L'âme : coeur et esprit

Isaïe Mer 11 Aoû 2010 - 16:39

@tétraèdre

tétraèdre a écrit:L'âme est la vie de l'être entier. Cette âme permet le corps humain en transformant la matière en chair humaine (transsubstantiation humaine).

L'âme est la vie de l'être entier, oui (de la personne et du personnage).

Cette âme permet le corps humain en transformant la matière en chair humaine, non. C'est une idée évolutionniste. Et je ne suis pas évolutionniste. Dieu affirme qu'il n'y a pas eu d'évolutionnisme selon Maria Valtorta. La chair humaine ne peut provenir de la matière inerte.

Quant à la transsubstantiation c'est le miracle qui s'accomplit à chaque eucharistie. C'est la présence derrière le pain et le vin qui se meut en Présence réelle du Corps et du Sang du Christ ressuscité.

Cordialement,
Omega3.

Isaïe Mer 11 Aoû 2010 - 16:46

L’Évangile et les différents médias ont décrit avec amplement de détails la vie et les activités du personnage Jésus dans l’histoire des hommes. Même si Jésus le personnage était bien le Fils de Dieu parmi nous, il ne l'était qu'en Figure. Jésus était la Parole du Père ; la Parole de Dieu parmi les hommes. Jésus représentait le vêtement ou la tunique de peau que le Verbe rédempteur a revêtu pour venir en ce monde, l'objectivation du Verbe rédempteur ! (il s'est objectivé lui-même). C'était dans l'intimité de sa Personne, celle du Christ, que Jésus était vraiment Dieu, le Fils de Dieu !

C'est la Personne du Christ qui possède à la fois la nature humaine et la nature divine et non le personnage de Jésus. En Jésus-Christ il n'y a qu'une seule Personne qui possède à la fois la nature divine et la nature humaine (art. 466 du C.E.C.) et c'est celle du Christ. Jésus-Christ représente l'objectivation du Verbe créateur devenu rédempteur (et le Verbe a pris chair) sous le personnage de Jésus de Nazareth, né de la Vierge Marie. Jésus est bien né de naissance virginale de la Vierge Marie par adombration de l'Esprit Saint, mais cette naissance dans l'histoire ne représente que la répétition ou la singerie de la naissance du Verbe créateur ou du Christ ontologique à l'Origine ou dans l'instant.

En tant que personnage c'est Jésus qui raisonne, qui s'exprime, réfléchit, poursuit un but, utilise des moyens comme tout autre personnage, alors qu'en son intimité c'est le Verbe éternel qui pense et qui connaît, intuitivement. C'est la Personne du Verbe (le Christ) qui éveille et anime les fonctions biologiques et psycho-affectives de sa nature humaine. Il convient alors de distinguer les actions de Jésus en tant que personnage des actes du Christ en sa nature humaine en tant que Personne.

Le Verbe créateur (le Christ) a été engendré, à l'Origine d'abord, dans le Monde de Dieu, par la Vierge Marie ontologique, selon la Volonté ou le vouloir du Père et la Puissance de son Esprit (simultanément dans l'instant, Jésus naissait dans notre monde !). Mais dans notre monde existentiel, Jésus-Christ (comme Verbe rédempteur) possédait également un corps mortel : celui de son personnage Jésus. Ce personnage Jésus ne représentait que la Figure ou le Signe sensible du Verbe rédempteur (du Christ ou du Fils de Dieu sur terre). C'est le Verbe créateur devenu rédempteur (toujours le Christ) qui s'est revêtu d'un vêtement ou d'une tunique de peau (Gn 3, 21), qui a pris chair, mais sans hériter de l'espèce humaine, c'est-à-dire sans cette inclination à pécher ou cette tendance au mal que tout personnage hérite du péché Originel et qu'il porte en son inconscient. Jésus ne représentait que l'objectivation du Verbe créateur (le Christ), son vêtement de peau, mais sans l'espèce humaine (sans la nature humaine également car Jésus en tant que personnage n'avait pas de personne humaine en lui (pas de corps spirituel donc), mais plutôt une personne divine, celle du Verbe rédempteur qui elle, possédait à la fois la nature humaine (dans son Corps spirituel) et la nature divine (dans son Âme). Jésus le personnage a réellement souffert humainement sur la croix alors que simultanément le Christ souffrait dans sa divinité l'humiliation suprême de sa kénose rédemptrice.Le Christ est donc une Personne avec un Corps spirituel et une Âme (personne = corps ontologique + âme) qui possède à la fois la nature humaine (celle de son Corps spirituel) et la nature divine (celle de son Âme)..dualité de nature..et c'est cette Personne qui est ressuscitée grâce à l'incarnation en acte et non le personnage Jésus. C’est d’ailleurs au Corps spirituel du Christ devenu Corps de résurrection (Corps mystique en devenir) que tous les élus qui ressuscitent dans le Royaume sont incorporés (ce Corps mystique est aussi le Royaume de Dieu et son signe sur terre est représenté par l'Église en devenir).

