La vertu de piété (message de Jésus à Mgr Ottavio Michelini).

C'est un décret de la Divine Providence que les hommes en pèlerinage sur la terre doivent entrer en relation avec Dieu Créateur, Seigneur, Rédempteur, en se servant de signes et de moyens particuliers.
Ces moyens sont variés, mais tous répondent au même but. Dieu peut par contre entrer en relation avec vous, même sans ces signes.
L'usage des moyens qui règlent vos rapports avec Dieu Créateur et Seigneur s'appelle la «piété». La piété est une vertu de grande importance, car elle permet aux âmes de s'élever vers leur Créateur, pour Lui exprimer leurs sentiments, pour lui demander pardon des péchés commis, pour s'unir aux voix de toute la Création, au chœur universel de toutes les créatures animées et inanimées, dans l'hymne légitime de louange de tous et de tout adressé à Lui, Alpha et Oméga.
Donc, la piété doit être la vertu de toutes les âmes. Malheur à ceux qui la détruisent en eux-mêmes ! Ils éteignent en eux toute lumière divine, s'isolent de Dieu et deviennent une proie facile pour Satan.
Un homme sans piété est comme un homme privé de ses membres, qui ne peut rien donner ni recevoir de personne. L'homme sans piété est mutilé de sa liberté, condamné à être l'esclave de Satan. Dans les mains de Satan, il sera un instrument de perdition.

De là l'importance de cette vertu fondamentale que l'athéisme a toujours cherché à détruire, de toutes les façons et par tous les moyens, dans des millions et des millions d'âmes.
L'athéisme, aujourd'hui, peut se vanter avec raison d'avoir détruit cette vertu dans un grand nombre de chrétiens, dans l'âme même de beaucoup de prêtres, religieux et religieuses qui, aveuglés par cette absurde civilisation matérialiste, ont tari en eux-mêmes la source qui alimentait leur vie intérieure, âme de toute activité pastorale. Sans la piété, les âmes se dessèchent, transformant l'Eglise de jardin en désert.

Combien de prêtres ne prient plus! Pas de récitation de l'office divin, pas de Rosaire «tabou bon pour d'autres temps», pas de méditation. A la place de ces pratiques: radio, télévision, chansons, lectures et autre chose encore dont il vaut mieux ne pas parler .
Les lumières de la foi, de l'espérance et de l'amour sont éteintes et le processus de désintégration est presque consommé.
Une fois Dieu détrôné de l'âme, on lui substitue un mythique progrès social et une tout aussi hypothétique justice sociale qu'on ne pourra jamais réaliser, parce qu'il est clair qu'aucun progrès et encore moins aucune justice sociale ne sont réalisables sans une vraie liberté et sans l'aide de Dieu.

Fils, mon Vicaire sur la terre connaît et suit la phase croissante de désintégration morale et spirituelle de mon Corps mystique et il en est affligé. Il en souffre, car pour beaucoup de prêtres et même pour quelques évêques, sont demeurés sans écho ses nombreux appels à la foi vive, à la vraie piété, seules sources de fécondité spirituelle.
En n'écoutant pas le Pape, on ne m'écoute pas, Moi! En ignorant le Pape on m'ignore, Moi ! En ne suivant pas le Pape, on ne me suit pas, Moi!
Qu'attend-on encore pour secouer sa torpeur ? Qu'attend-on encore pour ouvrir les yeux à la réalité qui vous menace?
Attendez-vous passivement d'être ensevelis sous les ruines? ...Prie, mon fils, et fais prier!