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Tous le mois mai avec Marie dans la Divine Volonté

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Message  Lacroixdedozulé Ven 20 Mai 2011 - 6:13

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »

Vingtième jour
La Vierge était comme un ciel parsemé d’étoiles. Dans ce ciel, le Soleil divin brillait de ses rayons les
plus brillants remplissant le Ciel et la terre. Jésus dans le sein de sa Maman.
L’âme à sa Reine Maman :

Me voici de nouveau avec toi, ma céleste Maman. Inclinée à tes saints pieds, je te salue et me réjouis avec toi, Comblée de grâces et Mère de Jésus. Oh ! jamais plus je ne te retrouverai seule, car je te trouverai toujours avec mon petit Jésus prisonnier. En fait, nous serons trois : ma Maman, Jésus et moi. Quelle chance pour moi ! Si je veux rencontrer mon petit Roi Jésus, il me suffira de rejoindre sa Mère, qui est aussi la mienne. Ô sainte Maman, dans ta grandeur de Mère de Dieu, aie pitié de ta misérable petite fille ; dis pour moi ton premier mot au petit Jésus prisonnier afin qu’il m’accorde la grande grâce de vivre dans sa Divine Volonté.
Leçon de la Reine du Ciel, Mère de Jésus :

Aujourd’hui, ma chère fille, je t’attendais comme jamais. Mon Coeur maternel est débordant. Je sens un grand besoin de partager mon amour ardent avec ma fille. Je veux te souligner que je suis la Mère de Jésus. Mes joies sont infinies, je suis inondée d’un océan de bonheur car je peux dire : « Je suis la Mère de Jésus ! » Moi, sa créature, sa servante, je suis sa Mère et cela, je le dois uniquement au Fiat de Dieu. Il me combla de grâces et aménagea en moi une digne demeure pour mon Créateur. Que toute gloire, tout honneur et tous remerciements soient rendus à la Suprême Volonté !

Maintenant, écoute-moi bien, fille de mon coeur. Dès que la petite Humanité de Jésus prit place dans mon sein par la puissance du divin Fiat, le Soleil du Verbe Éternel s’y incarna. J’avais ainsi en moi un ciel magnifique parsemé de brillantes étoiles scintillant de la joie, des béatitudes et des harmonies de la divine beauté. Le Soleil du Verbe Éternel rayonnait d’une lumière inaccessible au milieu de cet auguste Ciel, caché dans la petite Humanité de Jésus.

Et comme cette petite Humanité ne pouvait contenir tant de lumière, celle-ci débordait à l’extérieur, investissant le Ciel et la terre et atteignant tous les coeurs. Par ses rayons ardents, elle interpellait toutes les créatures en leur disant : « Mes enfants, ouvrez-moi, donnez-moi une place dans vos coeurs. Je suis descendue du Ciel sur la terre pour former ma vie en chacun de vous. Ma Mère est le centre où je réside et mes enfants se placeront tout autour. En chacun d’eux, je veux établir ma vie et ma demeure. »

Et cette lumière frappait et frappait, sans jamais cesser, et la petite Humanité de Jésus gémissait et pleurait. Ces gémissements et ces pleurs d’amour se mêlaient à cette lumière et envoyaient des rayons d’amour dans tous les coeurs.

Ma fille, tu dois savoir qu’une nouvelle vie débuta alors pour ta Maman. J’étais au courant de tout ce que mon Fils faisait. Je le voyais dévoré par des mers de flammes d’amour. Chacun des battements de son coeur, chacune de ses respirations et de ses souffrances étaient des flammes d’amour avec lesquels il enveloppait toutes les créatures pour les faire siennes à force d’amour et de souffrances.

En fait, dès que la petite Humanité de Jésus fut conçue, elle connut toutes les souffrances qu’elle allait assumer durant toute sa vie terrestre. Jésus enferma toutes les âmes en lui car, étant Dieu, personne ne pouvait lui échapper. Son immensité divine enfermait toutes les créatures et son omniscience les rendait toutes présentes à lui. C’est ainsi que mon Jésus, mon Fils, ressentit tout le poids et le lourd fardeau des péchés de toutes les créatures.

Et moi, ta Maman, je le suivais en tout cela et je ressentais dans mon Coeur maternel ses souffrances. De plus, je prenais connaissance de toutes les âmes que, en tant que Mère et aux côtés de Jésus, j’allais générer à la grâce, à la lumière et à la vie nouvelle que mon cher Fils venait apporter sur la terre.

Ma fille, tu dois savoir que, dès le moment de ma Conception, je t’ai aimée comme une maman, je te portais dans mon Coeur, je brûlais d’amour pour toi, bien que je ne comprenais pas pourquoi il en était ainsi. La Divine Volonté me faisait accomplir les choses, mais elle en maintenait le secret caché à mes yeux. Cependant, à l’Incarnation du Verbe en mon sein, elle me révéla ces secrets et me fit comprendre la fécondité de ma maternité : je ne devenais pas uniquement la Mère de Jésus, mais aussi la Maman de toutes les créatures. De plus, je compris que j’aurais à vivre cette maternité sous le double signe de la souffrance et de l’amour. Ma fille, combien je t’ai aimée, et combien je t’aime encore !

Maintenant, écoute bien, chère fille, quels sommets la créature peut atteindre quand la Divine Volonté l’habite et qu’elle la laisse agir en elle sans la moindre opposition. Cette Divine Volonté qui, par nature, possède la vertu d’engendrer, engendre tous les biens dans cette créature. Elle la rend féconde, lui donnant la maternité sur tout et sur tous, y compris sur son Créateur.

La maternité signifie amour vrai, amour héroïque, amour qui accepte avec joie de mourir afin de donner la vie à l’être engendré. Sans cela, la maternité est stérile, elle n’est qu’un simple mot, elle n’existe pas dans les faits.

Ainsi, ma fille, si tu veux que tous les biens soient engendrés en toi, laisse la Divine Volonté opérer en toi. Elle te donnera la maternité et tu aimeras toutes les créatures d’un amour maternel. Et moi, ta Maman, je t’enseignerai comment rendre féconde cette maternité toute sainte et divine.
L’âme :

Sainte Maman, je m’abandonne entre tes bras. Oh ! comme je voudrais baigner tes mains maternelles avec mes larmes pour t’émouvoir de pitié à la vue de ma pauvre âme ! Si tu m’aimes comme une mère, enferme-moi dans ton Coeur, laisse ton amour brûler mes misères et laisse la puissance de la Divine Volonté, que tu possèdes en tant que Reine, agir en moi, pour que je puisse dire : « Ma Maman est tout pour moi et je suis tout pour ma Maman. »
Petite pratique :

Aujourd’hui, pour m’honorer, tu remercieras, au nom de chacun, trois fois le Seigneur pour s’être incarné et s’être emprisonné dans mon sein en me donnant le grand bonheur d’être sa Mère.
Oraison jaculatoire :

Toi, la Maman de Jésus, sois aussi ma Maman, et guide-moi sur les sentiers de la Volonté de Dieu.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
Lacroixdedozulé
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Message  Lacroixdedozulé Sam 21 Mai 2011 - 1:49

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »

Vingt et unième jour
Le lever du Soleil, puis son plein midi : le Verbe Éternel parmi nous.
L’âme à sa Reine Maman :

Très douce Maman, mon pauvre coeur ressent l’extrême besoin de venir sur tes genoux pour te confier ses petits secrets et les déposer dans ton Coeur maternel. Chère Maman, en regardant les si grands prodiges que la Divine Volonté a accomplis en toi, je sens qu’il ne m’est pas possible de t’imiter, étant donné que je suis si petite et faible, et aussi à cause des terribles batailles de mon existence qui m’ont littéralement broyée et ne m’ont laissé qu’un souffle de vie.

Ma Maman, comme j’aimerais verser mon coeur dans le tien pour que tu puisses ressentir la douleur qui m’empoisonne et la peur qui me torture à l’idée d’échouer dans l’accomplissement de la Volonté de Dieu en moi. Aie pitié, ô céleste Maman, aie pitié ! Cache-moi dans ton Coeur pour que les mauvais souvenirs de mes méchancetés me quittent et que je ne pense plus qu’à vivre dans la Divine Volonté.
Leçon de la Reine du Ciel, Mère de Jésus :

Ma très chère fille, n’aie pas peur, aie confiance en ta Maman, verse tout dans mon Coeur et je prendrai tout sur moi. Je serai ta Maman, je changerai tes souffrances en lumière et les utiliserai pour agrandir les frontières du Royaume de la Divine Volonté dans ton âme.

Pour le moment, mets tout de côté et écoute-moi. Je veux te conter ce que le petit Roi Jésus accomplissait dans mon sein maternel, et comment ta Maman ne perdait pas même un seul mouvement de lui.

