SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?

par Michael Matt of The Remnant

Le 4 octobre 2019, la voix de la famille, une coalition d'organisations en faveur de la vie et de la famille, a organisé une table ronde à Rome pour aborder des questions cruciales pour l'Église et la famille à la veille du synode de Evêques de la région panamazonienne. Lisez le rapport de LifeSiteNews sur cet événement ici . Vous trouverez ci-dessous l’adresse complète donnée par Michael Matt de The Remnant.

4 octobre 2019 ( LifeSiteNews ) - Au cours des cinquante dernières années, l'Église catholique a changé de paradigme dans son attitude à l'égard de l'activité missionnaire et de l'évangélisation - un changement qui, fondé sur une réorientation doctrinale, a naturellement conduit à un déclin dramatique de la tradition. les prêtres missionnaires et les ordres religieux du monde entier.

De nos jours, nous entendons beaucoup parler de la nouvelle évangélisation et il ne fait aucun doute que cet effort, qui est essentiellement introspectif et concerne les personnes qui sont déjà baptisées catholiques, a apporté beaucoup de bien.  

Mais l'idée même d'une nouvelle évangélisation soulève deux questions plutôt pressantes: qu'est-ce qui n'allait pas avec l'ancienne orientation? Et pourquoi l’Église lancerait-elle une nouvelle évangélisation à moins que le but et le but de l’ancienne n’aient changé?

L'ancienne évangélisation, rappelons-le, a vu des missionnaires catholiques de France et d'Espagne, du Portugal et d'Italie, ainsi que de nombreux pays catholiques et au cours des siècles, envoyer des prêtres missionnaires du monde entier dans le but de conduire avec amour les peuples indigènes du monde à sortir du noir du paganisme et dans la lumière du Christ.

Cela signifiait une conversion basée - et non sur l'intimidation, ni sur la contrainte, et certainement pas sur des légendes noires telles que les «baptêmes forcés» - mais plutôt sur une simple réalité: l'obéissance au grand mandat que Jésus-Christ lui-même a donné à l'Eglise: convertissez toutes les nations en les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

Au cours des cinquante dernières années, l’Église s’est éloignée de cette idée en invoquant comme autorité le Concile Vatican II - dont l’esprit a plus ou moins renié la prétention de l’Église catholique à être le seul moyen de salut. Et s'il existe de nombreuses autres voies menant au salut, le mandat missionnaire catholique d'autrefois est non seulement inutile, mais offensant pour les partenaires de dialogue de l'Église.
Au synode panamazonien, l'esprit novateur et créatif de l'Église d'accompagnement (plutôt que la conversion) passera à un nouveau niveau avec ses racines fondamentales de 50 années de rayonnement œcuménique, qui n'avaient évidemment rien à voir avec la conversion. à voir avec le dialogue pour un dialogue sans fin.

Certains d’entre vous se sont peut-être posé les mêmes questions: comment se définit le dialogue interconfessionnel quand il ne s’agit manifestement pas de conversion - à moins que vous n'entendiez par «conversion» la conversion de l’Église missionnaire en une église oecuménique qui seront considérées comme bonnes et saintes… les fausses religions que saint Paul avait mises en garde dans 1 Corinthiens «font des sacrifices aux démons et non à Dieu».

Verra-t-on que l'Église abandonne cette commission divine pour convertir et baptiser toutes les nations au synode pan-amazonien? Le Vatican va-t-il bénir et approuver une certaine théologie autochtone dont le principe moteur est essentiellement païen? L’Église enseignera-t-elle que les cultures païennes elles-mêmes appartiennent à Dieu, car suggérer le contraire reviendrait à s’engager dans une sorte de suprémacisme religieux faisant du christianisme la seule vraie religion?

Nous devrons attendre et voir. Mais est-il étonnant que l'esprit missionnaire lui-même s'efface alors que le mandat divin de Christ lui-même a été ébranlé, voire totalement remplacé par le mandat nouveau et créatif de l'Église d'accompagnement?  

Après tout, n’est-il pas vrai que François lui-même a présenté des nouveautés qu’aucun pape préconciliaire n’avait jamais imaginées: les âmes ne vont pas en enfer, par exemple, mais sont plutôt anéanties?  

