Amour et vérité me poussent (message de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles).

Moi, Jésus, Verbe de Dieu, Je ne fais rien et Je ne dis rien, si ce n'est par amour. Je nourris un amour infini pour mes prêtres et, à plus forte raison, pour ceux qui de mon sacerdoce ont reçu la plénitude. Mais l'amour ne peut m'empêcher de dire la vérité, parce que Amour Je suis et Vérité Je suis.
Amour et Vérité me poussent à parler, afin que l'on connaisse l'infinie amertume que l'heure présente, si grave et chargée d'obscurs nuages qui enveloppent toute mon Eglise, procure à mon Coeur miséricordieux.
Je me suis adressé aux prêtres, maintenant le moment est venu de m'adresser, avec révérence mais aussi avec clarté et fermeté, aux successeurs de mes Apôtres.
Parmi les évêques de mon Eglise il y en a vraiment de bons et de saints, pour lesquels Je nourris amour et bienveillance. D'autres, par contre, ont un extrême besoin de revoir et de réexaminer (parce que grande est leur responsabilité) leur pastorale.
Il est urgent qu'ils le fassent rapidement et sérieusement, avec une grande humilité, à la lumière de mon Evangile, à la lumière de la lumineuse route tracée par Moi pour tous les hommes, mais en tout premier lieu pour ceux qui doivent être les Maîtres, les Pasteurs et les Guides sûrs des hommes. Ma route sur la terre débuta dans le sein de ma et votre Mère, tandis qu'elle prononçait son «fiat». Ce commencement fut et est un mystère d'infinie bonté : un Dieu qui Se fait chair.
Ma venue dans le monde est marquée par une pauvreté extrême. Dans une grotte servant d'étable, froide et humide, dans la plus absolue pauvreté, débuta mon chemin sur la terre. Et la pauvreté fut la compagne de toute ma vie humaine. Travail, prière, obéissance -jusqu'à la mort -furent le parcours de ma route.
Moi, Je suis la Voie pour tous les hommes de tous les temps : Je ne peux changer. Même si changent les conditions, les usages et les coutumes des peuples, Je ne peux changer.

Les évêques, les premiers, ont le très grave devoir de précéder sur cette route leurs prêtres et les chrétiens, s'ils veulent être suivis par eux.
C'est pourquoi Je veux que le présent message parvienne à tous les évêques, car parmi eux il n'en manque pas qui ont un urgent besoin de réexaminer avec humilité et de réformer sans délai leur pastorale.
Fils, il suffit d'une comparaison entre ma vie sur la terre et leur genre de vie à eux. On verra clairement combien il est nécessaire, même pour d'assez nombreux évêques, de mettre la main à la cognée et de couper énergiquement, avec fermeté et courage.
Ce n'est pas un mystère qu'il existe des évêques contestataires, même des cardinaux qui sont rebelles aux directives de mon Vicaire sur la terre. Ils n'ont pas considéré le scandale causé et le mal accompli. Une chose est de discuter avec la réserve due, autre chose est de prendre publiquement position contre mon Vicaire, ce qui équivaut à une désobéissance ouverte.
De quoi s'est inspiré l'agissement de ces évêques ? Certes pas de mon exemple ! Moi, Dieu, J'ai obéi à des créatures humaines et à mon Père céleste jusqu'à la mort. Mais eux...
Mon fils, il ne manque pas d'évêques plus ou moins responsables de la crise qui tourmente l'Eglise. La bonté et la condescendance ne doivent pas être confondues avec la faiblesse, qui est cause en partie du relâchement qui se rencontre chez tant de prêtres. La bonté, la condescendance et l'amour ne doivent pas être confondus avec la licence, cause de tant de maux et de scandales dont se rendent complices, même involontairement, un certain nombre de Pasteurs des âmes.
Un évêque peut-il tolérer que dans son séminaire il y ait des hérétiques, oui, des hérétiques à qui on laisse la tâche la plus délicate : celle de former les âmes des prêtres de demain ?
Les évêques ne savent-ils pas que la vérité est amour, et Moi Je suis vérité et Amour, tandis que l'hérésie et l'erreur proviennent d'ailleurs.