La petite Humanité de Jésus se développait unie hypostatiquement à sa Divinité. Mon sein maternel était très petit et sombre : il ne s’y trouvait même pas un rayon de lumière et j’y voyais Jésus immobile et plongé dans une nuit profonde. Mais sais-tu ce qui formait cette obscurité si totale pour le petit Enfant Jésus ? La volonté humaine dans laquelle l’homme s’était volontairement placé et tous les péchés qu’il avait commis formaient des abîmes de noirceur en Jésus et autour de lui. Afin de chasser de chez l’homme la si profonde obscurité dans laquelle il s’était lui-même emprisonné, au point de perdre sa capacité de faire le bien, Jésus choisit la douce prison du sein de sa Maman et, volontairement, il y demeura dans l’immobilité pendant neuf mois.

Ma fille, si tu savais à quel point mon Coeur maternel souffrait le martyre à la vue du petit Jésus pleurant et soupirant dans mon sein ! Délirant d’amour, son Coeur faisait entendre ses palpitations dans toutes les âmes afin qu’elles se tournent vers la lumière de sa Divinité. En effet, c’était par amour pour elles qu’il avait volontairement troqué sa lumière contre l’obscurité, afin que chaque âme soit dans la vraie lumière et en sécurité.

Ma chère fille, comment te décrire les souffrances indescriptibles que mon petit Jésus a supportées dans mon sein ? Lui qui était Dieu et qui possédait la sagesse parfaite avait pour les hommes un amour si grand qu’il mettait de côté, en quelque sorte, les mers infinies de joie, de félicité et de lumière qui étaient siennes et plongeait sa petite Humanité dans les mers d’obscurité, d’amertume et de misère que les créatures lui avaient aménagées. Le petit Jésus prenait tout cela sur ses épaules comme si tout cela lui appartenait.

Ma fille, le vrai amour ne dit jamais “c’est assez” et ne regarde jamais aux souffrances. Au contraire, à travers la souffrance, il recherche l’être aimé, et quand il donne sa propre vie pour l’être aimé, seulement alors il est content.

Ma fille, écoute ta Maman. Vois-tu quel grand mal tu fais quand tu accomplis ta propre volonté ? Non seulement tu formes la nuit pour ton Jésus et pour toi-même, mais tu formes aussi les mers d’amertume, de malheur et de misère dans lesquelles tu deviens tellement engloutie que tu ne sais plus comment t’en sortir. Par conséquent, sois attentive et rends-moi heureuse en me disant : « Je veux toujours faire la Volonté de Dieu. »

Le petit Jésus, par ses élans d’amour, s’apprêtait à venir à la lumière du jour. Son empressement, ses soupirs et ses désirs ardents d’embrasser la créature, de se faire voir par elle et de la voir lui-même, dans le but de se l’attacher à lui, ne lui donnaient aucun repos. Tout comme précédemment il s’était mis en état de garde aux portes du Ciel, s’apprêtant à venir s’enfermer dans mon sein, de la même manière il se mit à l’attention aux portes de mon sein qui était pour lui plus que le Ciel. C’est ainsi que le Soleil du Verbe Éternel apparût dans le monde pour en arriver à son plein midi. Ce ne sera plus la nuit pour les pauvres créatures, ni même l’aube ou le lever du jour, mais le plein midi.

Ta Maman ressentait qu’elle ne pouvait plus le garder en son intérieur. Des océans de lumière et d’amour m’inondaient et, tout comme il avait été conçu dans un océan de lumière, il quitta mon sein maternel dans un océan de lumière.

Ma chère fille, pour qui vit dans la Divine Volonté, tout est lumière et tout se transforme en lumière. Dans le ravissement de cette lumière, j’attendais de pouvoir prendre mon petit Jésus dans mes bras et, après qu’il eut quitté mon sein, j’entendis ses premiers vagissements d’amour. L’ange de Dieu le déposa dans mes bras, je le serrai affectueusement sur mon Coeur, je lui donnai mon premier baiser et le petit Jésus me donna le sien.

C’est assez pour le moment. Demain je continuerai à t’entretenir sur la naissance de Jésus.
L’âme :

Sainte Maman, comme tu es chanceuse ! En considération des joies que tu éprouvas quand tu pressas Jésus sur ta poitrine pour la première fois et lui donnas ton premier baiser, je te prie de me laisser prendre le petit Jésus dans mes bras pendant quelques instants. Je veux lui faire la joie de lui dire que je jure de l’aimer toujours et que je ne veux rien savoir d’autre que sa Divine Volonté.
Petite pratique :

Pour m’honorer aujourd’hui, tu viendras embrasser les petits pieds de Bébé Jésus et tu placeras ta volonté dans ses petites mains pour qu’il joue avec elle en souriant.
Oraison jaculatoire :

Ma Maman, enferme le petit Jésus dans mon coeur pour qu’il le transforme totalement en Volonté de Dieu.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Message  Lacroixdedozulé Dim 22 Mai 2011 - 2:31

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




ingt-deuxième jour
Le petit Roi Jésus est né. Le Ciel et la terre exultent. Les anges sont de la fête et invitent
les bergers à venir adorer Jésus. La vie de la Sainte Famille à Bethléem.
L’âme à sa céleste Maman :

Aujourd’hui, sainte Maman, un ardent amour m’habite et je tiens à être sur tes genoux maternels pour y revoir le céleste Bébé dans tes bras. Sa beauté me ravit, ses regards me transpercent, et ses lèvres, au bord des sanglots, m’incitent à l’aimer. Ma très chère Maman, je sais que tu m’aimes ; par conséquent, je te prie de me faire une petite place dans tes bras pour que je puisse donner à mon petit Roi Jésus mon premier baiser et verser mon coeur dans le sien pour lui confier mes secrets qui m’oppressent tant. Pour le faire sourire, je lui dirai : « Ma volonté est à toi et la tienne est à moi, établis en moi le Royaume de la Divine Volonté. »
Leçon de la Reine du Ciel à sa fille :

Ma très chère enfant, comme je suis impatiente de t’avoir dans mes bras et d’avoir le plaisir de dire à notre petit Bébé Roi : « Ne pleure pas, bel Enfant. Vois, ma petite fille est avec nous et elle veut te reconnaître comme Roi, t’accorder la complète domination sur son âme et te laisser établir le Royaume de la Divine Volonté en elle. »

Fille de mon Coeur, pendant que tu contemples le petit Bébé Jésus, écoute-moi bien. Tu dois savoir qu’il était minuit quand le petit Roi quitta mon sein maternel. À ce moment, pour signifier ce qu’il venait accomplir dans les âmes, la nuit se changea en jour. Celui qui est le Seigneur de la lumière faisait fuir la nuit de la volonté humaine, la nuit du péché, la nuit de toutes les méchancetés.

Toutes les choses créées se précipitèrent pour honorer leur Créateur dans sa petite Humanité. Ainsi, le soleil hâta son lever pour donner son premier baiser de lumière au petit Jésus et pour le réchauffer de sa chaleur ; le vent purifia l’air de l’étable par une douce brise qui fredonnait “je t’aime” à l’oreille de l’Enfant ; les cieux furent ébranlés ; la terre exulta et trembla jusque dans ses fondations et la mer devint tumultueuse avec des vagues gigantesques. En somme, toutes les choses créées reconnurent que leur Créateur était arrivé chez elles et rivalisaient pour chanter ses louanges.

Les anges illuminaient le ciel en chantant des airs mélodieux que tous pouvaient entendre : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Le céleste Bébé est né dans la grotte de Bethléem, il est emmailloté de langes. » Les bergers, qui étaient de garde dans le voisinage, entendirent les voix angéliques et accoururent rendre visite au petit Roi divin.

Chère fille, quand j’ai reçu mon Fils dans mes bras et lui ai donné mon premier baiser, j’ai ressenti le besoin d’amour de lui donner quelque chose qui m’était propre et, lui présentant ma poitrine, je lui donnai abondamment du lait formé en moi par le divin Fiat. Qui pourrait raconter ce que j’ai alors ressenti, ainsi que les mers de grâces, d’amour et de sainteté que mon Fils me donna en échange ?

Ensuite, je l’emmaillotai dans des langes pauvres, mais propres, et le déposai dans la crèche. C’était sa Volonté et je ne pouvais rien faire d’autre que d’obéir. Cependant, avant cela, je le partageai avec mon cher saint Joseph en le plaçant dans ses bras. Oh ! comme il exulta ! Il le pressa sur son coeur et le charmant petit Bébé versa des torrents de grâces dans son âme. Puis, après que Joseph et moi eussions aménagé un peu de foin dans la mangeoire, je détachai Jésus de mes bras maternels pour l’y coucher. Charmée par la beauté du divin Enfant, je restais à genoux près de lui presque tout le temps, déployant les mers d’amour que la Divine Volonté avait formées en moi pour l’aimer, l’adorer et le remercier.