Après Abou Dhabi, n'est-il pas vrai que le pape François a suggéré que la diversité des religions est nécessaire et conforme à la volonté permissive de Dieu, et que ce que Dieu veut, c'est une fraternité universelle de religions plutôt qu'une campagne missionnaire universelle?
N'est-il pas vrai que François met en garde contre le «non-sens solennel» du prosélytisme, qui n'est rien d'autre que la tentative active de ramener les non-catholiques dans le giron de notre Mère l'Eglise ?  

N'a-t-il pas dit assez célèbre que les athées peuvent aller au Ciel, tant qu'ils sont de "bonne volonté"?

Etant donné tout cela, est-il étonnant que le monde commence à se demander si même le pape croit encore que le baptême est nécessaire au salut?    

Lorsque l'activité missionnaire est réduite à de vagues invitations à des non-catholiques pour qu'ils rejoignent notre club religieux s'ils en ont envie - même s'ils peuvent être sauvés dans leur propre club religieux - n'est-il pas naturel que les ordres de missionnaires déclinent? Après tout, l’impératif n’est, semble-t-il, plus.

Le cardinal Walter Kasper, président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, a déclaré que "l'œcuménisme du retour" est terminé! En d'autres termes, utiliser la vérité et la charité pour partager la bonne nouvelle et œuvrer à la conversion des non-catholiques n'est plus l'objectif de l'Église.

Et maintenant, nous sommes confrontés à un synode d'évêques qui promet d'adopter une théologie autochtone qui renoncerait essentiellement à l'effort missionnaire de l'Église tout en adoptant une éco-théologie qui enverrait des missionnaires du changement climatique apprendre à toutes les nations à écouter le cri de la Terre Mère. .

S'il vous plaît Mon Dieu, que cela ne se produise pas, car si cela se produit, cela représentera sûrement la reddition formelle de l'Église catholique au monde et à l'esprit non seulement de l'âge mais aussi de la jungle.

Pour éviter cette crise de foi, permettez-moi de suggérer aux catholiques du monde entier de faire un appel spécial à l'intercession du grand Saint-Boniface… et pour des raisons évidentes.  

SOURCE :

https://www.lifesitenews.com/news/amazon-synod-seeks-to-abandon-jesus-command-to-convert-baptize-all-nations-michael-matt

ROME - Dans le premier des nombreux contre-événements du Synode des évêques de l’Amazonie de ce mois-ci, des critiques du pape François l’ont blâmé pour sa prétendue promotion de l’hérésie généralisée dans l’Eglise, affirmant que son agenda pour la réunion de trois semaines était «démoniaque» l'invitant à démissionner.

«Avec tout le respect que je dois aux autorités ecclésiastiques, j’accuse tous ceux qui ont approuvé ou qui approuveront l’Instrumentum Laboris de l’Amazone (synode) de polythéisme, ou plus précisément du poly-démonisme, car, comme le disent les psaumes, toutes les divinités des gentils sont des démons », a déclaré le journaliste italien Roberto de Mattei, prenant la parole lors d'un événement très médiatisé à Rome.

Le directeur du site d'information catholique italien Corrispondenza Romana, de Mattei a lancé un appel aux "évêques encore catholiques pour qu'ils se soulèvent contre ce scandale".

«Si leur silence continue, a-t-il déclaré, nous continuerons à rechercher l'intercession des anges et de Marie, reine des anges, afin de préserver l'Église de toute réinvention, déformation et réinterprétation.» De Mattei faisait partie des neuf panélistes participant à une manifestation contre le Synode des évêques d'Amazon, le 4 octobre, intitulée «Notre église: réformée ou déformée? Intitulé "Nouvelles voies pour l'Eglise et pour une écologie intégrale", le synode du 6 au 27 octobre attirera quelque 300 dirigeants catholiques de la région panamazonienne pour débattre de questions telles que les droits des populations autochtones, les droits à la terre, la migration, la corruption, etc. les efforts missionnaires de l'Église dans la région, la liturgie locale et le développement durable.

SOURCE : https://cruxnow.com/vatican/2019/10/04/critics-accuse-amazon-synod-of-poly-demonism/

ROME – En octobre 2017, lorsque le pape François a annoncé la création d’un synode au Vatican dans la région amazonienne «afin d’identifier de nouvelles voies pour l’évangélisation du peuple de Dieu dans cette région», peu de gens au-delà de ceux qui devaient y assister l’ont inscrit à leur calendrier. Mais au cours des deux dernières années, alors que l’église préparait le synode qui se déroulera du 6 au 27 octobre à Rome, il est devenu évident qu’il n’y aurait peut-être pas de réunion plus importante dans l’ensemble de la papauté de François.