Pourquoi n’a-t-on jamais retrouvé le corps mortel de Jésus et que son tombeau est demeuré vide après que sa Personne (celle du Christ) est ressuscitée 3 jours après sa mort, comme il l'avait prévu ?

C'est que le corps mortel de Jésus, tout comme celui de la Vierge Marie, ne possédaient pas l'espèce humaine en eux, cette tache ou cette inclination à pécher, cette non-gratuité que tout personnage hérite en venant au monde comme conséquence du mauvais choix ou du péché originel. Son corps mortel est disparu sans laisser de traces et n'a pas subi la décomposition à l'inverse des personnages de chair et de sang qui, eux, ont été procréés et qui ne sont que «poussières qui retourneront poussières». Son corps mortel est disparu sans laisser de traces tout comme au dernier jour disparaîtra toute la nudité ou la non-gratuité du vêtement de peau au sens large, en même temps que le monde des hommes, pour faire place à la Gratuité du Royaume. «L'Événement» sera sans témoins, puisque la Fin (la Parousie) comme le Commencement (l'Origine), sont hors de l'Histoire, intemporel, hors du temps et de l'espace. Seuls les élus qui sont déjà dans les temps éternels le vivront.

Et en ce jour là disparaîtra tout corps de chair et de sang, car tout ce qui n'est pas de création ou qui est de procréation est fini et corruptible et ne peut hériter de l'infinité et de l'incorruptibilité du Royaume (la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité). Ainsi c'est le Corps spirituel de la Personne du Christ qui est ressuscité et non le corps mortel du personnage Jésus. Cependant le corps spirituel et le corps mortel de l'homme n'en font qu'un seul dans la réalité existentielle de notre monde et c'est le premier qui anime le second. Ils ne sont pas en unité générique cependant. Le corps spirituel épouse le corps mortel. Le corps spirituel et le corps mortel deviennent corps de résurrection par une mystérieuse transformation à l'eucharistie, grâce à l'incarnation en acte ou en action, alors qu'en consommant le Christ, c'est lui en réalité qui nous consume.

Isaïe Mer 11 Aoû 2010 - 17:02

On peut donc se créer (création) un corps de résurrection sur mesure qu’on pourrait dire (à la mesure de son Amour) et le faire naître de l’Esprit divinement dans le Royaume (élection), dès maintenant, dès ici-bas, présentement, dans l’instant.

Isaïe Mer 11 Aoû 2010 - 17:05

45^ème RÉVÉLATION DE L’ESPRIT SAINT :

L’AMOUR DE DIEU

Dieu est Amour (1, Jean, 4, 16).

Dieu est l’Amour en Personne. Dieu est 3 Amours en un seul. C’est l’Amour de la Trinité :
: l’amour paternel de Dieu le Père.
: l’amour nuptial créateur de Dieu le Fils.
: l’amour géniteur de Dieu l’Esprit Saint.

Et ces trois Amours n’en font qu’un seul. Et Dieu ne fait que ça : «Aimer». Il crée et engendre continuellement. Pour lui, Aimer, c’est créer et engendrer continuellement.

Un autre petit secret que Dieu nous révèle sur sa Personne !

Erdèatét Jeu 12 Aoû 2010 - 9:16

J'ai relu mon texte et je réitère chacun de mes propos
La transubstatiation humaine ça se produit chaque jour nous mangeons nous buvons et nous respirons et cette matière devient chair humaine sang humain et souffle humain

Et L'âme selon tous les Pères de l'Église est ce qui permet la forme unique du corps , ce corps procréé comme forme et c'est l'âme qui transforme la matière en chair humaine en la spiritualisant etc...
Lorsque l'âme se retire à la mort le corps redevient de la simple matière donc de la poussière .