Et que faisait le céleste Bébé dans la mangeoire ? Un acte continuel de la Volonté de notre Père Céleste, cette Volonté qui était aussi la sienne. Il soupirait et pleurait, appelant ainsi toutes les créatures en leur disant par ses larmes d’amour : « Venez tous, mes enfants. Par amour pour vous, je suis né dans la souffrance et dans les pleurs. Venez tous pour connaître les excès de mon amour. Donnez-moi un refuge dans vos coeurs. »

Et c’était un va-et-vient continuel des bergers qui venaient le visiter. À chacun, il donnait un doux regard et un sourire d’amour, souvent accompagnés de ses larmes.

Maintenant, ma fille, un petit mot pour toi. Tu dois savoir que toute ma joie était d’avoir mon cher Fils Jésus sur mes genoux. Mais la Divine Volonté me fit comprendre que je devais le laisser dans la mangeoire à la disposition de tout le monde, afin que ceux qui le voulaient puissent le prendre dans leurs bras, le caresser et l’embrasser comme s’il était leur propre enfant.

Il était le petit Roi de chacun et, par conséquent, ils avaient le droit de lui faire une douce promesse d’amour. Quant à moi, pour accomplir la Volonté Suprême, je me privais de mes innocentes joies de Mère, commençant ainsi, dans le travail et le sacrifice, mon rôle de donner Jésus à tous.

Ma fille, la Divine Volonté veut tout, y compris le sacrifice des choses les plus saintes, selon les circonstances, même l’immense sacrifice d’être privé de Jésus. Cela est dans le but d’étendre davantage son Royaume et de multiplier sa vie. En fait, quand la créature est privée de Jésus et de son amour, son héroïsme est si grand qu’il produit une nouvelle vie de Jésus et lui procure une nouvelle demeure. Par conséquent, chère enfant, sois attentive. Sous aucun prétexte, ne refuse jamais rien à la Divine Volonté.
L’âme :

Sainte Maman, tes leçons si belles me confondent. Si tu veux que je les mette en pratique, ne me laisse pas seule. Si tu me vois succomber sous le poids énorme de la privation de Dieu, presse-moi sur ton Coeur maternel ; ainsi, je me sentirai si forte que jamais je ne refuserai rien à la Divine Volonté.
Petite pratique :

Pour m’honorer aujourd’hui, tu viendras trois fois visiter le petit Bébé Jésus en embrassant ses petites mains et en lui faisant cinq actes d’amour pour honorer ses larmes et apaiser ses pleurs.
Oraison jaculatoire :

Sainte Maman, verse les larmes de Jésus dans mon coeur afin que triomphe en moi la Divine Volonté

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Message  Lacroixdedozulé Lun 23 Mai 2011 - 6:13

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
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Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »

Vingt-troisième jour
La Circoncision. Une étoile appelle les Rois Mages à venir adorer Jésus.
Un prophète révèle les souffrances qu’aura à vivre la Reine Souveraine.
L’âme à sa Reine Maman :

Ma très douce Maman, me voici de nouveau sur tes genoux. Ta fille ne peut plus vivre sans toi, ma Mère. Le doux enchantement provenant du céleste Bébé que tu serres dans tes bras, ou adores sur tes genoux, ou aimes couché dans la mangeoire, me ravit. Je réalise que ton heureuse destinée ainsi que le petit Roi Jésus lui-même proviennent de la Divine Volonté qui a établi son Royaume en toi. Ô Maman ! promets-moi que tu utiliseras ta puissance pour former en moi le Royaume de la Divine Volonté.
Leçon de la Maman céleste :

Ma chère fille, comme je suis heureuse de t’avoir auprès de moi et de pouvoir t’enseigner comment le Royaume de la Divine Volonté peut s’étendre à toutes choses. Toutes les souffrances et les humiliations vécues dans la Divine Volonté sont des matières premières qu’elle utilise pour étendre son Royaume.

Par conséquent, sois attentive et écoute bien ta Maman. Je continuais de demeurer dans la grotte de Bethléem avec Jésus et ce cher saint Joseph. Comme nous étions heureux ! Par la Présence du divin Enfant et par la Divine Volonté opérant en nous, cette petite grotte était comme un paradis.

Il est vrai que les souffrances et les larmes ne manquaient pas mais, en comparaison des mers de joie, de félicité et de lumière que la Divine Volonté répandait à travers nos actes, ces souffrances et ces larmes n’étaient que des gouttes tombant dans ces mers. La présence charmante et aimable de mon Fils était le plus grand bonheur.

Maintenant, chère fille, tu dois savoir que le huitième jour après la venue au monde du céleste Bébé, la Divine Volonté sonna l’heure de la souffrance en nous demandant de le faire circoncire. C’était une coupure très douloureuse à laquelle il allait être soumis. C’était la loi de ce temps-là que tous les premiers-nés devaient être circoncis. On peut appeler cette loi, la loi du péché. Mais mon Fils était innocent et sa loi était la loi de l’amour. En dépit de cela, puisqu’il était venu embrasser non pas l’homme roi, mais l’homme dégradé pour devenir son frère et l’élever, il voulut s’abaisser lui-même en se soumettant à cette loi.

Ma fille, saint Joseph et moi, nous tremblions de douleur. Cependant, sans hésiter, nous avons appelé le ministre et l’Enfant Jésus fut circoncis par cette coupure douloureuse. À cette souffrance cruelle, Bébé Jésus pleura et se jeta dans mes bras en me demandant de l’aide. Saint Joseph et moi, nous mélangions nos larmes avec les siennes. Nous avons cueilli le premier sang que Jésus venait de verser par amour pour les créatures et avons donné à l’enfant le nom de Jésus, ce nom puissant qui fera trembler le Ciel et la terre, et même l’enfer, et qui deviendra un baume de guérison pour chaque coeur.

Mon cher Fils s’est soumis à cette coupure pour guérir la profonde coupure faite à l’homme par la volonté humaine, ainsi que les blessures résultant de la multitude des péchés que le venin de la volonté humaine produit dans les créatures. Chaque acte fait avec sa volonté humaine est une coupure qu’on s’inflige, une plaie qui s’ouvre. Le céleste Bébé, par sa coupure douloureuse, a préparé le remède pour la guérison de toutes les blessures des créatures.

Une autre surprise pour nous : une étoile nouvelle brilla dans le ciel. Par sa lumière, elle était à la recherche d’adorateurs pour les amener au petit Bébé Jésus pour l’adorer. Trois personnes, éloignées l’une de l’autre, furent rejointes par cette lumière et, investies d’une lumière surnaturelle, elles suivirent l’étoile qui les conduisit à la grotte de Bethléem aux pieds du céleste Bébé.

Quel ne fut pas l’étonnement de ces trois Rois Mages quand ils reconnurent en l’Enfant le Roi du Ciel et de la terre, celui qui venait pour aimer et sauver toute l’humanité ! En fait, pendant qu’ils adoraient l’Enfant et contemplaient sa céleste beauté, le Nouveau-né fit briller sa Divinité à travers sa petite Humanité. La grotte se transforma en un paradis, si bien que les Rois Mages ne pouvaient se détacher des pieds du divin Enfant, jusqu’à ce que la lumière de sa Divinité revienne à l’intérieur de son Humanité.

Et moi, exerçant mon rôle de Mère, je leur parlai longuement de la descente du Verbe et les fortifiai dans la foi, l’espérance et la charité, symbolisées par les cadeaux qu’ils offrirent à Jésus. Remplis de joie, ils retournèrent dans leurs régions respectives, pour y être les premiers propagateurs de la Bonne Nouvelle.

Ma chère fille, reste à mes côtés et suis-moi partout. Nous étions sur le point d’arriver au quarantième jour après la naissance du petit Roi Jésus, quand la Divine Volonté nous convoqua au Temple pour y accomplir la loi : la Présentation de mon Fils. Nous sommes donc allés au Temple. C’était la première fois que nous sortions avec le charmant Bébé.

Une douloureuse blessure s’ouvrit dans mon Coeur : je devais offrir mon Enfant comme victime pour le salut de tous. Nous sommes entrés dans le Temple et, en premier lieu, nous avons adoré la Majesté divine. Ensuite, nous avons appelé le prêtre et, en déposant l’Enfant dans ses bras, je fis l’offrande du Bébé céleste au Père Éternel en sacrifice pour le salut de tous.

Le prêtre se nommait Siméon. Quand j’ai déposé Jésus dans ses bras, il a reconnu en lui le Verbe Divin. Il exulta d’une très grande joie et, après l’offrande, dans un rôle de prophète, il prophétisa mes futures souffrances. Oh ! comme la Majesté Suprême donna un grand coup à mon Coeur maternel en m’apprenant la tragédie de toutes les souffrances qu’allait vivre mon petit Enfant. Mais, ce qui me transperça le plus, ce furent les paroles du saint prophète : « Cet Enfant sera le salut et la ruine de beaucoup et sera un signe de contradiction. »

Si la Divine Volonté ne m’avait pas soutenue, je serais morte instantanément de douleur. Mais elle me conserva la vie et se servit de cet événement pour former en moi le Royaume des douleurs, à l’intérieur du Royaume de la Divine Volonté. Outre le rôle de Mère que j’exerçais pour tous, j’acquis aussi le rôle de Mère et Reine des Douleurs. Oh oui ! par mes douleurs, j’acquis le moyen de payer les dettes de mes enfants, y compris de mes enfants ingrats.