Le pape secret

Un point parmi les 146 sujets à l’ordre du jour énumérés dans le document de travail de 45 pages a éclipsé tous les autres - y compris l’attention du pape sur le changement climatique et la pauvreté. C’est à dire s’il faut autoriser ou non les «viri probati» mariés - hommes de vertus avérés - à être ordonnés prêtres afin de délivrer les grands sacrements: baptême, confession, mariages et funérailles, dans des régions très éloignées où aucun prêtre n’est présent. Mgr Rafael Cob, vicaire apostolique de Puyo (Équateur), qui assistera au synode de Rome, a déclaré que l'Église devait «répondre à un défi concret dans une réalité concrète». "L'Amazonie est une région géographiquement difficile à évangéliser, d'abord à cause de sa distance, de son inaccessibilité", a-t-il déclaré à la presse lors d'une conférence de presse à Rome. «Mais il y a aussi un manque de candidats qui peuvent ou veulent être prêtres avec la question du célibat.

Logiquement, l'Église recherche donc de nouvelles méthodes pour répondre à des défis concrets. " Mais une phalange de religieux catholiques conservateurs, dirigée par le cardinal américain Raymond Burke et une foule d'autres traditionalistes, est prête à exiger la démission du pape s'il se déconnecte de telles questions hérétiques. Ils craignent que l’Église, en permettant aux hommes mariés de devenir prêtres dans des régions isolées, ouvre la voie à l’abolition du célibat. Leur souci est que les prêtres ordonnés pourront ensuite se marier. Ensuite, Dieu sait ce qui pourrait arriver, peut-être que même les femmes seraient autorisées à exercer la prêtrise.

Le cardinal allemand Gerhard Müller est véhément: il ne veut même pas que le sujet soit abordé et a condamné le document de travail du synode. Il dit que cela a «suscité des craintes d'un changement imminent de la doctrine de l'Église». Il avertit que cela pourrait en réalité causer un schisme, laissant les conservateurs sans autre choix que de quitter l'église sous François. (Note : mais les vrais catholiques ne quitteront pas l'Eglise, car ils aiment le Christ et veulent lui rester fidèle jusqu'au bout)

Selon le Cardinal Müller, le document de travail amazonien "manque de réflexion théologique" et crée "une grande confusion" pour les catholiques. Il dit que cela met l'accent sur «les idées humaines pour sauver le monde» plutôt que sur Jésus.

Les grands schismes de l’Église catholique ont été rares, mais extrêmement importants. Le plus significatif est le soi-disant schisme Est-Ouest qui a divisé la chrétienté en une branche catholique romaine occidentale et une branche orthodoxe orientale. Pour mémoire, l’église orthodoxe orientale autorise les prêtres mariés. L'église catholique orientale ainsi que l'église de rite latin permettent également aux hommes mariés d'être ordonnés prêtres tout en étant reconnus à Rome.

François, comme l'a prouvé sa papauté, estime que les êtres humains devraient avoir leur mot à dire dans tout ce qui concerne les hommes. Malgré tout, même s'il nourrit l'idée que des hommes catholiques mariés et pieux pourraient être ordonnés pour délivrer les sacrements, le pape François a clairement indiqué qu'il ne voulait pas se plier au célibat en tant que tel. Lors d'un récent voyage pontifical, il a déclaré aux journalistes qu'il "préférerait donner sa vie" que de renverser la règle du célibat qui, pour mémoire, est une règle qu'il pourrait facilement modifier.

"Si les évêques acceptaient par consentement mutuel d'ordonner des hommes mariés - ceux qu'on appelle viri probati - je suis convaincu que le pape l'accepterait", a déclaré le cardinal allemand Walter Kasper, l'un des plus proches alliés théologiques de Francis, à Crux, un site d'informations catholique. "Le célibat n’est pas un dogme, ce n’est pas une pratique inaltérable."