Fils, dis-le aussi, même aux évêques, que Je leur ai demandé de me suivre sur la voie de la Croix. Rappelle-leur ma route : Je l'ai commencée sur la terre avec une infinie Humilité et Pauvreté. J'étais sur la terre le Pauvre parmi les pauvres. Peut-on dire cela d'un certain nombre d'évêques ?
Un autre grand péril pour les évêques est la présomption. Même pas à mon Vicaire n'a été donnée l'impeccabilité. A mon Vicaire a été donnée l'infaillibilité, comme Maître des nations, en tant que dépositaire de ma Doctrine. Mais les évêques pris isolément ne sont pas infaillibles; c'est seulement en union avec mon Vicaire qu'ils jouissent du don qu'il possède et y participent. C'est ce qu'ont oublié certains évêques et même certains cardinaux qui causent une grande souffrance à mon Corps mystique...
Les successeurs de mes Apôtres, Je les veux tous bons; bien plus, tous saints, d'une sainteté forte, héroïque, généreuse et courageuse. S'il n'en est pas ainsi, comment feront-ils pour défendre leur troupeau des loups rapaces ? L'évêque est un porte-drapeau : il doit précéder tout le monde. Comment pourrais-Je taire une très grave omission de la part de beaucoup de Pasteurs vis-à-vis de ce terrible problème ? A personne, en fait, pas même aux simples chrétiens, encore moins aux prêtres et à plus forte raison aux évêques, ne peut échapper l'épouvantable dévastation opérée par Satan et par toutes les puissances du Mal pour piéger, contaminer, infester et dominer les âmes des rachetés.
Satan, en s'incarnant dans le matérialisme homicide, non seulement a obscurci la foi mais l'a étouffée et détruite dans des centaines de millions d'âmes, dans le monde chrétien et aussi non-chrétien.
Que tous sachent maintenant que pour gagner cette bataille, ce qui compte ce ne sont pas les initiatives de caractère extérieur, mais celles que J'ai proposées par la parole et par l'exemple.

Sur ce point, mon fils, Je répète pour les évêques ce que Je t'ai dit pour les prêtres. Quel gaspillage de temps et de moyens : réunions, rencontres et discussions qui, dans beaucoup de cas, se sont transformées en motifs de disputes et de divisions !
On se réunit souvent pour manger et pour discuter, rarement pour prier. Satan et les puissances du Mal se combattent et se vainquent par la prière et la pénitence. Ils ne sont pas nombreux ceux qui font pénitence, ceux qui prient comme on doit prier.
Mortification intérieure et extérieure, pénitence... Mais qui entraîne donc aujourd'hui les soldats, mes confirmés, à la lutte ?
Si l'on n'a pas même le courage de dire que l'Ennemi existe, que l'Ennemi est la plus terrible réalité, que l'Ennemi doit être combattu avec des armes déterminées, par exemple le Rosaire ? ...Aujourd'hui pris pour cible, le Rosaire est une arme formidable.
Très grave omission de la part des évêques et des prêtres de n'avoir pas pourvu à temps au remplacement, dans des formes nouvelles mais tout aussi efficaces, des confraternités du Très Saint-Sacrement et du Rosaire, des Pieuses Unions et autres institutions efficaces dans les temps passés pour limiter l'action destructrice de Satan dans les âmes. Qu'attend-on encore pour combler cette grave lacune avec des groupes de prière et d'autres initiatives que Je ne manquerai pas de suggérer si on me le demande, par exemple les Amis du Très Saint Sacrement ?
Satan ne se combat qu'avec les armes que J'ai employées et transmises à mes Apôtres.

Quel commandant d' Etat-Major, dans ses plans défensifs et offensifs, n'introduit pas celui d'une mise à jour permanente des armes ?
Dans mon Eglise, cela n'est pas advenu. Je parle ici d'armes spirituelles. Il n'y a pas de temps à perdre. Il est urgent de prévoir, former, encourager, dans chaque paroisse, des groupes de prière.
Que les pasteurs des âmes ne se perdent pas en discussions et consultations inutiles. Qu'ils appellent autour d'eux leurs prêtres et qu'ils prennent avec eux des mesures adéquates.
Je répète qu'il est urgent de le faire. Je le répète, quoi qu'en pensent ceux qui, aveuglés par leur inconscience, ne croient plus à la Justice de Dieu.