Maintenant, ma fille, tu dois savoir que, par la lumière de la Divine Volonté, je connaissais déjà toutes les souffrances de ma destinée, qui étaient même plus que ce que le prophète m’avait annoncé. Mais, dans cet acte tellement solennel de l’offrande de mon Fils, en me l’entendant dire, je me sentis tellement transpercée que mon Coeur se mit à saigner et que de profondes déchirures se firent dans mon âme.

Ma chère fille, dans les souffrances et les rencontres douloureuses qui ne manquent pas pour toi, ne te décourage pas. Avec un amour héroïque, laisse la Divine Volonté prendre sa place royale dans toutes ces souffrances, afin qu’elles puissent être converties en monnaie d’une valeur infinie. Tu pourras ainsi payer les dettes de tes frères et soeurs en les libérant de l’esclavage de la volonté humaine, pour les faire revenir en enfants libres dans le Royaume de la Divine Volonté.
L’âme :

Sainte Maman, je dépose toutes mes souffrances dans ton Coeur transpercé, et tu sais combien ces souffrances m’affligent ! Sois une mère pour moi et verse dans mon coeur le baume de tes souffrances pour que je sache utiliser mes souffrances comme des petites pièces de monnaie me permettant de conquérir le Royaume de la Divine Volonté.
Petite pratique :

Pour m’honorer aujourd’hui, tu viendras dans mes bras pour que je puisse verser en toi les premières gouttes de sang versées par le Bébé céleste, afin de guérir les blessures causées en toi par ta volonté humaine. Et tu feras trois actes d’amour pour atténuer les douleurs de la coupure faite au petit Bébé Jésus.
Oraison jaculatoire :

Ma Maman, verse tes souffrances dans mon âme et convertis toutes mes souffrances en Volonté de Dieu.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Message  Lacroixdedozulé Mar 24 Mai 2011 - 5:28

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »

Vingt-quatrième jour
Un cruel tyran. Le petit Roi Jésus, sa Maman et saint Joseph s’enfuient dans
un pays étranger comme de pauvres exilés. Le retour à Nazareth.
L’Âme à sa Reine accablée de douleurs :

Ma Reine Souveraine, ta petite fille sent le besoin de venir à tes genoux pour te tenir compagnie. Je vois sur ton visage assombri par le chagrin des larmes fugitives. Le doux petit Bébé tremble et sanglote. Sainte Maman, je joins mes souffrances aux tiennes pour te consoler et pour calmer les pleurs du Bébé céleste. Ô ma Mère, daigne me dévoiler ton secret : explique-moi ce qui désole tellement le cher petit Bébé.
Leçon de la Reine Mère :

Ma très chère enfant, le Coeur de ta Maman est aujourd’hui gonflé d’amour et de souffrance, au point de ne pouvoir retenir ses larmes. La venue des Rois Mages provoqua beaucoup de curiosité à Jérusalem, surtout parce qu’il était question d’un “nouveau roi”. Le cruel Hérode, par peur de se voir détrôné, donna l’ordre de tuer mon doux Jésus, ma chère vie, avec tous les autres bébés.

Ma fille, quelle souffrance ! On veut tuer celui qui est venu pour donner la Vie à tous et apporter sur la terre une ère nouvelle de paix, de bonheur et de grâces ! Ah ! ma fille, quelle ingratitude, quelle perfidie ! Où donc s’arrêtera l’aveuglement de la volonté humaine ? Elle devient féroce, elle veut dominer son Créateur lui-même.

Compatis avec moi, ma fille, et essaie d’apaiser les sanglots du doux Bébé. Il pleure à cause de l’ingratitude des hommes : à peine né, on veut le tuer. Dans le but de le sauver, nous avons été obligés de fuir. Le cher saint Joseph a été informé par l’ange de partir rapidement pour un pays étranger. Toi, chère fille, accompagne-nous, ne nous laisse pas seuls. Je continuerai à te donner des leçons sur la méchanceté de la volonté humaine.

Tu dois savoir qu’en se retirant de la Divine Volonté, l’homme brisa sa relation avec son Créateur. Tout sur la terre avait été créé pour lui et lui appartenait. En refusant de faire la Volonté Divine, il perdit tous ses droits et, si l’on peut dire, il ne savait plus où mettre les pieds. Il devint un vagabond, n’ayant plus de résidence permanente. Et cela, non seulement pour son âme, mais aussi pour son corps.

Tout devint instable pour lui et, s’il en vint à posséder des choses passagères, ce fut en vertu des mérites à venir du céleste Bébé. Toute la magnificence de la création était destinée par Dieu à ceux qui feraient la Volonté Divine et vivraient dans son Royaume. Pour ce qui est des autres, s’ils en viendraient à posséder quelque chose, ils seraient tout simplement des escrocs de leur Créateur car, sans vouloir vivre dans le Royaume de la Divine Volonté, ils s’approprieraient ses bienfaits.

Ma chère fille, sache combien ce cher Bébé et moi nous t’aimons. À l’aube de sa vie, il s’exila dans une terre étrangère pour te libérer de l’exil dans lequel ta volonté humaine t’a placée et pour que tu vives, non pas sur une terre étrangère, mais dans le pays que Dieu ton Père t’a donné en te créant, c’est-à-dire le Royaume de la Divine Volonté.

Fille de mon Coeur, aie pitié des larmes de ta Maman et du cher Bébé, car c’est en pleurant que nous te demandons de ne jamais faire ta volonté. Nous t’implorons de revenir au sein de la Divine Volonté qui se languit tellement de toi.

Chère fille, en même temps que les souffrances que nous causait l’ingratitude humaine, la Divine Volonté nous donnait des joies immenses. En effet, toute la création fêtait le doux Bébé, la terre reverdissait et fleurissait sous nos pas pour rendre hommage à son Créateur. Le soleil, penché vers l’Enfant, lui rendait gloire et se sentait honoré de lui donner sa lumière et sa chaleur. Le vent le caressait. Les oiseaux, formant comme des nuages, volaient autour de nous et, par leurs gazouillis, chantaient au cher Bébé de charmantes berceuses pour apaiser ses pleurs et l’aider à trouver le sommeil. Par le fait que la Divine Volonté était en nous, nous avions domination sur tout.

C’est ainsi que nous sommes arrivés en Égypte. Après une longue période de temps dans ce pays, l’ange du Seigneur informa saint Joseph que nous devions retourner à notre maison de Nazareth, vu que le cruel tyran était mort. Nous sommes donc revenus dans notre terre natale.

Dans cet épisode, l’Égypte symbolise la volonté humaine remplie d’idoles. Partout où Jésus passait, il renversait les idoles et les précipitait en enfer. Combien d’idoles la volonté humaine ne possède-t-elle pas ? Idoles de vaine gloire, d’amour-propre et de passions tyrannisant la pauvre créature ! Ma fille, sois attentive et écoute ta Maman. Je ferais n’importe quel sacrifice pour que tu ne fasses jamais plus ta volonté. Je donnerais ma vie pour que tu obtiennes le grand don de toujours vivre dans la Divine Volonté.
L’âme :

Très douce Maman, comme je te remercie de me faire comprendre les grands malheurs attachés à la volonté humaine ! Par les souffrances que tu éprouvas durant ton exil en Égypte, je te prie de libérer mon âme de l’exil de ma volonté et de me rapatrier dans la Divine Volonté.
Petite pratique :

Pour m’honorer aujourd’hui, tu offriras tes actions en les unissant aux miennes dans un acte de gratitude envers le saint Bébé, le priant de venir dans l’Égypte de ton cœur pour tout y transformer en Volonté de Dieu.
Oraison jaculatoire :

Ma Maman, enferme le petit Jésus dans mon cœur pour qu’il puisse tout y transformer en Divine Volonté.

Cordialement dans la Croix Glorieuse

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Message  Lacroixdedozulé Mer 25 Mai 2011 - 6:43

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




Vingt-cinquième jour
Nazareth, place de la Divine Volonté. Vie cachée à Nazareth.
L’âme à sa Reine Souveraine :

Douce Maman, me voici de nouveau à tes genoux maternels. Je te vois en train de caresser le petit Enfant Jésus. Tu lui racontes ton histoire d’amour et lui te raconte la sienne. Oh ! que c’est magnifique de voir Jésus et sa Mère en train de converser ! L’ardeur de leur amour est telle qu’ils sont en ravissement. Sainte Maman, garde-moi avec toi pour qu’en t’écoutant, j’apprenne à t’aimer et à toujours faire la Très Sainte Volonté de Dieu.
Leçon de la Reine du Ciel :

Chère enfant, j’avais hâte de te revoir pour continuer à te donner mes leçons au sujet du Royaume de la Divine Volonté implanté en moi à tout jamais.