Le complot pour faire tomber le pape François

En rentrant d'Afrique début septembre, François a déclaré à la presse qu'il ne craignait pas une église divisée, ce qui a amené beaucoup de personnes à se demander si, d'une manière ou d'une autre, il souhaiterait que les conservateurs partent. "Je prie pour qu'il n'y ait pas de schismes", a-t-il déclaré à la presse à bord de l'avion papal. "Mais je n'ai pas peur."
Peut-être qu’il s’en remet à la théorie selon laquelle les personnes âgées mariées viri probati n’auront pas d’énormes problèmes en la matière. Après tout, au début de sa papauté, il a comparé l'Europe à une femme vieillissante, qu'il a décrite comme une «grand-mère, qui n'est plus fertile et dynamique». Peut-être est-il sûr qu'un homme de vertu ne péchera pas pour satisfaire son désir sexuel après un certain âge.

À première vue, le problème semble plutôt banal. À l'heure actuelle, sur les 2,8 millions d'habitants majoritairement catholiques qui vivent dans la région amazonienne, qui borde la Bolivie, le Brésil, la Colombie, l'Équateur, la Guyane française, la Guyane, le Pérou, le Venezuela et le Suriname, n'ont pas accès aux prêtres ordonnés. S'ils veulent baptiser leurs nouveau-nés ou enterrer leurs morts, ils doivent soit attendre l'arrivée d'un prêtre voyageur, ce qui peut être une fois par mois ou plus, dans certains cas, soit parcourir des kilomètres pour voir le plus proche d'entre eux qui, comme on peut l'imaginer, est presque aussi difficile avec un nouveau-né que ce serait avec un cadavre.
Les mariages sont souvent programmés pour se dérouler les uns après les autres lorsque le prêtre sera en ville, mais des choses comme les derniers sacrements sont impossibles à administrer et d'une importance vitale pour les dévots catholiques qui croient qu'ils doivent être oints à la mort pour monter au ciel. Les nonnes sont nombreuses dans la région et bien qu’elles aient fait beaucoup de travail comme lire la liturgie du dimanche au lieu de la messe, elles n’ont tout simplement pas le pouvoir dont disposent les diacres et les prêtres en raison de leur sexe. Les évêques catholiques de la région amazonienne ont longtemps insisté sur le fait qu'il existe deux options pour transmettre la foi aux fidèles.

Premièrement, l’Église catholique pourrait donner plus de pouvoir aux religieuses, mais l’ouverture de cette porte semble indiquer que Rome ne veut pas s’approcher de peur devant la crainte que le précédent ne provoque une ruée mondiale. François a en fait claqué la porte à plusieurs reprises. Il leur reste donc la possibilité d'ordonner des hommes mariés qui se qualifient de viri probati et de leur donner tous les pouvoirs pour exercer les fonctions de prêtre. Le document de travail du synode suggère clairement d’étudier «la possibilité d’une ordination sacerdotale pour les anciens, de préférence autochtones, respectés et acceptés par la communauté, même s’ils ont une famille établie et stable». Et François a regroupé le synodal des clercs électoraux pour inclure la majeure partie de cette région et le reste de son groupe consultatif, dont trois Américains souvent classés comme libéraux, dont le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère des laïcs, Famille et Life, le cardinal Sean O'Malley de Boston, l'un de ses plus proches conseillers, et l'évêque Robert McElroy de San Diego. François a également invité 12 invités «spéciaux» à participer, ce qui a amené l'ancien secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, à prendre la parole sur un sujet encore indéterminé. Le cardinal Kaspar, conseiller de confiance du pape, a déclaré espérer que le pape donnerait son aval à l’ordination d’hommes mariés dans certaines situations. «Personnellement, je suis tout à fait en faveur du maintien du célibat comme mode de vie obligatoire avec un engagement pour la cause de Jésus-Christ», a déclaré Kaspar. "Mais cela n’exclut pas qu’un homme marié puisse effectuer un service sacerdotal dans des situations spéciales."


SOURCE :

https://news.yahoo.com/pope-could-soon-married-priests-090453002.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZmFjZWJvb2suY29tLw&guce_referrer_sig=AQAAAEFDxz72CSKPcwOa0iPXSt4L6qTxgAO5qZj06NWsUJd5sYz9sZd2lnhMYNMSLha3L2F0YFThYkud4-JkJvcrFkMMMV1m8qBvz8cWhESJrQEPWX1TpxcMY4L7uKcqkZLU1XGUwwQpjMHYKOxGTyOwnrK4srLI7o9IuXoQbUTgA47_

Remarque: Le 4 octobre 2019, la voix de la famille, une coalition d'organisations en faveur de la vie et de la famille, a organisé une table ronde à Rome pour aborder des questions cruciales pour l'Église et la famille à la veille du synode de Evêques de la région panamazonienne.  Vous trouverez ci-dessous l’adresse complète dans une traduction en anglais puis en italien, donnée par Marco Tosatti .