La Transubstantiation Eucharistique suivant la volonté divine c'est autre chose mais l'hostie matière devient aussi chair humaine spiritualisée

Erdèatét Jeu 12 Aoû 2010 - 9:23

La Bible nous apprend que la Création parfaite s'est terminé le 6 ième jour et au 7 ième jour Dieu se repose et admet que son oeuvre est parfaite . Mais cette Création parfaite n'excluent pas l'évolution normale de la nature ( minéraux végétaux animaux) , la procréation non évolutionniste de l'humanité et l'attente de la séparation éternelle des bons et des mauvais esprits angéliques qui sont déjà jugés .

Isaïe Jeu 12 Aoû 2010 - 10:48

@Tétraèdre.

Tétraèdre a écrit: J'ai relu et je réitère mes propos.
La transsubstantiation humaine ça se produit chaque jour nous mangeons nous buvons et nous respirons et cette matière devient chair humaine sang humain et souffle humain.

La matière dont vous parlez ici c’est la matière seconde.
C’est cette matière seconde qui donne l’existence au personnage, au vivant, oui. Mais cette matière seconde est d’abord matière première que Dieu crée. C’est Dieu qui, dans son Monde, crée cette «matière prime» ou première sous forme d’«être» d’abord, qui devient matière seconde dans notre monde. Dieu ne crée que de l’«être», du spirituel. Mais ce n’est pas cette matière qui donne la vie ou le souffle humain, non. C’est Dieu seul qui donne la vie, le souffle humain, «l’haleine de Dieu» comme dit la Genèse. C’est Dieu qui insouffle la vie dans l’âme humaine, cette âme qui anime notre personnage via notre personne.

La vie c’est de l’«être», du spirituel. C’est Dieu qui crée de l’«être», de la vie, dans son Monde, qui devient «existence» dans notre monde. Cette matière que nous mangeons et buvons se transforme par des réactions chimiques pour donner des vitamines, des protéines, des globules rouges et blanches, du sang etc. etc. et nous permet d’exister ou de subsister sur terre.

Cependant la matière vivante ne provient pas de la matière inerte comme le prétendent les évolutionnistes. Et que la matière pensante provient de la matière vivante. De la matière on ne peut rien tirer qui n’existe déjà.

Et L'âme selon tous les Pères de l'Église est ce qui permet la forme unique du corps…

Le corps spirituel, le vrai corps, oui. Le corps spirituel ou le vrai corps épouse la forme du corps actuel.

…ce corps procréé comme forme et c'est l'âme qui transforme la matière en chair humaine en la spiritualisant etc

Non. Ce n’est pas l’âme qui transforme la matière en chair humaine en la spiritualisant. L’âme n’a aucun pouvoir direct sur la matière.

Lorsque l'âme se retire à la mort le corps redevient de la simple matière donc de la poussière.

Lorsque la personne, corps spirituel + âme, se retire à la mort, le corps mortel redevient de la simple matière, donc de la poussière, oui, car le corps mortel est déjà de la matière..de la matière vivante. C’est le corps spirituel qui ressuscite, qui re-naît corps de résurrection. Mais le corps mortel et le corps spirituel ne forme qu‘«un» dans notre monde.

La Transsubstantiation Eucharistique suivant la volonté divine c'est autre chose mais l'hostie matière devient aussi chair humaine spiritualisée.

Non. Ce n’est pas le pain et le vin qui change de substance matérielle pour devenir le Corps et le Sang du Christ ressuscité. Il ne s’agit pas d’un changement de substance, car on pourrait le voir sous nos yeux. La transsubstantiation de l'eucharistie c’est un transfert de substance du pain et du vin, c’est-à-dire un transfert de présence, une mutation. C’est la Présence réelle de la Personne du Christ ressuscité qui se substitue à la «présence» du pain et du vin. C’est la Personne du Christ ressuscité qui est réellement présente (comme Présence) dans le pain et le vin consacrés.

Ce n'est pas la chair que l'on "a" actuellement qui est spiritualisée ou divinisée par l'incarnation en acte, mais la chair que l'on "est", notre chair prime.

Isaïe Jeu 12 Aoû 2010 - 11:50

@Tétraèdre.

Tétraèdre a écrit:La Bible nous apprend que la Création parfaite s'est terminé le 6ième jour et au 7ième jour Dieu se repose et admet que son oeuvre est parfaite.