La petite maison de Nazareth était un paradis pour ta Maman, pour le cher et charmant petit Jésus, de même que pour saint Joseph. Étant le Verbe Éternel, mon cher Fils possédait totalement en lui la Divine Volonté. Sa petite Humanité nageait dans des océans de lumière, de sainteté, de joie et de beautés infinies. Quant à moi, je possédais la Divine Volonté par grâce. Bien que je ne pouvais en embrasser la totalité comme mon cher Jésus — il était Dieu alors que moi j’étais une créature finie —, la Divine Volonté me remplissait à tel point que je participais à ses océans de lumière, de sainteté, d’amour, de beauté et de bonheur. La lumière, l’amour et tout ce que possède la Divine Volonté qui émanaient de nous deux étaient tels que saint Joseph en était submergé et transformé.

Chère fille, le Royaume de la Divine Volonté régnait en force dans la maison de Nazareth. Toutes nos petites activités, comme allumer le feu et préparer la nourriture, étaient immergées par la Divine Volonté et marquées de sainteté et d’amour purs. Pour cette raison, chacun de nos actes, du plus petit au plus grand, étaient remplis de joie, de bonheur et de béatitude. Nous étions inondés de ces bienfaits, comme sous une pluie de félicité toujours renouvelée.

Par nature, la Divine Volonté est source de joie. Quand elle règne dans une créature, elle lui communique sa joie et son bonheur à travers chacun de ses actes. Oh ! comme nous étions heureux ! Tout était paix et union parfaites, et chacun se sentait honoré d’obéir à l’autre. Mon cher Fils lui-même était heureux de m’obéir et d’obéir à saint Joseph, même pour les tâches les plus simples. Comme c’était magnifique de le voir aider son père putatif dans son travail d’artisan ! Que d’océans de grâces il faisait couler à travers tous ses actes pour le bénéfice de ses créatures !

Ma chère fille, dans cette maison de Nazareth, la Divine Volonté régnait totalement en l’Humanité de mon Fils et en ta Maman, pour que les familles humaines puissent vivre en son Royaume au moment où elles y seraient disposées. Bien que mon Fils était Roi et que j’étais Reine, nous étions Roi et Reine sans sujets. Notre Royaume, bien qu’il pouvait tout contenir et donner vie à tout, était désert parce que la Rédemption devait d’abord s’accomplir afin de disposer l’homme à entrer dans ce Royaume.

Et comme mon Fils et moi, qui possédions ce Royaume, nous appartenions à la fois à la famille humaine et à la famille divine — en vertu du Verbe incarné et du divin Fiat —, les créatures reçurent le droit d’entrer dans ce saint Royaume. La Divinité concéda ce droit à l’humanité et laissa les portes ouvertes à quiconque voudrait y entrer. C’est ainsi que notre vie cachée pendant tant d’années servit à préparer le Royaume de la Divine Volonté pour les créatures. Et c’est pour cette raison que je veux tant te faire savoir ce que la Divine Volonté opéra en moi, afin que tu puisses quitter ta volonté et que, ta main dans la mienne, je puisse te conduire vers les bienfaits que j’ai préparés pour toi avec tant d’amour.

Dis-moi, fille de mon Coeur, veux-tu faire plaisir à ta Maman et à ton cher Jésus qui, avec tellement d’amour, t’attendent dans ce Royaume si saint pour que nous y vivions ensemble ?

Ma chère fille, je veux te signaler encore une autre facette de l’amour de Jésus dans cette maison de Nazareth. Il fit de moi la dépositaire de sa propre Vie. Quand Dieu commence un travail, il ne le laisse pas en suspens dans le vide, mais il cherche une créature où y déposer son oeuvre. Autrement, il y aurait danger que son travail soit sans utilité, ce qui ne peut arriver. Ainsi, mon cher Fils déposa en moi ses travaux, ses paroles, ses souffrances, et tout le reste. Il déposa même son souffle en sa Maman.

Quand nous étions retirés dans notre petite maison, il me parlait avec douceur de l’Évangile qu’il allait prêcher aux foules ainsi que des sacrements qu’il allait instituer. Il me confiait tout. Déposant tout en moi, il me constitua chemin et source intarissable pour les créatures, parce que sa Vie et tous ses bienfaits devaient passer par moi pour le bénéfice de tous.

Oh ! comme je me sentais riche et heureuse par le fait que tout ce que mon Fils faisait était déposé en moi ! La Divine Volonté, qui régnait en moi, me donna la capacité de tout recevoir d’elle. Et Jésus sentait qu’il recevait de moi un retour d’amour et de gloire pour la grande oeuvre de la Rédemption. Que n’ai-je pas reçu de Dieu parce que je ne faisais jamais ma volonté, mais toujours la sienne ? Tout, y compris la Vie de mon Fils, était à ma disposition. Comme Jésus était toujours avec moi, je pouvais le donner à quiconque me le demandait avec amour.

Maintenant, ma chère fille, un petit mot pour toi. Si tu fais toujours la Volonté de Dieu et ne fais jamais la tienne, et si tu vis en elle, moi, ta Maman, je déposerai tous les biens de mon Fils dans ton âme. Oh ! comme tu te sentiras chanceuse ! Tu auras à ta disposition la Vie divine qui te procurera tout. Agissant comme ta vraie Maman, je veillerai sur toi pour que cette Vie grandisse en toi et y forme le Royaume de la Divine Volonté.
L’âme :

Sainte Maman, je m’abandonne dans tes bras. Je suis une toute petite ayant un besoin extrême de tes soins maternels. Oh ! je te prie de prendre possession de ma volonté et de l’enfermer dans ton Coeur. Et ne me la redonne jamais. Ainsi, je serai heureuse et vivrai toujours dans la Divine Volonté. De plus, je te rendrai heureuse, ainsi que mon cher Jésus.
Petite pratique :

Aujourd’hui, tu feras trois petites visites dans la maison de Nazareth pour y honorer la Sainte Famille, y récitant à chaque fois trois Notre Père, trois Je te salue Marie et trois Gloire au Père, en nous priant de t’admettre parmi nous.
Oraison jaculatoire :

Jésus, Marie et Joseph, prenez-moi avec vous pour que je puisse vivre avec vous dans le Royaume de la Divine Volonté.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Message  Lacroixdedozulé Jeu 26 Mai 2011 - 2:05

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




Vingt-sixième jour
Séparation douloureuse. Jésus dans sa vie publique et apostolique.
L’âme à sa Mère céleste :

Me voici de nouveau avec toi, ô ma Reine Maman. Aujourd’hui, l’amour filial que j’ai pour toi m’invite à contempler la scène où Jésus s’est séparé de toi pour engager sa vie apostolique au milieu des créatures. Sainte Maman, je sais que tu souffriras beaucoup, chaque séparation d’avec Jésus te coûtant ta vie. Moi, ta fille, je ne veux pas te laisser seule ; je veux sécher tes larmes et briser ta solitude en te tenant compagnie. Pendant que nous serons ensemble, daigne continuer de me donner tes précieux enseignements sur la Divine Volonté.
Leçon de la Reine du Ciel :

Ma chère enfant, ta compagnie me sera très agréable parce que ta présence me rappellera le premier cadeau que Jésus m’a donné : un cadeau de pur amour, fruit de son sacrifice et du mien, et qui me coûtera la vie de mon Fils.

Maintenant, écoute-moi bien. Une vie de souffrance, de solitude et de longues séparations d’avec Jésus, mon plus grand Trésor, commença pour ta Maman. Sa vie cachée était terminée et il ressentait un besoin d’amour irrésistible de sortir dans le public, de se faire connaître et de se mettre à la recherche de l’homme perdu dans le labyrinthe de sa volonté, cause de tous ses maux. Le cher saint Joseph étant mort et, Jésus me quittant, je me trouvai toute seule dans ma petite maison.

Quand mon bien-aimé Jésus me demanda la permission de partir — parce qu’il ne faisait rien sans m’en prévenir auparavant —, j’ai senti mon Coeur se déchirer mais, sachant que c’était la Volonté Suprême, je prononçai immédiatement mon fiat. Je n’ai pas hésité un instant et, dans le Fiat de mon Fils et le mien, nous nous sommes séparés. Dans la force de notre amour, il me bénit et me quitta. Je l’ai accompagné du regard aussi loin que je l’ai pu, puis, me retirant, je me suis abandonnée dans la Divine Volonté qui était toute ma vie. Néanmoins, par sa puissance, la Divine Volonté ne nous laissa pas nous perdre de vue : je ressentais ses battements de coeur dans mon Coeur et il ressentait les miens dans son Coeur.