Pour lire la VERSION INTÉGRALE du Document Préparatoire du Synode d'Amazonie, cliquez sur ce lien :

- http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t33364-version-integrale-le-document-preparatoire-pour-le-synode-d-amazonie

Pour lire la Déclaration Hérétique du Pape François à Abou Dhabi, cliquez sur ce lien :

- http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t31937-le-pape-aux-emirats-en-route-vers-l-unique-religion-mondiale

4 octobre 2019 ( LifeSiteNews) - Le pape François a signé à Abou Dhabi un document contenant une phrase aux conséquences explosives pour la foi catholique. La voici: «Dieu veut que Sa sagesse tienne au pluralisme et à la diversité des religions, de la couleur, du sexe, de la race et de la langue.» Les conséquences d'une phrase de ce genre sont évidentes: si Dieu a voulu - et le verbe ”Doit être souligné - que plusieurs religions devraient exister, on peut en déduire que toutes les religions sont la volonté divine et que toute personne est donc libre de choisir la religion qui lui convient le mieux, en toute conscience, dans la conscience de faire la volonté de Dieu, et par conséquent méritant le salut à la fin de sa vie terrestre ... si la religion - "voulue" par Dieu selon le document signé à Abou Dhabi - présuppose le salut et la vie après la mort physique.

Par la suite, lors de l'audience générale du mercredi 3 avril 2019, le pape François a prononcé ces mots: «Pourquoi Dieu permet-il l'existence de tant de religions? Dieu a voulu le permettre: les théologiens de la scolastique se réfèrent à la volonté permissive de Dieu. Dieu a voulu permettre cette réalité. »On pourrait penser, après les critiques exprimées par beaucoup, en particulier Mgr. Athanase Schneider en personne au pontife régnant, que le pape avait accepté le conseil de modifier le sens de la déclaration signée à Abou Dhabi. Pourtant, le document reste ce qu’il est, dans toute sa gravité, dans la mesure où un comité a été constitué, dont la fonction spécifique est de faire circuler le document, sans le moindre glossaire - c’est-à-dire avec la phrase fautive.

Cette phrase est profondément fausse du point de vue chrétien et catholique (également du point de vue hébreu, si nous souhaitons remonter encore plus loin; également, je crois, du point de vue islamique). Cette phrase contredit les principes fondamentaux de la Révélation divine, car dans le décalogue, Dieu dit: «Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de l'esclavage. tu n'auras pas d'autres dieux devant moi. Vous ne vous ferez aucune idole ou image, que ce soit sous la forme de quoi que ce soit qui est dans les cieux en haut, ou qui est sur la terre en dessous, ou qui est dans l'eau sous la terre. Ne vous prosternerez pas devant eux et ne les adorerez pas »(Ex. 20: 2–5).

On ne peut pas non plus affirmer qu'une correction a été apportée plus tard par notre Seigneur Jésus-Christ, parce que Jésus lui-même a fourni une confirmation: «Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et ne serviras que Lui» (Matt. 4:10) . À cet égard, à la fois le Premier Commandement et les affirmations ultérieures des Saintes Écritures dans le Nouveau Testament ont toujours été interprétés par l’Église catholique comme suit: que la volonté de Dieu, sa volonté positive, que tous les hommes adorent Dieu Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit, seul Seigneur et Dieu. Le Catéchisme de l'Église catholique enseigne: «S'ils expriment les devoirs fondamentaux de l'homme envers Dieu et son prochain, les Dix Commandements révèlent, dans leur contenu primordial, des obligations. Ils sont fondamentalement immuables et obligent toujours et partout. Personne ne peut s'en passer. Les dix commandements sont gravés par Dieu dans le cœur de l'homme »(section 2072).