Voir la 43^ème RÉVÉLATION DE L’ESPRIT SAINTsur ce fil ou encore la création d’Origine. Le monde que l’on observe actuellement, n’est pas le monde tel que Dieu l’a créé originellement ou avant le péché originel. Ce monde n’est que l’objectivation de la création originelle de Dieu.

Mais cette Création parfaite n'excluent pas l'évolution normale de la nature (minéraux végétaux animaux), la procréation non évolutionniste de l'humanité et l'attente de la séparation éternelle des bons et des mauvais esprits angéliques qui sont déjà jugés.

Dieu affirme qu’il n’y a pas eu d’évolution selon Maria Valtorta. La création originelle de Dieu ou la création d’Origine exclut toute évolution. Cette création originelle était à la ressemblance de Dieu qui est un et immuable dans son «être», c’est-à-dire qu’il ne change pas dans son «être». Dieu, à partir de son Fils, a tout créé de façon directe et immédiate, instantanément, en un seul Jour.

Isaïe Jeu 12 Aoû 2010 - 15:34

L'AMOUR DE DIEU LE PÈRE

C’est l’amour paternel : la Paternité. C’est la toute-Puissance d’engendrer, l’Acte d’Être, la Fécondité même, le Don de soi absolu pour l’Éternité. C’est le Père qui n'en finit plus de créer et d’enfanter. Mais c’est par son unique Fils que Dieu est Père. Il est Père, mais pas selon notre façon de se représenter un père, car le terme père laisse supposer que c’est quelqu’un qui a un commencement et une fin dans l’espace et dans le temps. Or Dieu le Père n’a ni commencement, ni fin : il est Infini. Il est inengendré. Il n’a pas d’origine (ni d'Origine). Ce n’est que dans sa relation avec son Fils qu’il est Paternité parfaite en elle-même. La Paternité du Père est sans origine. Elle ne vient de rien, ni de qui que ce soit. Elle est Éternelle. Elle est detoujours à toujours, pour les éternités des éternités et elle n’aura pas de fin : elle est Subsistante. La création d'Origine, c’est le Père qui en a pris l’initiative ou qui en a pris la décision en pensée. Autrement dit il l’a voulue consciemment, en toute liberté, volontairement et gratuitement, par Amour pour toute l'humanité, alors qu’il aurait pu ne pas la vouloir. La création objectivée, elle, a un commencement et elle aura une fin. Elle a été voulue par l'homme.

Les Dons que le Père nous offre gratuitement par son Amour ce sont d'abord tous ces Dons spirituels : les sacrements et tout ce qui peut nous être d'une utilité pour le salut. C’est d'abord le Don de son Fils (sa Miséricorde) qu’il nous demande d’accueillir. Son Fils c’est aussi son Pardon, celui qui nous est assuré et qui est sans mesure (tu effaces nos iniquités, psaume 65). La Foi est aussi un don d'Amour de la part du Père (son Esprit).

L'Amour de Dieu le Père ce sont tous les biens de la terre qui servent à entretenir la vie terrestre (tu donnes la fécondité de la terre, l’abondance ruisselle sous tes pas, psaume 65). De façon concrète, ce sont tous ces Dons que la personne de création reçoit pour assurer son existence et qu’il veut qu'elle gère correctement. C'est le «pain quotidien (Mt 6, 11). C’est d’abord la vie (le vivant) qui lui est prêtée gratuitement à chaque moment de son existence grâce à la création ou à l’Acte continu. Ici, il est intéressant de considérer de quelle façon elle la reçoit : c’est la Présence créatrice qui fonde la personne de création, celle qui est toujours en Éden, en tant que Présence, et qui la reçoit de façon directe et immédiate, en participation* ou comme par rayonnement de la Pensée créatrice du Père.

L'Amour qu'il nous offre gratuitement, ce sont aussi tous ces Dons qui nous paraissent comme des cadeaux du ciel : ces Dons inattendus, inespérés, qui prennent toutes sortes de formes et qui apparaissent lorsqu’on s’y attend le moins, comme des réponses à nos demandes. C’est la Providence qui agit sur un mode que nous ne pouvons pas concevoir, mais à laquelle il nous demande de faire confiance. Évidemment ces Dons sont toujours les bienvenus.