Chère fille, mon Fils m’avait été donné par la Divine Volonté et, comme ses dons sont permanents et éternels, mon union avec mon Fils n’a pas pris fin avec la séparation. Personne ne pouvait m’éloigner de mon Fils, ni la mort, ni les souffrances, ni la séparation, car la Divine Volonté me l’avait donné. Notre séparation était apparente mais, en réalité, nous étions toujours ensemble, animés par une volonté commune.

La lumière de la Divine Volonté me fit voir avec quelle méchanceté et quelle ingratitude les hommes traitaient mon Fils. Il se rendit d’abord à Jérusalem. Sa première visite se fit au saint Temple où il commença sa prédication. Mais, quelle peine ! Ses paroles, pleines de vie, porteuses de paix, d’amour et d’ordre, étaient mal interprétées, mal écoutées, spécialement par les grands et les érudits. Et quand il leur déclara qu’il était le Fils de Dieu, le Verbe du Père, celui qui venait pour les sauver, ils le prirent si mal qu’ils le dévoraient de leurs regards furieux.

Oh ! comme mon bien-aimé Jésus a souffert ! Le rejet de sa Parole de vie lui faisait ressentir la mort. Moi, j’étais tout attentive et, en voyant saigner son Coeur divin, je lui offrais mon Coeur maternel pour recevoir les mêmes blessures que lui, pour le consoler et le soutenir quand il allait succomber. Combien de fois, après ses exposés, je l’ai vu oublié de tous, sans personne pour le réconforter, tout seul à l’extérieur des murs de la cité, penché contre un arbre, pleurant et priant pour le salut de tous. Moi, ta Maman, dans ma petite maison, je pleurais en même temps que lui. À travers la lumière de la Divine Volonté, je lui envoyais mes pleurs comme soulagement et mes chastes étreintes maternelles pour le réconforter.

Même s’il se voyait rejeté par les grands et les érudits, mon Fils bien-aimé ne s’est pas arrêté, ni ne le pouvait. Son amour ne s’arrêtait pas : il voulait les âmes. Il s’entourait de pauvres, d’affligés, de malades, d’estropiés, d’aveugles, de muets, en sommes de gens oppressés de toutes les manières à cause du mal causé par la volonté humaine. Mon cher Jésus les guérissait tous, les consolait et les instruisait. Ainsi, il devint l’Ami, le Père, le Médecin et le Maître des pauvres.

Tout comme ce furent de pauvres bergers qui l’accueillirent à sa naissance, ce furent aussi des pauvres qui le suivirent durant les dernières années de sa vie ici-bas, jusqu’à sa mort. Étant plus simples et moins attachés à leur jugement, les pauvres et les ignorants étaient plus favorisés et bénis par mon cher Fils ; ils étaient ses préférés. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a choisi de pauvres pêcheurs comme apôtres et piliers de son Église.

Ma chère fille, si je voulais te dire tout ce que mon Fils et moi avons accompli et souffert durant les trois années de sa vie publique, ce serait trop long. Ce que je te recommande, c’est qu’en tout ce que tu pourras faire et souffrir, tu laisses la Divine Volonté être ton premier et ton dernier mouvement. Dans cette Divine Volonté, je me suis séparée de mon Fils et c’est elle qui m’en donna la force. De la même manière, si tu déposes tout dans l’Éternelle Volonté, tu trouveras la force pour tout, même dans les souffrances qui te coûteront ta vie. Donne à ta Maman ta parole qu’on pourra toujours te trouver dans la Divine Volonté. Ainsi, tu seras inséparable de moi et du Bien le plus grand : Jésus.
L’âme :

Très douce Maman, comme je compatis avec toi en te voyant souffrir à ce point ! Je t’en prie, verse tes larmes et celles de Jésus dans mon âme, afin de la rénover et de l’enfermer dans la Divine Volonté.
Petite pratique :

Pour m’honorer aujourd’hui, tu me donneras toutes tes souffrances pour accompagner ma solitude et, dans chacune de ces souffrances, tu placeras un “je t’aime” pour Jésus et pour moi, pour réparer pour tous ceux qui ne veulent pas écouter les enseignements de Jésus.
Oraison jaculatoire :

Sainte Maman, que tes paroles et celles de Jésus descendent dans mon coeur et forment en moi le Royaume de la Divine Volonté.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Message  Lacroixdedozulé Ven 27 Mai 2011 - 4:33

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




Vingt-septième jour
L’heure de la souffrance arrive : la Passion de Jésus. Un déicide. Les pleurs de toute la nature.
L’âme à sa Mère douloureuse :

Ma chère Maman affligée, aujourd’hui plus que jamais, je sens le besoin irrésistible d’être auprès de toi. Je ne veux pas me séparer de toi afin de pouvoir observer tes souffrances cruelles. Je te demande de déposer en moi tes souffrances et celles de Jésus, y compris sa mort, pour qu’elles puissent produire en moi la grâce de continuellement faire mourir ma volonté et faire monter en moi la vie de la Divine Volonté.
Leçon de la Reine des Douleurs :

Ma très chère fille, ne me refuse pas ta compagnie dans cette si grande douleur. La Divinité avait décrété le moment du dernier jour de mon Fils ici-bas. L’un de ses apôtres venait de le trahir en le remettant aux mains des Juifs pour qu’on le fasse mourir. Dans un excès d’amour, et ne voulant pas quitter ses enfants, mon cher Fils venait d’instituer le sacrement de l’Eucharistie, afin que quiconque le désirera puisse le posséder.

Ma chère fille, mon Fils était donc sur le point de s’envoler vers sa Patrie céleste. La Divine Volonté me l’avait donné, c’est en elle que je l’avais reçu et c’est en elle que j’allais le laisser partir. Mon Coeur était en pièces. Des mers de douleurs m’inondaient. Je sentais ma vie me quitter à cause de ces atroces souffrances. Mais je ne pouvais rien refuser à la Divine Volonté : j’étais prête à le sacrifier de mes propres mains si elle me le demandait. La force de la Divine Volonté est absolue. Je ressentais une telle force par elle que j’étais prête à mourir plutôt que de lui refuser quoi que ce soit.

Ma chère fille, mon Coeur était accablé de souffrances. La seule pensée que mon Fils, mon Dieu, ma Vie, allait mourir était plus que la mort pour ta Maman. Cependant, je savais que je devais continuer à vivre. Quelle torture ! Quelles lacérations profondes transperçaient mon Coeur de part en part !

Ma chère fille, c’est très pénible pour moi de te raconter ces choses, mais je le dois. Dans ces souffrances profondes et dans celles de mon cher Fils, il y avait ton âme, ta volonté humaine qui ne s’était pas laissée dominer par celle de Dieu. Nous l’avons recouverte de nos souffrances, nous l’avons embaumée, nous l’avons fortifiée pour qu’elle puisse être disposée à recevoir la vie de la Divine Volonté.

Ah ! si la Divine Volonté ne m’avait pas soutenue en m’accordant ses déversements infinis de lumière, de joie et de bonheur en même temps que je subissais mes cruelles souffrances, je serais morte à chacune des souffrances de mon cher Fils ! Quelle torture j’ai vécue quand j’ai vu son visage si mortellement pâle et triste et qu’il m’a dit d’une voix au bord des sanglots : « Au revoir, Maman ! Bénis ton Fils et donne-moi la permission de mourir. Comme ce fut par mon divin Fiat et par le tien que j’ai été conçue, ce doit être par ces deux fiats que je mourrai. Vite, ô ma chère Maman, prononce ton Fiat et dis-moi : “Je te bénis et je te donne la permission de mourir crucifié. ” C’est ainsi que le veut la Volonté Éternelle et la mienne. » Quelle douleur atroce ces paroles firent monter dans mon Coeur !

Toutefois, je dois le dire, il n’y avait pas en nous de souffrances imposées : tout était volontaire. Ainsi, nous nous sommes bénis l’un l’autre et, échangeant nos regards consternés, mon cher Fils, ma douce Vie, me quitta. Et moi, ta Maman affligée, je restai. Cependant, les yeux de mon âme ne l’ont jamais perdu de vue. Je l’ai suivi au Jardin dans son effroyable Agonie.

Comme mon Coeur a saigné quand je l’ai vu abandonné de tous, même de ses fidèles apôtres qui venaient de s’enfuir ! Ma fille, l’abandon des personnes chères est une des plus grandes souffrances que le coeur humain puisse subir aux heures difficiles. Ce fut particulièrement le cas pour mon Fils qui avait tant aimé et béni ses apôtres et qui était en train de donner sa vie pour eux. Quelle douleur ! Quelle douleur !

En le voyant agoniser et transpirer le sang, j’agonisais avec lui et le soutenais de mes bras maternels. J’étais inséparable de lui. Ses douleurs se reflétaient dans mon Coeur liquéfié par la souffrance et l’amour : je ressentais ses souffrances plus que si elles avaient été les miennes. Je l’ai suivi ainsi toute la nuit. Il n’y avait aucune souffrance ou accusation dont il était affligé que je ne ressentais fortement dans mon Coeur.