Que peut-on dire? Le pontife en titre nous a habitués depuis quelque temps à entendre de sa propre bouche des affirmations douteuses de toutes sortes. Toutefois, cette phrase a une valeur particulière et une gravité grave: elle est écrite, signée et fait partie d’un document signé par un dirigeant d’une autre religion. D'un point de vue pastoral, cela pourrait être une bombe d'effet dévastateur. S'il n'y a pas d'éclaircissement - ce qui ne se produira malheureusement pas, sachant que le principal protagoniste en la matière -, ce qui devrait en réalité être une rétractation, les fidèles catholiques se retrouveront avec la notion d'appartenance à l'une des églises possibles. par Dieu. Pas la seule église, pas l'église qui pointe le chemin - hélas, étroit - à la vie éternelle, simplement l'une des églises possibles.

À ce stade, on ne peut donc pas imaginer quelle valeur le pontife régnant peut attribuer à la validité du Premier Commandement du Décalogue ou ce que le pontife peut croire en ce qui concerne l'obligation divine de tous les hommes, de leur libre arbitre, croire et adorer Jésus-Christ en tant que seul sauveur de l'humanité. Si nous voulons croire en l’Évangile, Dieu a ordonné à tous les hommes: “ Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection: écoutez-le!  ”(Matt. 17: 5).

Le libre arbitre a été donné pour que l'homme puisse juger et choisir, en toute liberté, de décider de suivre et d'adorer Dieu dans sa vérité qui, pour les chrétiens, est le Christ, ne pas opter pour une religion parmi une gamme de possibilités équivalentes.  De plus, on ne sait pas - ou en fait on sait trop bien - quelle valeur le pontife peut attribuer à la mission ad gentes, après cette phrase. Pourquoi dois-je devenir missionnaire si toutes les religions sont voulues de Dieu?

Personnellement, j'estime que cette déclaration est l'une des phrases les plus dévastatrices pour le catholicisme jamais prononcée par un pape et qu'elle constitue une affirmation substantielle du relativisme. L' instrumentum laboris du synode amazonien en est malheureusement la confirmation, ce qui devrait commencer au Vatican dans les prochains jours. Dans ce document également, la figure et le rôle du Christ en tant que seul sauveur et l'Église en tant que voie du salut éternel sont obscurcis par d'autres préoccupations: écologie, écoute de la tradition autochtone, notion de l'Amazonie en tant que lieu théologique . Un document jugé avec une grande sévérité par d'éminents érudits et cardinaux.

SOURCE : LifeSiteNews

Vendredi dernier, peu après la cérémonie païenne du « Pago à la tierra » dans les jardins du Vatican sous les yeux du pape, parfaitement assumée par VaticanNews qui en diffusa la video, tout ce petit monde s'est rendu à l'église Santa Maria in Traspontina pour une veillée de prières pour le synode.

On embarqua la couverture pour le rite à la Pachamama, les objets qui l'avaient jonché, et dans un modèle réduit de barque en bois, l'une des deux figurines en bois de femme nue enceinte accroupie, qui n'est pas paraît-il un fétiche de la fécondité mais une « Notre Dame de l'Amazonie » (dixit une femme qui la présenta au pape, selon la Catholic News Agency). Il est vrai qu'un évêque de la région interrogé lors du point presse à la Sala Stampa du Vatican a dit ne pas savoir mais que c'était plus probablement un symbole de fertilité. Dans un sens comme dans l'autre, c'est scandaleux (au sens propre) et d'autant plus que l'équipe d'agitateurs amazoniens (dont un franciscain en habit) s'est prosternée devant les images à plusieurs reprises.

Dans une chapelle latérale, une image pour montrer que « Tout est lié » (Laudato sì), ici c'est un petit mammifère accroché au sein d'une indigène façon Margot, mais sans corsage :


Attention aux flèches, elles sont importantes : on part de « Yo » (« moi ») pour aller vers « Otro-Yo » (« autre moi », les indigènes sont des êtres communautaires ce qui justifie d'oublier la différence entre « je » et « tu ») ; puis, par la flèche 3, on rejoint « Otro Naturaleza Cosmos » (« Autre Nature Cosmos ») représenté par cet allaitement trans-spéciste.

Dans une église ornée d'objets amazoniens mais aussi de filets arc-en-ciel et de portraits de « martyrs », tel par exemple Xicão Xukuru, chef des Xukuru do Ororubá au Pernambuco qui cherchait à raviver les anciens rituels disparus par la faute de l'homme blanc.

Normal : on a appris que lors du premier jour de discussions du synode, le lundi 7 octobre, des propositions ont été faites pour créer une nouvelle liturgie de rite amazonien, ad experimentum, parce que « de même qu'il existe un écosystème environnemental, il existe un écosystème ecclésial ».