Toujours en relation à l’Amour de Dieu le Père, il est bon de mentionner que toutes les bonnes actions que l’on peut faire, tous nos actes d’Amour, sont déjà tous présents dans sa Pensée et dans son unique Acte d'amour qui est un, infini, immuable, intemporel et ainsi de suite, car c'est Dieu qui opère en vous, par pure bonté, le vouloir et le faire (Ph 2, 13). C’est donc dire que l’on n'a aucun mérite en soi des actes d'Amour que l'Esprit nous inspire, sinon de faire la Volonté du Père, sinon de devenir ce rien par lequel il peut les créer dans le Monde de l'«être» par son Fils et les engendrer dans le Monde de l'«Être» par son Esprit, car ces actes sont déjà voulus par lui dès l’Origine dans sa Pensée et on est libre de les réaliser ou non. Dieu seul est bon a dit Jésus.

C’est donc dire que nous ne sommes absolument rien (néant) si nous n’établissons pas une relation subsistante avec la Pensée du Père en passant par celle de son Fils dans notre participation à leur nuptialité ou à leur relation d’Amour intime, et ainsi être en unité de pensée avec eux, dans un même Corps et dans un même Esprit !

Le Père c'est l'ESPÉRANCE :

Il espère toujours que l'enfant prodigue que nous sommes tous reviendra un jour à la Maison et qu'il pourra en faire son Enfant d'adoption.

Isaïe Jeu 12 Aoû 2010 - 16:23

L’AMOUR DE DIEU LE FILS

C’est l’amour nuptial, l'amour créateur, celui qui donne la vie, l'«être». Cet Amour est créateur de présences ontologiques dans le Monde de l'«être». Pour Dieu le Fils, Vivre c'est mourir. C’est sa loi, la Loi de la Vie. C'est sa Kénose. L’Amour du Verbe ou du Christ, c’est celui qui «veut que l'autre «soit» dans le Royaume. C'est l'Amour qui s’est mis lui-même au Monde. C’est l’Amour comme prolongement ou rayonnement de l’Amour du Père, de sa Paternité. C'est celui qui origine de la nuptialité divine dans sa phase nuptiale comme par rayonnement de sa Kénose. C'est celui que Dieu le Père nous demande de consentir : de sentir avec son Fils. C'est l'amour que l’on «est» et qui peut nous donner une identité divine dans le Monde de l'«Être». Cet Amour n’est pas toujours le bienvenu car il est parfois crucifiant et souffrant à l’exemple de sa kénose rédemptrice mais il nous demande malgré tout d’y consentir ou de le sentir avec lui. C’est l’Amour que l’on a tous refusé à l’Origine, en Éden.

Le Fils c’est la CHARITÉ :

C’est grâce à l’Amour de Dieu le Fils qui est Kénose, à laquelle on communie, à la nuptialité entre le Père et le Fils à laquelle on participe, à la Pensée du Père avec laquelle on entre en relation, tout comme le Fils le fait lui-même continuellement, à l'amour géniteur de l'Esprit Saint à laquelle on renaît ou naît divinement, que l'on peut renaître (ressusciter) à l'Amour des trois personnes divines. On peut donc en tant que personne, tout comme Dieu le Fils le fait lui-même, naître et re-naître à la vie divine continuellement, s’engendrer soi-même et cela grâce à l'Amour des trois personnes divines ou de la Trinité.

Dans cette participation à l'Acte d'amour trinitaire, c’est une renaissance ou une résurrection qui se réalise en notre personne. C'est une relation unique à la Pensée du Père et à l’Acte créateur et rédempteur du Fils, dans un même Esprit, en unité ou dans l'intimité de cette Relation amoureuse une, unique, infinie, éternelle, immuable, impassible, spirituelle, intemporelle et subsistante qu'est la nuptialité de Dieu le Père avec Dieu le Fils qui spire ou fait surgir Dieu l'Esprit Saint.

RÉVÉLATIONS DE L'ESPRIT SAINT À L'ÉGLISE DE NOTRE TEMPS - L'ABBÉ MARLIÈRE !

L'âme : coeur et esprit

La Personne et le personnage de Jésus-Christ

Corps de résurrection

L'Amour de Dieu

Je réitère

Créer

La transsubstantiation

La création d'Origine

L'Amour de Dieu le Père

L'AMOUR DE DIEU LE FILS