À l’aube, je ne pouvais plus résister : accompagnée du disciple Jean, de Marie Madeleine et d’autres pieuses femmes, je l’ai suivi physiquement d’un tribunal à l’autre.

Ma chère fille, j’entendis le bruit des fouets qui s’abattaient sur le corps nu de mon Fils. J’entendais les moqueries, les rires sataniques, les coups portés à sa tête pendant qu’on le couronnait d’épines. Je le vis quand Pilate le montra au peuple, complètement défiguré, méconnaissable. Mes oreilles furent abasourdies par les hurlements de la foule qui criait : « Crucifie-le, crucifie-le ! » Je le vis prendre sa croix sur ses épaules et la porter, épuisé et à bout de souffle. Ne pouvant plus supporter cette vue, je pressai le pas et vint lui donner un dernier baiser et sécher son visage couvert de sang. Mais les cruels soldats n’eurent aucune pitié pour nous : ils le tirèrent brusquement avec des cordes et le firent tomber.

Chère fille, quelle peine déchirante ce fut pour moi de ne pouvoir aider mon Jésus ainsi torturé ! Chacune de ses souffrances transperçait mon Coeur.

Finalement, je l’ai suivi au Calvaire où, au milieu de douleurs inouïes et d’horribles contorsions, on le cloua sur la croix et l’éleva. C’est seulement alors qu’il me fut concédé d’être au pied de la croix. Et c’est de là que je reçus des lèvres de mon Fils mourant le cadeau de tous mes enfants, ainsi que le sceau de ma maternité sur toutes les créatures. Peu après, au milieu de spasmes effrayants, il rendit son dernier souffle.

Toute la nature entra en deuil et pleura la mort de son Créateur ! Le soleil s’obscurcit et, horrifié, se retira de la surface de la terre. La terre manifesta sa peine par un fort tremblement et s’ouvrit à plusieurs endroits. Tout était en pleurs. Des sépulcres s’ouvrirent et des morts ressuscitèrent. Même le voile du Temple manifesta sa désolation : il se déchira. Tout perdit sa joie et tomba dans la terreur et la peur. Ma fille, ta Maman était pétrifiée de douleurs en attendant de recevoir son cher Fils dans ses bras pour le déposer dans le sépulcre.

Je veux maintenant, à travers mes douleurs et celles de mon Fils, te parler de la méchanceté de la volonté humaine. Regarde mon cher Jésus horriblement défiguré dans mes bras affligés. Il est le portrait réel du mal que la volonté humaine inflige aux pauvres créatures. Mon cher Fils voulut subir ces si grandes souffrances pour réhabiliter cette volonté humaine plongée dans des abîmes insondables de misères. Chaque souffrance de Jésus et chacune des miennes appelaient cette volonté à revenir dans la Volonté Divine. Notre amour est si grand que, pour placer cette volonté humaine en sûreté, nous l’avons noyée de nos douleurs.

En ce jour de si grands tourments, place ta volonté entre les mains de ta Maman pour qu’elle l’enferme dans les plaies sanglantes de Jésus comme la plus belle victoire de sa Passion et de sa mort, et comme le triomphe de mes propres souffrances.
L’âme :

Mère des Douleurs, tes paroles blessent mon coeur. Je me sens mourir en apprenant que c’est à cause de ma volonté rebelle que tu as tant souffert. Je te prie d’enfermer cette volonté dans les plaies de Jésus pour qu’elle s’abreuve des souffrances de Jésus et des tiennes.
Petite pratique :

Pour m’honorer aujourd’hui, tu viendras embrasser les plaies de Jésus en faisant cinq actes d’amour et en me priant pour que mes douleurs scellent ta volonté dans l’ouverture de son saint côté ouvert.
Oraison jaculatoire :

Que les plaies de Jésus et les souffrances de ma Maman me procurent la grâce de la résurrection de ma volonté dans la Divine Volonté.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Tous le mois mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 3 Empty Re: Tous le mois mai avec Marie dans la Divine Volonté

Message  Lacroixdedozulé Sam 28 Mai 2011 - 4:06

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




Vingt-huitième jour
Les limbes. L’attente. La victoire sur la mort : la Résurrection.
L’âme à sa Reine Maman :

Mère transpercée, sachant que tu es toute seule, sans ton Jésus bien-aimé, ta chère fille veut te tenir compagnie dans ta si grande désolation. Sans Jésus, tout est désolation pour toi. En toi se bousculent bien des souvenirs : ses atroces souffrances ; le son harmonieux de sa voix qui résonne encore dans tes oreilles ; son regard charmant, tantôt doux, tantôt triste, tantôt gonflé de larmes, mais toujours fascinant. Privé de tout cela, ton Coeur maternel est transpercé comme par une épée tranchante.

Maman désolée, ta fille veut te soulager et compatir avec toi. J’aimerais être Jésus pour pouvoir te donner tout l’amour, tout le réconfort, tout le soulagement et toute la compassion que Jésus lui-même aurait aimé te donner dans ta si grande désolation. Le doux Jésus m’a donnée à toi comme enfant : prends-moi à sa place dans ton Coeur et je serai tout pour ma Maman ; je sécherai ses larmes et lui tiendrai compagnie.
Leçon de la Mère désolée :

Ma très chère fille, je te remercie pour ta compagnie, mais si tu veux vraiment qu’elle me soit douce et chère, porteuse de soulagement pour mon Coeur transpercé, n’accorde aucun souffle de vie à ta volonté humaine et que la Divine Volonté soit en toi opérante et dominante. Alors, oui, je t’échangerai contre mon Jésus parce que, sa Volonté étant en toi, je sentirai Jésus dans ton coeur. Oh ! que je serai heureuse de voir en toi les premiers fruits de ses souffrances et de sa mort ! En trouvant mon bien-aimé Jésus présent dans ma fille, mes souffrances se changeront en joies et mes douleurs en conquêtes.

Fille de mes douleurs, écoute-moi bien. Dès que mon Fils eut rendu son dernier souffle, triomphant, glorieux et exultant, il descendit dans les limbes, cette prison où se trouvaient tous les patriarches, les prophètes, le premier père Adam, le cher saint Joseph, mes saints parents, et tous ceux qui étaient sauvés en vertu des mérites du Rédempteur futur. J’étais inséparable de mon Fils. Même la mort ne pouvait me séparer de lui. C’est ainsi que, malgré ma grande affliction, je l’ai suivi dans les limbes. J’ai été spectatrice de la grande fête que cette multitude de gens firent à mon Fils, lui qui venait de tant souffrir et dont le premier geste après sa Passion fut pour eux, pour les béatifier et les amener avec lui dans la gloire céleste.

C’est ainsi que, dès après sa mort, les conquêtes et la gloire commencèrent pour Jésus et pour tous ceux qui l’aimaient. Cela, chère fille, illustre le fait que lorsque la créature donne la mort à sa volonté en l’unissant à celle de Dieu, les conquêtes commencent dans l’ordre divin, la gloire et la joie commencent, même au milieu des plus grandes souffrances.

Pendant les trois jours où mon Fils était dans le tombeau et alors que je le suivais sans cesse avec les yeux de mon âme, je sentais en moi une telle hâte qu’il ressuscite que, dans l’ardeur de mon amour, je répétais sans cesse : « Ressuscite, ma Gloire ! Ressuscite ma Vie ! » Mes désirs étaient si ardents et mes soupirs si enflammés que j’en étais littéralement consumée.

Pendant que je vivais ces ardents désirs, je vis mon cher Fils, accompagné par cette grande multitude de gens, quitter les limbes et se rendre au sépulcre. C’était l’aube du troisième jour. Comme toute la nature avait pleuré sur lui, elle était maintenant transportée de joie. Le soleil accéléra sa course pour être présent quand mon Fils reviendrait de la mort. Mais, quelle merveille, avant de ressusciter, il montra à cette multitude de gens sa sainte Humanité tout ensanglantée, blessée et défigurée, afin qu’ils voient ce à quoi elle avait été réduite par amour pour eux ! Tous étaient bouleversés et en admiration devant ces excès d’amour et le grand prodige de la Rédemption.

Ma fille, comme j’aurais désiré ta présence au moment de la Résurrection de mon Fils ! Il était toute majesté. Sa Divinité, unie à son âme, fit jaillir des mers de lumière et de beauté féeriques, au point d’en remplir le Ciel et terre. Triomphalement, en faisant usage de sa puissance, il commanda à son Humanité morte de recevoir de nouveau son âme et de ressusciter pour une vie immortelle. Quel acte solennel ! Mon cher Jésus triompha de la mort en disant : « Mort, tu ne seras plus mort, mais vie ! »

Par cet acte triomphal, il confirma qu’il était homme et Dieu, il confirma sa doctrine, ses miracles, la vie des sacrements et la vie entière de l’Église. Non seulement cela, il triompha sur les volontés humaines affaiblies et presque mortes au bien, pour faire entrer en elles la vie de la Divine Volonté qui devait apporter aux créatures la plénitude de la sainteté et de tous les biens. En même temps, il sema dans tous les corps le germe de leur résurrection à la gloire éternelle. Ma fille, la Résurrection de mon Fils renferme tout, dit tout, confirme tout ; elle est l’acte le plus solennel qu’il fit par amour pour les créatures.