Il faut croire que la cérémonie à la Pachamama dans les jardins du Vatican en est un avant-goût. A Santa Maria in Traspontina, on en a remis une louche. Avec des femmes au premier plan, bien sûr.

On a également chanté le « Notre Père des martyrs » (martyrisés par les hommes blancs en Amazonie, cela va de soi) :

Le “Pai nosso dos mártires” se veut révolutionnaire.

En voici la traduction :

Notre Père, des pauvres marginalisés. Notre Père, des martyrs, des torturés.... Ton nom est sanctifié chez ceux qui meurent en défendant la vie. Ton nom est glorifié, quand la justice est notre mesure. Ton royaume est un royaume de liberté, de fraternité, de paix et de communion. Maudite soit la violence qui dévore la vie par la répression.... O, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o Nous voulons faire ta volonté, tu es le vrai Dieu de délivrance.... Nous ne suivrons pas les doctrines corrompues par la puissance oppressive....  Nous te demandons le pain de vie, le pain de sécurité, le pain des multitudes.... Le pain qui apporte l'humanité, qui construit l'homme plutôt que des canons.... O, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o Pardonne-nous quand, par peur, nous restons silencieux face à la mort.... Pardonne et détruis les royaumes où la corruption est la loi la plus forte. Protège-nous de la cruauté, de l'escadron de la mort, de l'empire.... Notre Père révolutionnaire, compagnon des pauvres, Dieu des opprimés. Notre Père, révolutionnaire, compagnon des pauvres, Dieu des opprimés. O, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o Notre Père, des pauvres marginalisés. Notre Père, des martyrs, des torturés....

SOURCE :

https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/10/synode-sur-lamazonie-la-folle-veillee.html

Un journaliste a objecté lors de la conférence de presse du synode d'Amazonie du 8 octobre qu'au moins vingt peuples amazoniens tuent des enfants s'ils sont handicapés, mais le synode présente les tribus amazoniennes comme "innocentes" et "pures".

Mgr Pedro Barreto, 75 ans, cardinal de Huancayo au Pérou, a embarrassé le public en répondant à ces faits horribles que "tout n'est pas parfait" chez les indigènes.

Il a poursuivi en disant qu'il n'avait "jamais entendu parler" de la question et qu'une telle accusation "ne peut être formulée aussi facilement car elle indique une situation de sauvagerie".

Barreto est l'un des trois présidents-délégués du synode et le vice-président du Réseau ecclésial panamazonien (REPAM).

La militante autochtone Victoria Lucia Tauli-Corpuz, qui faisait partie du panel de cinq membres de la conférence de presse et a été présentée comme "Rapporteur spécial des Nations Unies sur les peuples autochtones" a confirmé l'existence de ces infanticides.

"En effet, ils ont des pratiques qui ne sont pas cohérentes avec les normes internationales en matière de droits de l'homme. Je ne suis pas d'accord pour que les infanticides soient pratiqués ", a-t-elle encore dit, embarrassant davantage Barreto.

SOURCE :

https://gloria.tv/article/HJ3WhvZFfAcB3rNmU8dR3QSoT

Des objets amazoniens sont exposés sur les autels en marbre de Santa Maria in Traspontina, une église romane dans la rue Via della Conciliazione.

Les objets comprennent des idoles de Pachama, des hochets, des bols, des filets et un bateau. L'événement s'appelle "Amazonia : Casa Comun."

L'église accueille également un spectacle quotidien sur l'Amazonie. Au cours de l'un d'entre eux, une femme a participé habillée en prêtre (voir la photo illustrant cet article) tandis que des évêques synodaux se sont présentés en laïcs en chemises blanches et en costumes

Lors d'un autre événement, une femme assise dans un canoë a été soulevée par les participants devant l'autel, pour l'amusement de tous.

Une affiche dans l'église montre une femme nue allaitant un animal comme preuve que "tout est lié" (photo ci-dessous).


Selon CatholicNewsAgency.com (10 octobre), l'événement est organisé par un groupe soutenu par les évêques latino-américains de François et Adveniat et Misereor, les deux organisations humanitaires des évêques allemands qui sont susceptibles de payer pour cela.

SOURCE :

https://gloria.tv/article/8FzBeCkVKfjv1sUKz9vBQ3wPN