Cependant, tous ces démons opèrent pour le mal. I1s se sont révoltés contre Dieu et maintenant ils connaissent la plus féroce tyrannie, celle de leur chef, Satan, et de son Etat-Major. I1s appartiennent, dans l'enfer également, à divers degrés hiérarchiques.
Tous haïssent la Vierge Très Sainte; tous haïssent l'humanité; tous nourrissent, avec la haine, une profonde jalousie envers les élus et une terrible envie envers vous, pèlerins sur la terre, dans la perspective que vous aussi vous pourrez vous sauver .
En eux, aucun sentiment de pitié (ils en sont incapables), mais seulement du sadisme. Vous ne connaissez pas et vous ne pouvez pas même imaginer les atrocités par lesquelles ils déchargent leur perfide rancune sur les victimes qui tombent sous leurs griffes. Il s'agit de ces personnes qu'ils ont pu s'allier, qui se sont faites leurs instruments, qui se sont données corps et âmes aux démons. Croyez qu'ils ne sont pas peu nombreux et que plus d'un de votre génération en a fait l'expérience personnelle !

Maintenant, fils, fait bien attention! Imagine une armée formidable par le nombre des guerriers, par la puissance des armes, et bien équipée, qui a pris position selon un plan préparé dans les moindres détails.
Cette armée colossale, la plus puissante par nature et par organisation, passe à l’attaque contre une Eglise et une société humaine qui bien qu'ayant un nombre considérable de soldats, d'officiers et de généraux, ne savent pas et ne se rappellent pas qu'ils ont un ennemi aguerri et plein de haine et ne pensent pas à se défendre.
On se moque au contraire du petit nombre qui en parle et qui voudrait organiser une défense. Ceux-Ià sont accusés de folie ou de manie religieuse.
Pendant ce temps, l'ennemi, cherchant habilement à camoufler ses propres forces, profitant de la naïveté de l'adversaire, s'insinue partout, s'empare des postes-clés, place ses agents partout et vient ainsi à s'emparer des adversaires. Il y a çà et là des noyaux de résistance, mais l'ennemi, fier de ses succès, ne s'en inquiète pas. Parvenu à ce point, convaincu d'avoir la victoire en main, à toute tentative sérieuse de l'adversaire il réagira avec une férocité stupéfiante.
Cher fils, tu sais bien par expérience personnelle que l'Ennemi ne tolère aucun mouvement défensif, qu'il cherche au contraire à prévenir tout mouvement dirigé contre lui.
Dans cette situation difficile, qu'attendent encore les évêques pour descendre de leurs trônes, pour sortir de leurs palais, pour prendre en mains les rênes de commande et conduire leurs soldats, les chrétiens, à la contre-attaque ?
Savent-ils ou ne savent-ils pas que la supériorité, seulement apparente de l'ennemi, n'a pas d'importance puisque s'ils font cela suivis de leurs soldats, indemnes des hérésies du moment et de l'anémie qui en a affaibli et contaminé tant, le succès leur est assuré et la victoire leur sera donnée?

Fils, combien de fois dois-Je répéter que Moi J'ai vaincu le monde par l'humilité, la pauvreté et l'obéissance? C'est par ces vertus et par son "oui" que ma et votre Mère a rendu possible la Rédemption !
Combien de fois dois-Je vous répéter que l'amour est plus fort que la haine?
Qu'évêques et prêtres se décident à réaliser ces réformes qu'ils ont proclamées au Concile et qui, par l'interférence et l'action de l'enfer, ont été si mal appliquées.
S'ils se décident une fois pour toute à s'engager dans la bonne voie, et Je suis, Moi, la voie sûre, alors Je serai avec eux et l'Eglise trouvera une nouvelle jeunesse et bientôt connaîtra une splendeur jamais vue jusque-là.
Qu'attend-on encore? Arrière les préjugés, arrière les présomptions ! Qu'ils prient, afin que la lumière éclaire le chemin à parcourir! Et en avant!
Fils, ton état d'âme m'est connu. Parce que Moi, Je t'ai fait voir, toi maintenant tu souffres, car tu voudrais que les autres voient aussi.
Je te bénis, aime-Moi !