Écoute-moi bien encore, chère fille. Je veux te parler comme une maman qui aime beaucoup son enfant en t’expliquant ce que signifie accomplir la Volonté de Dieu et en vivre. Mon Fils et moi, nous sommes pour toi des exemples. Nos vies furent remplies de souffrances, de pauvreté et d’humiliations, au point que mon Fils bien-aimé mourut de souffrances. Mais, dans tout cela coulait la Divine Volonté.

La Divine Volonté était la vie de nos souffrances. Elle nous rendit vainqueurs et triomphants, au point de changer la mort en vie. En voyant ce grand bien, nous nous offrions volontairement à la souffrance. Parce que la Divine Volonté était en nous, personne ne pouvait nous en imposer. Souffrir était en notre pouvoir et nous appelions la souffrance comme la nourriture et le triomphe de la Rédemption, afin de pouvoir apporter tous les biens au monde entier.

Ma chère fille, si ta vie et tes souffrances ont comme centre la Divine Volonté, sois certaine que le doux Jésus t’emploiera avec tes souffrances pour donner aide, lumière et grâce à tout l’univers. Prends courage, parce que la Volonté Divine peut faire des choses grandioses partout où elle règne. En toute circonstance, mire-toi en moi et en ton doux Jésus, et va de l’avant.
L’âme :

Sainte Maman, si tu m’aides et me protèges sous ton manteau en étant ma sentinelle céleste, je suis certaine que je pourrai convertir toutes mes souffrances en Volonté de Dieu et que je pourrai te suivre pas à pas dans les chemins infinis de la Divine Volonté. Le charme de ton amour maternel et ta puissance seront alors vainqueurs de ma volonté, laquelle tu échangeras contre la Divine Volonté. Par conséquent, ô ma Mère, je me confie à toi et m’abandonne totalement entre tes bras maternels.
Petite pratique :

Pour m’honorer aujourd’hui, tu diras sept fois : « Non pas ma volonté, mais celle de Dieu », en offrant tes souffrances pour obtenir la grâce de toujours accomplir la Volonté de Dieu.
Oraison jaculatoire :

Ma Maman chérie, par la Résurrection de ton Fils, fais-moi ressusciter dans la Divine Volonté.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Tous le mois mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 3 Empty Re: Tous le mois mai avec Marie dans la Divine Volonté

Message  Lacroixdedozulé Dim 29 Mai 2011 - 4:11

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de mai

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »


Vingt-neuvième jour
Les apparitions de Jésus. Les apôtres fugitifs se rassemblent auprès de Marie,
Arche de salut et de pardon. Jésus part pour le Ciel.
L’âme à sa Maman Reine :

Maman admirable, me voici de nouveau sur tes genoux maternels. Je veux m’unir à toi durant la fête en l’honneur de la Résurrection de notre cher Jésus. Comme tu me sembles bien aujourd’hui : toute amabilité, toute douceur, toute joie ! J’ai l’impression que tu ressuscites avec ton Jésus. Ô sainte Maman, ne m’oublie pas dans cette joie et ce triomphe. Dépose dans mon âme la semence de la Résurrection, afin que je ressuscite pleinement dans la Divine Volonté et que je sois toujours unie à toi et à mon doux Jésus.
Leçon de la Reine du Ciel :

Fille bénie de mon Coeur, ma joie et mon triomphe furent immenses à la Résurrection de mon Fils. Je me sentis renaître et ressusciter en lui. Mes souffrances se changèrent en joies et en mers de grâces, de lumière, d’amour et de pardons pour les créatures. Elles consolidèrent ma maternité sur tous les enfants que Jésus m’avait donnés avec le sceau de mes souffrances.

Chère fille, tu dois savoir qu’après la mort de mon Fils, je me suis retirée dans le Cénacle en compagnie de mes bien-aimés Jean et Marie Madeleine. J’avais le Coeur transpercé parce que seulement l’apôtre Jean était avec moi. Dans mon chagrin, je me disais : « Les autres apôtres, où sont-ils ? »

Cependant, quand ils apprirent que Jésus était mort, touchés par des grâces spéciales et tout émus, il me rejoignirent un à un et se regroupèrent autour de moi comme une couronne. En pleurant, ils me demandaient pardon d’avoir abandonné leur Maître et pris la fuite. Je les recevais maternellement dans l’arche de refuge de mon Coeur. Je les assurais du pardon de mon Fils et les encourageais à ne pas avoir peur. Je leur expliquais que leur destin était entre mes mains parce Jésus me les avait donnés comme enfants et que je les considérais vraiment comme tels.

Fille bénie, j’étais présente à la Résurrection de mon Fils, mais je ne l’ai mentionné à personne, attendant que lui-même se manifeste en tant que Ressuscité, glorieusement et triomphalement. La première personne à le voir fut l’heureuse Marie Madeleine, ensuite les pieuses femmes. Chacun venait me dire qu’il avait vu Jésus ressuscité et que le tombeau était vide. Je les écoutais et les affermissais dans la foi en la Résurrection.

Quand vint le soir, presque tous les apôtres l’avaient vu et se disaient enthousiastes d’avoir été les apôtres de Jésus. Quel changement, ma fille ! Les apôtres en fuite figurent ceux qui se laissent dominer par leur volonté humaine. Ils ont abandonné leur Maître, ils se sont cachés parce qu’ils avaient peur. Même Pierre a renié Jésus trois fois. Oh ! s’ils avaient été dominés par la Divine Volonté, jamais ils n’auraient fui leur Maître ; au contraire, courageusement et en vainqueurs, ils seraient restés à ses côtés et se seraient sentis honorés de sacrifier leur vie pour lui.

Chère fille, mon Fils bien-aimé Jésus ressuscité resta quarante jours sur la terre et apparut souvent aux apôtres et aux disciples pour les conforter dans la foi et dans la certitude de sa Résurrection. Quand Jésus n’était pas avec ses apôtres, il était avec sa Mère dans le Cénacle, entouré des âmes sorties des limbes.

Les quarante jours terminés, Jésus instruisit ses apôtres et, leur laissant sa Mère comme guide et éducatrice, il leur promit la descente du Saint-Esprit. Puis, les bénissant tous, il s’éleva vers la voûte des cieux, accompagné de la multitude des âmes sorties des limbes. Tous ceux qui étaient présents — et ils étaient nombreux — le virent s’élever. Quand il fut très haut dans le ciel, un nuage de lumière le déroba à leur vue.

Ta Maman le suivit jusqu’au Ciel et fut présente à la grande fête de l’Ascension. La Patrie céleste ne m’était pas inconnue et, sans moi, la célébration de mon Fils monté aux Ciel n’aurait pas été complète.

Maintenant, chère fille, un petit mot pour toi. Tout ce que tu as entendu et admiré n’était rien d’autre que des manifestations de la puissance de la Divine Volonté agissant en mon Fils et en moi. C’est pourquoi je souhaite tellement que la vie de la Divine Volonté soit en toi et y agisse pleinement. Tous l’ont en eux, mais la majorité l’étouffent en la gardant à leur service. Alors qu’elle pourrait opérer en eux des prodiges de sainteté, de grâces et accomplir des oeuvres dignes de sa puissance, elle est contrainte de demeurer les bras croisés. Sois donc attentive et laisse le ciel de la Divine Volonté se répandre en toi et, avec sa puissance, y faire ce qu’elle veut, comme elle le veut.
L’âme :

Très sainte Maman, tes leçons magnifiques m’enchantent. Comme je désire que la vie de la Divine Volonté opère en mon âme ! Moi aussi, je veux être inséparable de mon Jésus et de toi, ma Maman. Cependant, pour en être certaine, fais-moi la promesse de garder ma volonté enfermée dans ton Coeur maternel. Et même si tu vois que cela me coûte beaucoup, ne me la rends jamais. De cette manière, je serai certaine ; autrement, tout ne sera que paroles sans actes. Voilà pourquoi ta fille se recommande à toi et place toute son espérance en toi.
Petite pratique :

Pour m’honorer aujourd’hui, tu feras trois génuflexions en mémoire de l’Ascension de mon Fils dans les Cieux et tu prieras pour qu’il te fasse t’élever avec lui dans la Divine Volonté.
Oraison jaculatoire :

Douce Maman, par ta puissance, triomphe de mon âme et fais-moi renaître dans la Divine Volonté.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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